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jeudi 6 octobre 2016

PLYMOUTH FURY – Love Booze



PLYMOUTH FURY – Love Booze
8/10

J’ai reçu cet album il y a plusieurs mois, je l’écoute souvent et à chaque écoute je me dis qu’il faut que j’en parle sur Les Rêveries. Et puis un groupe qui a un nom de bagnole classe ça court pas les rues et ça mérite d’être mis en avant.

Le trio parisien a l’art de mélanger pas mal de références qui me plaisent plutôt bien allant de Nirvana (juste la référence au titre de l’album et le morceau Love Buzz des Américains repris sur Bleach), la scène grunge et même la scène rock des années 90 en général (un riff sur Girl of the pack sonne comme du RATM) en passant des choses très rock’n’roll (dead but high) et un son des guitares fuzz et les réverb massives qui amènent un brin d’originalité intéressant.
Difficile tout de même de classer le groupe dans un tiroir bien défini mais l’ensemble sonne très rock indé et on se laisse bercer par les morceaux, pris dans une atmosphère tantôt langoureuse (Love Booze) tantôt planante (Dirty Needs) mais aussi énergique (DMF).
Les 10 titres passent rapidement au point de les faire tourner régulièrement. Un album qui, à défaut d’intéresser les vieux punk purs et durs, devrait plaire aux fans de rock au sens large amateurs de guitares et de mélodies planantes.

Morceau préféré :           Love Booze





samedi 11 juin 2016

THE DENYALS – Däs Dos



THE DENYALS – Däs Dos
Air Ape Inc Record
7/10

The Denyals est un jeune groupe Lillois qui vient de sortir son deuxième LP après un premier album éponyme de 10 titres sorti il y a 3 ans.
The Denyals sonne comme un groupe anglais avec le son de guitare qui va avec et l’irrévérence dans le chant rappelant la scène de 77 mais aussi la vague punk garage qui a suivi (what could stereo do ?). Sur des rythmiques énergiques sans être trop rapides le trio envoie dix titres plaisants au son un peu crade tout en sachant aussi produire des chansons plus mélodiques comme Fancy Town ou The ballad of Liliane and Nuno.

The Denyals est un très bon groupe de rock’n’roll, bien possédé par sa musique aux influences certainement multiples qui rappelle un grand nombre de groupes qui ont bercé mes années lycée (New Christs…). J’aime bien leur son très garage et leur folie.

Morceau préféré : What Could stereo do ?





mercredi 6 avril 2016

Enlòc - temps libre



Enlòc - temps libre
Fingers out records / Bad Asso tripoux
7.5/10

C'est marrant j'ai reçu en très peu de temps les albums de deux groupes du même coin : Loggerheads et Enlòc. Et il se trouve en plus qu'ils ont sorti un split ensemble il y a quelques temps.

Enlòc a la particularité de chanter dans trois langues différentes sur cet album : en anglais, en français et en occitan. Les trois langues passent très bien mais il faut avouer que le français est le plus représenté et propose des textes assez bien écrits, parfois naïfs, mais efficaces.

Enlòc fait partie de cette génération de groupes français qui semblent influencés à la fois par les ténors du punkrock américain (NoFX, No Use For A NAme...) et la nouvelle scène de punkrock française (Guerilla Poubelle, Charly Fiasco) ce qui donne un ensemble intéressant de musique énergique et de volonté de soin dans l'écriture des textes.

Petite flopée de bons titres entraînants de punkrock mélodique comme Prevent from action, seul titre en anglais mais qui aurait pu pousser le groupe à en faire d'autres, ou bien FLS, morceau rapide et varié qui fait le boulot. Le tout est servi par un super son.

J'aime bien aussi la pochette, jolie, un peu sombre mais qui met en avant un logo travaillé.

Petite mention spéciale au titre Haut les Cœurs qui finit l'album, certainement le plus beau morceau avec des textes forts, l'apport d'un violoncelle et une rythmique prenante. 

Morceau préféré : Haut les cœurs




mercredi 27 mai 2015

Nothing Lasts - s/t



Nothing Lasts - s/t
Autoproduction
7.5/10
Il y a des noms qui laissent planer le mystère sur le groupe qu'ils cachent. Nothing Lasts sonne comme un groupe de Hardcore ou de punk et c'est ce qu'il est, par contre le choix de ce nom laisse plusieurs possibilité soit sur la durée de vie du groupe ce qui serait dommage soit sur la durée des chansons. Ce serait dommage, à l'écoute de ce premier album de ne pas voir le groupe perdurer.

