MILLENCOLIN – SOS
Epitaph
7.5/10
J’avais délaissé Millencolin il y a quelques années après
les avoir vus sur scène avec une piètre prestation sans relief qui m’avait vraiment
déplu. Et pourtant j’aimais bien Millencolin,
Tiny
Tunes et Life On a Plate sont deux
albums énormes qui m’ont marqué et par la suite il y a eu quelques trucs plutôt
bien sentis sur Pennybridge Pioneers et quelques morceaux de Home
From Home.
Pour ce SOS, 9ème album du
groupe, les suédois ont fait un teasing sympa avec quelques images laissant entrevoir
leur retour à travers leur mascotte : le petit oiseau jaune. Et finalement
je me suis pris au jeu, la nostalgie peut-être, et l’envie de réécouter du bon vieux
punkrock mélo qui a bercé toute ma jeunesse.
SOS
commence donc par le morceau éponyme déjà diffusé en clip, un morceau énergique
avec une petite intro qui fait monter la pression, le refrain est très
efficace. Il est sans surprise, hormis le fait qu’il soit bon et qu’il laisse
entrevoir un bon espoir pour le reste de l’album.
Et c’est vrai qu’il y a
des bonnes chansons, Nothing
par exemple qui est certainement le meilleur, Sour
Days aussi qui fait étalage de tout le
talent mélodique des suédois. J’aime bien aussi Let
It Be et Carry
On, des titres efficaces qui valent certains
vieux morceaux.
Mais derrière cette superbe
pochette, qui fait suite à une longue tradition d’artworks de qualité, se
cachent quelques morceaux moins bons qui auraient mérité un petit écrémage notamment
Yanny & Laurel
et ses effets décalés. Une touche moderne certes mais avec
laquelle j’ai du mal.
Après No Fun At All et les Satanic Surfers l’an passé,
c’est au tour de Millencolin de nous sortir un album. Il se veut très sympa
avec des morceaux solaires bien emmenés par la belle voix de Nikola Sarcevic
qui n’a pas pris une ride. SOS emmène avec lui un petit vent nostalgique et,
sans être l’album de l’année, il est plaisant à l’écoute.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Nothing