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lundi 8 août 2022

YOUNG HARTS – All I Got

 


YOUNG HARTS – All I Got

Eternalis Records, Crapoulet Records, APB Records, No Way Asso, Inhumano, Bad Health Records; Fireflies Fall, Opposite Prod, Ganache Records

 

Cette jolie pochette invite à profiter de la canicule estivale pour se rafraichir et, de façon assez surprenante, compte tenu du précédent opus, elle s’adapte parfaitement à la musique que propose Young Harts.

Et si l’on revient 3 ans en arrière, Truth Fades m’avait fait une très belle impression avec un punkrock plus dynamique et musclé. Un de mes albums coups de cœur de l’année d’ailleurs. All I Got arrive mais dans un registre légèrement différent, et je me dois de faire le parallèle Heavy Heart qui nous a aussi offert un dernier album bien plus pop, Young Harts, un cran en dessous tout de même, est sur le même cheminement.

 

Alors certes All I Got est très pop sur son traitement mais les Clermontois commencent tout de même fort avec le rythmé 1+1=11 alors qu’Appearance me rappelle assez rapidement Samiam, les mélodies certes, mais aussi le chant de Chris dont le timbre est vraiment singulier. J’aime beaucoup l’intensité que le groupe arrive à poser sur ces morceaux.

Plus léger, Weight est plaisant et s’impose comme un joli morceau raffiné tandis que Climbing et Ornica renouent avec une énergie communicative. Le groupe exprime de belles qualités d’écriture sur Weather, dont la deuxième partie se perd dans de longues et douces mélodies.

Young Hearts ralentit sur la fin de l’album et pour proposer un univers très post-rock sur Statistics, lent et beau mais aussi sur le magnifique Still Shining, doux comme une berceuse.

 

Un deuxième album qui s’éloigne quelque peu du premier pour proposer un univers plus pop et post-rock. Young Harts sait se renouveler et il le fait avec brio. J’attends de les voir sur scène avec impatience !

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/younghartsband/

https://youngharts.bandcamp.com/



mercredi 15 juin 2022

ANGRY SILENCE – Strange times call for strange measures

 


ANGRY SILENCE – Strange times call for strange measures

La Face Cachée, Red Wig, Jarane, Crapoulet, Dans le vide, Lucane distro, Epicericords et Emergence

 

 

Pour présenter cet album je me dois de parler de la lettre qui l’accompagnait et qui a donné un autre regard à cet album. Une lettre écrite à la machine à écrire et ça j’adore. D’ailleurs je me suis toujours dit que j’allais ressortir un jour un numéro des Rêveries écrit avec cet outil. Mais revenons-en à notre album, il a été enregistré quelques jours après la mort de Michel, le père de Manu, le chanteur d’Angry Silence. Michel a voyagé au Pérou et il est revenu indigné par la condition des personnes handicapées, il a alors créé un collectif en Bretagne pour collecter des fauteuils roulants et les envoyer au Pérou. Sur la pochette de l’album on voit l’arrivée du premier conteneur dans les années 80.

Cette histoire m’a touché et j’avais envie d’entendre ce qu’Angry Silence pouvait aussi offrir.

 

Ce qui m’a touché sur Strange times call for strange measures c’est sa simplicité, la production est très light, sans artifices et irrémédiablement les années 90 reviennent rapidement en tête et sans arriver à retrouver à quel groupe le chant me fait penser (Headcleaner ?)  je me remémore évidemment cette scène française (Fake Hippy, Second Rate…) qui m’a tant fait vibrer.

Au passage on retrouve Manu qui est aussi le chanteur de Litvosk, Pascal qui a joué dans Unlogistic et a monté deux structures bien connues ici : Mon cul c’est du tofu et Coolax.

 

Musicalement Angry Silence explore un spectre assez large avec au milieu le punkrock, on s’écarte sur des choses noise et des titres plus posés ou plus intenses (Brother). The battle still rages démarre très bien l’album avec son riff léger à la guitare bien enchaîné avec Another Sunday Night qui pourrait rappeler l’univers de Fugazi en plus pop. Car effectivement le groupe pourrait se classer dans la rubrique émo 90, son goût pour les mélodies n’est pas sans me rappeler les Bushmen ou même encore les débuts de FAVEZ (My mate Jeffrey) d’ailleurs c’est peut-être à côté de ce dernier que rangerai mon album des Bretons, tant au fur et à mesure des écoutes je leur trouve des points communs, à commencer par les belles mélodies intenses et parfois torturées.

