samedi 4 avril 2015

Baby Chaos - skulls skulls skulls show me the glory



Baby Chaos - skulls skulls skulls show me the glory
Kicking Records / Three Hands rds
9.5/10
Quelles surprises en découvrant cet album. La toute première c'est de voir que Baby Chaos est toujours en vie et pas uniquement pour tourner mais pour aussi sortir de nouveaux titres et notamment cet album. La seconde surprise c'est de les voir sur Kicking Records, un véritable coup de maître de la part de M. Cu après les albums de Cooper, de GAS Drummers et des $heriffs. J'ai en mémoire l'image d'un groupe pas loin d'être culte dans les années 90 en pleine effervescence de la scène indé. Un groupe qui n'est pas loin d'avoir porté les lettres de noblesse d'une power pop noisy.
L'artwork est sobre, singulier et reste bien ancré en tête. Dans quelques temps on l’appellera très certainement à l'album à la tête d'aigle. Titre énigmatique.
Après une courte introduction efficace commencent les choses sérieuses avec You can't shut us up qui envoie direct. C'est efficace et précis mais je ne suis pas très fan de l'effet apporté à la voix, c'est d'ailleurs en général très souvent le cas, je ne trouve pas que les effets sur le chant apportent quelque chose c'est plutôt histoire de masquer. Toujours est-il qu'en feuilletant le livret je tombe sur une troisième surprise avec la présence d'Olivier Portnoi (Dead Pop Club / Maladroit) qui vient se greffer aux chœurs. Honnêtement je ne l'ai pas reconnu et même en le sachant je ne le reconnais toujours pas. Je le savais fan du groupe depuis des lustres et sa présence sur cet album doit le ravir et si ma mémoire est bonne c'est Chris Gordon qui avait enregistré Homerage des DPC. Toujours est-il que ce morceau est rapide et énervé mais ne me convainc pas totalement, au final il n'est pas représentatif de l'album.

Les choses plus intéressantes à mon goût comment avec le deuxième titre Black Birds  Chris Gordon pose sa voix extraordinaire et pure. Le sens de la mélodie du groupe est impressionnant et c'est ce qui fait son charme premier, définitivement britannique. S'en suit une série de titres imparables Have faith in yourself où la partie avec le chant des enfants est géniale. The Whispering of giants, très mélodique met en avant le chant de Chris Gordon, qui sur certains passages me rappelle Against Me ! époque Transgender Dysphoria Blues avec une rythmique originale. PPP Peaches est mon titre préféré par le dynamisme et la fraîcheur qu'il apporte et ses montés si bien amenées.
La suite est peut être moins flamboyante mais les mélodies sont toujours aussi magiques, quelques titres qui, sur la fin, ne sont plus aussi efficace il n'en demeure pas moins que ce Skulls est un excellent album, certainement l'un des tous meilleurs de l'année. 

Baby Chaos est bel et bien de retour, il faudra donc surveiller de très près les tournées à venir et se délecter en attendant de ces 11 titres.


Mon morceau préféré :      PPP Peaches




Vidéo - a punk rock symphony



Attention vidéo ovni qui a du représenter un sacré travail. Pour les 15ans de l'album The Decline de NoFX, Baz et l'orchestre symphonique de Nancy ont réinterprété l'album. C'est filmé et monté en partie par Mr Fifi.





mercredi 1 avril 2015

L'effondras a t'il bon goût ?



L'Effondras est un trio de Lyon qui a sorti il y a quelques mois son premier album en tous points excellent. Il est fort à parier que dans le registre post metal ambiant le groupe ne va pas tarder à s'imposer comme un incontournable. 
Mais avant que la notoriété nous les arrache, la question se pose de savoir si le groupe a bon goût !!!



Votre groupe culte ?

mercredi 25 mars 2015

Human Vacuum - enter the playground


Human Vacuum - enter the playground
La voix des hères
7/10
Purée ! Human Vacuum est un sacré bordel, le genre de groupe qui mélange de multiples références de System Of A Down, Limp Bizkit jusqu'à Lofofora en produisant un mélange de rock avec des rythmiques très dynamiques et surtout très groove. On ne va pas pouvoir le cacher très longtemps mais Human Vacuum n'est ni plus ni moins que les héritiers de la vague fusion des années 90 et néo métal des années 2000 et enter the playgroung est un grand panier dans lequel le groupe a mis de tout et n'importe quoi.

L'influence de System est évidente  notamment sur Unicorns Represent avec le chant très inspiré, mais le mélange perpétuel de styles me fait aussi penser à Incubus. Le groupe alterne aussi chant anglais et français avec d'ailleurs au passage une belle voix.
Je ne sais pas dans quel sens prendre la chanson Néo, hommage ou parodie des groupes néo de Korn à Pleymo et autres Watcha. Toujours est-il que le style qui a fait fureur il y a une décennie puis à saoulé tout le monde par la suite semble revenir (Korn et Limp Bizkit en têtes d'affiche du Hellfest...). Après dans ce mélange invraisemblable il y a de très bonnes choses notamment sur la première partie de l'album et des passages avec lesquels j'ai plus de mal comme sur la Vérité ou Tout s'efface voire même HV INDAHOUSE qui ressemble à s'y méprendre à du Pleymo (ok le morceau ne dure que 40sec mais il est vraiment dispensable). 
Je trouve aussi l'album finalement un peu long et il perd du coup en intensité sur l'écoute.

