Mon groupe de grunge Suisse préféré est de retour avec Dull Steed Laughter
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vendredi 13 octobre 2017
jeudi 11 mai 2017
Clip - HATHORS
Pour les nostalgiques des années 90 et de la scène de Seattle, les Suisses d'Hathors vont vous faire plaisir !
lundi 17 août 2015
Hathors - brainwash
Hathors - brainwash
Noisolution
8.5/10
Et voici, enfin, le deuxième album
des Lausannois qui fait suite à un
premier sorti en 2011. C'était une belle découverte à l'époque avec un son
nerveux, mélangeant de nombreuses influences des 90's, du gros rock à la Motörhead et du stoner façon QOTSA, manquant parfois de personnalité
cependant.
Brainwash se présente avec une pochette qui rappelle directement
la scène de Seattle, le Bleach
de Nirvana et Louder Than Love de Soundgarden en particulier. Le trio l'a enregistré tout seul avec l'aide
de JC Pache puis l'a fait mixer par John
Agnello (Sonic Youth, Dinosaur Jr) et c'est vrai que le son est parfait.
L'entrée en matière se fait avec Angry Vampire
qui rappelle la fureur de Bleach, c'est
un bon morceau mais la crainte de trouver un album trop influencé par le groupe
de Seattle commence à se faire sentir. Cependant Hathors a l'intelligence et désormais la maturité de s'écarter
quelque peu de ses influences en proposant des morceaux plus personnels et plus
mélodiques (Everynight, Holding Hands
ou Hit Me).
La voix de Marc est toujours aussi singulière et possède un grain éraillé
proche de Cobain lorsqu'il la pousse
et je l'aime aussi beaucoup en chant "classique" ce qui ne sera pas le
cas de tout le monde je pense.
Cet album se veut plus poussé que
le précédent alternant brûlots rock grunge à la limite du punk parfois (Brainwash) avec des titres calmes,
mélodiques voire parfois aériens, comme New
York et ses 7 minutes ou Deep Blue Ocean très poétique. Par là Hathors se démarque et crée sa propre
identité, mélange de rage et de douceur.
Brainwash se veut donc un album complet, long et varié qui conforte et
impose encore un peu plus un groupe encore trop méconnu.
Morceau préféré : Deep Blue Ocean
lundi 16 juin 2014
The Coyotes Dessert - the wedding
The Coyotes Dessert - the wedding
Autoprod
8/10
J'ai très peu d'infos sur ce
groupe de Marseille hormis le fait que ses membres officiaient auparavant dans
un groupe de métal. Mais j'aime le mystère autour du groupe comme le fait qu'il
y ait des photos des membres sur le digipack mais que chaque visage soit
remplacé par celui d'un coyote. La pochette aussi est sympa et pleinement dans
le contexte du nom du groupe et de son album.
Musicalement j'aime aussi beaucoup, un subtil mélange de
stoner et de rock 90's, qu'on appellera grunge. Et ça part fort avec Roaming et ses riffs endiablés, la voix de Julien (beau prénom) s'adapte parfaitement au style, c'est du stoner comme
je l'apprécie façon Loading Data. My Belly me rappelle au bon souvenir de Soundgarden
quant à Devil Dance il me plonge quelques mois en arrière lorsque je
découvrais les suisses d'Hathors qui
me renvoyaient en pleine face cette vague grunge que j'ai tant aimée. La même
énergie et les tonalités des voix assez proches. Ça envoie juste comme il faut. Et
puis ça groove aussi comme sur le très bon Appolo Creed. The Coyotes Dessert et son curieux patronyme révèle 4 musiciens talentueux qui sortent ici un premier album surprise et j'apprécie vraiment ce mélange stoner avec ces riffs et l'énergie grunge qui pousse derrière. Un beau et subtil mélange.
La production est bonne, bien
dosée, propre mais efficace. Manque peut être un titre plus fort que les autres
qui pourrait pousser le groupe vers le haut mais l'homogénéité de cet album est
peut être aussi son point fort : c'est un très bon album et j'espère qu'il va
mettre ce groupe au premier plan.
Et dire qu'il sort en
autoprod...
Mon titre préféré: Devil
Dance
mardi 26 février 2013
Hathors a t'il bon goût ?
Les mecs d'Hathors ont-ils bon goût ?
Pour la première fois dans l'histoire de la rubrique un groupe non-francophone répond à ces traditionnelles questions et pour la première fois aussi le groupe complet a joué le jeu d'y répondre.Ce sont donc les gars de HATHORS, groupe suisse qui a sorti il y a quelques mois un excellent album éponyme mélange de grunge et de stoner sur Headstrong, qui est l'invité des Rêveries ce mois-ci.
Photos by Mehdi Benkler (http://www.mehdibenkler.com) |
mardi 25 septembre 2012
Hathors - s/t
Hathors - s/t
Headstrong Records
8.5/10
Hathors tire son nom d’une
déesse égyptienne qui incarne l’amour, la paix, la beauté, la danse, l’art et
la … mort. Choix intéressant pour ce trio helvète qui sur ces douze titres surprend
pas mal mes oreilles. Il ne s’agit pas là d’un groupe punkrock mais d’un
puissant groupe maîtrisant le rock’n’roll
fougueux, le stoner et des
choses qui me rappellent aussi le grunge
façon 90’s.
Le premier titre « holly shit » met les choses
au clair très rapidement, du pur rock’n’roll façon Motörhead très nerveux et lourd avec une belle voix bien éraillée. Pour
un premier titre l’entrée en matière est vraiment puissante et promet de belles
choses. Le deuxième morceau est surprenant et révèle très rapidement de très
grosses influences Queens Of The Stone
Age, c’est même un peu trop marqué pour qu’on l’apprécie à sa juste valeur.
« Keeping Secrets », le
troisième morceau se veut être plutôt rock mélodique assez classique mais
efficace. Les choses deviennent terriblement intéressantes par la suite sur « Hula Rock » à la montée prenante en
milieu de morceau. On le découvrira par la suite mais le passage de la voix du
mode clair au mode éraillé est tout simplement excellent. La démonstration se
poursuit sur la ballade « because it
hurts » jolie et addictive dont le refrain reste ancré dans la tête,
ici le chant rappelle Kurt Cobain
avec une fragilité émouvante. Le morceau est simple mais on n’en demande pas
plus : lorsque les bons ingrédients sont là la mayonnaise prend. « Delusion » reprend les principes
des morceaux précédents avec un début de morceau un peu chiant, je dois l’avouer,
mais une montée excellente qui, une nouvelle fois, prend toute sa valeur grâce
au chant. Attention je ne dis pas que le reste est en dessous, rythmiquement c’est
bon, la guitare ne joue pas dans le farfelu et c’est efficace à souhait, la
production est aussi très bonne et très propre. J’aime les morceaux un peu plus
nerveux « walking on a thin line », « sega boy » qui
prouvent que le groupe a plusieurs cordes à son arc avec un potentiel très fort
pour les ballades ou les mid-tempo mais aussi qu’il sait de quoi il parle quand
il s’agit d’envoyer le paté.
C’est une belle découverte
que ce groupe suisse, un pays qui, en l’espace de quelques années, aura réussi à
me prouver qu’il existe en sein de nombreux groupes de qualité. Hathors signe
ici un très bon premier album plein de promesses, il faudra les suivre avec
attention.
3 titres à retenir :
Because it hurts; holy shit; delusion
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