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samedi 28 septembre 2024

LE SKELETON BAND – Outre Rage

 


LE SKELETON BAND – Outre Rage

Ramblin Bastringue / Araki Records / Urgence Disk Records

 

Il aura fallu que Kicking Records s’occupe de leur booking pour que je découvre ce talentueux mais obscur groupe. Pourtant Outre Rage est leur sixième album… Le Skeleton Band est un groupe tellement difficile à définir, il y a tellement de choses, d’instruments, de textes, de sonorités différentes que, pour le faire rentrer dans un tiroir, il en faudrait un sur mesure et totalement atypique. Le Skeleton Band est réellement un groupe à part, tellement intéressant à découvrir. Je ne sais pas si, sur la durée, je continuerais à écouter l’album régulièrement mais actuellement il titille ma curiosité et me pousse à revenir dessus fréquemment.

Les montpelliérains ouvrent cet album de sept titres par Après L’orage, un morceau dans un univers post-rock qui joue sur l’intensité et les émotions avec notamment la contrebasse et le violon. Ceux qui n’ont jamais entendu ce style chanté en français passeront peut-être vite leur tour mais ce serait une grave erreur car rapidement enchaîne Les oiseaux tombent qui amène une noirceur que contraste l’harmonie des deux chants, très poétiques. Le morceau est long et hypnotique s’apparentant à une folk très gothique. Cette noirceur est aussi présente sur Nos Morts, lent et langoureux tandis que Aici Jai nous emmène loin avec la magnifique voix de Marion. Le skeleton Band arrive à maintenir une haute intensité avec l’apport de sons inédits dans ce style comme le final au violon sur Horde d’émois

Dans un registre plus léger, Concrete Lake amène de la fraîcheur sur une rythmique plus exotique et lumineuse me rappelant les très vieux morceaux d’Ez3kiel.

 

On notera que l’album a été enregistré à l’Apiary Studio par Amaury Sauvé, incontournable de la scène indé bien sombre (Birds In Row, Like Wires…) et puis mixé au Deviant Lab par Thibault Chaumont (Igorr, we left in june…)

 

Difficilement classable, Le Skeleton Band est un groupe à part qui ravira ceux qui sont toujours en recherche de nouveaux sons et d’originalité. Ce sixième album est sur ces aspects totalement remarquable.

 

J. NeWSovski

 

 

https://leskeletonband.bandcamp.com/album/outre-rage

https://www.facebook.com/weareleskeletonband



vendredi 26 mai 2023

LEPTIK FICUS – 5 minutes avant la fin du monde

 


LEPTIK FICUS 5 minutes avant la fin du monde

Guerilla Asso

 

Leptik Ficus est de retour cinq années après son EP « mourir dans l’anthropocène » et propose 14 nouveaux titres. Ce nouvel album ne sort pour l’instant qu’en format cassette et en numérique mais rien n’assure qu’une version vinyle et/ou cd ne sorte dans la foulée.

 

Le groupe poursuit dans son registre de punkrock mélodique qui sonne très californien dans la forme avec un chant français plutôt bien posé avec un coté éraillé à souhait qui peut rappeler Antho « Mauvaise Pioche ». Le rythme est très rapide (A la limite) voire totalement débridé sur 5 minutes avant la fin du monde. Le groupe me fait toujours penser à un mélange entre Charly Fiasco et Dirty Fonzy et fait partie de cette génération de groupes qui perdure (formé en 1997 !) et se fait toujours plaisir à jouer et sortir de nouveaux morceaux. Les montpelliérains savent aussi ralentir le rythme tout en s’appuyant sur de belles mélodies pour sortir de très jolis morceaux comme Cavalcade ou Moje Laska.

 

J’aime beaucoup On va tous se faire taper avec son texte décalé, d’ailleurs les textes sont plutôt bien écrits (les artistes sont des tocards).

 

Sans grande prétention et un peu dans l’anonymat sort ce nouvel de Leptik Ficus, leur troisième en… 25 ans. Un groupe qui joue vite et bien et fait preuve d’une grande efficacité.

 

J. NeWSovski

  

https://guerillaasso.bandcamp.com/album/5-minutes-avant-la-fin-du-monde


mardi 1 novembre 2022

QUITTERS – Captain are we thinking ?