Enter the playground se laisse donc écouter et apporte au passage un petit vent de nostalgie. J'ose imaginer le groupe virevoltant sur scène et déployant une quantité non négligeable d'énergie. ce gros mélange de styles est intéressant même s'il arrive parfois à me perdre.  Mais c'est tout de même très plaisant à écouter.


Mon morceau préféré :              Unicorns represent




Xtreme Fest 2015

Voici l'affiche du prochain XTREME FEST à Albi au mois de juillet prochain et un fly pour la before Party le 7 Mai




mardi 24 mars 2015

Clip - Meredith

Et voici un clip de Meredith qui doit sortir un nouvel EP début avril.

Il s’agit du titre All Things Well Considered.





samedi 21 mars 2015

Donots - Karacho



Donots - Karacho
7.5/10

J'ai délaissé les Donots depuis quelques années, depuis leur collaboration avec Antiflag me semble t'il mais il m'arrive d'écouter quelques titres de temps en temps (notamment celui avec Franck Turner). Toujours est il que le groupe allemand fête ses 22 ans cette année, une sacré longévité sur laquelle je n'aurais pas misé au départ.
Karacho, qui signifie rapide, est composé de 14 titres, tous en allemand. Ich mach nicht mehr mit débute l'album sous les meilleurs hospices, très rythmé, des chœurs en veux-tu en voilà et une bonne maîtrise du style. Le chant en allemand, ce qui est nouveau les premiers opus étant en anglais, et le timbre de la voix rappellent Terrorgruppe et Wizo, les deux références incontournable du punkrock allemand. J'aime bien Karacho car il comporte aussi un groove assez sympathique notamment sur Junger Mann zum Mitleiden gesucht virant même sur un ska tranquilou (Problem kein Problem) plutôt agréable même pour quelqu'un qui comme moi n'aime pas ce style. La fin se révèle moins passionnante, malgré quelques passages  intéressants notamment sur Besser Als Das.

Je suis donc assez surpris par cet album, le 10ème du groupe, qui se révèle plus mature que les précédents et apporte énergie, rythme et groove. Bonne pioche.

Mon morceau préféré :              Besser als Das


mercredi 18 mars 2015

Directors Cut - S/t



Directors Cut - S/t
Autoproduction
7/10
Jeune groupe de Lyon formé en 2012 et déjà auteur d'un EP en 2013, Directors Cut sort, cette année, son premier album en autoproduction.

Derrière une jolie pochette se cachent 13 titres, enregistré à La Fabrique le son est juste excellent.
Do you wanna get cut lance parfaitement l'album avec un punkrock moderne et terriblement efficace. Le groupe maitrise parfaitement son style rappelant au passage de nombreuses références (The Movie Life, Strung Out ). 1990 sonne peut-être un peu trop léger et naïf à mon goût, mais cet album est aussi un gros mélange de plein de choses, les influences sont multiples et chaque titre rappelle quelque chose déjà entendu. N'empêche que ça n'en est pas pour le moins intéressant comme le morceau 7am.
Le changement de chant est intéressant et apporte de la variété. La voix principale est d'ailleurs très sympa avec un grain un peu éraillé qui n'est pas sans me déplaire.

Au final c'est très bien fait, plein de maîtrise mais je dois avouer que je trouve l'ensemble trop propre, il manque à mon goût un coté rock'n'roll moins calibré pour donner un peu de folie à cet album.

Mon morceau préféré :              Do you wanna get cut ?




dimanche 15 mars 2015

Guili Guili Goulag - Ib Ex Ib



Guili Guili Goulag - Ib Ex Ib
Mon Cul / Rockerkill records
8 sur 10

La musique de Guili Guili Goulag est aussi inclassable que son nom est énigmatique. Le premier LP du groupe expérimental Franco-belge est en effet un drôle de melting-pot qui se contrefiche des étiquettes musicales. Il ne faut d'ailleurs pas se fier à la pochette de l'album aux couleurs très "dub". A partir d'une harpe électrisée, de spoken words bien mystérieux, d'une basse post punk parfois groovy et d'une batterie au diapason, Guili Guili Goulag tient l'auditeur en haleine de bout en bout. La musique du groupe fait penser à Pascal Comelade (la harpe se rapproche des instrument-jouets utilisés par celui-ci), à Mr Bungle (encore eux, surtout sur le dernier morceau Sapric), à du jazz (dans le jeu de batterie), à de la musique africaine ou encore à du post-rock. Le troisième morceau rappelle d'ailleurs certains groupes du culte label canadien Constellation, plus particulièrement Do Make Say think ou Fly Pan Am

Malgré ses influences diverses et ce grand écart musical, l'ensemble reste parfaitement cohérent et Guili Guili Goulag développe son identité propre qu'il nous tarde de découvrir sur scène.

