Affichage des articles dont le libellé est Opposite Prod. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Opposite Prod. Afficher tous les articles

lundi 6 mars 2023

TOPSY TURVY’S – It can’t be easy

 


TOPSY TURVY’S – It can’t be easy

Krod Records / Opposite Prod

 

Le temps passe vite et cela fait maintenant déjà 15 années que les poitevins sont dans le circuit et pourtant j’ai l’impression que c’était encore hier que sortait Fall In Love With An Alien Girl. Entre temps le groupe a enchaîné les concerts en France mais aussi à travers l’Europe et le monde, les Eps et les splits avec notamment JOHK, Sidewalk ou les Israéliens de Useless I.D.

 

Pour ce premier album, la recette est la même qu’auparavant mais l’expérience acquise par le groupe se ressent pleinement dans cet album et franchement je trouve que les poitevins ont énormément progressé depuis leurs débuts. Je trouve qu’ici le chant est bien partagé et amène un vrai vent de fraîcheur et musicalement, le côté mélodique est rondement bien mené. Je prendrai comme exemple le morceau Not So Long, qui démarre avec une accroche sur le chant féminin bien enchainé avec le chant masculin de façon très powerpop, l’alternance apporte une dynamique super intéressante qui se révèle être le point fort du groupe. It can’t be easy révèle d’ailleurs une belle homogénéité dans la qualité ses morceaux. Les poitevins aiment poser et tirer leurs mélodies comme sur Forever Alone ou encore le très bon Perfect Day. D’une façon générale je trouve que le groupe a un peu délaissé le côté punkrock au profit de sonorités plus indie-pop tout en s’octroyant quelques rythmiques rapides comme sur la fin de Question Eveything.

 

Je suis assez surpris par l’ensemble des morceaux qui possèdent une vraie personnalité et ne rappellent pas cinquante autres groupes. Alors on pourra reprocher certains détails comme l’accent par moments, le chant féminin aussi parfois trop haut mais il n’en demeure pas moins un très bon album, certainement l’un des meilleurs dans son style.

Mention spéciale aussi à la très belle pochette qui fait suite aux précédentes sur le thème de l’invasion extraterrestre.

 

J. NeWSovski

 

 

https://topsyturvys.bandcamp.com/

https://www.topsyturvys.net/

https://topsyturvys.bandcamp.com/




lundi 8 août 2022

YOUNG HARTS – All I Got

 


YOUNG HARTS – All I Got

Eternalis Records, Crapoulet Records, APB Records, No Way Asso, Inhumano, Bad Health Records; Fireflies Fall, Opposite Prod, Ganache Records

 

Cette jolie pochette invite à profiter de la canicule estivale pour se rafraichir et, de façon assez surprenante, compte tenu du précédent opus, elle s’adapte parfaitement à la musique que propose Young Harts.

Et si l’on revient 3 ans en arrière, Truth Fades m’avait fait une très belle impression avec un punkrock plus dynamique et musclé. Un de mes albums coups de cœur de l’année d’ailleurs. All I Got arrive mais dans un registre légèrement différent, et je me dois de faire le parallèle Heavy Heart qui nous a aussi offert un dernier album bien plus pop, Young Harts, un cran en dessous tout de même, est sur le même cheminement.

 

Alors certes All I Got est très pop sur son traitement mais les Clermontois commencent tout de même fort avec le rythmé 1+1=11 alors qu’Appearance me rappelle assez rapidement Samiam, les mélodies certes, mais aussi le chant de Chris dont le timbre est vraiment singulier. J’aime beaucoup l’intensité que le groupe arrive à poser sur ces morceaux.

Plus léger, Weight est plaisant et s’impose comme un joli morceau raffiné tandis que Climbing et Ornica renouent avec une énergie communicative. Le groupe exprime de belles qualités d’écriture sur Weather, dont la deuxième partie se perd dans de longues et douces mélodies.

Young Hearts ralentit sur la fin de l’album et pour proposer un univers très post-rock sur Statistics, lent et beau mais aussi sur le magnifique Still Shining, doux comme une berceuse.

 

Un deuxième album qui s’éloigne quelque peu du premier pour proposer un univers plus pop et post-rock. Young Harts sait se renouveler et il le fait avec brio. J’attends de les voir sur scène avec impatience !