 


QUITTERS – Captain are we thinking ?

KROD records / Dingleberry records / Bad Mood Asso / Fireflies Fall / Joe Cool / Pasidaryk Pats

 

Avec une très jolie pochette (signée Miron Osaki) qui accompagne bien le titre se dévoile le nouvel album de Quitters, un des groupes dont j’avais invité les lecteurs à suivre l’évolution et qui ne cesse de progresser.

Après deux Eps (le dernier date d’il y a trois ans) et un album le groupe de Montpellier a changé à nouveau de line up, passé en quatuor pour le 1er album, il a changé récemment de guitariste avec l’arrivée de Riton qui remplace Antho.

 

Je trouve que le groupe continue d’évoluer production après production et sur ce deuxième album je le trouve plus pointu allant chercher de très belles mélodies (ce petit riff sur The Inside Zone), délaissant parfois le côté punkrock pour un son plus indie et parfois powerpop comme sur Borders qui pourrait même faire penser à Weezer. Me rappelant aussi au passage un groupe comme Sexypop sur Some things never change ou When the sun goes down ils ont en commun cette qualité pour produire des chansons énergiques mais mélodiques.

On retrouve beaucoup d’intensité sur Broken World, plus lourd que les autres morceaux il apporte une ambiance plus grave.

Les Montpelliérains innovent avec Atacama Desert et son introduction toute douce en français avant de s’énerver et de partir dans de belles harmonies. Riton pousse aussi de la voix sur Welcome To Hell aux faux airs de Lysitrata.

Très beau titre pour conclure avec Voluntary Control et sa rythmique bien chaloupée.

 

A noter le nombre important de labels qui participe à la sortie de cet opus, je ne sais pas trop comment se réparti le travail de chacun mais ils doivent être contents d’avoir cet album à leur catalogue.

 

Proche du registre de Young Harts qui a sorti un très bon album il y a quelques mois, Quitters confirme tout le bien qu’on pense de lui et s’inscrit production après production dans le paysage musical national comme un groupe majeur.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/quittersmusic

https://quittersmusic.bandcamp.com/album/captain-are-we-thinking




jeudi 30 décembre 2021

LES SHERIFF – Grand bombardement tardif



LES SHERIFF – Grand bombardement tardif

Kicking Records

Le 2 juin 2012 Les Sheriff étaient censés faire leur concert d’adieu au parc Grammont de Montpellier pour les 15 ans de l’asso Tout à Fond ! après une pause de douze années. Un jubilé tardif immortalisé en vidéo et sur album live (Bang ! sorti chez Kicking Records en 2014). Le groupe bien emballé fait une mini tournée promo : 5 dates.  Et puis l’histoire se poursuit, le groupe prend du plaisir à rejouer et les morceaux s’écrivent au fur et à mesure.

10 décembre 2021 voici le nouvel album du groupe emblématique de Montpellier : Grand Bombardement tardif. Le line-up a changé Seb a remplacé Manu à la batterie et Ritchie Buzz (The Last Brigade) débarque à la guitare.

 

12 titres explosifs dans l’esprit du groupe avec un punkrock très rapide et mélodique. Requiem 5 étoiles met les choses en place, un titre idéal pour débuter un live, pas le plus efficace mais s’ensuit Grand Bombardement Tardif qui est certainement le titre que je préfère sur l’album, rythmique à la Ramones, belles mélodies et refrain hyper accrocheur. Un sans-faute. Plus doux, Ma lumière est une belle déclaration et, sans être un grand spécialiste du groupe Héraultais, on peut vite observer que les textes ont gagné en profondeur avec les années, constat que l’on peut faire aussi sur Soleil de plomb.

Belle déclaration d’amour à Montpellier sur le titre qui porte le nom de la ville, ce morceau est vraiment excellent et ravira autant ses habitants que les amateurs de pogo. Plus classiques, mais toujours gonflés en stéroïdes, Du rock’n’roll dans ma bagnole et Loin du chaos font un peu plus le lien avec la génération de groupes élevés à la culture américaine, peut être que cela vient aussi avec l’arrivée de Ritchie Buzz mais je trouve que le groupe trouve parfaitement sa place dans la scène actuelle sans être en décalage, ce qui est plutôt remarquable pour un groupe dont les débuts remontent à 1984.

