Ce mois-ci c'est Bir, auteur de l'inégalable webzine Wallabirzine qui est à l'honneur. Un A T'Il Bon Goût qui restera certainement dans les annales (attention à l'orthographe) pour la richesse de son contenu. Le gars est, à l'image de son blog, un sacré bavard à la culture énorme. Enjoy !
Bir :
Tout d'abord bonjour et mes hommages à toutes les lectrices des
Rêveries, et par la même occasion yo à ses lecteurs !
J'adore
le nom de ton fanzine, j'en jalouse l'inspiration, la métaphore
subliminale.
Ton
groupe culte ?
Ah, ça commence déjà, salaud !
Bon
auparavant, je souhaite présenter la difficulté pour moi d'élaborer
une liste exhaustive de mes goûts, tant depuis toujours je n'ai eu
de cesse d'élargir mon champ d'investigation culturel, en brisant
barrière, frontière et tout ce qui peut entraver cette bonne
marche.
Je
ne vais pas te mentir, j'ai bien des affinités avec une profusion de
groupe et de styles musicaux, dont il existe de ce luxuriant amas des
référents, des fondateurs bien entendu, car édifier le passé est
une façon d'assouvir son indépendance sans jamais trahir ses
racines.
De
même, il y a aussi des groupes qui n'ont pas eu l'air mais qui avec
le temps se sont avérés être tout aussi important, après une
lente digestion. D'autres encore sont venus en précurseur
réinventant le passé (toujours) pour exorciser le futur, puis enfin
des cas intermédiaires, parvenus à prolonger, à transmettre le feu
sacré pour faire bouger les lignes.
Parler
de ses goûts c'est se dévoiler dans une mise à nu tant l'émotion
c'est révélée intime avec certaine œuvre. Mais finalement,
l'importance de cette préférence tient elle du fait de ce qu'elle a
manifesté, divulgué, révélé ? Du cadre temporel qu'elle
remémore ?
Quand
la mélancolie me gagne suffisamment, je trouve souvent refuge auprès
d'Otis Redding, d'Aretha Franklin des contreforts émotionnels, tout
comme ma langue maternelle française puise en moi des émois avec
Domnique A, Jacques Brel, Barbara, Alain Bashung, Serge Gainsbourg,
Noir Désir.
Disons
que le rock'n'roll dans sa très large palette me trouble depuis
toujours.
J'en
suis venu à un niveau de divagation qui frise la correctionnelle.
Entre les Rolling Stones et les Beatles, je choisis les Who. Entre
Madonna et Sylvie Vartan je choisis Katy Perry. Entre Blur et Oasis
je choisis Baby Chaos (dont je conseille le dernier magnifique opus
"Skulls, Skulls, Skulls, Show Me The Glory"), etc...Je
pense qu'aussi exaspérant pour mes proches que cela puisse paraître,
les grognements putrides du death métOl ne m'épuiseront jamais.
Alors dresser une liste je vais me contenter de citer les derniers
groupes cultes auxquels je voue mon admiration de par leur dernier
album en date.
Lo
Pan “ Colossus”
Ace
Frehley “Space Invader “
Calabrese
''Lust For Sacrilege''
Giuda
“Let's Do It Again”
Torche
“Restarter”
Ah flûte mais le pluriel t'arrache la gueule ou quoi ?
(en
équivalent de flûte nous avions saperlipopette également, qui fait
nettement plus démodé encore que flûte)
J'entretiens
avec certain disque une dépendance qui tient de la sacralisation, au
point de procéder à un rituel avant chaque écoute. Je m'isole,
lumière quasi éteinte, juste des bougies avec parcimonie, de
l'encens ou bien des effluves d'huile essentielle, enfin tout le
tintouin théâtralisé à son incandescence. Forcément, il ne faut
pas foutre un tel disque juste avant de passer à table, au risque de
faire retomber le soufflet qui a demandé un temps de préparation
aussi démesuré.
Je
te refile dans le désordre quelques albums qui sont importants pour
moi, tu verras que l'éclectisme est relatif :
Magma
« Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh »
Bad
Religion « Generator »
Black
Sabbath « Paranoid »
Jimi Hendrix “Are You
Experienced”
Doors
“Strange Days”
Kiss
« Destroyer »
Prong
« Prove You Wrong »
Metallica
« Kill'em all »
Coroner
« Grin »
Ramones
« Ramones »
Alice
In Chains « Alice In Chains »
Voivod
« Killing Technology »
Twisted
Sister « Stay Hungry »
Ultravox
« Lament »
Bran
Van 3000 « Glee »
Leila
« Courtesy Of Choise »
Papas
Fritas « Building & Grounds »
Babababah
j'arrête en fait il n'y a pas le 1/5 de ce que je peux citer. Par
conséquent je vais ruser, et faire le magicien en reposant la
question.