Toujours est il que les titres, de toute façon, ne durent pas longtemps  (autour des deux minutes ce qui est quand même raisonnable) et Nothing Lasts dégage une énergie brute et communicative qui n'est pas sans rappeler bon nombre de groupes français tels FTX, Revive ou même parfois aussi Wank For Peace. Nothing Lasts a une structure à la base très punk à laquelle s'ajoute un chant crié assez Old School qui me rappelle un peu Fast Times. C'est assez amusant d'ailleurs car en prêtant bien l'oreille on se rend vite compte qu'il s'agit d'une chanteuse et elle envoie sacrément le boulard. On retrouve de bons morceaux et j'apprécie particulièrement Diamonds and Skulls et No time to lose. Les plans guitares sont souvent bien sentis et même si l'ensemble n'est pas vraiment très original il n'en demeure pas moins que Nothing Lasts fait le boulot qu'on demande à un groupe de ce style. A noter aussi le morceau Plague qui termine l'album qui révèle un visage plus aérien dans sa longue

Et pour emballer ces 10 titres une magnifique pochette signée par Tony Da Rocha que l'on peut retrouver aussi en sérigraphie sur les t-shirts du groupe.

Nothing Lasts, qui vient de Limoges, signe un premier album prometteur plein d'énergie qui laisse entrevoir de bons moments en concert.
Cet album est en téléchargement gratuit sur leur bandcamp ce serait dommage de s'en priver.

Morceau préféré :  Plague





vendredi 22 mai 2015

Demon Vendetta – Vigilante Surf



Demon Vendetta – Vigilante Surf
Impossible Rds – AMT records
8.5/10
On retrouve l’omniprésent Nasty Samy (Hellbats, BZP, Second Rate, Teenage Renegade…) toujours aux commandes de Demon Vendetta qui signe ici son deuxième album. Le groupe joue du Surf, un style particulier que j’aime beaucoup voir en live (ah les Bikini Men... la grande classe !!) mais un peu moins à écouter sur platine dans le canapé du salon, quoique le climat ajuste parfois cette variable.

Ce style est très codé et peu de groupes s’en échappent mais Demon Vendetta apporte sa touche et notamment l’univers de Nasty Samy déjà aperçu dans chacun de ses groupes. De par l’intro et les samples présents dans l’album mais aussi le climat général qui rappelle fortement The Black Zombie Procession. Musicalement j’apprécie beaucoup les premiers titres Real Surfers wear black et Shock Waves efficaces et entraînants. L'avant dernier morceau Fear of a surf Planet se révèle surprenant avec une atmosphère totalement différente et des sonorités inhabituelles, l'apport de machines rompt cette fois-ci totalement avec les codes  j’en suis bien moins fan. Cependant dans le registre du mixage de style Jaguar God se révèle être un excellent morceau qui conjugue l'esprit surf avec un son horror punk. Une totale réussite.

Cette pochette me rappelle les grandes heures des années 80 avec des films de séries B et même quelques couvertures de jeux vidéos de type Double Dragon. A noter tout de même que le groupe est formé par des membres d’Hawaii Samourai, Jack And The Bearded Fishermen et donc Black Zombie Procession, Hellbats et autres Second Rate soit une belle brochette de mecs qui ont, en dehors de la bouteille, pignon sur rue.

Vigilante Surf est un bon album de surf qui dénote des productions traditionnelles du style en se mixant avec l’atmosphère horreur / série B pour proposer un ensemble ultra plaisant. On regrettera peut être la durée un peu courte et un avant dernier morceau trop complexe.

Mon morceau préféré : Jaguar God











mardi 19 mai 2015

Pharmakon - Bestial Burden



PHARMAKON - Bestial Burden
Sacred Bones Records
9/10

Margaret Chardiet alias PHARMAKON a sorti il y a quelques mois un excellent album de musique noise/death/indus. Est-ce le fait d'avoir failli y passer en 2014, PHARMAKON joue la musique du diable et avec ses tripes (qu'elle exhibe probablement sur la pochette de l'album) ?...PHARMAKON est un croisement entre FUCK BUTTONS, NINE IN NAILS, FEVER RAY et SUNN O))) et distille une musique faite de drone, de boucles répétitives, de percussions tribales et de hurlements proches du black métal. La musique de l'américaine est souvent fascinante, parfois effrayante (l'interlude agonisant "Primitive Struggle" est limite inécoutable).
Mais "Intent or Instinct", "Body Betrays Itself" (légèrement arabisant) ou encore "Autoimmune" sont des morceaux passionnants. Quand bien même PHARMAKON montre un versant plus pop en reprenant le célèbre "Bang Bang", l'ambiance reste gothique et industrielle. Bestial Burden est un album éprouvant dont on ne sort pas indemne...La multiplication des écoutes rend pourtant cette production indispensable.

Morceau préféré : Body Betrays Itself

Une chronique de Mr Caribou