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dimanche 22 octobre 2023

CUSHDRIVE – Walk on the warm sand [EP]


 

CUSHDRIVE – Walk on the warm sand [EP]

Autoproduction

 

Ceux qui ont grandi dans les années 90 au son du punkrock californien et ont apprécié le tournant de fin de siècle avec des choses plus mélodiques et torturées trouveront en en Cushdrive un grand intérêt. Le groupe se définit lui-même quelque part entre Hot Water Music et Samiam, et je trouve effectivement qu’on pourrait le rapprocher de ces derniers avec des mélodies très présentes et un rythme rapide sans être effréné.  

Walk on the warm sand est un court EP de 4 titres (13 minutes) sorti en autoproduction et enregistré au Warmaudio par Mikaël Kassapian. Firestorm, le premier titre me rappelle l’énergie de Samiam, notamment sur les guitares alors que la voix me rappelle celle de Baxter de Bressuire. Not To Fall et another rain song travaillent davantage sur les mélodies et pourrait faire penser à des anciens morceaux de The Eternal Youth. Pour finir Campfire est, pour moi, le meilleur morceau avec refrain très mélodieux et accrocheur.

Seul petit point noir avec un son un peu faiblard je trouve, qui aurait mérité davantage de puissance.

 

Deuxième EP pour les Lyonnais de Cushdrive, avec un punkrock mélodique très plaisant qu’il sera intéressant de découvrir sur scène. On attend aussi le passage à l’album !

 

J. NeWSovski

 

https://cushdrive.bandcamp.com/album/walk-on-the-warm-sand

https://www.facebook.com/cushdriveband/


samedi 18 mars 2017

11 LOUDER - Monkey business



11 LOUDER - Monkey business
Bad Wolf Records
8,5/10

Après avoir bricolé quelques démos/EP’s, ce quatuor originaire de la région dijonnaise, formé en 2010, immortalise ses efforts en livrant un produit aux finitions léchées, d’une richesse musicale exceptionnelle.

Produit au Warmaudio Studio (Dirty Fonzy, L’Opium du Peuple, Uncommonmenfrommars) puis masterisé par Jason Livermore (NOFX, Zeke, Comeback kid…) les compagnons du devoir rock ‘n’roll, formés sur la route, après leur tournée de plus de 120 dates, ont mis tout leur savoir-faire à la réalisation de cette œuvre.

La machine se compose de morceaux de speed rock ‘n’roll bien huilés à l’instar de la première pièce louder than 11 ; viennent s’intercaler des compos mid-tempo, dont la matière principale s’approche du bon vieux rock n’roll à la papa (magic fluid », the song of the man) aux refrains ultra mélodiques.

On notera la présence de l’excellent « buckle up » qui vient scinder le produit en deux. On s’embourbe dans ce morceau à l’ambiance pesante et lourde, à la sonorité sludge. Tonalité vocale torturée, refrain mélodieusement plaintif et un break carrément groovy ; groove qu’on retrouve également sur never rust aux faux airs de RATM.


Bref, ça swing, c’est bon, on passe commande !

Une chronique de RVR


samedi 23 avril 2016

CHARLY FIASCO - Chroniques d'un temps détourné



CHARLY FIASCO - Chroniques d'un temps détourné
Guerilla Asso
9/10

On avait laissé les Charly il y a 5 ans avec leur album Un brin d'essence dans la déroute. Je découvrais alors les Toulousains pour les retrouver quelques temps après avec Maladroit sur un split de très bonne facture sobrement intitulé La Fête qui a d’ailleurs pourri mon salon de confettis.

Chroniques d'un temps détourné est le troisième album du groupe et il tourne en boucle depuis quinze jours dans la maison enfin nettoyée. J'ai toujours considéré le groupe comme l'un des tout meilleurs à chanter du punkrock en français, juste en dessous de Guerilla Poubelle et de Justin(e), deux groupes vraiment au top et au dessus du lot. Je pense que Charly Fiasco s'inspire des deux pour créer son truc mais les influences se ressentent encore sans que cela ne soit négatif.

J'aime bien les textes complexes tout en étant assez accessibles et extrêmement bien écrits, laissant quelques libres interprétations. La voix de Romain, qui me posait des problèmes il y a quelques années, je la trouve désormais agréable avec un grain de désinvolture et d'irrévérence sympa. Je note aussi le son vraiment très bon avec un subtil équilibre avec le chant. Le Warmaudio a encore bien bossé. Et le tout est super bien servi dans un très bel artwork sobre, une photographie en noir et blanc.

Je ne parlerai pas des douze titres en détail mais je dois avouer que certains sont vraiment excellents, cela commence par Que demande le peuple qui accroche direct comme du velcro avec son intro « sans fleurs, ni couronnes, sans tambours ni trompettes, sans pleurs, inhumons la patronne… ». J’aime aussi la diagonale du vide un titre complet dans l’esprit Guerilla Poubelle sur sa structure. L'amour du maillot, 22h22, les chiens de la classe... Et malgré les ressemblances que j'ai pu citer il n'empêche que par son rythme moins soutenu, la particularité de la voix Charly Fiasco se démarque et impose son style.

Un album de punkrock marquant de cette année 2016 pour un groupe qui fête cette année ses 11 ans. Pour les amateurs de Guerilla Poubelle, Justin(e) ou Nina'school , Chroniques d'un temps détourné sera un excellent moment pour vous.



