Epitaph
Records
8.5/10
Groupe emblématique de la scène punkrock
européenne des années 90-2000, Millencolin
fut certainement aussi le plus populaire de son époque de ce coté de
l'Atlantique, il fut l'un des premiers à atterrir sur Epitaph (sinon le premier de mémoire) et à certainement influencé
le choix du label californien de racheter Burning
Heart et son escadron suédois.
Millencolin a pas mal bourlingué tout au long de sa carrière (23 ans tout de même !) en
sortant de très bons albums (life on a
plate, tiny tunes),
d'autres moins emballants (For monkeys)
puis a évolué en mettant de coté son penchant fun (Pennybridge pionneers et la suite) mais hélas aussi en proposant des
prestations scéniques pas toujours au top.
La sortie de ce nouvel album, le 8ème, survient après 7 années et un
prédécesseur, Machine 15,
complètement oublié pour ma part. Je suis donc surpris de retrouver le groupe
dans les bacs tout en ne m'attendant pas vraiment à grand chose de très
pertinent.
True Brew commence de manière efficace avec egocentric
man, un titre dynamique qui rappelle au bon souvenir de Pennybridge et Home from Home. C'est un morceau rapide avec une structure très Bad Religion, une référence présente sur plusieurs morceaux parfois aussi sur le chant de Nikola Sarcevic (sur autopilot mode), un chant qui reste toujours efficace avec une très belle voix.
Pas de grosses surprises tout au long des 13 titres même si des riffs (sur Autopilot mode) peuvent surprendre. Pas de déceptions non plus, les Suédois jouent de façon efficace balançant un style qu'ils maîtrisent parfaitement sortant au passage quelques très bons morceaux comme Sense & sensibility qui aborde le sujet de la montée de l’extrême droite en Suède ou Something I Would Die For et Bring Me Home qui restent ancrées en tête. Millencolin a cette capacité à créer des chansons entêtantes.
Pas de grosses surprises tout au long des 13 titres même si des riffs (sur Autopilot mode) peuvent surprendre. Pas de déceptions non plus, les Suédois jouent de façon efficace balançant un style qu'ils maîtrisent parfaitement sortant au passage quelques très bons morceaux comme Sense & sensibility qui aborde le sujet de la montée de l’extrême droite en Suède ou Something I Would Die For et Bring Me Home qui restent ancrées en tête. Millencolin a cette capacité à créer des chansons entêtantes.
True Brew peut se vanter d'être un album "maison" dans le sens où la pochette a été faite par Erik (guitare) l'album enregistré par le groupe et produit par Nikola et Mathias. Le clip est aussi fait maison, manquait plus que le groupe crée son label et le distribue tout seul pour atteindre le parfait groupe DIY.
Ce nouvel album saura ravir les fans de Millencolin en proposant un
album plaisant et mélodique certes pas vraiment original mais qui à force d'écoutes se révèle être très convaincant, encore faut il laisser une chance au groupe. Mais avec l'arrivée des beaux jours il m'a aussi redonner l'envie de me replonger dans mon adolescence et revisiter les premiers albums.
Mon morceau préféré : sense & sensibility