mardi 11 août 2015

Courtney Barnett - Sometimes I sit and think, and sometimes i just sit




Courtney Barnett - Sometimes I sit and think, and sometimes i just sit
Marathon artists / Milk Records / PIAS
8/10

Remarquée l'année dernière avec une compilation de deux EP de bonne facture, la jeune Australienne (26 ans) Courtney Barnett vient de sortir son premier véritable album, excellent de bout en bout. Largement inspiré par le meilleur du rock indépendant des années 90, ce premier opus dont le titre absurde est révélateur de l'humour et du ton désabusé de la jeune artiste, repose sur des compositions solides et un chant nonchalant, un peu traine-savate. L'enchainement des 2ème, 3ème et 4ème morceaux est une bonne synthèse de tous les styles musicaux explorés par Courtney Barnett. Tout d'abord, Pedestrian at best, attaqué pied au plancher, riff accrocheur, rappelle au bon souvenir de HOLE ou L7. An illustration of loneliness (sleepless in New York) et son refrain pop est irrésistible et euphorisant. Sur le morceau suivant, Small Poppies, plus long en bouche avec sa lente montée de guitares saturées et bluesy, l'Australienne se fait plus introspective, balançant entre CAT POWER et post rock. L'album, reposant sur une instrumentation classique, est construit sur cette variation de tempos qui en fait tout son charme.

Au final, rien de nouveau avec cette première production, mais une fraîcheur, une décontraction et une énergie qui font le bonheur de nos oreilles en cet été 2015.

Mon titre préféré : Pedestrian at best


Une Chronique de Mr CARIBOU




lundi 10 août 2015

Clips - H2O / Against Me ! / Kadavar / Terror

Petit retour de vacances en douceur avec quelques petits clips calmes et paisibles...



H2O qui va sortir un nouvel album en Octobre livre un titre court (skate !) dans la veine de FTTW avec la présence de Monsieur Steve Caballero.





Against Me ! qui sort aussi un live album bientôt balance une video lyrics de True Trans Soul Rebel.






Kadavar met en image le morceau Last Living Dinosaur de l'album Berlin




et au final Terror avec Mind At War !


samedi 1 août 2015

Les Quitters ont ils bon goût ?

Jeune groupe de Montpellier Quitters est une des grandes surprises de l'année. Comme on va certainement entendre pas mal parler d'eux dans les années à venir autant prendre tout de suite les devant !




L'album que vous avez le plus écouté ?

lundi 27 juillet 2015

Clip - Napoleon Solo

Allez, un petit clip pour finir ce beau mois de Juillet et il s'agit de Praise The Number issu du premier album de  Napoleon Solo



jeudi 23 juillet 2015

Doomboy de Tony Sandoval


Doomboy de Tony Sandoval
Collection Calamar
9/10

C'est un peu par hasard que je suis tombé sur cette bd bien placée sur son étalage des nouveautés de l'été. Bon comme nouveauté c'est pas vraiment la grande actualité car elle concourait au festival d'Angoulème 2012... Toujours est-il que cette superbe couverture, son format original (à l'italienne) et son titre accrocheur m'ont donné envie de la lire.

Son auteur, Tony Sandoval, est mexicain et fan de métal. Il met ici en scène D, guitariste adolescent profondément troublé par le décès de sa petite amie, qui va exorciser son désespoir à l'aide de sa guitare à travers sa musique. Il devient alors Doomboy en créant des sessions chaque vendredi soir sur la plage avec une musique forte, étrange et envoutante diffusée à son insu sur les ondes radios et qui fera de lui une célébrité qu'il est loin d'imaginer. A coté de lui quelques personnages clés dont Spaghetti, au physique hors normes ou la vendeuse d'étoiles permettent d'étoffer le récit.


C'est une BD superbement illustrée en crayonné subtilement coloré dans un style propre à l'auteur, elle mêle poésie, mélancolie et rage. Le coté fantastique de l'histoire est aussi très bien réalisé au point de ne savoir ce qui est réel et imaginé. Et puis l'univers musical, est bien retransmis et montre la bonne connaissance de son auteur.