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/younghartsband/

https://youngharts.bandcamp.com/



mardi 12 avril 2022

BURNING HEADS – Torches of freedom



BURNING HEADS – Torches of freedom

Kicking Records / Opposite Pro

 

Dire que les Burning Heads est un groupe mythique est loin d’être usurpé. Peu de groupes peuvent se targuer d’être encore en place après 35 ans, sans pause et sans coup de mou. Quand le groupe ne sera plus il sera important de se pencher sur tout ce qu’il nous a apporté mais aussi son héritage, tous les groupes qu’il a influencés et guidés. Tout le monde dans la scène a de multiples souvenirs avec le groupe et personnellement il m’a accompagné toute ma vie depuis mon adolescence.

 

Des changements de line-up il y en a eu quelques-uns depuis la création du groupe et je vous conseille vivement la lecture de Hey You ! pour vous replonger dans son histoire mais le départ de son chanteur emblématique Pierre, dit Pit Samprass, a fait l’effet d’un sacré coup de massue. Beaucoup voyaient le groupe stopper, moi le premier d’ailleurs, pourtant jamais rassasié le groupe continue de faire brûler sa flamme, encore même un peu plus fort.

 

Comme je l’écrivais dans la chronique du EP préambule à l’album, Phil est de retour dans le groupe à la guitare après son départ en 2001 et Fra de Ravi / Eternal Youth a repris le micro. On avait déjà pu tester le rendu sur la reprise d’Adhesive dans le monstrueux Under Their Influence et c’est assez drôle de voir que les deux tessitures sont proches, très proches même au point parfois de les confondre.

 

Torches Of Freedom part très fort avec Pharmageddon, un titre vif et énergique qui pourrait rappeler l’époque Be One With The Flammes, c’est une très bonne entrée en matière. Plus mélodique Endless Loop est un petit délice avec les superbes chœurs de Thomas, le rythme en mid-tempo fonctionne à merveille.  J’aime beaucoup aussi All Set To Glow qui me rappelle un vieux groupe de la fin des années 90 : All Systems go !.

On appréciera aussi le clin d’œil appuyé qui vaut des remerciements à Guillaume Gwardeath et Nasty Samy, auteurs de Hey You !, leur consacrer un morceau est un bel honneur.

Coup de cœur pour Wrong Direction très mélodique sur son refrain, il s’inscrit dans la lignée des titres marquants du groupe. J’aime bien aussi le titre qui clôture l’album, Once in a blue moon, davantage « chanté » que les autres sur sa deuxième partie, il est aussi plus long et dévoile une facette du groupe qui a été peu explorée auparavant et n’est pas sans me rappeler Groundtown, superbe morceau sur Be One With The Flammes.

Il y a au final peu de déchets dans ce treizième album (si l’on ne compte pas la compile Weightless Hits et les reprises d’Under Their Influence) et beaucoup de bonnes surprises qui font un album vraiment attachant.

 

 

On pouvait craindre ce changement de line-up mais force est de constater que la flamme des Burning Heads est loin d’être soufflée, bien au contraire et Torches Of Freedom s’impose comme l’un des meilleurs albums du groupe depuis Taranto. J’attends maintenant impatiemment de les retrouver sur scène.

 

J. NeWSovski

 

https://burningheads.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/burningheads/



lundi 21 février 2022

BURNING HEADS – Fear Is A Liar (EP)

 


BURNING HEADS – Fear Is A Liar (EP)

Opposite Prod / Kicking Records

La sortie de ce nouvel EP attise beaucoup d’interrogations et d’attentes. Le départ de Pierre et l’arrivée de Fra au chant n’ont pu laisser indifférents les fans du groupe. Un tel changement ne se fait sans bouleverser son identité, mais Fra a toujours été un proche des Burning et son passé dans RAVI ou The Eternal Youth sert à nous rassurer. On sait que la mission sera autant périlleuse que difficile pour lui et j'imagine qu'il doit avoir une certaine pression latente. J'oublierais presque le retour de Phil à la guitare. 

Il était difficile de se faire un avis sur l’album des reprises (Under Their Influence) durant lequel 19 chanteurs s’étaient relayés, cet EP et surtout l’album à venir nous permettront d’y voir plus clair.