Morceau préféré :              Otmushtenie




Une chronique de Mr Caribou


samedi 14 mars 2015

Clip - Maladroit

Hop voici une nouvelle vidéo de MALADROIT, qui ont pour l'occasion ressorti le vieux caméscope de papa. Il s'agit du morceau  I Missed The First Band.




dimanche 8 mars 2015

Not Scientists - destroy to rebuild



Not Scientists - destroy to rebuild
Kicking Records - Delete your favorite records
9/10
A moins d'être resté dans une grotte cette dernière année et demi, vous ne pouvez pas e, lisant ce blog ignorer l'existence de Not Scientists. Ce "jeune" groupe formé de Jim et Ed d'Uncommonmenfrommars et de membres de No Guts No Glory a déjà sorti un EP (Leave stickers on our graves) et un 45t de 3titres et avec plus de 100 dates et 11 pays traversés ils se sont très rapidement forgés une belle réputation. L'album était donc naturellement très attendu et c'est donc avec beaucoup d'envie et d'impatience que je l'ai découvert.

Dans un premier temps j'aime déjà bien le thème développé autour du titre et son exploitation dans le livret et la pochette. Je trouve cependant un peu dommage et risqué de ne pas mettre le nom du groupe sur la pochette.

Musicalement, c'est très bon, le Warm Audio est un sacré bon studio et cette production lui fait honneur. Window, qui commence l'album révèle un coté peu entrevu sur le premier EP  mais davantage perçu en concert, à savoir l'utilisation de longues mélodies créant une belle atmosphère.
Il s'agit certes d'un premier album mais c'est celui de musiciens expérimentés qui, reflète certes des influences, mais surtout un caractère propre avec un punkrock qui fait la part belle aux mélodies. Les guitares ont un son qui leur est propre et qu'honnêtement on ne retrouve pas partout. J'aime bien le coté pop punk du groupe notamment sur We're given no Options ou I'm brain washing you qui me font penser à quelques vieux groupes de chez Lookout records. L'atmosphère est singulière sur Just break me, Broken Pieces ou These Heads have no faces qui posent de belles mélodies, le résultat doit être encore meilleur et prenant en concert.

C'est donc un superbe premier album pour les Not Scientists qui confirme déjà tout le bien que l'on pensait d'eux. Destroy to rebuild possède une vraie personnalité et un son qui lui est propre.

Mon morceau préféré :              Tomorrow's another day





La Jungle - s/t



La Jungle - s/t
Rockerkill Records
8,5 sur 10

Nouveauté venue tout droit de Belgique, JUNGLE fait forte impression dès son premier essai. Distribué par le label Rockerill Records, le duo nous livre une musique instrumentale particulièrement addictive. Avec une économie de moyens (guitare, batterie, synthétiseurs), les Belges mélangent métal, math-rock à la Battles et musiques tribales sur 5 morceaux terriblement efficaces. Le premier morceau, Ape in Python, porté par un gimmick de guitare et une rythmique métronomique, est presque dansant et met l'auditeur en transe. Jungle oscille entre morceaux répétitifs, aux montées progressives comme Caracala et ceux plus déstructurés, noisy et attaqués pied au plancher comme L'Enfer et Zimbabwe. Les ruptures et le son de ces deux derniers font d'ailleurs un peu penser à Mr Bungle. Le dernier titre Trance Hysteria synthétisant toutes les influences musicales du groupe fait sans doute un peu moins mouche. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant avec cette clôture moins convaincante, ce premier LP, plus proche de la jungle urbaine que de la forêt équatoriale, est une réussite.


Mon morceau préféré :              Ape in a Python


Une chronique de Mr Caribou






vendredi 6 mars 2015

Chaviré - démo



Chaviré - démo

Je me rappelle encore mon premier contact avec ce style de hardcore, à Niort il y a plus de 15 ans avec un groupe nommé Alcatraz. J'avais pris une petite claque parce que c'était intense, possédé et d'une brutalité impressionnante. D'ailleurs ce mix entre mélodies et brutalité est toujours surprenant.

Chaviré est un nouveau groupe de Nantes formé de mecs d'Homesick entre autre. Vous l'aurez compris Chaviré joue un mélange d'émo-hardcore, il se disent influencés par Amanda Woodward ou Jasemine, je les rapprocherai aussi de Judoboy et Metronome Charisma. J'aime le coté intense mélangé aux parties calmes et les déchaînements puissants. Seulement 5 titres mais c'est efficace et prometteur. A voir en concert où ce style s'épanouit d'autant plus.