Une lecture vivement conseillée, d'ailleurs le petit trailer vidéo dans la suite devrait vous mettre l'eau à la bouche.





lundi 20 juillet 2015

Schoolyards - Stubborn revisited (ep)

- - - - - -- - - - - - -  Chronique rapide - -- - -- - - - - - - - - - -



Schoolyards - Stubborn revisited (ep)

Formé par Ben de Memories Of A Dead Man, Schoolyards est un groupe de Paris qui envoie une subtile mixture de métal, de hardcore et de gros rock qui tâche. Ce petit EP contient des versions revues de leur premier EP Stubborn que je ne connaissais pas.

Je dois avouer que ce groupe est d'une efficacité redoutable et j'adore ce mélange de styles qui me fait penser au premier Headcharger. Stubborn le morceau phare balance une grosse dose d'énergie et atteint son apogée sur le refrain parfaitement accrocheur. Moths and Horses se veut lui plus stoner avec de beaux riffs de guitares et un chant bien maîtrisé. J'aime bien aussi Jesus and Mohammad très rock'n'roll rappelant au passage Motorhead.

Schoolyard est donc un groupe à découvrir impérativement et à surveiller de très près. Malgré son coté side project défoulatoire et le manque de "régularité" que cela implique il n'en demeure pas moins excellent.




samedi 18 juillet 2015

Eighty-Twelve - Everyone is wrong (EP)

 - - - - - - - - - Chronique rapide - - - - - - - - -



Eighty-Twelve - Everyone is wrong

8 titres pour ce  jeune groupe de Lausanne en Suisse. Cette  ville est décidemment une vraie source d'inspiration pour les groupes rock (Favez, Hathors, Archers And Arrows...). Ici l'ensemble est moins flamboyant que les groupes précédemment cités mais mérite tout de même de l'intérêt compte tenu de sa grande diversité sur cet EP. En effet on passe d'une pop indé (Rodéo) à de la powerpop (shock the wave) et allant même flirter avec du Smashing Pumpkins (Drive until...) tant musicalement que vocalement.

Un EP plutôt plaisant à écouter même si je n'en ferai mon disque de l'été il reste fort agréable même si avec un ou deux morceaux forts (plus mélodiques et accrocheurs ou plus agressifs) il aurait pu vraiment être une très belle surprise.




Clip - Ghost Friends

Petit clip de la part de Ghost Friends avec le titre Enlighten Me.

Ça mérite un petit tour sur leur page bandcamp :

dimanche 12 juillet 2015

The Prestige - Amer



The Prestige - Amer
Bad Mood Records / Imminence Rds / Collectif Nature Morte / Basement Apes
9/10

The Prestige a bien grandi. Il y a quelques années, le groupe laissait un morceau sur Qui Habet Aures, la 6ème compilation du fanzine. Un titre prometteur et intéressant qui laissait entrevoir de belles choses. L'album Black Mouths qui avait suivi s'était révélé une belle surprise. Et trois années plus tard le groupe est de retour et il a bien grandit. J'avais pu entrevoir l'évolution à travers la vidéo de leur concert à Cuba et leur son ainsi que leur puissance m'avaient impressionné.

Amer se présente dans un joli digipack, orné d'une photo fourre-tout, elle demande du temps pour l'observer, comprendre la présence de chaque objet et par ce biais-là elle est à l'image de cet album.
Les titres des morceaux sont en français mais les textes en anglais, je précise car je me suis fait avoir.

Se lancer dans Amer est une expérience car The Prestige ne s'offre pas facilement. Son ambiance est lourde et intense et sa musique sombre et puissante. Les références arrivent rapidement : Converge, Dillinger Escape Plan ou encore Birds in Row. Le premier morceau qui offre son nom à l'album impose une atmosphère oppressante derrière un long mur de larsen. La bête noire, qui le succède, est fureur et déstructuration, puissance et noirceur. Un morceau taillé pour la scène. Le groupe sait aussi contre balancer et c'est le cas avec Léger de Main ou Petite Mort qui amènent en post-hardcore une atmosphère intense.