Un
de tes albums préférés ?
Ah ?
Tu vois quand tu veux hein...
Programme
« Mon Cerveau Dans Ma Bouche »
Je
pense qu'il n'est pas très connu, mais il vaut largement le détour.
Difficile par son accès nihiliste et barré, mais si tu fais fi de
l'indigestion arty du premier abord, s'ouvre après les portes de la
perception. (Nota : Pas besoin de drogue pour ouvrir, la clef
est en toi petit scarabée)
Après
le split du groupe Diabologum, dont il était un des instigateurs,
Arnaud Michniak conçoit le duo Programme et pousse avec Damien
Bétous à la programmation musicale l'expérimentation transgenre à
toucher les limites de la misanthropie. Un disque carrément hors
norme, qui sort de tous les cadres, te fait suffoquer car vraiment
unique. Il est sorti sur le label Lithium en 2000. Un truc que je
définis comme du haïku rock hybride. Ont suivi les disques
“L'enfer Tiède “ puis “Bogue” avec moins d'impact au fur et
à mesure.
Je
me permets de t'en filer un autre, hé,hé, désolé ; )
The
Avalanches “Since I left you” conçu à partir d'un collectif
de musiciens électroniques de Melbourne (Australie) dont cet album
est basé uniquement à partir de samples. C'est génialement fou et
vraiment trippant à écouter, j'allais dire même à vivre. Disque
sorti sur Modular Records en 2000.
Tu
vois le truc c'est que quand on m'en donne la liberté je suis
incapable de ne pas faire découvrir ou de m'affranchir de tout ce
qui me nourrit. Il me semble à cet effet que ce côté philanthrope
mérite que l'on s'y attarde pour échanger avec chacun, afin de
comprendre, définir, élargir sa culture...Autodérision comprise.
La plus belle pochette de disque ?
Ah, saleté !
Fallait
me demander qui est le plus grand groupe du monde c'était plus
simple. Si tu tiens à le savoir et bien, j'ai oublié le nom mais il
est originaire des Hautes-Pyrénées et les musiciens jouent sur des
échasses.
Donc
en autre : KISS
"Alive", Iron Maiden "Powerslave " Les Clash "
London Calling ", Bad Religion " Suffer "
(l'adolescent en flamme en tattoo sur mon bras droit), Huata
« Atavist Of Mann » Death « Screaming Bloody
Gore », Serpenthine Path « Emanations » , Black
Zombie Procession « Mess With The Best Die Like The Rest »,
choisis celle qui te fait plaisir à ma place, je compte sur toi.
Par
contre, si quelqu'un comprend la signification des pochettes du
groupe Scorpions durant la période de 1979 à 1982 , je suis
vraiment preneur, merci.
Ton
dessinateur préféré ?
Mais merdeuuuuuuuuuuuuuu.
Enfant,
tous les mercredis après-midi j'allais à la bibliothèque du
village, tenue par la paroisse (le seul truc valable de l'église
après les jours fériés), je prenais 10 BD belges que je lisais
aussitôt, accompagné par une tranche de pain avec du roquefort,
ainsi qu'un verre de menthe à l'eau ou d'orangeade dans un coin du
bar de l'hôtel/restaurant de mes parents. Par la suite j'ai pu lire
des revues/BD laissées par des clients, et des découvertes j'en ai
faites, merci à eux.
L'instruction
assez jeune de l'univers de Gotlib vu assez révélatrice de mes
exigences en matière d'absurdité. Cela coïncidait parfaitement
avec les films de Jacques Tati et des chansons de Bobby Lapointe.
Chez le pote qui m'a fait découvrir le heavy métal, il se trouve
que son père était abonné à Hara Kiri dont nous nous abreuvions
sans modération de la folie libertaire. Tous ces dessinateurs
incroyables...Gébé (le pas de côté avec l'An 1), Siné (gloire à
toi) et surtout Reiser, qui fut un ami essentiel. Je peux citer
encore Serre et son humour noir désopilant au même titre que le
« Idées Noires » de Franklin (le papa de Gaston
Lagaffe). Tu vois de l'un tu passes à l'autre sans cesse, tu
découvres, tu affines, en fait tu penses que tu affines, puis un
jour les éditions Requins Marteaux arrivent à Albi (c'est dans mon
département), les gars sont fadas, inventent tout un trip, des
concepts comme un supermarché pour se foutre de la société de
consommation, cela se recoupe avec Jello Biafra, à chaque fois il y
a des univers qui se rejoignent, se chevauchent, et toi tu es au
milieu en train de refaire le puzzle, et c'est génial, carrément
dingue.