 

Fear, qui débute, est un morceau reggae comme les Burning savent les faire, et curieusement, le chant de Fra est très proche de celui de Pierre. En toute honnêteté je ne pensais pas que le premier morceau de la version 2.0 des Burning allait être un reggae, j’étais même resté que sur l’idée, certainement fausse d’ailleurs, que le départ de Phil était lié au fait que le groupe jouait de plus en plus de reggae. Toujours est-il que le morceau est plutôt pas mal avec une belle atmosphère qui inspire l’inquiétude.

On branche ensuite la disto pour Escape and Run en mid-tempo, la spécialité des Orléannais. Je ne suis pas très fan du son, un peu étouffé. Les chœurs de Thomas et JB sont trop en retrait et c’est un peu dommage car le morceau est très intéressant. I want Out est de loin le plus nerveux, le chant paraît un peu forcé mais j’aime bien l’énergie dépensée.

 

Très jolie pochette au passage signée par Elvis Dutram, l’album, qui arrive à grands pas, sera d’ailleurs dans le même style et c’est très réussi.

 

Première étape pour les Burning Heads version 2.0 avec ce court EP, efficace sans être exceptionnel, il fait le boulot et permet de faire monter la pression avant l’album.

 

 

J. NeWSovski

 

https://burningheads.bandcamp.com/album/fear-is-a-liar

https://www.facebook.com/burningheads/

mercredi 1 décembre 2021

TSUNAMI FROM HEAVEN – S/T

 


TSUNAMI FROM HEAVEN – S/T

Opposite Prod

Il sort actuellement un nombre important d’albums, tous styles confondus, comme si la machine se remettait en route après un arrêt imposé. Dans cette vague continue de sorties, des nouveaux groupes émergent et j’ai aujourd’hui envie de vous parler de l’un d’entre eux.

 

Ce groupe c’est Tsunami From Heaven, un groupe d’Orléans, une ville qui a toujours su conjuguer le punkrock à tous les temps. Leur premier album sort sur un label orléanais que l’on connait plutôt bien : Opposite Prod, le label des Burning Heads. Aussi, en me lançant dans l’écoute de Tsunami From Heaven, je m’attendais à punkrock façon Ravi, Gravity slaves pourquoi pas même à la Burning Heads et j’ai bien aimé me faire totalement surprendre. Point de distorsion et de batterie à fond la caisse, ici, le duo (deux Sébastien d’ailleurs) propose un postrock atmosphérique ultra immersif dans la veine Godspeed You Black Emperor ! Sur 8 titres et 45 minutes Tsunami From Heaven nous emmène dans un doux voyage, une rêverie finalement très poétique si l’on omet la grosse colère de Retour. J’aime d’ailleurs les titres des morceaux qui, une fois additionnés, donnent ceci : Le monde / semble / si calme / ici. / Itinéraire / le retour, / les ciels / se remplacent /

 

L’expérience de l’album est inévitablement parfaitement réussie mais il sera encore plus intéressant de les découvrir en live pour le défendre. Se laisser porter et bercer, se laisser envouter et captiver par le duo Orléanais doit être une bien belle expérience.

 

Ce premier album est donc une bien belle réussite, amateurs de découvertes et de posttoutcequevousvoulez ce groupe devrait venir titiller vos enceintes un petit bout de temps.

J. NeWSovski

 

https://tsunamifromheaven.bandcamp.com/album/tsunami-from-heaven

https://www.facebook.com/tsunamifromheaven

https://www.instagram.com/tsunami_from_heaven/



jeudi 21 janvier 2021

FUZZ THEORY – Track and eat

 


FUZZ THEORY – Track and eat

Opposite Prod / Black Out Prod

Nouveau groupe en provenance d’Orléans, une source intarissable de son de qualité, voici Fuzz Theory et son premier album Track and Eat. On retrouve dans ce groupe Nico, un ancien membre de Brokken Roses et Gravity Slaves. J’ai toujours beaucoup aimé ces derniers depuis leurs débuts et notamment le split avec Dacÿco jusqu'à leur dernier Farewell, un groupe majeur de la scène française hélas resté trop méconnu.


Sans grande surprise, le nom de Fuzz Theory annonce rapidement la couleur avec une petite série de titres qui sentent bon le stoner fortement teinté de punkrock indé. Ainsi le premier morceau Stone Age Logan fait la part belle à une guitare aux rondeurs généreuses sur une rythmique posée, difficile de passer à côté de Queen Of The Stone Age, le nom y fait référence et musicalement on s’en approche tout en essayant de garder un esprit rock indé qui me fait penser à RAVI. L’enchaînement est bien exécuté avec Midi Breakfast qui enfonce encore un peu plus le clou, difficile cette fois-ci de ne pas battre le rythme et de ne pas se laisser prendre par ce morceau nourri par ses racines punkrock indé.