Démo en libre téléchargement sur Bandcamp, faîtes vous une idée.





Teaser Xtreme Fest 2015


Hop un petit teaser tout frais pour l'Xtreme Fest 2015 à Albi.


jeudi 5 mars 2015

Angels and Airwaves - The dream walker



Angels and Airwaves - The dream walker
To the stars
7.5/10
Je n'avais pas chroniqué d'albums précédents d'Angels and Airwaves, il est donc important de notifier, que lors de sa création le groupe était composé de Tom Delonge de Blink 182, d'un guitariste de Hazen St (le projet de Toby H2O, Freddy Madball et Hoya), du batteur de Rocket From The Crypt et du bassiste des Distillers. Soit, sur le papier, un sacré groupe.

Le premier opus (we don't need to whisper) était vraiment intéressant car novateur avec un rock très aérien, la suite s'est révélée un peu mièvre avec des changements de line-up à la batterie et basse tout en perdant l'originalité originelle.

Force est de constater qu'après plusieurs écoutes, The dream walker me fait l'effet que m'avait fait le premier album, j'aime ce rock ambiant qui crée une atmosphère un peu planante tout en restant sur une base très rock. Dream Walker est aussi un concept album puisqu'il s'appuie sur un film d'animation (de 14min) imaginé par Tom Delonge intitulé Poet Anderson : The dream Walker. S'accompagne aussi un comic book avec l'histoire. C'est joli et ça s'écoute bien.
Je suis moins fan de l'esprit mercatique qui s'articule autour du groupe (le film à vendre sur I Tunes; les multi packs albums-t-shirts-vinyle-film-agenda-affiche....).

D'un point de vue musical, si l'on adhère au premier morceau Teenagers and Rituals, il y a des fortes chances que cet album vous aspire et se révèle une jolie bande sonore. Personnellement j'ai bien accroché même si la fin de l'album est clairement moins efficace que le début.

Mon morceau préféré :              Paralysed


mercredi 4 mars 2015

Clip - Madjive

Et voici un nouveau clip de mon groupe de rock'n'roll préféré : Madjive.



Il s'agit du morceau Rockers Display, titre inédit.







lundi 2 mars 2015

Ritchie Buzz de The Last Brigade A T'il Bon Goût ?

The Last Brigade a sorti, il y a quelques semaines / mois son deuxième et excellent album Burn Out. A la tête du trio, Ritchie Buzz envoie du gros au chant et avec sa guitare, mais on le retrouve aussi parmi le backing band du légendaire punk américain Kévin K lors de ses tournées européennes.

Il est aujourd'hui l'invité d'A T'il Bon Goût pour entretien qui fera certainement partie des plus riches dans l'histoire de la rubrique.





Ton groupe culte ?

vendredi 27 février 2015

Video - The Prestige

A quelques semaines de la sortie de leur nouvel album, The Prestige nous poste une vidéo sur leur roadtrip à Cuba.



Une vidéo-documentaire sur l'île, son régime et le rock, en particulier le seul festival présent : le Brutal Fest sur lequel ils étaient invités.









Une belle vidéo. Au concept assez rare.

jeudi 26 février 2015

Danko Jones - Fire music



Danko Jones - Fire music
Bad Taste Records
8.5/10

Après avoir sorti un sympathique live l'an dernier, Danko Jones est de retour avec un nouvel album. Je dois avouer que je me méfie du canadien qui a trop souvent tendance à l'irrégularité en alternant de bons albums et d'autres nettement moins intéressants. Le dernier en date, rock'n'roll is black and blue, était plutôt très moyen donc, celui-ci, doit, suivant une certaine logique, se révéler bien meilleur...

Et à la première écoute je suis surpris car le trio appose un mur de guitare, bien plus lourd que ce que le groupe a pu faire précédemment. Il semble que les influences aient changé au cours du temps et qu'un coté stoner commence à s'imposer de plus en plus. Le groupe sait allier puissance et mélodie, "you don't listen to love anymore" (de Wild woman)est un excellent refrain accrocheur qui restera en tête longtemps. C'est différent mais pas franchement désagréable. Et la recette est un peu la même pour le deuxième titre The Twisting Knife, qui à force d'écoutes est vraiment très prenant.

Il faut cependant attendre le 6ème titre (Do you wanna rock)pour retrouver le rock et le groove si caractéristiques du groupe, un bon morceau qui traîne un peu à monter mais se révèle tout de même efficace sur son refrain. Mais on se plaît à retrouver Danko et son coté bad boy, petit branleur avec ses variations de chant (Piranha). Je suis moins fan de Watch your slide et sa rythmique un peu folle préférant le sympathique She ain't coming home qui clôture l'album.

Ce nouvel album ne révolutionne pas la musique de Danko Jones mais amène des éléments nouveaux avec des titres plus linéaires, plus mélodiques mais aussi plus lourds. Il m'aura fallu de nombreuses écoutes avant de l'apprécier pleinement mais c'est définitivement un bon cru.