 

 J’adore la superbe reprise de James Carr avec le titre dark end of the street, un morceau magnifique plein de fragilité et d’émotion.

 

ANGRY SILENCE me rappelle donc beaucoup de bons souvenirs de superbes groupes qui ont baigné mes années 90/2000 et je dois avouer que cet album est une véritable réussite et une belle bouffée d’air frais. Un vrai coup de cœur.

 

J. NeWSovski

 

https://angrysilence.bandcamp.com/album/strange-times-call-for-strange-measures

 



vendredi 13 novembre 2020

BOBBY SINGER – Salvation

 


BOBBY SINGER – Salvation

Crapoulet Records / Fresh Outbreak Records / APB Rds / Wacky Cats / En soirée je danse pas

 

Tirant son nom d’un personnage de la série Supernatural, Bobby Singer fait tout tout seul. Je trouve qu’il ne porte pas le nom le plus approprié à sa musique, mais quelle belle surprise de voir enfin arriver la suite du surprenant premier EP « Casse » sorti il y a deux ans et qui m’avait touché.

Olivier, que l’on connaît dans son groupe Mr Godson will be the last one to survive, s’est lancé dans un projet solo dans lequel il chante, joue de la guitare, de la basse, de la batterie et s’occupe aussi de l’enregistrement. Il n’est pas le seul à se lancer ce genre de défi mais peu sonnent comme de véritables groupes (le dernier de Mauvaise Pioche, dans un autre registre, est à ce titre du même acabit). Et dès le premier titre Demain les choses se mettent en place avec une musique assez sombre et complexe à mi-chemin entre punk et post-hardcore qui se révèle souvent envoûtante (Pour Avancer). Les morceaux sont travaillés et il est très difficile de s’en décrocher. On retrouve les trois morceaux qui composaient le EP « Casse », qui a d’ailleurs disparu de la page Bandcamp, Nous Sommes, paisible sur sa première partie qui monte en intensité de belle manière, Leurs regards plus en retrait je trouve notamment par son traitement montre un côté obscur avant que En Cendres ne clôture l’album de manière explosive. Les trois morceaux ont été légèrement modifiés par rapport à leur version d’origine.

J’aime beaucoup Morne, un titre immersif et riche bien aidé par les chœurs subtilement placés et dont la structure de morceau surprend. Et, comme Bobby Singer a de l’énergie à distribuer, Une indécence resplendissante se charge d’évacuer le trop plein d’énergie avec défouloir punk-hardcore expédié en deux minutes.

Au passage on notera aussi le superbe artwork qui présente parfaitement cet album.

 

De la même trempe que Birds In Row, Amanda Woodward et Nine Eleven, Bobby Singer est bien plus qu’un simple projet solo, Salvation est une vraie réussite avec une grande intensité. Reste à savoir maintenant quand les concerts vont reprendre si le projet pourra se défendre sur scène mais il reste un des albums les plus marquants de cette année.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Morne

 

 

 

https://bobbysinger.bandcamp.com/album/salvation

https://www.facebook.com/bobbysinger666/




jeudi 9 janvier 2020

MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir




MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir
No Way Asso / Crapoulet Records / Dirty Guys Rock / Don’t Trust The Hype / Mon Cul C’est Du Tofu / KLVR Records
8/10

Mental Distress n’est pas un groupe inconnu par ici, on avait déjà apprécié leur split avec les Tourangeaux de ED WARNER (quel nom de groupe !) et j’avais chroniqué leur premier Ep il y a deux ans maintenant.

Le groupe de Strasbourg a donc pris son temps entre chaque production et pourtant dans leur musique on sent davantage l’urgence et la fougue. Pour donner rapidement un point de mesure Pas beaucoup de d’avenir contient 17 titres expédiés en 22 minutes… Autant dire que l’intro de Gamin Blessé et ses 2 minutes 50 en plein milieu de l’album offre une pause salvatrice.


