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mardi 1 novembre 2022

QUITTERS – Captain are we thinking ?

 


QUITTERS – Captain are we thinking ?

KROD records / Dingleberry records / Bad Mood Asso / Fireflies Fall / Joe Cool / Pasidaryk Pats

 

Avec une très jolie pochette (signée Miron Osaki) qui accompagne bien le titre se dévoile le nouvel album de Quitters, un des groupes dont j’avais invité les lecteurs à suivre l’évolution et qui ne cesse de progresser.

Après deux Eps (le dernier date d’il y a trois ans) et un album le groupe de Montpellier a changé à nouveau de line up, passé en quatuor pour le 1er album, il a changé récemment de guitariste avec l’arrivée de Riton qui remplace Antho.

 

Je trouve que le groupe continue d’évoluer production après production et sur ce deuxième album je le trouve plus pointu allant chercher de très belles mélodies (ce petit riff sur The Inside Zone), délaissant parfois le côté punkrock pour un son plus indie et parfois powerpop comme sur Borders qui pourrait même faire penser à Weezer. Me rappelant aussi au passage un groupe comme Sexypop sur Some things never change ou When the sun goes down ils ont en commun cette qualité pour produire des chansons énergiques mais mélodiques.

On retrouve beaucoup d’intensité sur Broken World, plus lourd que les autres morceaux il apporte une ambiance plus grave.

Les Montpelliérains innovent avec Atacama Desert et son introduction toute douce en français avant de s’énerver et de partir dans de belles harmonies. Riton pousse aussi de la voix sur Welcome To Hell aux faux airs de Lysitrata.

Très beau titre pour conclure avec Voluntary Control et sa rythmique bien chaloupée.

 

A noter le nombre important de labels qui participe à la sortie de cet opus, je ne sais pas trop comment se réparti le travail de chacun mais ils doivent être contents d’avoir cet album à leur catalogue.

 

Proche du registre de Young Harts qui a sorti un très bon album il y a quelques mois, Quitters confirme tout le bien qu’on pense de lui et s’inscrit production après production dans le paysage musical national comme un groupe majeur.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/quittersmusic

https://quittersmusic.bandcamp.com/album/captain-are-we-thinking




jeudi 13 août 2020

RAINCHECK – Last Call (EP)




RAINCHECK – Last Call (EP)
Inhumano / Bad Wolf /KROD Records /Joe Cool Records/ K-nardage Asso /Out Of Thunes / Histrion


Dès la couverture on reconnait le travail de Freak City qui avait déjà fait la pochette de True Love il y a déjà 4 ans. Identifier un groupe à un visuel c’est intéressant et cela me fait penser notamment à Hot Water Music qu’on relie aussi directement aux travaux de Scott Sinclair.

On avait entrevu un premier titre il y a maintenant quelques temps c’était Cleaned Out un morceau très énergique qui permettait de se rendre compte que Raincheck, en matière de punk hardcore touche bien sa bille. Là ce qui me frappe dans cet album c’est que j’ai envie de les rapprocher très rapidement de Kid Dynamite, LA référence. Ainsi Rational Choice Theory a ce petit quelque chose, dans le débit de la voix notamment, qui me rappelle le groupe de Philadelphie. On pourrait penser que Foolish est un clin d’œil au groupe Clermontois, la batterie tape vite et fort comme un mal de crâne un lendemain de soirée, le chant haché est super maîtrisé. J’aime beaucoup la capacité du groupe à réussir à associer vitesse, énergie et mélodies (sick Sad World ; Of Anger) et par là il me fait penser aux excellents Wank For Peace et quand le groupe ralentit comme sur Infused Confusion c’est tout aussi bon.

On notera au passage l’excellent travail au niveau du son de la part de Alex Ayrault au Warmaudio.


Last Call, deuxième EP de Raincheck est la confirmation du talent des lyonnais. En espérant que les tournées reprennent rapidement pour qu’on puisse tester ça sur scène.

Au passage il est à prix libre sur bandcamp, une bonne raison pour découvrir le groupe.

J. NeWSovski







lundi 23 décembre 2019

FOOLISH – S/t



FOOLISH – S/t
Tools Records / Beer Records / Larsen Prod / Paranoia Records / Joe Cool Records
8.5/10


Voici déjà le troisième album des Clermontois de Foolish et, sans vraiment de réelle promo, le voici qui débarque dans l’anonymat d’Internet sur mon ordinateur via les notifications bandcamp.
Je dois dire que j’aime bien ce genre de surprise, Foolish est un groupe que j’apprécie, et que j’aimerai bien voir en live.