Il est assez rigolo ensuite d’entendre un morceau chanté en français : Ma mère disait. Le chant passe bien même s’il est quelque peu dissimulé derrière le mur de guitares. J’aime bien aussi l’énergie qui se dégage de too early, un morceau rapide. Rubber quant à lui sent bien plus les années 90 et le son grunge de l’époque, grosses guitares et jolis riffs en font un morceau très intéressant. Global Warming, impose aussi un son lourd et ça fonctionne très bien.

Track and eat se révèle au fur et à mesure des morceaux, un album très riche et varié, let’s share le montre aussi avec un chant bien mis en avant sur les couplets et un son toujours lourd sur le refrain, puis Chewba K Wasa Qui, un titre instrumental qui permet une pause salvatrice. Le surprenant O.N.U. vient justifier l’influence Rage Against The Machine, il groove à souhait avec une belle basse et quelques riffs de guitares à la Tom Morello.

On ne pourra passer sous silence le dernier morceau, cette reprise de Maniac de Flashdance qui passe comme un petit cheesecake en dessert.


Un album surprenant et très plaisant qui ravira les fans de stoner, de son des années 90 mais aussi de punkrock.

 

J. NeWSovski

 

 

Morceau préféré :                                    Rubber

 

 

https://fuzztheory.bandcamp.com/album/track-eat

https://fr-fr.facebook.com/fuzztheory/



mardi 1 septembre 2020

Fra et Tonio de The ETERNAL YOUTH ont-ils bon goût ?


The Eternal Youth a sorti il y a quelques semaines Nothing is ever over, son deuxième album ; avec seulement  huit titres le groupe caennais a réussi à marquer les esprits et produire certainement l'un des meilleurs opus de l'année.
Rencontre avec Fra et Tonio pour un traditionnel A-T'il Bon Goût ?



Votre groupe culte ?

lundi 22 juin 2020

THE ETERNAL YOUTH – Nothing is ever over




THE ETERNAL YOUTH – Nothing is ever over
Kicking Records / Opposite prod / TFT label / Omnivox Records

Evidemment ce nouvel album de The Eternal Youth aura le droit à une écoute différente compte tenu de l’actualité de son chanteur Fra. Mais il serait injuste de ne s’y intéresser que pour ça car me and you against the world, sorti il y a tout juste un an et demi, était déjà très bon mais ce Nothing is ever over met la barre encore un peu plus haut.

L’artwork composé d’une feuille tombée sur le bitume laisse de multiples interprétations. Associées au titre de l’album cela laisse pourtant la place à un peu de positivisme quant à l’avenir. Et des titres positifs et enjoués il y en a un petit paquet dans ce deuxième album des caennais.
Hornets Attack a la lourde tâche d’ouvrir l’album et ce morceau se veut immersif, il est long, c’est même le plus long de l’album, le rythme est en mid-tempo, très mélodique, il est extrêmement plaisant. S’enchaîne Voices from the undergound que l’on avait déjà entendu sur la playlist de déconfinement, un morceau mélodique qui met bien en avant la douce voix de Fra, même si les effets dessus sont parfois de trop.
Les belles harmonies de Nothing is ever over peuvent laisser penser à Sixpack quand Turning the light off plus rythmé rappelle aussi les Bushmen, Nothing More et Sleazy Arse, des références qui datent d’une belle époque du punkrock français, mais force est de constater que The Eternal Youth est de la même trempe. Sing Along est mon morceau préféré, rythmé et dansant il me rappelle quelques morceaux bien sentis des Burning Heads. Il devrait faire de très gros ravages sur scène.
I can’t escape, reprise du groupe The Sound, se révèle différent, empreint de sonorités très 80’s avec une basse New Wave il rappelle les influences du groupe et amène cette variété à l’album qui le rend riche.