Mental Distress est plein d’énergie et décharge un punk hardcore terriblement efficace. Les titres sont directs et efficaces : schlag et amoureux, aluminium… J’aime d’ailleurs beaucoup ce dernier morceau avec sa rythmique saccadée. Le chant français passe très bien et c’est intéressant de se prendre à écouter les textes. Les paroles de PN sur, certainement, une expérience personnelle avec un pervers narcissique sont un bon d’exemple pour se rendre compte que Mental Distress ne parle pas que d’alcool et de baston.

Le groupe fait appel aussi à des samples issus de films qui lancent les morceaux, une pratique un peu perdue ces dernières années mais que j’apprécie beaucoup.


Excellent défouloir, ce premier album de Mental Distress confirme les précédentes productions du groupe. A écouter sans modération.



J. NeWSovski






jeudi 10 octobre 2019

YOUNG HARTS – Truth Fades




YOUNG HARTS – Truth Fades
Eternalis records / Pencil Records / Crapoulet Records / Asso Page Blanche / Bad Mood Asso / Opposite Prod
8.5/10

Auteurs d’une belle surprise avec leur premier EP il y a 2 ans les clermontois de Young Harts sont de retour avec un premier album signé sur Eternalis Records (Fire At Will).

Enregistré en seulement trois jours au Magic Studio, le groupe a cherché la spontanéité sans retouches ni grosse production et c’est tout à leur honneur car Truth Fades se révèle simple, sobre et le son en parfaite adéquation avec le style.

Comme pour leur EP je trouve beaucoup de points communs avec des groupes comme Samiam (Rearranged) ou Gas Drummers.  Le groupe aime les mélodies et nous berce parfois dans son monde avec douceur et calme (strategy to get beers). Quelquefois la voix trouve des sonorités proches de feu Chris Cornell (loyalty Through) et Jason Beebout de Samiam (Singled Out), elle est un des points forts du groupe mais j’aime beaucoup la capacité du groupe à créer de belles mélodies, de varier et ne pas reproduire la même chanson.

La photo intérieure ne peut que m’accrocher, le groupe posant devant une statue de Goldorak géant, si ça ce n’est pas classe… Et j’apprécie aussi la photo qui sert de pochette, certainement Clermont Ferrand ou pas très loin.

C’est donc un très bon album, qui plus est pour un premier, qui permet de placer Young Harts sur la liste des groupes qui vont vite devenir incontournables. On ne peut pas passer à côté, ce serait une belle faute !

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Rearranged



vendredi 23 novembre 2018

THE SOBERS – IV



THE SOBERS – IV
Bad Mood Asso / Crapoulet records / we are shark records / Tim Tam Records / Bartolini Records / ‘59SRS / French Noise / Panda Records / Culture Famine
8.5/10

Ça fait désormais quelques années que The Sobers écume les concerts et sort des albums et autres EPs. Petit à petit le trio marseillais grandit et la qualité de ses productions est croissante. Malgré un line-up modifié en 2015 avec un changement de guitariste le groupe n’a jamais perdu la flamme, bien au contraire. L’apport du deuxième chant est d’ailleurs plutôt une bonne chose.

Cet album sobrement intitulé IV fait suite au non moins bien nommé III, une dénomination à la Led Zeppelin qui a le mérite d’être à l’image du groupe : efficace. En fait je me trompe un peu car en début d’année on a eu le droit à un split acoustique entre le groupe et 21 Again.
Mais cet album est d’une toute autre facture car derrière la jolie pochette s’alignent de très bons morceaux, Battle for nothing, par exemple, qui est terrible d’efficacité, il envoie à fond comme du Burning Heads avec un superbe bien refrain bien aidé par les chœurs, la basse est vraiment sympa dessus. Mais il y a aussi Dead End, No Revelation ou bien Figure it out qui sont tout aussi pertinents.  Au passage on retrouvait ce même No Revelation sur le split avec 21 Again tout comme le superbe Light the Match

Et puis l’interlude Absolute Zero fait du bien et laisse entrevoir une possible évolution vers des morceaux plus aériens. La transition avec blood feud est d’autant plus brutale mais on n’en attendais pas moins des Marseillais.

Quand je parlais de croissance dans la qualité des morceaux un titre comme Final Goodbye représente à merveille le talent du groupe qui d’un punkrock direct sait évoluer vers quelque chose de plus technique et complexe.


Terriblement efficace ce 4ème album de The Sobers va faire parler de lui, ceux qui seraient passés à coté du groupe sont priés de se jeter dessus.