Je suis moins emballé par la fin de l’album même si j’aime bien les thèmes abordés sur Enfants du passé et le temps est élastique.

 

Attendu, ce nouvel album, 23 ans après le précédent, est intéressant et réussi à ancrer le groupe dans le 21ème siècle. Les Sheriff est un groupe culte qui aura influencé bon nombre de jeunes formations, son retour est remarqué et Grand Bombardement Tardif est un album qui marquera de son empreinte cette année 2021.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                        Grand Bombardement Tardif

 

 

https://www.lessheriff.fr/

https://www.facebook.com/lessheriffofficiel


mercredi 27 février 2019

QUITTERS – Singing Like Nobody’s Listening (EP)




QUITTERS – Singing Like Nobody’s Listening (EP)
Red Toad Music
4.5/5

Cet EP est marqué par un changement majeur, c’est l’arrivée de Romain à la batterie. Celui-ci habitant à plus de 300km du reste du groupe il a fallu faire des échanges à distance pour composer les morceaux, cette pratique peut paraître périlleuse, mais elle pratiquée par de nombreux groupes et, force est de constater, que l’on ne ressent pas l’objet construit de façon bancale. Bien au contraire.

Cet Ep sort sur Red Toad Music, succursale de Krod records, un label que j’aime beaucoup et qui a déjà sorti le premier EP et le premier album. D’ailleurs ce premier album était vraiment très bon et avait placé haut la barre.

Singing Like Nobody’s Listening, composé de 5 titres, se veut dans la parfaite continuité de Good Night Memories et pour ceux qui ne connaissent pas encore le groupe de Montpellier il s’agit d’un punkrock mélodique à la Heavy Heart et Traverse.
Tout commence avec My Worst Enemy un titre pop-punk séduisant avec de belles mélodies, les chœurs sont pertinents parce qu’ils contrastent avec le chant principal. J’aime beaucoup aussi Burn Your House Down qui me fait un peu penser à Hot Water Music. De bons riffs sur Better Off Dead qui pour moi est le meilleur titre de l’EP et je m’avancerai peut-être mais je pense que c’est aussi mon morceau préféré dans la discographie du groupe, il a un coté fédérateur, un coté musique de pub où tout le monde bras dessus-dessous chante les chœurs dans une atmosphère houblonnée. Super titre aussi pour finir avec Biting The Dust, mélodique et entraînant qui aurait mérité de traîner encore davantage en longueur.

Quitters mérite tout le bien qu’on pense d’eux ici et je suis heureux d’avoir senti le potentiel du groupe il y a quelques années. Vivement les concerts à venir !

J. NeWSovski




vendredi 20 octobre 2017

TAHITI DOUCHEBAG – Monoï (EP)



TAHITI DOUCHEBAG – Monoï (EP)
3.5/5

Tahiti Douchebag est un jeune groupe de Montpellier selon les rares informations distillées, qui sort ici son premier EP et derrière ce nom peu aguichant se cache un groupe qui surprend son monde. Je pense que je disais la même chose à l’époque où j’ai découvert les Flying Donuts, le nom du groupe ne représente pas toujours sa musique. La pochette, sympa au demeurant, n'aide pas non plus à se faire une idée sur le style.


 Monoï regroupe des titres légers, rythmés très rock’n’roll sur le fond et la forme.
Parmi ceux qui ressortent du lot je citerai My Baby’s gone to Laos, un titre énergique un peu garage avec des sonorités surf ou bien Ragù très punkrock dans le style et qui rappelle plein de vieilleries.


6 titres pour un ensemble court mais un agréable moment. Et c’est avec attention qu’on surveillera la suite.

J. NeWSovski






dimanche 21 mai 2017

QUITTERS – Goodnight memories



QUITTERS – Goodnight memories
Inhumano Records / Deux pieds deux dents / Dingleberry records / Bad Mood Asso / Tim Tam Records / Never Trust An Asshole
9/10

Retour en force des Montpelliérains après un superbe premier EP et une tournée monstrueuse qu’il les a envoyés un peu partout en Europe jusqu’au fin fond du Chili.