Les
éditions de l'association me font découvrir un paquet de
dessinateurs, pendant un temps il y a une effervescence dans le monde
de la BD, Charles Burns/ Joe matt/Julie Doucet/ Jamme Hernandez, Jo
Sacco, Adrian Tomine, Daniel Clowes, Tanxxx, puis cela s'est tassé...
Gamin
il y a eu les comics aussi, forcément, des types dotés de super
pouvoirs en spandex, Spiderman, les vengeurs, et des nanas torrides
en collant moulant, grrrrrrrrr. Je suivais les aventures de Son Of
Satan et surtout Daredevil (Bill Everett) dont j'ai le tatouage sur
mon épaule droite.
Comme
toujours j'ai provoqué la découverte et bifurqué par la suite vers
de nouveaux horizons.
Jamais
insatiable de me nourrir de culture.
Tu
me demandes encore de choisir j'en suis incapable, absolument
incapable.
J'ai
vraiment des difficultés avec le réalisme des comics actuels par
contre. Je suis plus oldschool avec le dessin (Archie Goodwin, Frank
Frazetta). Disons que c'est assez similaire avec les effets spéciaux
sur pixel, c'est très bien fait, mais il manque selon moi cet aspect
poétique, onirique, bête, sale et méchant (voire carrément kitch)
des trouvailles d'un Tom Savini, d'un Ray Harryhausen, qui appuyaient
avec une telle force sur la réalité que ton cerveau reptilien en
était en trauma immédiatement. Certes, ce n'est plus du tout
pareil, pas la même époque, il faut évoluer avec son temps, mais
ce n'est pas toujours facile. On ne veut pas décrocher mais on se
retrouve à la traîne quand les images défilent trop vite à notre
cerveau pour assimiler toutes les images.
Je
spécule que la réédition des anthologies “Creepy”, “ Eerie”
n'est pas étrangère à la saturation de ces dessins léchés,
vitrifiés.
En
ce moment je trouve que la BD ressemble à ce que réalise la TV avec
les séries. D’ailleurs je suis (verbe suivre) Walking Dead, oui
c'est trop long, d'ailleurs maintenant que les gens commencent à
lâcher, je me demande si cette BD pose son sujet sur la survie à
ses lecteurs par la même occasion ?
Dans
l'hexagone la revue AAARG! offre un large éventail de dessinateur
contemporain, j'apprécie aussi la revue Doggybags, bien cool.
Dis donc tu as le vice dans le sang toi nan ?
Je
mélange les styles comme d'autres croisent les effluves dans S.O.S
fantômes.
Mais
je vais me sacrifier sur l'autel de ton sadisme.
JE
SUIS CHARLIE :
“LES
TEMPS MODERNES “ et “LE DICTATEUR” ex-aquo.
Réalisateur culte ?
Ah, malpropre, aucun répit. Je pense très sérieusement que tu
aurais fait un très bon inquisiteur. Si, si.
Je
me trahirais à jamais si je devais en choisir un de cette liste :
Roman Polanski, Charlie Chaplin, Fritz Lang, Terence Malik, John
Carpenter, George A. Romero, Wes Craven, John
Hughes,
Georges Lucas, Joe Dante, Stanley Kubrick, Tarantino, Zack Snider,
Robert
Rodriguez, Jess franco, Jean Rollin, Jacques Tati, Abdellatif
Kechiche, Bertrand Blier,
Yves Boisset, et bien sûr l'étalon italien Sylvester Stallone...
J'apprécie
tout particulièrement pour ce qui est du contemporain Jeff Nichols.
Toi
tu veux ma mort.
Acteur et actrice préférés ?
M'enfin n'as tu donc aucune pitié ?
J'ai
un faible pour les 70's/80's. Annie Girardot, Marlène
Jobert, Michel
Piccoli, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Philippe Noiret, Jean
Paul Belmondo, Peter Sellers.
Sean
Penn fait partie de ces acteurs charismatiques au jeu très subtil,
tout comme François Cluzet et Daniel
Auteuil. La
qualité et la variété de leurs nombreux rôles leur confèrent une
stature quelque peu supérieure.