Mon morceau préféré :              Wild Woman



mardi 24 février 2015

Oz One - Decode and decrypt (ep)


Oz One - Decode and decrypt (ep)
Craze Records

L'homme de Vitruve de Léonard de Vinci en pochette, un dessin tellement beau et tellement repris... Ici aussi, aux Rêveries, on l'avait utilisé pour la 6ème compile (Qui Habet Aures...) et c'est sans commune mesure la plus belle pochette à ce jour (en toute objectivité bien sûr ;) ). Mais celle de Oz One est plutôt bien réussie aussi avec un aperçu des hobbies des membres du groupe.

Il y a quelques années j'avais reçu le précédent album des parisiens mais n'étant pas un grand fan de ska j'avais eu mille difficultés à le chroniquer. Ce n'est pas que je n'apprécie pas le ska, je dois même avoir quelques disques à la maison qu'il m'arrive d'écouter, un vieux Voodoo Glow Skulls, Mad Caddies, Dance Hall Crashers et Less Than Jake mais l'écoute à petite dose me suffit. L'apport abusif des cuivres à tendance à vite me saouler, en fait hormis Snuff je crois ne pas connaître de groupe avec cuivres auquel j'adhère parfaitement.

En recevant cet EP d'Oz One j'avais donc quelques a priori mais le format EP se révèle finalement parfait pour moi : c'est court et si j'ai du mal ça passera vite !.

Welcome To The Family qui débute l'album amène une fraîcheur, une légèreté et une belle dose de bonne humeur. Sans vraiment être spécialiste on se rapproche plus du reggae que du ska festif... Le groupe sait se rendre plus nerveux avec She Stood Up qui me rappelle les Mad Caddies de la période The Holiday has been canceled. C'est entraînant et bien fait, on sent un groupe averti et maîtrisant pleinement son style. Emie et Breathe sont tout aussi bien réussi et je me surprend à bien apprécier cet EP. En fait je pense qu'avec un peu plus de soleil dehors il serait encore plus intéressant, c'est un peu bête mais ce style correspond bien plus aux saisons plus chaudes.

Toujours est il que ce 5 titres est une bonne surprise, qu'il faudra que je me garde de coté pour cet été où son impact sera encore meilleur.



https://ozoneska.bandcamp.com/
http://www.ozoneska.fr/




lundi 16 février 2015

Clip - Danko Jones

Et voici le nouveau clip de Danko Jones issu de son nouvel album Fire Music sorti la semaine dernière. Il s'agit du titre Do You Wanna Rock ?



Je le travaille et je fais la chronique bientôt !



vendredi 13 février 2015

Mohawk - s/t

Mohawk - s/t
30HD
9/10
J'ai reçu pas mal de choses ces derniers temps, des albums sympas et des trucs plus compliqués à chroniquer. Et puis dans une enveloppe, cet album de Mohawk.

Avec ce nom et le visuel de l'album, c'est pour moi très clair que Mohawk est un ancien groupe de punkrock qui s'est muté en groupe post-punk. Le nom m'inspire le coté punk, ça c'est pas très dur à voir et puis la pochette très jolie et poétique m'inspire le coté plus aérien et mélodique.

Une fois le disque inséré c'est une grande surprise car Mohawk est au final un groupe de pop-folk aux racines cependant très rock. Tout commence par Born Free qui annonce clairement que le guitariste a envie de jouer et se faire plaisir, et ça se sentira sur pas mal de titres. Cette chanson a un coté accrocheur immédiat, plus je l'écoute plus je l'adore. Les textes sont sympas et se retiennent avec une grande facilité même s'ils accrochent parfois l'oreille par leurs sonorités. Mohawk me fait penser, dans un premier temps, à certains side-project notamment the New Amsterdams de Matt Pryor.
 Mother's Day est aussi une superbe compo folk qui me rappelle, elle, Hey Hey My My. Elle démarre dans la douceur avant de se révéler plus rapide et enjouée puis finalement partir dans des effets sonores parfois surprenants. Four Wheels emmène avec lui une ambiance, un univers et c'est joli.
Le groupe fait preuve d'un sacré talent pour écrire des chansons.
Le rythme ralentit un peu par la suite avec des chansons plus calmes, plus axées sur la corde sensible (Man overboard et Steal). C'est joliment fait, ça s'écoute différemment mais ça passe toujours aussi bien. L'apport de multiples instruments, le violon notamment apporte une belle sensibilité aux compositions.

J'aime bien l'artwork avec juste le nom du groupe d'un coté et de l'autre le nom des morceaux. La présentation est sobre et basique mais efficace. Pas de code barre, ni label, ni fioritures. Et puis l'illustration est très réussie, très poétique et mystérieuse (une fois dépliée).