Avec un artwork tout mignon qui laisse entrevoir le côté évidemment sympathique du groupe, Quitters sort ici son premier album.

Après une petite intro (sweet memories) qui sert à se placer dans le contexte, Why Should We Burn Our Lifes se révèle être un sacré bon morceau, efficace, mélodique et inventif. Les références se bousculent et je pense assez rapidement à Heavy Heart pour le même goût des mélodies et force est de constater que le groupe semble prendre le même chemin car après un premier EP sympa les deux groupes ont sorti un album fort et riche. Oui les dix titres de Goodnight Memories sont tous bons et il est difficile de ne pas se laisser prendre dans les filets de The Brighter shades of time et ses petits riffs de guitares bien accrocheurs ou encore la douceur aérienne de Harsh Memories qui joue l’interlude en milieu d’album.

Mention spéciale à Burn Burn et ses passages de chants variés qui apportent une cassure et rappelle aux bons souvenirs de certains groupes floridiens ou encore Misery nerveux qui rappelle aussi que le batteur assure quand même sacrément bien derrière.

Dans une scène française très riche en punkrock indie, Quitters s’installe déjà dans les premiers rangs grâce à ce premier album bourré de qualités

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         The brighter shades of time





mardi 28 mars 2017

INTENABLE – Quatrième mur



INTENABLE – Quatrième mur
Guerilla Asso / Deux pieds deux dents / Panda Records
8.5/10

Inculte que je suis car je ne découvre Intenable qu’aujourd’hui…
Pourtant le groupe existe depuis six ans déjà, est formé d’anciens membres de Nina’school et de the Helltons éparpillés un peu partout en France (Paris, Bordeaux et Montpellier) et en est déjà à son deuxième album.

Intenable conserve le même talent à écrire des textes que Nina’School, les paroles sont belles bien senties notamment sur ce titre imparable que j’adore : Elégie. Un véritable bijou dans lequel on plonge sans retenue (« Tes lèvres ont tremblé, tes yeux clairs ont foncé, lors de ta confidence, y a des blessures qu’on partage plus qu’on panse... » pour ne citer qu’un extrait).

Le quatrième mur doit prendre son titre au livre de Sorj Chalandon sur une pièce de théâtre montée au Liban croisant juifs, palestiniens, en pleine guerre. Toujours est-il qu’avec 15 titres il est chargé l’album !

On pense à Justin(e) notamment sur Quatrième mur, un excellent morceau dont l’écriture rappelle beaucoup celle du groupe de Treillières. Mais le quatuor assume aussi un côté mélodique revendiqué et c’est vrai que l’ombre punkrock qui survole l’album est parfois très haute (27ème heure, funambule)
Le groupe manie avec tant de finesse cette capacité à créer des chansons accrocheuses c’est le cas avec le sulfureux Christine qui se chantonne dès la première écoute et reste en tête longtemps après.

Intenable signe un deuxième album accrocheur, mélodique avec une plume affutée. Parfois léger, il n’en demeure pas moins un très bon album de punkrock et prouve qu’on peut faire des choses plus pop tout en gardant la classe avec talent.



J. NeWSovski
Titre préféré :                     Elégie




vendredi 14 octobre 2016

UDDU – Hellcats



UDDU – Hellcats
Coups de couteau
7.5/10

J’ai commencé l’écoute en confondant le nom du groupe avec celui de l’album, me disant qu’Hellcats ça sonnait trop Hellcat records voire trop Hellbats et même trop Helltons… Alors qu’UDDU ça ne sonne finalement pas si mal que ça même si ça reste obscure comme nom. Toujours est-il que le groupe vient de Montpellier et s’est formé en 2013, Hellcats est leur premier album, et on retrouve dans le groupe des membres de Destroy Buster, Dust In Vegas ou Grandizer.

Derrière la pochette façon affiche cinéma où il faut avoir l’œil pour repérer le nom du groupe se cachent 11 titres de punkrock assez homogènes.