Seulement 8 titres pour ce second album de The Eternal Youth, mais l’ensemble se veut homogène dans sa qualité, tous les morceaux sont plaisants et inspirés. Nothing is ever over fait la part belle aux mid-tempo et aux belles mélodies.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Sing Along



mardi 28 avril 2020

BURNING HEADS – Under Their Influence




BURNING HEADS – Under Their Influence
Opposite Prod


Il y a quelques mois des groupes français rendaient hommage aux tauliers du punkrock en France en reprenant les morceaux du premier album éponyme. Un bel hommage pour un groupe exceptionnel. On connaît tous ensuite l’histoire : Pierre l’emblématique chanteur et guitariste décide de quitter le groupe pour se consacrer à son studio de tatouage et, parallèlement de continuer à jouer de la guitare dans Monde De Merde

Véritable tremblement de terre dans le cœur de tous les fans que nous sommes.

Alors que je pensais que le groupe allait s’arrêter, j'apprenais que c’est finalement Fra de The Eternal Youth qui allait reprendre la lourde tâche de chanter et que Phil l’ancien guitariste fondateur (oui celui à la guitare bleue) faisait son retour.

Et pour étrenner ce nouveau line-up les Burning ont choisi de rendre aussi hommage à tous les groupes qui les avaient influencés et en même temps d’inviter différents chanteurs et chanteuses de groupes amis pour l’occasion. On a donc le droit à pas moins de 19 reprises avec 19 chanteurs différents !

Je vais tout de suite parler des surprises notamment celles de voir Salim de Sixpack, Thomas d’Unlogistic, Seb de Seven Hate dont les groupes n’existent plus. Ça fait super plaisir de les entendre à nouveau et c'est une superbe idée de les retrouver sur cet album.
Ensuite il y a des personnes que je n’aurais pas imaginer venir faire un featuring :  Anita (Anita Babyface &The tasty Poneys / Off Models), Yohan de Ed Warner, Claire de Stinky, Guillaume de Trouble Everyday / Circles,  Francis de Nothing More voire même Makou de Bunkum. Et ça matche plutôt bien, voire même très bien pour certains.

Il y avait des évidences aussi à la vue des tournées et des splits avec Forest ou Ed de Unco/ Not Scientists, Fra de Eternal Youth forcément, Mimi de Flying Donuts, Le peuple de l’Herbe, Speed Jesus

Pour les morceaux, les influences des Burning Heads sont aussi larges que l’est le punk qui nous promène en passant par du hardcore mélodique américain (Descendents, Bad Religion, No Use For A name, Pennywise, Hard Ons) aux pionniers et références du style (Adolescents, DI, Descendents, The Clash, Bad Brains, Uk Subs)… 
Que des super morceaux !


J. NeWSovski



Morceau préféré :                                    Hope




jeudi 10 octobre 2019

YOUNG HARTS – Truth Fades




YOUNG HARTS – Truth Fades
Eternalis records / Pencil Records / Crapoulet Records / Asso Page Blanche / Bad Mood Asso / Opposite Prod
8.5/10

Auteurs d’une belle surprise avec leur premier EP il y a 2 ans les clermontois de Young Harts sont de retour avec un premier album signé sur Eternalis Records (Fire At Will).

Enregistré en seulement trois jours au Magic Studio, le groupe a cherché la spontanéité sans retouches ni grosse production et c’est tout à leur honneur car Truth Fades se révèle simple, sobre et le son en parfaite adéquation avec le style.

Comme pour leur EP je trouve beaucoup de points communs avec des groupes comme Samiam (Rearranged) ou Gas Drummers.  Le groupe aime les mélodies et nous berce parfois dans son monde avec douceur et calme (strategy to get beers). Quelquefois la voix trouve des sonorités proches de feu Chris Cornell (loyalty Through) et Jason Beebout de Samiam (Singled Out), elle est un des points forts du groupe mais j’aime beaucoup la capacité du groupe à créer de belles mélodies, de varier et ne pas reproduire la même chanson.

La photo intérieure ne peut que m’accrocher, le groupe posant devant une statue de Goldorak géant, si ça ce n’est pas classe… Et j’apprécie aussi la photo qui sert de pochette, certainement Clermont Ferrand ou pas très loin.

C’est donc un très bon album, qui plus est pour un premier, qui permet de placer Young Harts sur la liste des groupes qui vont vite devenir incontournables. On ne peut pas passer à côté, ce serait une belle faute !