Plus
contemporain : Ben Affleck,
Michael
Fassbender et
Jean Dujardin.
Pour
les actrices : Julianne Moore, Kate Winslet, Jessica
Chastain, Kristin Scott Thomas, Marion Cotillard, Carole Bouquet.
Il
y en a tellement, pffffffff....Comment choisir c'est inhumain.
La plus belle femme du monde (excepté la tienne)??
Question un tantinet discriminatoire pour les personnes étant
attirées par le même sexe soit dis en passant, vous en
conviendrez. (NDLR j'en suis tout à fait conscient en effet !) Bon je suis hétérosexuel donc cela ne pose aucun
embarras.
Tu
m'aurais demandé ma saison préférée c'était plus facile. C'est
l'été, une température bénigne, des gens plus relax, et mon
épouse se trimbalant toute la journée en culotte.
Les
codes du corps féminins ont muté tout autant que ceux de leurs
gardes robes. A chaque époque la femme a déposé un érotisme
spectral sur moi. Il me sera alambiqué de répondre à cette
question une fois encore.
Je
pourrais procéder comme les deux ados dans le film "Une
créature de rêve" de John
Hughes en
troquant partie par partie, mais non, la discrimination envers la
femme est suffisante depuis l'aube des temps pour ne pas en rajouter.
Dans
les yeux de Katy Perry se lit l'espièglerie sensuelle de la femme et
de sa vénusté à faire revivre le mythe de pin-up. L'actrice
Paulette Goddard n'a pas connu le même engouement que cette
californienne, c'est toutefois regrettable.
J'ai pour la beauté du muet cinématographique
un amour mélancolique de mes yeux d'enfant, qui songe éperdument à
la femme de ses rêves, en reconnaissant dans les traits sensitifs de
ces femmes à la beauté fragile et obscure, la vision réaliste que
son rêve enfantin n'est plus un dessein utopique. Car j'aime à
tracer sur le visage de mon épouse les souvenirs émouvants de ces
instants là, sans jamais lui omettre ce souvenir caché, qui reste
un passage secret dont vous êtes désormais au courant.
Le
visage expressif des
femmes dans les films muets ont ainsi éveillé dès mon plus jeune
age un émerveillement au point de vouloir les lover de doux baisers.
Ce que je fis sous le préau de l'école fort souvent avec un
romantisme qui ne m'a plus quitté. A partir de la puberté les
critères furent ébranlés par la mue de mon corps, les bobines
sulfureuses de cinéastes libidineux ainsi que les gags du dimanche
soir de Benny Hill ont patiemment développé une vision polissonne
des attributs féminins, en faisant naître un profond désir pour
leur corps.
Je
tiens à dire aussi que je suis tombé amoureux de Drew Barrymore
dans E.T à sa sortie en salle le 1er décembre 1982,
et que sa moue mutine m'a toujours séduit depuis.
Par
la suite Winona Ryder dans “Beetlejuice” a subtilement dévoré
mon âme, ce que Asia
Argento dans La Reine Margot de Patrice
Chéreau a aussi réussi, tant la sulfureuse italienne n'a eu de
cesse de me hanter par la suite. La torride danse voluptueuse et
obsédante de Salma Hayek Dans “Une Nuit En Enfer” est figée en
tattoo, sans oublier Thora Birch dans “Ghost World” dont je me
suis librement inspiré aussi pour un tattoo sur mon épaule gauche.
Je
pense que toutes les femmes portent en elles à un moment donné de
leur existence ce détail envoûtant qui reste le plus beau venin
pour un homme. Qui est la plus belle ? Je ne saurais le dire, enfin
si, la plus belle femme du monde c'est celle qui sait reconnaître
cette particularité en toi qui te rend unique, te sourit quand tu
l'as regarde, et qui s'avance vers toi féline pour te murmurer
langoureuse " Pénètre-moi ! "
Tout aussi dur à évaluer. En fait je n'arrive pas à m'arrêter sur
une œuvre en particulier, je pense que j'ai été assez confus
depuis le début de cette ITW pour en traduire la difficulté. En
outre il me semble que tu dois être plus direct dans tes choix avec
peu de vécu derrière. C'est évident même. Faudra que tu réalises
la même ITW avec Justin Bieber pour comparer bien sûr.
Bon
disons que Michel Houellebecq me fait rire, mais vraiment rire, pas
loin de me pisser dessus parfois tellement qu'il est bon. Tom Wolfe
est élégant, Stephen King m'a bluffé avec ses derniers romans,
j'ai la même tendresse pour Nick Horby que pour Jonathan Coe.