Une belle surprise, un magnifique album peut être un poil trop long mais qui montre deux facettes du groupe à la fois celle d'une pop folk dynamique et enjouée et celle d'un groupe qui sait aussi jouer des chansons mélancoliques et intimistes. Dans les deux registres les Brestois démontrent un grand talent de composition.

Mon morceau préféré :              Born free

https://thirtyhourdriverecords.bandcamp.com/album/mohawk-2
http://www.mohawk-songs.com/


lundi 9 février 2015

Otto - Bleed the world singing (ep)



Otto - Bleed the world singing (ep)
Kazamix records

Nouvelle sensation angevine, Otto, nom qui sonne pourtant bien allemand, me rappelle un autre groupe d'Angers de par sa composition : Kilo. En effet ce dernier mélangeait des musiciens de Sexypop et Hint. Deux groupes aux horizons bien différents.
Otto, lui, regroupe des musiciens de Daria, de Zenzile, d'Hungart Thorsen et d'Echolove, soit une nouvelle belle brochette de ce qui se fait de mieux dans la ville.

Sur le papier le mélange est alléchant et prometteur et, une fois l'EP lancé, on sent une grande richesse et un grand déluge sonore. Otto fait partie de ces rares groupes à multiples guitares, en effet pas moins de 6 membres dans le groupe : un chanteur, un bassiste, un batteur et... 3 guitaristes. Ce qui m'amène à me remémorer les légendaires Hellmotel et leur frénésie de 6 cordes.

Les premiers riffs de Swollen Guts rappellent rapidement Daria et son gros son indé. La basse est bien présente et pèse sur tout l'EP. D'une manière générale la section rythmique est impressionnante sur tous les titres. La grande variante vient essentiellement du chant, Guillaume apporte un style beaucoup moins "classique" qu'il faut appréhender. Il m'aura d'ailleurs fallu plusieurs écoutes pour m'écarter de Daria (même si la voix de Camille revient faire écho sur plusieurs morceaux jetant le trouble dans mon esprit). Mais ce chant très singulier apporte aussi un vrai plus au groupe qui le démarque des autres.

On sent de multiples influences, la première étant le rock indé mais aussi des choses plus planantes façon post-rock comme sur Aghast eyes qui offre une belle envolée mélodique. Mais je suis surpris et peut être aussi un peu déçu de ne pas plus ressentir la patte Zenzile chez Otto. Peut être cela vient il de l'envie de faire un truc totalement différent de la part des frères Raux.

Toujours est-il que ce 5 titres est une bonne surprise qui laisse envisager une expérience live plus qu'intéressante. D'ailleurs leur concert à la fin du mois à Angers fait déjà partie des immanquables. Bien entendu on reste dans l'attente d'un futur album.

Cet EP est à prix libre sur leur bandcamp, raison de plus pour ne pas le rater...

https://www.facebook.com/ottotheband
https://weareotto.bandcamp.com/releases

dimanche 8 février 2015

Playlist de Février

Trois nouveaux morceaux pour réchauffer ce mois de février bien frais viennent faire leur apparition sur le player des Rêveries.


Tournée de Seven Hate



C'était annoncé depuis plusieurs mois, ça y est les Seven Hate reprennent la route en mai prochain et ça fait sacrément plaisir !!!

Détails des dates :

07/05 : Limoges @ Cco John Lenon
08/05 : La Rochelle @ La sirene
09/05 : Bordeaux @ iboat
10/05 : Albi @ BBQ Secret Place
11/05 : Toulouse @ Saint des seins
13/05 : Thiers @ Metro
14/05 : TBA
15/05 : Paris @ Petit Bain
16/05 : Savigny @ L'empreinte
17/05 : Hazbrouck / lille @ Shaka Laka
18/05 : Le Havre @ TBA
19/05 : Nantes @ La Scene Michelet
20/05 : Lyon @ Ninkasi café
21/05 : Montpellier @ Black Sheep
22/05 : Montauban @ Le Rio Grande + Dirty Fonzy
23/05 : Partenay @ Diffart + DIrty FonzY

dimanche 1 février 2015

Thomas des Burning Heads A T'il Bon Goût ?


Thomas est le batteur des légendaires Burning Heads qui fêtaient l'an passé leurs 25 ans de carrière. A l'occasion le groupe a sorti un superbe album mi-punk mi-reggae qui rappelle que non seulement le groupe n'a rien perdu de sa superbe mais qu'en plus il fait toujours partie de ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle au monde. L'heure était venue pour  l'un des membres fondateurs du groupe de participer au A T'il Bon Goût ?





mercredi 28 janvier 2015

Clip - Body Count

Je n'avais pas parlé du dernier album de Body Count, sorti l'an passé, qui est vraiment très bon. Je me rattrape donc avec ce petit clip histoire de revoir la bouille de ce bon vieux Ice T (ou plutôt Verveine Tiède, comme dirais l'autre).

Hâte de les voir au Hellfest...