Passée la petite intro, tout du moins la première minute qui fait peur concernant la qualité du son, les choses sérieuses commencent avec un punkrock très énergique qui envoie un mur de guitares qui n’est pas sans me rappeler des groupes mélangeant punk et rock tels Zeke ou Turbonegro. J’aime bien l’énergie dégagée et ce gros esprit rock ‘n’roll qui me rappelle un peu aussi les rennais de The Elektrocution notamment sur le titre phare Hellcats. Si l’on omet la pause S von M qui a certainement une signification particulière pour le groupe mais qui reste obscure pour nous, jamais durant l’album le groupe ne ralentit laissant entrevoir un album directement taillé pour être efficace sur scène avec des morceaux comme Precious Dead qui joue de la six cordes à fond, As FAst As We Care qui porte bien son titre ou bien Shit Again un titre teigneux et hargneux.

Uddu est donc une jolie découverte, un groupe simple qui semble prendre du plaisir à jouer un punk très rock, très garage aussi. On les suivra donc avec attention que ce soit lors d’une future tournée ou des prochaines productions.


Morceau préféré :           Hellcats

https://coupsdecouteau.bandcamp.com/album/hellcats


samedi 13 juin 2015

Quitters - Move on to honest things (ep)


Quitters - Move on to honest things (ep)

Quitters est un groupe de Montpellier formé en 2014 qui vient de sortir son premier EP. 5 titres dans un registre punkrock qui rappellent Hot Water Music ou plus proches de chez nous The Traders. J'aime bien le chant rugueux à la façon de celui de Chuck Ragan les plans sont aussi bien pensés comme Dear Friend. Mais le trio sait aussi jouer la légèreté et les mélodies plus pop (dead lungs).
La pochette en test de Rorschach est jolie et sobre et le son vraiment très bon pour une première production.

Je passe donc en mode "attente de l'album" parce que 5 titres c'est juste une petite mise en bouche, un amuse gueule, on attend le copieux repas avec impatience...




dimanche 19 octobre 2014

Dot Dash ! - Devastation / humanity will fall




Dot Dash ! - Devastation / humanity will fall
Dashrock Zound
8/10
Il faut de l'audace, beaucoup même pour sortir un double album de 24 titres dans le registre punkrock. Peu de groupes s'y sont attaqués peut être parce qu'on est sur des morceaux très courts et que leur accumulation peut se montrer vite rébarbative.
Dot Dash ! mélange énergie et mélodies me faisant penser tour à tour à Samiam de la période You're freaking me out (retired at 45), The Adolescents les Buzzcocks et même aussi les regrettés Sleazy Arse.
Commençons par DevastationLe groupe se démarque avec un son punk old school qui, il est vrai, me rappelle autant les années 90 que de plus vieilles références anglaises mélodiques. Car les Montpelliérains savent créer de belles mélodies et lorsqu'ils balancent dans le mid tempo c'est souvent avec beaucoup de talent (proud of myself ou Devastation). Ce premier disque est une sorte de compilation de leurs "vieux" morceaux.
 Humanity will fall, qui regroupe, lui, des titres vraiment récents commence par Danny Glover, hommage à l'acteur américain de l'Arme Fatale (et Predator2...), un titre sympathique qui me fait penser que le timbre de la voix me rappelle vraiment les Sleazy Arse (songs of hate -1999). Les morceaux se montrent, dans l'ensemble, moins punk mélo, plus dans l'esprit émo indé façon Samiam, encore une fois, Hüsker Du, peut être aussi un peu Jawbreaker.
Humanity will fall et Blackout Days voient arriver en featuring Pierre des légendaires Tantrum (le groupe de noise des années 90/2000) que j'avais perdu de vue. La deuxième partie du premier morceau se révèle vraiment intéressante, quant au second titre il est posé, assez calme et vraiment beau.

C'est au final un très bon double album même si je trouve le format vraiment trop long. Je reproche au groupe d'offrir leurs premiers morceaux... le monde à l'envers ! Non c'est juste qu'enquiller les deux à la suite en boucle comme j'ai pu le faire à maintes reprises peut se montrer vraiment long (1h en fait).
Dot Dash ! est un bon groupe de punkrock mélodique aux références 90's voire même de la décennie précédente sur lequel il faut absolument jeter une oreille attentive.