Enregistré par Amaury Sauvé, qui a déjà produit As We Draw ou Birds In Row, Amer est un excellent album s'il on veut bien s'y plonger mais  son accès peut se révéler compliqué. Ses compos intelligentes et l'ensemble pensé et réfléchi font de cet album une œuvre complète à laquelle il faut offrir le temps de l'écoute pour l'apprivoiser. Je suis certain que dans quelques années on perlera d'Amer comme un des albums clés de ce style.





vendredi 10 juillet 2015

Anti-Flag - American Spring


Anti-Flag - American Spring
Spinefarm
6.5/10
Anti-Flag est un groupe qui suggère plein de sentiments. De la sympathie : le groupe est extrêmement généreux sur scène, leur engagement dans de multiples causes est aussi très louable. De la compassion aussi avec la mort de la sœur de Chris #2, le bassiste, assassinée il y a quelques années.
 Mais hélas j'ai toujours eu du mal à comprendre le fait qu'un groupe aussi engagé puisse se pourfendre en allant signer sur un major (RCA) et revenir queue basse chez Side One Dummy quatre plus tard pour finir par signer ce dernier opus chez Spine farm plus connu pour produire du gros groupe de métal (dragonforce,  Children of Bodom, Rammstein...) que du punk militant.

J'ai donc du mal à me positionner sur cet album car il y a de très bons titres comme Fable World qui ouvre American Spring ou Brandenburg Gate au son très Randy qui voit même apparaître Tim Armstrong en choriste de luxe ou encore Break Something, un morceau nerveux et très rythmé.

Au delà de tout ça il y a des morceaux plus que moyens avec en premier lieu Sky Is Falling, dont j'avais déjà parlé il y a quelques semaines qui est racoleur ou le très décevant Without End avec M.Tom Morello (RATM, Audioslave).

Oui il y a de bons morceaux et hélas il y a aussi une bonne brouette de déceptions et cet album ne peut d'ailleurs qu'être décevant quand on ose regarder en arrière ce que faisait le groupe au temps d'Underground Network ou The Terror State.


Morceau préféré :  Fable World



mercredi 1 juillet 2015

Meredith A T'il Bon Goût ?

Meredith, duo Parisien, qui mélange noise, punk, rock est un des coups de cœur des Rêveries depuis quelques années. La sortie du 3ème EP, il y a quelques semaines/mois ne fait que conforter cette douce place dans mon cœur (amis poètes, inclinez vous...).

Et puis comme ça fait quelques années qu'on en parle autant savoir maintenant si les deux lascars de Meredith ont bon goût ? En tous cas ils ont de l'humour...






Votre album préféré ?


dimanche 28 juin 2015

Clip - Memories Of A Dead Man

Les copains de Memories Of A Dead Man fêtent leurs 10 ans cette année, histoire de fêter l’événement voici deux Lyrics vidéos et un petit clip !




samedi 27 juin 2015

After The Fall - Dedication



After The Fall - Dedication
Bridge Nine records
9/10

Grosse sensation il y a deux ans lors de la sortie de Unkind, After The Fall était une de mes révélations, offrant un renouvellement naturel de la scène punk hardcore internationale.

Deux ans après, le groupe revient sur le devant de la scène avec un album un peu spécial car, comme son nom l'indique, il est dédié à la mémoire de Brian Peters, un des membres fondateurs du groupe décédé des suites d'un cancer en 2013. Une grosse charge émotionnelle qui se ressent sur tous les textes de l'album (close your eyes and go to sleep forever, you will never wake up again sur Twenty Nine)

Avec un gros son, évidemment produit par l'incontournable Bill Stevenson, Dedication ne fait que confirmer l'impression ressentie sur Unkind, les américains développent sur dix morceaux un punk hardcore digne héritier des Propagandhi, Strike Anywhere et autres Good Riddance. Autant le dire tout de suite l'album est très court (18 minutes) mais intense, rapide et touchant, rappelant au passage forcement le Full Circle de Pennywise dédié à Jason Matthew Thirsk.

Un album spécial mais indispensable terriblement marqué par la disparition d'un des membres du groupe. Il n'en demeure pas moins d'une efficacité redoutable de par son énergie, son honnêteté et la qualité mélodique de ses morceaux

Morceau préféré :  Reflection






lundi 22 juin 2015

The Worst Doubt - démo 15 (ep)



The Worst Doubt - démo '15
Straight and Alert Records

Pour une démo The Worst Doubt envoie du gros. Avec un son très bon ce 5 titres sorti en Cassette et en digital permet de se faire une bonne idée du groupe parisien. Perso ça m'a fait penser à quelques très bons groupes qui ont mis le feu en France il y a quelques années : Disturb et surtout Fat Society. Je trouve de nombreux points communs avec les Toulousains : la puissance, la rage et ce chant lourd et nonchalant.