Brixton Robbers - Carved Livers



Brixton Robbers - Carved Livers
Big Wheel Records - Guerilla Asso
9/10

Oui je sais cet album n'est pas récent, il a un peu plus de deux ans mais je dois avouer que durant tout ce temps je suis passé à coté. Et pourtant ce n'est pas faute de l'avoir vu dans les bacs ou les distros, et puis il se repère assez facilement avec sa belle pochette sombre. J'ai enfin franchi le pas, un soir d'hiver, en voyant le cd au modique prix de 2€ sur le stand Guerilla lors d'un concert. L'investissement étant ridicule je me suis lancé à corps perdu dans cet achat et là, sacré surprise !

Alors je suppose que tout a déjà été dit et écrit sur cet album par mes confrères bien plus rapides et efficaces que moi, mais je tenais quand même à le mettre en avant pour louer ses qualités.

Brixton Robbers est un groupe de cousins, non pas que ses membres soient tous de la même famille mais plutôt qu'ils viennent du Québec, de Montréal, ou son agglomération pour être plus précis.
Dès les premières notes j'ai comme l'impression d'entendre The Traders, ce qui est une excellente chose puisque j'adore ces derniers. Le groupe dégage un coté rock, punk assez sauvage qui sent le gras et la sueur.

Pour l’anecdote, les deux groupes sont potes, s'étant croisés en concerts. The Traders étant même remerciés dans le livret. Mais  c'est encore plus intéressant de voir que les deux groupes ont aussi sorti un split ensemble suite à ce deuxième album des Québecois.

Evidemment Brixton Robbers, à l'instar de The Traders me fait penser à des références américaines, Hot Water Music bien entendu mais aussi des trucs plus sauvages ainsi que des groupes hardcore punk.

Les québécois ont cette capacité à manier l'art du songwriting en balançant de très belles mélodies entêtantes. Sur le début de l'album tous les titres font mouche que ce soit There once was a taxi driver, Carved Livers ou june 22nd. Et au delà de tout ça c'est la façon de chanter qui me plaît beaucoup, tout en irrévérence, Nick crache littéralement son chant au micro.
Staircase Wit sur une rythmique ska fait aussi preuve de cette irrévérence. A priori le premier album était plus fourni dans ce style. Fast Times me rappelle aussi étrangement les Dropkick Murphys, par les chœurs, la rythmique et aussi le chant.
Même si l'intensité diminue quelque peu sur la fin (proof of concept, insignificant) l'ensemble reste vraiment très bon.

Brixton Robbers est donc pour moi une belle découverte, mieux vaut tard que jamais diront certains, n'empêche que ce quatuor canadien est un sacré groupe qu'il me ferait très plaisir d'aller voir jouer en live.

Mon titre préféré :       June 22nd

https://brixtonrobbers.bandcamp.com/



mardi 20 janvier 2015

Raised Fist - from the North


Raised Fist - from the North
Epitaph
9/10
J'ai toujours adoré Raised Fist, depuis ma découverte du groupe sur la compile Cheap Shots de Burning Heart et leur EP Stronger than ever. Mon coup de cœur reste l'album Ignoring th Guidelines, un modèle de de rapidité et d'efficacité.

Le groupe a su évoluer, l'arrivée à la batterie de Matte Modin a insufflé un son métal à la formation et les deux derniers albums mettent bien en avant cette évolution, notamment l'excellent Veil Of Ignorance sorti il y a 6 ans qui s'éloigne de l'orientation hardcore des premiers opus.

From The North arrive après une nouvelle pause. Une longue pause. Trop longue pour tout fan du groupe.

Mais l'attente est vite récompensée par un premier titre explosif. La rythmique de Flow est simplement terrifique, et le titre porte aussi très bien son nom tant le débit d'Alexander Hagman au chant est singulière. Ce gars possède un flow de malade dans ce style et le plus surprenant c'est que, pour l'avoir eu en interview, il parle de la même façon au quotidien.
L'apport de Modin à la batterie est aussi un énorme plus pour le groupe qui lui permet de sortir du classicisme qu'est parfois le hardcore.  Chaos est un bon titre qui rentre un peu plus dans le rang notamment sur sa partie mélodique. Man & earth démarre très fort avec ce "stop and listen" préambule à un discours quelque peu moralisateur et écologique.
We will live forever est un nouveau titre fort, avec une rythmique originale, plus lente qui sonne finalement très rock'n'roll, il fait la part belle au chant, une nouvelle fois, mais n'est ce pas aussi l'identité de ce groupe ? Ready To Defy retrouve ce que l'on avait déjà aperçu sur le précédent opus à savoir un coté métal mélodique qui est assez nouveau dans le groupe, depuis l'arrivée du batteur en fait. On retrouve tout de même d'excellents passages au chant.

From The North est un très bon album qui s'écoute fort, très fort pour profiter pleinement de ce groupe si singulier qui aura su évoluer tout au long de sa carrière. Cet album signifie aussi son retour sur scène, là où le groupe est encore plus impressionnant, les petits veinards qui seront sur les villes de la tournée doivent déjà se réjouir.