Morceau préféré : La diagonale du vide

https://www.facebook.com/Charly-Fiasco-57544654238/

dimanche 8 mars 2015

Not Scientists - destroy to rebuild



Not Scientists - destroy to rebuild
Kicking Records - Delete your favorite records
9/10
A moins d'être resté dans une grotte cette dernière année et demi, vous ne pouvez pas e, lisant ce blog ignorer l'existence de Not Scientists. Ce "jeune" groupe formé de Jim et Ed d'Uncommonmenfrommars et de membres de No Guts No Glory a déjà sorti un EP (Leave stickers on our graves) et un 45t de 3titres et avec plus de 100 dates et 11 pays traversés ils se sont très rapidement forgés une belle réputation. L'album était donc naturellement très attendu et c'est donc avec beaucoup d'envie et d'impatience que je l'ai découvert.

Dans un premier temps j'aime déjà bien le thème développé autour du titre et son exploitation dans le livret et la pochette. Je trouve cependant un peu dommage et risqué de ne pas mettre le nom du groupe sur la pochette.

Musicalement, c'est très bon, le Warm Audio est un sacré bon studio et cette production lui fait honneur. Window, qui commence l'album révèle un coté peu entrevu sur le premier EP  mais davantage perçu en concert, à savoir l'utilisation de longues mélodies créant une belle atmosphère.
Il s'agit certes d'un premier album mais c'est celui de musiciens expérimentés qui, reflète certes des influences, mais surtout un caractère propre avec un punkrock qui fait la part belle aux mélodies. Les guitares ont un son qui leur est propre et qu'honnêtement on ne retrouve pas partout. J'aime bien le coté pop punk du groupe notamment sur We're given no Options ou I'm brain washing you qui me font penser à quelques vieux groupes de chez Lookout records. L'atmosphère est singulière sur Just break me, Broken Pieces ou These Heads have no faces qui posent de belles mélodies, le résultat doit être encore meilleur et prenant en concert.

C'est donc un superbe premier album pour les Not Scientists qui confirme déjà tout le bien que l'on pensait d'eux. Destroy to rebuild possède une vraie personnalité et un son qui lui est propre.

Mon morceau préféré :              Tomorrow's another day





lundi 22 juillet 2013

BIAS – state of mind





BIAS – state of mind
Not A Pub / Never Trust An Asshole / Goat Cheese Asso / Les Disques de Géraldine
7/10
Jeune groupe de Lannemezan dans les hautes Pyrénées, BIAS est un trio qui envoie un punkrock assez classique mais efficace. Jeune, est un grand mot sachant que le groupe s’est formé en 2005 mais State Of Mind est leur tout premier album après un EP sorti en 2009 et un split avec Ben et Fist en 2010.
13 titres composent State Of mind et je ressens diverses influences, un peu (parfois beaucoup) de NoFX, sur « Carte Blanche » ou « shortcut to pandemonium » amusant avec son chant hardrock, un peu d’Uncommonmenfrommars, notamment sur un titre comme « Jenny Parker » ou la petite pause de milieu d’album reggae/dub « getting high with Lionel Richie » qui aurait méritée d’être finalement placée à la fin. Le trio surprend dans ses compositions comme sur « We are », avec un punkrock qui finit doucement et intelligemment ou « Nighthawks » qui s’enchaîne à cette dernière avec une intro dans la continuité et une montée efficace. Certains passages rappellent certains bons groupes de la vague émo du début des années 2000 (Get Up Kids, Elliot, voire même Second Rate).
Les deux chants qui se relaient apportent une petite touche de fraîcheur et de la variété sur la durée qui est d’ailleurs renforcée par le fait que le groupe a assez de personnalité pour éviter de tomber dans la linéarité et sait vraiment alterner les styles sur les titres mettant en avant un prisme musical assez large.
Enregistré au Warmaudio, qui commence vraiment à bien faire parler de lui, State Of Mind s’offre un très bon son et fait partie de ces petits albums qui font plaisir lorsqu’on les découvre et dont on attend la suite avec impatience pour voir comment va évoluer le groupe.

A noter que le groupe à force de concerts commence à se forger une bonne réputation, on les a retrouvés récemment en première partie de Propagandhi pour l’Xtrem Fest (before party).  Et une tournée est prévue pour octobre - novembre


3 titres à retenir : daily news ; Nighthawks ; breaking even

vendredi 8 mars 2013

Split The Atom




Split The Atom - ep 4 titres

autoprod
4 titres dans un petit emballage cartonné avec un dessin un peu flippant de squelettes d’enfants siamois. Split The Atom débarque donc dans vos oreilles de cette façon-là et je pense qu’à l’instar de groupe comme Grand Royal on risque d’en entendre parler pendant des années tant l’énergie contenue dans ces 4 morceaux est contagieuse. Le groupe est Lyonnais et s’est formé en 2011, c’est donc un jeune groupe même si ses membres ont officié au préalable dans Skox, Brainless, Eight Sins ou Swine Punch. L’un des membres a monté le studio Warmaudio sur Lyon et c’est d’ailleurs ici qu’ils ont enregistré ces quatre titres.

« Howlin Ant » déboule à 100 à l’heure avec un punkrock très rapide et des riffs assez lourds. La voix un peu rocailleuse et lourde aussi, amène des notes hardcore. « From Dusk Till Dawn », le titre de l’un de mes films préférés, se veut plus posé, plus post-hardcore avec tout de même cette puissance contenue que maîtrise parfaitement le groupe. « A Sip » est le 3ème titre et après une courte intro il fait vite monter la sauce à grand renforts de guitares  joueuses et de chants bien punks. « Street Life » prolonge la chanson précédente en gardant le même rythme et la même façon de chanter. C’est efficace à souhait.

Split The Atom, comme je le disais au début de la chronique, arrive un peu comme ça de nulle part mais j’espère sincèrement que le groupe va perdurer et nous offrir des albums de la qualité de cet EP à la pelle.



Ces 4 titres sont téléchargeables gratuitement ou pas sur le bandcamp du groupe :