J'ose imaginer qu'en concert ça doit être quelque chose... En tous cas le quatuor parisien fait le boulot et le fait bien. A écouter sans modération.


https://theworstdoubt.bandcamp.com/releases

No One Is Innocent - Propaganda



No One Is Innocent - Propaganda
8/10

Surprenant de retrouver No One Is Innocent chroniqué ici n'est-ce pas ? Mais dans une période de revival je suis tombé sur ce nouvel album, par curiosité je l'ai écouté et je dois avouer qu'il m'a bien plu.
Quiconque était adolescent au milieu des années 90 en pleine apogée de la vague fusion avec des groupes comme Rage Against The Machine ou Body Count est tombé sous le charme de No One et notamment de ses deux premiers albums. La Peau, Genocide, Nomenklatura, les textes politiques, la collaboration avec Maurice G Dantec et celle avec EJM... Un sacré groupe bien plus taillé pour les grandes scènes que pour les petites mais pourtant...

Les choses se sont compliquées après Utopia, en 97, le groupe s'est séparé et certains sont partis monter SPOR, au demeurant très bon. 7 années plus tard, K-MAR a remonté le groupe avec un nouveau line-up et Propagandha est le 4ème depuis cette reformation.

Ce sixième album commence par Charlie, un morceau marqué par les évènements de janvier dernier à Charlie Hebdo. Un morceau fort, très rock aux textes poignants. La voix éraillée de K-Mar fait mouche. Et s'enchaîne Silencio un morceau qui rappelle les anciens avec une rythmique et un style très fusion des années 90. Ca groove et les montés sont percutantes. Le texte très politique est superbement écrit, c'est d'ailleurs toujours la grande force du groupe : une plume affutée, de belles phrases, pas de démagogie facile comme certains autres groupes. Dans le registre, Putain ça revient, s'impose aussi comme un grand morceau. Et au final les titres s'additionnent et les bons points avec. Au point de paraître pour leur meilleur album depuis la reformation.


Propaganda est donc un bel album de No One Is Innocent avec des titres percutants et des textes inspirés. Il rappelle au bon souvenir du premier album éponyme et ceux qui s'étaient emballés dans les pogos sur La Peau devraient être, comme moi, ravis.

dimanche 21 juin 2015

Radical Failure - when everything collapsed



Radical Failure - when everything collapsed
9/10
Il y a quelques mois j'ai chroniqué un EP de Sparkrow, un bon groupe de streetpunk de Lorient. J'aime bien cette ville, la rudesse du climat, ses merlus, la prog du Gallion... Sparkrow a splitté depuis cet EP mais un des membres se retrouve aujourd'hui dans Radical Failure.

Radical Failure est, lui, établi à Rennes et je dois avouer que dès la première écoute j'ai senti le gros potentiel du groupe. Derrière une intro qui pourrait sentir le métal à plein nez, le morceau Scars annonce clairement les choses, à savoir un punkrock rugueux qui mêle classicisme mais aussi hardcore et streetpunk. Rythmiquement le groupe ne balance pas à tout va, préférant créer des titres plus emprunts de mélodies qui mettent aussi en avant la voix, vraiment efficace sur ce style.  L'ensemble est assez homogène et me rappelle un groupe américain que j'appréciais beaucoup : Vision.
When Everything Collapsed le titre qui donne son nom à l'album est un joli morceau qui met en avant la qualité d'écriture du groupe c'est aussi un bon penchant pour égaliser avec les brûlots Bloodshot et Prerogative of Youth, deux titres incisifs 

Je parle souvent d'efficacité dans mes chroniques, un vocabulaire employé que j'aimerais bien voir plus varié, mais, toujours est il, que ce mot efficace résume parfaitement l'album de Radical Failure avec un punkrock assez mélodique, pas très rapide mais bien burné quand même. C'est surtout aussi un groupe qui impose sur un premier album un style propre et d'une qualité impressionante.