J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Final Goodbye






lundi 5 février 2018

DIPLOMACY PARKER – Here we are nowhere (EP)



DIPLOMACY PARKER – Here we are nowhere (EP)
Bad Mood Asso / Crapoulet records / Pencil records
4/5

Ça va faire un petit moment que cet album traîne sur mon disque dur et que je me dis qu’il faudrait peut-être que je m’y penche plus sérieusement. A raison car il tourne régulièrement en boucle depuis 15 jours et je dois avouer qu’il me botte vraiment.

La première écoute est marquée par un son un peu dégueulasse comme au début des années 90. On croirait le truc enregistré dans un garage, c’est dommage mais par contre, chose étonnante, avec les écoutes ça a plutôt son charme parce que justement je trouve que Diplomacy Parker est un groupe à l’ancienne qui me rappelle fortement le Nra de l’époque Access Only et Surf City Amsterdam. Green Bag Girl par exemple pourrait être un titre des bataves et je ressens un peu la même chose que lorsque j’avais choppé leur disque il y a plus de 20 ans sur un petit catalogue de distro.

Il y a de l’énergie mais aussi une grosse empreinte mélodique, le tout dans un esprit vraiment punkrock. Clairement le groupe marseillais a été bercé dans la vague mélodique des années 90, peut-être pas celle de Millencolin et Lagwagon mais celle plus underground, plus fine dans ses mélodies (style Bushmen) comme sur Selfish Kids mais aussi brute dans son énergie (style Fake Hippy) comme sur les tumultueuses DIY Sentaï et S.O.S..

En cette époque où les productions sont quand même super propres Here We are nowhere se démarque et amène de la fraîcheur, de l’énergie mais aussi quelque part une certaine nostalgie d’une période passée.

Diplomacy Parker fait du bien, rappelle des groupes qui ont marqué mon adolescence, et semble s’ancrer dans une frange du punkrock que j’apprécie particulièrement. J’attends la suite impatiemment.

J. NeWSovski





samedi 28 octobre 2017

LUNCH – Plongé dans le décor



LUNCH – Plongé dans le décor
PANDA Records / Bad Mood Asso / Crapoulet
7.5/10

J’ai découvert ce trio marseillais il y a deux ans avec leur Ep 19h au Québec, ils sont aujourd’hui de retour avec un deuxième album.


Hommage ou clin d’œil à Guerilla Poubelle, Plongé dans le décor, démarre comme Punkrock is not a job, le premier titre de l’album Punk = existentialisme. La référence est donnée. Lunch s’y réfère mais s’applique à imposer sa patte davantage que sur le précédent EP.

Musicalement il y a des bons plans avec des morceaux vraiment accrocheurs. J’adore Deux Rails par exemple dont le texte est très bien écrit, on se laisse happer par l’histoire. Il est intéressant de remarquer que les textes sont écrits par les trois membres et les trois possèdent une jolie plume. Le chant est très punk dans le fond, et fait preuve d’irrévérence (point mort). Plongé dans le décor est aussi un bon morceau et on se laisse accrocher à ces petites phrases qui ressortent de l’album comme celle-ci issue de Panorama : « je m’exprime avec des signes alors prends le temps de m’écouter. Si seulement j’avais la parole, tes tympans seraient percés. »



Enregistré par Fab au Chipolata Studio, le son est nickel. Jolie pochette avec un montage photo efficace.


Lunch s’inscrit avec Plongé dans le décor dans une scène française qui aime les textes bien écrits sur un fond musical punkrock bien efficace. Derrière les locomotives (Guerilla Poubelle et Justin(e)) le secteur regorge de bons groupes (Charly Fiasco, Intenable…) et Lunch vient rajouter son nom à cette belle liste.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Deux rails


samedi 25 février 2017

MENTAL DISTRESS – S/t (EP)



MENTAL DISTRESS – S/t (EP)
Crapoulet Rds / Dirty Guys Rock / Can I Say Rds / No Way Asso
4/5

Déjà entrevu sur un split avec les tourangeaux d’Ed Warner, Mental Distress vient de sortir son premier EP. Le moins qu’on puisse dire c’est que ça va vite avec un ratio minutes/chanson plutôt sympathique puisque les 5 titres sont avalés en 6 minutes et 17 secondes !! Avec cette donnée le mystère ne plane pas longtemps pour savoir s’il s’agit de psyché stoner ou de hardcore oldschool…