Mon titre préféré : Flow

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vendredi 16 janvier 2015

Atlas Losing Grip - currents


Atlas Losing Grip - currents
Cargo Records
9/10
Atlas Losing Grip est un groupe suédois formé il y a 10 ans tout juste et qui a vu en 2009 Rodrigo Alfaro des Satanic Surfers, Intensity et Venerea rejoindre sa troupe au chant et l'a, par la même occasion, mis dans les lumières de notre chère scène européenne. Le groupe a par la suite sorti un ep et un deuxième album (le premier étant sorti en 2007), tous les deux très bons.

Cet album sort en même temps que l'annonce du départ de Rodrigo du groupe pour des raisons de divergences musicales,  ce dernier est reparti depuis sur la reformation des Satanic qui devrait illuminer notre printemps et notre été...
Le groupe s'est retrouvé un chanteur dans la foulée et se lance tout de même dans une grosse tournée pour défendre Currents.

Derrière une intro métal que n'aurait pas renié Metallica se cache ce troisième album. Il a quelque chose de très déroutant dès le début : sa durée de 66 minutes. C'est plutôt rare dans le punkrock mélodique surtout pour "seulement" 14 titres, plus de la moitié dépasse les 4 minutes et le dernier culmine à 11.
Revenons à notre premier titre Sinking Ship qui continue de surprendre avec une batterie lourde et puissante. Purée ce titre est un beau mélange de plein de choses Satanic Surfers, époque Going Nowhere Fast, Propagandhi beaucoup et aussi Strung Out pour le coté plus métal de la guitare. The Curse fait suite dans un registre plus mélodique mettant en avant la très belle voix de Rodrigo. Les titres se suivent et mettent en avant une grande variété et amplitude de registres passant d'influences métal (Nemesis), à du punk plus rentre-dedans en passant par du mélodique (shallow) jusqu'à une très belle et très douce ballade (Closure). Les suédois brouillent les pistes comme sur Kings and fools, difficile désormais de classifier le groupe, mais il faut avouer que chaque titre est vraiment très bien écrit et celui-ci particulièrement.

C'est un album qui m'a surpris à la première écoute, une mauvaise surprise, je m'attendais à quelque chose de bien plus homogène, très punkrock mélodique comme avait pu l'être le précédent. Il m'aura donc fallu plusieurs écoutes et une attention accrue pour le découvrir et l'apprécier pleinement. Force est de constater que c'est un sacré album.

Mon titre préféré : Cynosure


mercredi 14 janvier 2015

Mange Ta Mort - s/t



Mange Ta Mort - s/t
Asso M.AM.A / MTM
7/10
J'avais déjà un peu parlé de Mange ta Mort dans la rubrique ChroniquesRapides (qui d'ailleurs fera son retour prochainement), puis l'album m'est arrivé ce qui m'a poussé à faire cette chronique certes courte mais déjà plus longue que la précédente.

C'est après une courte introduction façon confrérie que le quatuor de Sedan démarre une série de 11 titres, le dernier étant un extrait. Je pense en notant le nom de la ville que je ne connais pas d'autres groupes rock ou punkrock dans cette ville...
Bac+12 que l'on a pu retrouver dans la playlist de janvier du blog se révèle être un titre sympathique à la façon Fred Fresh. Du folk punk  avec des textes intéressants, à la différence que Mange Ta mort est un groupe avec une basse et une batterie en plus. Il y a quelques groupes dans ce registre et c'est toujours intéressant à écouter.
Je suis moins fan de Miss Oléron pas musicalement mais au niveau des textes réducteurs et stéréotypés à mon humble avis. J'aime bien Rue de la soif très rythmé avec un refrain sympa à 2 voix mais j'apprécie moins tube chaotique qui part un peu dans tous les sens. D'un point de vue global, même si de nombreux titres ont la même structure l'ensemble est assez homogène et accrocheur, reste à se retrouver dans les textes.

J'ai du mal avec le mixage que je ne trouve pas exceptionnel, les voix sont trop en retrait par rapport à la guitare et la batterie. Puis le chant est  parfois trop poussé, se retrouvant par moment en limite.

Pour conclure cet un album plutôt intéressant et rafraîchissant sur lequel je reviendrai je pense par période, j'imagine mieux son impact en concert dans un rade, la bière à la main.

Mon titre préféré : rue de la soif





jeudi 1 janvier 2015

Jérôme de MSL JAX a t'il bon goût ?

Premier invité de cette nouvelle année 2015, Jérôme est le chanteur et guitariste de MSL JAX. Le groupe de Jarnac a sorti il y a quelques mois son troisième et très bon album : Several Ends of Worlds (chronique ici). Et comme j'aime bien les Charentais et MSL JAX d'autant plus c'était l'occasion de bien débuter l'année en l'invitant dans A T'Il Bon Goût ?.