Morceau préféré :  Prerogative of youth





samedi 13 juin 2015

Quitters - Move on to honest things (ep)


Quitters - Move on to honest things (ep)

Quitters est un groupe de Montpellier formé en 2014 qui vient de sortir son premier EP. 5 titres dans un registre punkrock qui rappellent Hot Water Music ou plus proches de chez nous The Traders. J'aime bien le chant rugueux à la façon de celui de Chuck Ragan les plans sont aussi bien pensés comme Dear Friend. Mais le trio sait aussi jouer la légèreté et les mélodies plus pop (dead lungs).
La pochette en test de Rorschach est jolie et sobre et le son vraiment très bon pour une première production.

Je passe donc en mode "attente de l'album" parce que 5 titres c'est juste une petite mise en bouche, un amuse gueule, on attend le copieux repas avec impatience...




mercredi 10 juin 2015

Playlist de Juin




 Un mois de juin très musclé et acrobatique (? !) avec 4 groupes quelque peu énervés...

mercredi 3 juin 2015

The Rebel Assholes - Follow The Line (ep)



The Rebel Assholes - Follow The Line (ep)
Kicking Records / Mighty Worm

Je crois pouvoir annoncer que The Rebel Assholes a franchi une étape ces dernières années et ce à force de tournées, de concerts endiablés mais aussi de titres et d'albums réussis.

Un packaging impeccable avec un artwork juste superbe révèle les deux galettes. J'adore cette pochette, la typo est bien choisie et j'adore ce style quelque peu asiatico-communo-soviétique.A l'intérieur un cd contenant le court EP Follow The Line et le dvd de la tournée asiatique.

Je vais tiquer sur le fait de proposer un si bel objet et de ne mettre qu'un EP dedans... un album ça aurait été classe ou alors poser quelques titres live de la tournée ou d'autres reprises à la fin du EP histoire d'étoffer la bête... Mais bon le principal c'est de se faire plaisir à l'écoute.

Je vais juste chroniquer ici le EP, j'essaierai de revenir sur le DVD bientôt.

Parmi les 8 titres Road sweet road est le morceau que j'attendais de la part du groupe, un titre catchy au refrain ravageur, une fois écouté il reste à jamais dans la tête. Pour sûr que ce sera le morceau phare du groupe. Il me fait penser à certains titres de Dead End, un peu plus lent que les alsaciens mais tout aussi accrocheur. L'intro est d'ailleurs parfaite pour lancer le morceau. Follow The Line me fait directement penser aux Flying Donuts de par son titre (le premier album) et sa structure. Pour conclure le groupe s'attaque à un monument des Burning Heads : Hey You. Ce titre qui finit les concerts des Orléanais, vous savez le moment où Pierre pose sa gratte pour prendre le micro, enrouler le câble autour de son bras et finir accroupi sur le bord de la scène. Le titre apparaît aussi sur le tribute au premier opus des Burning et il est très bien repris même si, en toute objectivité, la voix de Pierre rend tout de même mieux. C'est amusant de voir que Pierre apparaissait sur le premier album des TRA.
Mais ce que je craignais est hélas arrivé : cet EP est nettement trop court...


The Rebel Assholes me fait penser à nos feux Homeboys que l'on aurait mixé avec les Flying Donuts et Dead End et ce nouvel EP est très bon. Mis en avant par le titre Road sweet road, il regorge de morceaux plaisants et accrocheurs. Bref indispensable pour un groupe devenu désormais incontournable de la nouvelle scène punkrock française.






Vidéos de Guerilla Poubelle et Maladroit

Courte série de vidéos avec l'ami Till


Et on commence avec Guerilla Poubelle et un nouveau titre : L'amour est un chien de l'enfer capté en studio



Et Maldaroit avec Never Trust a Girl de l'album Freedom Fries, Freedom Kisses filmé sur la tournée européenne

lundi 1 juin 2015

Bir de Wallabirzine A T'il Bon Goût ?

Ce mois-ci c'est Bir, auteur de l'inégalable webzine Wallabirzine qui est à l'honneur. Un A T'Il Bon Goût qui restera certainement dans les annales (attention à l'orthographe) pour la richesse de son contenu. Le gars est, à l'image de son blog, un sacré bavard à la culture énorme. Enjoy !





Bir : Tout d'abord bonjour et mes hommages à toutes les lectrices des Rêveries, et par la même occasion yo à ses lecteurs !
J'adore le nom de ton fanzine, j'en jalouse l'inspiration, la métaphore subliminale.