Le groupe de Metz envoie donc un hardcore très rapide façon Fast Times que je cite volontairement car les deux groupes ont aussi le point commun d’avoir tous les deux une chanteuse. La voix de Morgane est plus aigüe, un peu plus fluette (Ungifted) même si l’adjectif n’est peut-être pas très bien choisi mais est tout de même bien adaptée à célérité de la musique.
On notera au passage que le batteur envoie, par moments, la purée de façon très impressionnante. De bons morceaux comme Justice Blood ou Theft is rightful sur l’EP doivent être excellents sur scène où ce genre de groupe prend une dimension encore supérieure.
D’ailleurs c’est vraiment sur scène que je préfère ce genre de groupe, peut-être que ça vient aussi du fait que retourner le vinyle toutes les 3 minutes c’est tout un effort… A suivre donc les futures dates à suivre.

J. NeWSovski



mercredi 26 novembre 2014

Never Again - no way (ep)




Never Again - no way (ep)
MALOKA, CRAPOULET, DINGLEBERRY RECORDS, STUPID KIDS RECORDS, KANIVO CHAOS, BOOBS RECORDS, DESERTION RECORDS, A L'OMBRE DE CETTE VIE, ORCHIDSCEN, OLDSCHOOL RECORDS 

La liste des labels investis dans cet EP est conséquente. En fait il y a plus de labels que de titres au menu. Mais cet engouement est aussi dû à la qualité de ce groupe de Dijon. 5 titres sur une petite galette 45t et moins de 10 minutes pour un punk hardcore rapide, efficace et sans concession. Never Again joue vite, bien et surtout envoie une grosse dose d'adrénaline. Sur ce format c'est efficace à condition d'être proche de la platine pour le tourner rapidement par contre sur scène ça doit "déboîter sévère". No Way est donc un bon prétexte pour aller les voir sur scène.

J'aime bien la pochette même s'il s'agit du dos d'un album de The Offspring (Ixnay on the hombre) mais au moins il colle mieux au style des Dijonnais.



     

mercredi 8 octobre 2014

Water Mane - greetings from the basements


Water Mane - greetings from the basements
Crapoulet Records -Bad Mood Asso- Les disques de Geraldine - Panda Records
8/10
Derrière une intro un peu naïve se cachent 10 titres surprenants.  Pour tout dire après ma première écoute sur la route pour aller travailler, un matin bien embrumé, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de la voiture, je n'ai pas flashé sur Water Mane. J'ai trouvé les titres légers parfois trop, mélodiques souvent trop et la pochette cheap, très cheap même. Puis les trajets s'accumulant les écoutes aussi, mon oreille s'est détendue.
Oui Water Mane joue du punkrock mélodique mais fichtre c'est en fait terriblement efficace, les titres se fredonnent rapidement et pour créer de bonnes mélodies il faut un minimum de talent et force est de constater que Water Mane n'en est de toute évidence pas dénué. J'avoueque le groupe me fait penser à beaucoup de références des Unco, Not Scientists, Against Me! parfois aussi mais aussi les premiers Blink 182 qui étaient certes mélodiques mais d'une belle fraîcheur ainsi que du Goldfinger de la meilleure période.
Le chant est sympa et sur certains passages j'adore, la combinaison des autres voix notamment celle plus éraillée  qui fonctionne à merveille comme sur Keep the L up on your Forehead ou sMidnight Tought. L'ensemble en plus d'être cohérent est très homogène et vraiment prometteur.
En regardant un peu plus en détail la bio du groupe les membres viennent de divers groupes comme Baise Ball, Pretty Johnny et Wake The Dead. Je ne connais que ce dernier et ça n'a rien à voir. Toujours est-il que le groupe au nom qui me rappelle mon vieux stylo plume de mon entrée en 6ème, vient de Montpellier et a déjà quelques compos présentes sur bandcamp mais je dois avouer que je n'avais pas entendu parler d'eux auparavant, cependant je ne doute à aucun moment qu'avec un album comme celui-ci et la fraîcheur qui les caractérise qu'on ne les retrouvera pas encore plus fréquemment sur les routes et que de futurs excellents albums vont suivre. Par contre malgré le passage en mode désembrumage je n'ai toujours pas flashé sur cette pochette décidément trop cheap à mon goût.

Mon titre préféré:           Concrete Heart