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Rearranged



mardi 23 avril 2019

SPEED JESUS – The Giant Hack



SPEED JESUS – The Giant Hack
Opposite Prod
4,5/5

AAAAAAH Les beaux jours arrivent. Si vous pensiez aller chez Kiloutou louer un décapeur thermique pour enlever les mauvaises herbes de l’allée de la maison, ne vous embêter pas avec ça. Sortez l’enceinte bluetooth et connectez-vous sur la page Bandcamp de SPEED JESUS, on se cale sur leur 1er album « The Giant Hack » et surtout mettez le volume à fond. Ça aura le même effet…

Alors SPEED JESUS c’est quoi à part un remplaçant de luxe d’un décapeur thermique. Et bien ce sont 3 musiciens issus des groupes GRAVITY SLAVES et MONDE DE MERDE qui jouent aux petits oignons un hardcore bien sauvage et progressif qui vous saute à la gorge tel un berger allemand à qui on n’a pas donné sa dose de Frolic depuis un bon bout de temps (Petite dédicace pour Dudu le Chanteur/Bassiste de SPEED JESUS).

« The Giant Hack » est agrémenté de petites touches de blast tendance Black Metal comme sur « Dig It » ou bien encore « It’s Mandatory ». Mais également des inspirations punks comme sur « No Regrets » ou sur « Bois in Blue/ Dead Cops » »
Ce qui est bien chez SPEED JESUS, c’est que rien n’est linéaire et ils savent naviguer dans les eaux troubles avec des morceaux bien progressifs comprenant des bons breaks et surtout un ton bien heavy.

Perso j’ai un petit faible pour « Hang Them All », morceau au rythme moins soutenu mais montrant tout autant de rage avec cette voix à la Bard LINGA (chanteur du groupe de stonerpunk norvégien BOKASSA).

SPEED JESUS avec son « The Giant Hack » nous délivre un premier essai assez déstabilisant dans le bon sens du terme avec du chao, de la rage, de l’intelligence et de la sueur.

Herr KROMBACHER




Le TOP 3 de l’album….



jeudi 11 avril 2019

MONDE DE MERDE – The Mess




MONDE DE MERDE – The Mess
Opposite Prod / Don’t Trust the Hype / Mass Prod / No Way Asso / Chanmax / Guerilla / Ebruitez
9/10

J’avoue m’être intéressé à Monde de Merde lorsque j’ai appris que Pierre des Burning Heads en était le guitariste, l’annonce de son départ du groupe mythique pour se consacrer à Monde de Merde et son job de tatoueur n’a fait qu’augmenter ma curiosité et ce second album The Mess tombe à point nommé pour attiser ma curiosité.
Cependant réduire Monde de Merde à Pierre des Burning est trop réducteur car on retrouve aussi des membres de Gravity Slaves (un des tous premiers suivis par les Rêveries avec leur split avec Dacÿco) et de Speed Jesus.

La première chose frappante c’est que je m’attendais à un chant en français, c’est d’ailleurs toujours surprenant d’avoir un nom français et chanter en anglais et l’inverse est vrai aussi. La seconde chose qui m’a surpris c’est le chant féminin, je n’étais clairement pas au courant qu’il y avait une chanteuse à la tête de monde de merde et cette surprise est vraiment sympa. Par contre il me sera difficile de ne pas faire un parallèle avec Mon Autre Groupe, formé aussi de membres prestigieux d’autres groupes (GxP, Traverse, Homeboys…) et d’une chanteuse énergique.

Car Monde de Merde joue vite et joue fort, un punk hardcore dans l’urgence qui envoie de l’énergie par palettes de 10 (It Was Never Enough). No Means No, le morceau d’ouverture, pourrait d’ailleurs servir de résumé car, à l’image des 10 titres en 17 minutes, il expédie une telle fougue qu’on ne peut que rester scotché. Lucette chante et gueule à se briser la voix, un nouveau parallèle avec Fanny DX de MAG. Et pourtant il y a quelques variations plutôt plaisantes parmi ce déchaînement et cela commence par le morceau Awareness plus punkrock dont le chant se veut plus apaisé ou le très bon Soto qui, si l’on excepte le chant, sonne très Gravity Slaves avec ses chœurs diaboliques. Le dernier morceau à dénoter est le très bon The Gift avec plus de 3 minutes au compteur et une longue intro enivrante avant de virer dans la colère.

Monde de Merde est une belle surprise et j’adore ces groupes qui envoient un punkrock brut aux accents hardcore. Le chant apporte aussi beaucoup d’énergie. Vivement recommandé.

J. NeWSovski
Morceau préféré :                                    Soto