Ton groupe culte ?

samedi 30 mai 2015

Poésie Zéro - Constamment sous C

Vidéo super originale des copains de Poésie Zéro avec une GoPro calée sur la tête de Fickse en jouant l'imparable  Constamment sous C



mercredi 27 mai 2015

Nothing Lasts - s/t



Nothing Lasts - s/t
Autoproduction
7.5/10
Il y a des noms qui laissent planer le mystère sur le groupe qu'ils cachent. Nothing Lasts sonne comme un groupe de Hardcore ou de punk et c'est ce qu'il est, par contre le choix de ce nom laisse plusieurs possibilité soit sur la durée de vie du groupe ce qui serait dommage soit sur la durée des chansons. Ce serait dommage, à l'écoute de ce premier album de ne pas voir le groupe perdurer.

Toujours est il que les titres, de toute façon, ne durent pas longtemps  (autour des deux minutes ce qui est quand même raisonnable) et Nothing Lasts dégage une énergie brute et communicative qui n'est pas sans rappeler bon nombre de groupes français tels FTX, Revive ou même parfois aussi Wank For Peace. Nothing Lasts a une structure à la base très punk à laquelle s'ajoute un chant crié assez Old School qui me rappelle un peu Fast Times. C'est assez amusant d'ailleurs car en prêtant bien l'oreille on se rend vite compte qu'il s'agit d'une chanteuse et elle envoie sacrément le boulard. On retrouve de bons morceaux et j'apprécie particulièrement Diamonds and Skulls et No time to lose. Les plans guitares sont souvent bien sentis et même si l'ensemble n'est pas vraiment très original il n'en demeure pas moins que Nothing Lasts fait le boulot qu'on demande à un groupe de ce style. A noter aussi le morceau Plague qui termine l'album qui révèle un visage plus aérien dans sa longue

Et pour emballer ces 10 titres une magnifique pochette signée par Tony Da Rocha que l'on peut retrouver aussi en sérigraphie sur les t-shirts du groupe.

Nothing Lasts, qui vient de Limoges, signe un premier album prometteur plein d'énergie qui laisse entrevoir de bons moments en concert.
Cet album est en téléchargement gratuit sur leur bandcamp ce serait dommage de s'en priver.

Morceau préféré :  Plague





vendredi 22 mai 2015

Demon Vendetta – Vigilante Surf



Demon Vendetta – Vigilante Surf
Impossible Rds – AMT records
8.5/10
On retrouve l’omniprésent Nasty Samy (Hellbats, BZP, Second Rate, Teenage Renegade…) toujours aux commandes de Demon Vendetta qui signe ici son deuxième album. Le groupe joue du Surf, un style particulier que j’aime beaucoup voir en live (ah les Bikini Men... la grande classe !!) mais un peu moins à écouter sur platine dans le canapé du salon, quoique le climat ajuste parfois cette variable.

Ce style est très codé et peu de groupes s’en échappent mais Demon Vendetta apporte sa touche et notamment l’univers de Nasty Samy déjà aperçu dans chacun de ses groupes. De par l’intro et les samples présents dans l’album mais aussi le climat général qui rappelle fortement The Black Zombie Procession. Musicalement j’apprécie beaucoup les premiers titres Real Surfers wear black et Shock Waves efficaces et entraînants. L'avant dernier morceau Fear of a surf Planet se révèle surprenant avec une atmosphère totalement différente et des sonorités inhabituelles, l'apport de machines rompt cette fois-ci totalement avec les codes  j’en suis bien moins fan. Cependant dans le registre du mixage de style Jaguar God se révèle être un excellent morceau qui conjugue l'esprit surf avec un son horror punk. Une totale réussite.

Cette pochette me rappelle les grandes heures des années 80 avec des films de séries B et même quelques couvertures de jeux vidéos de type Double Dragon. A noter tout de même que le groupe est formé par des membres d’Hawaii Samourai, Jack And The Bearded Fishermen et donc Black Zombie Procession, Hellbats et autres Second Rate soit une belle brochette de mecs qui ont, en dehors de la bouteille, pignon sur rue.

Vigilante Surf est un bon album de surf qui dénote des productions traditionnelles du style en se mixant avec l’atmosphère horreur / série B pour proposer un ensemble ultra plaisant. On regrettera peut être la durée un peu courte et un avant dernier morceau trop complexe.