Molière et Victor Hugo sont de dignitaires révélateurs. Régine
Desforges m'a éveillée à la femme tout comme Virginie Despentes.
Puis je ne voudrais surtout pas omettre la poésie d'Arthur Rimbaud,
Charles Baudelaire et de Jacques Prévert qui m'a marqué à jamais.
Mais
mon maître c'est Pierre Desproges.
Ton sport ou sportif préféré ?
Je suis originaire du sud ouest, j'y réside encore, terre d'ovalie
par excellence, le rugby est un sport complet et surtout de labour
dont je me délecte depuis toujours de sa passion musclée.
J'apprécie aussi le foot US pour ses qualités de tactiques et de
spectacle, comme le hockey.
D'ailleurs
pendant un temps à Castres (ville du sud dont la quiétude est assez
effrayante à dire vrai) j'ai joué au hockey mais en Street
Surfing
(sur du sk8 à deux roues, le waveboard). Je dois reconnaître que
c'est assez original et bien fou à pratiquer. On se foutait des
pralines et des tampons tous les samedis, une fois j'ai pris le palet
dans l'œil (on avait des casques pour les chutes mais pas de
visière), du coup depuis je porte des lunettes car j'ai perdu trois
lignes de vue à l'œil droit. Oui c'est très intelligent comme
sport.
Le
club n'existe plus, de toute façon c'était le seul de France, et
même du monde, c'est dire. Comme nous n'avions aucun adversaire
c'est tombé à l'eau par dépit.
Sportif
préféré, hum, Abdelatif Benazzi (le bulldozer oriental),
William Servat (dit la buche), Jean-Pierre
Rives (dit casque d'or), Dimitri
Szarzewski (dit le tzar), Carl
Lewis (la panthère), Joe « cool » Montana.
Le site internet sur lequel tu passes le plus de temps ?
Le mien, forcément. Je fais tout tout seul, comme un grand ou comme
un con, ce qui grosso modo équivaut à la même chose.
Je
m'éclate à le faire, n'attend rien en retour. J'y passe énOmément
de temps, mais l'exigence d'accomplir une œuvre singulière me
pousse malgré tout à persévérer. Le web m'offre la possibilité
d'inventer un personnage, un univers, de surfer dans une autre
réalité, du coup pour un être lunaire comme moi cela devient
bénéfique pour y traduire des chroniques au ton mirifique,
jouxtant le précipice de l'absurdité du monde avec désinvolture.
Je peux bien passer pour un iconoclaste, je m'en contrefous avec
superbe car vient un moment où le regard des autres importe peu,
voire pas du tout. En une vie on a plus le temps de suivre la mode,
d'être en vogue avec la superficialité existentielle de son temps,
et finir par se noyer dans l'amer...(de).
A
chacun sa planche de salut, sa foi, sa folie, son trip, le mien c'est
le WallaBirZine (WBZ en abrégé), c'est aussi con que ça en a l'air
! Mais c'est rudement bien, je vous en conseille la lecture,
vraiment.
Si
tu devais créer un groupe avec tes musiciens préférés tu mettrais
qui dedans ?
Quitte à faire dans l'originalité allons-y de manière frontale.
Avec
des musiciens morts (chercher l'erreur):
Hank
Marvin et Jimmy hendrix à la guitare
Léo
Ferré et Jim Morrison à l'écriture des chansons
Bon
Scott et Ronnie James Dio au chœur
James
Jamerson à la basse
Elvis
Presley et James Brown à la danse
John
Bonham à la batterie
Oum
Kalthoum et Janis Joplin au chant
Kurt
Cobain à la mandoline
Johnny
Hallyday en roadie
Avec
des musiciens français dans un truc un peu barré :
Romain
Boule à la trompette
Christian
Vander au triangle et au djembe
Nasty
Samy au didgeridoo
France
Gall au chant
Mario
Duplantier à la batterie
Bertrand
Burgalat au piano
Alexandre
Colin-Tocquaine à la guitare
Jannick
Top à la basse
Christophe
à la composition (oui le gars désuet, rétro au possible mais
tellement émouvant)
L’objet le plus inutile que tu possèdes ?
Chez moi tous les objets ont une utilité, au pire cela fini de
manière décorative. Comme il faut faire un choix, cela sera le seul
alors : Il y a cette lunette 3D que je conserve par nostalgie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Votre avis :
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.