Mon morceau préféré : Jaguar God











mercredi 20 mai 2015

Clip - Guerilla Poubelle

Petit clip, car ça faisait longtemps... de Guerilla Poubelle avec le titre Carcassonne issu du dernier album Amor Fati.



mardi 19 mai 2015

Pharmakon - Bestial Burden



PHARMAKON - Bestial Burden
Sacred Bones Records
9/10

Margaret Chardiet alias PHARMAKON a sorti il y a quelques mois un excellent album de musique noise/death/indus. Est-ce le fait d'avoir failli y passer en 2014, PHARMAKON joue la musique du diable et avec ses tripes (qu'elle exhibe probablement sur la pochette de l'album) ?...PHARMAKON est un croisement entre FUCK BUTTONS, NINE IN NAILS, FEVER RAY et SUNN O))) et distille une musique faite de drone, de boucles répétitives, de percussions tribales et de hurlements proches du black métal. La musique de l'américaine est souvent fascinante, parfois effrayante (l'interlude agonisant "Primitive Struggle" est limite inécoutable).
Mais "Intent or Instinct", "Body Betrays Itself" (légèrement arabisant) ou encore "Autoimmune" sont des morceaux passionnants. Quand bien même PHARMAKON montre un versant plus pop en reprenant le célèbre "Bang Bang", l'ambiance reste gothique et industrielle. Bestial Burden est un album éprouvant dont on ne sort pas indemne...La multiplication des écoutes rend pourtant cette production indispensable.

Morceau préféré : Body Betrays Itself

Une chronique de Mr Caribou




vendredi 15 mai 2015

ANATHEME - Fujon (ep)



ANATHEME - Fujon (ep)
7/ 10
Anathème n'en est pas à son premier essai. Créé en 2003, le groupe nancéen vient de sortir une 6ème production, un EP contenant 5 titres. Le quatuor délivre un post-rock de très bonne facture, genre musical ayant vu le jour au cours des années 90 avec les précurseurs SLINT, GODSPEED YOU BLACK EMPEROR ou encore MOGWAI. Sans révolutionner le genre, ANATHEME respecte les codes de ce courant musical instrumental fait de lentes et longues montées un peu planantes et d'explosions de guitares saturées. ANATHEME fait peut-être référence aux Ecossais MOGWAI sur le 3ème titre intitulé "Baisers de Glasgow" (titre le plus intéressant avec l'arrivée de chœurs masculins puis féminins à la moitié du morceau) mais c'est aux Texans EXPLOSIONS IN THE SKY que le son du combo de Nancy fait penser : même alternance de guitares cristallines et de déluges avec un son plus saturé. Le premier morceau introductif "Ruine", contemplatif et mélancolique, évoque quant à lui les japonais de MONO. La force du groupe est de mélanger les ambiances (le calme puis la tempête) sur un format relativement court pour ce style musical (les plus longs morceaux ne font que 6-7 minutes)

Au final, sans revisiter le genre, ANATHEME édite un EP efficace qui ravira les fans du genre qui prend souvent sa pleine mesure en concert.

Morceau préféré :  Baisers de Glasgow


Une chronique de Mr Caribou


jeudi 14 mai 2015

Crashed - just a punkrock band(ep)



Crashed - just a punkrock band(ep)
Craze Records

Deuxième EP pour Crashed, un jeune groupe de pop punk parisien fort sympathique qui me rappelle bon nombre de groupes et notamment dans le circuit français les Topsy Turvys. Cet ep fait suite à Who we are sorti en 2013.

Et voilà 6 nouveaux titres frais et très mélodiques dans un registre poppypunk. J'apprécie pleinement No Way Out, un titre plus personnel et le dernier morceau Just a punkrock band aux accents Dead Pop CLub qui retrace la vie du groupe au moment de l'enregistrement. Jump est aussi un titre efficace, assez rapide mais trop mélo et trop naïf à mon goût.

Crashed poursuit donc son petit bonhomme de chemin tranquillement et je conseille à tous les amateurs de pop punk de jeter une oreille sur cet EP (à prix libre sur bandcamp).





mardi 12 mai 2015

Millencolin - true brew



Millencolin - true brew
Epitaph Records
8.5/10

Groupe emblématique de la scène punkrock européenne des années 90-2000, Millencolin fut certainement aussi le plus populaire de son époque de ce coté de l'Atlantique, il fut l'un des premiers à atterrir sur Epitaph (sinon le premier de mémoire) et à certainement influencé le choix du label californien de racheter Burning Heart et son escadron suédois.

Millencolin a pas mal bourlingué tout au long de sa carrière (23 ans tout de même !) en sortant de très bons albums (life on a plate, tiny tunes), d'autres moins emballants (For monkeys) puis a évolué en mettant de coté son penchant fun (Pennybridge pionneers et la suite) mais hélas aussi en proposant des prestations scéniques pas toujours au top.

La sortie de ce nouvel album,  le 8ème, survient après 7 années et un prédécesseur, Machine 15, complètement oublié pour ma part. Je suis donc surpris de retrouver le groupe dans les bacs tout en ne m'attendant pas vraiment à grand chose de très pertinent.

True Brew commence de manière efficace avec egocentric man, un titre dynamique qui rappelle au bon souvenir de Pennybridge et Home from Home. C'est un morceau rapide avec une structure très Bad Religion, une référence présente sur plusieurs morceaux parfois aussi sur le chant de Nikola Sarcevic (sur autopilot mode), un chant qui reste toujours efficace avec une très belle voix.
Pas de grosses surprises tout au long des 13 titres même si des riffs (sur Autopilot mode) peuvent surprendre. Pas de déceptions non plus, les Suédois jouent de façon efficace balançant un style qu'ils maîtrisent parfaitement sortant au passage quelques très bons morceaux comme Sense & sensibility qui aborde le sujet de la montée de l’extrême droite en Suède ou Something I Would Die For et Bring Me Home qui restent ancrées en tête. Millencolin a cette capacité à créer des chansons entêtantes.

True Brew peut  se vanter d'être un album "maison" dans le sens où la pochette a été faite par Erik (guitare) l'album enregistré par le groupe et produit par Nikola et Mathias. Le clip est aussi fait maison, manquait plus que le groupe crée son label et le distribue tout seul pour atteindre le parfait groupe DIY.

Ce nouvel album saura ravir les fans de Millencolin en proposant un album plaisant et mélodique certes pas vraiment original mais qui à force d'écoutes se révèle être très convaincant, encore faut il laisser une chance au groupe. Mais avec l'arrivée des beaux jours il m'a aussi redonner l'envie de me replonger dans mon adolescence et revisiter les premiers albums.


Mon morceau préféré :      sense & sensibility




jeudi 7 mai 2015

Playlist de Mai






4 groupes présents ce mois:

mardi 5 mai 2015

Meredith - 3 (ep)


Meredith - 3 (ep)
Autoproduction
Les habitués des Rêveries connaissent déjà Meredith, c'est un groupe que j'apprécie pleinement et que j'ai à cœur de partager lors de leurs nouveautés.

L'arrivée de ce 3ème EP n'est pas trop une surprise car le groupe se trouve être régulier en fréquence de sortie The Shape Of Things To Come est sorti l'an passé mais je m'attendais cependant plus à un album pour y faire suite.

Je trouve que Meredith continue son évolution et ce nouvel EP montre encore davantage de caractère avec une musique possédée qui sait allier puissance, mélodies, colère et émotions. Le chant est toujours aussi éraillé et s'accorde parfaitement. Le son, lui, est juste énorme avec une belle production à la clé. Et des références noise que je trouvais à  Meredith je ne peux que mettre en avant la personnalité propre de ce duo parisien et qui me fait penser dans sa démarche aux excellents Daria et Otto. Oui je me dois de rappeler que Meredith est un duo et ça ça impressionne encore davantage.


Derrière une très sobre pochette au délicat filigrane  se cachent donc ces 4 titres, c'est certes un peu court compte tenu de la qualité proposée et une nouvelle fois l'envie d'un album se fait sentir... Que j'espère pour bientôt.










dimanche 3 mai 2015

Chris Gordon de Baby Chaos a t'il bon goût ?





Chanteur charismatique de Baby Chaos puis de Deckard et Union Of Knives, Chris Gordon est aussi producteur (des albums de Dead Pop Club, Quickbeam..) et durant son temps libre il écrit aussi... Avec la sortie de Skulls Skulls Skulls Show Me The Glory, le troisième album du quatuor de Glasgow, on a décidé d'en apprendre plus sur le personnage.