Et tout commence avec une intro de Jean-Pierre Mocky qui comme à son habitude s’énerve légèrement… derrière Foolish assure avec Let’s do it aux sonorités punk old school. Le titre est nerveux et les chœurs derrière font leur effet façon Wank For Peace. La transition avec le morceau Foolish est ultra efficace, j’adore ce titre, il déboule avec une énergie folle. D’ailleurs ce début d’album regorge de bonnes idées comme Wish You Were Beer et son solo de guitare sur le début et son passage sympathique à la basse sur la fin. Les musiciens assurent le spectacle !
Pas vraiment de temps mort, juste un morceau ska-punk permet d’apporter un peu de diversité (New Excuse) avant que le rythme effréné ne reprenne sa marche en avant. On notera aussi le morceau What will Be Next accompagné par une chanteuse. Black Coffee termine de belle manière cet album sur une touche plus mélodique mais teinté d’une belle intensité.

Définitivement Foolish est un groupe marquant de notre scène punkrock nationale et cet album éponyme mérite vraiment qu’on s’attarde dessus tellement il regorge de bons morceaux, de bonnes idées et d’une grosse énergie.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Foolish




jeudi 10 janvier 2019

SHITSTORM – Shit the light



SHITSTORM – Shit the light
Joe Cool Records
8.5/10

Sorti il y a quelques mois déjà, Shit The Light de Shitstorm est un album de Punk-hardcore à l’ancienne très rapide.

Formé avec d’anciens membres de Never Again, Raincheck, Splint !,ISP, Ta Gueule soit une belle brochette de groupes que j’ai eu plaisir à chroniquer sur le webzine. On a ici le droit à 10 titres expédiés en moins de 17 minutes ce qui laisse peu de suspens sur le rythme effréné des morceaux.  On sent la rage et l’énergie, ainsi Blackhole rappelle au bon souvenir de vieux groupes comme 59 Times The Pain (les premiers) ou Tromatized Youth et j’aime ce son oldschool loin des grosses productions parfois trop calibrées. What Do You Know me fait même penser aux tout premiers Descendents, gorgés de caféine mais cherchant tout de même à caler un minimum de mélodies. Kiss me I’ve got Aids et Zero sont de vrais brûlots avec un batteur remonté comme une pendule.

Avec des groupes comme Shitstorm ou Circles notre scène punk-hardcore se porte vraiment bien.

Très court, cet album est un parfait défouloir. Simplicité et efficacité, une recette déjà connue mais toujours d’actualité. Shit The Light est un très bon moment qu’on peut faire tourner en boucle en attendant de les voir en live.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Blackhole



dimanche 18 février 2018

NOYADES – Go fast



NOYADES – Go fast
Joe Cool Records
8.5/10

Derrière un nom simple mais terriblement glauque se rassemblent trois gars provenant d’univers et de villes bien différentes. Paris, Lyon et St Etienne, le crust d’un côté, le psyché d’un autre et au milieu le drone ambiant et la noise. C’est autour de toutes ces différences que s’est créé Noyades.

Les mecs qui connaissent le milieu connaissent le groupe et savent que cet album est sorti fin 2016, cependant c’est la signature chez Joe Cool Records qui m’a permis de le découvrir.

Et je dois avouer que je suis rapidement tombé sous le charme de Noyades et sa musique d’immersion qui me rappelle Totorro en plus musclé. Oui, ça commence fort sur Réplique avec sa basse omniprésente et déchaînée, puis Machhapuchhare se veut plus complexe avec une guitare très aérienne. Très peu de répit dans cette musique d’une grande richesse si ce n’est sur le long morceau de fin, Reflects, qui sur près de 17 minutes nous fait véritablement voyager. J’ai particulièrement apprécié Bear Rider avec son début très rock’n’roll déchaîné qui se termine en fracas sonore. Peut-être, à l’instar de Totorro, manque t’il par ici et par-là quelques bribes de chant, des hurlements, la douceur d’une voix féminine… Ou peut-être la musique de Noyades se suffit à elle-même ? Chacun se fait son avis.


La musique de Noyades, et j’utilise cette répétition volontairement, est d’une grande richesse et ne peut laisser indifférent. Mais l’avantage de ne découvrir cet album que maintenant est que le temps d’attente avec le suivant est considérablement raccourci !


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Bear Rider







lundi 25 septembre 2017

HIGHTOWER – Club Dragon



HIGHTOWER –  Club Dragon
Krod Records / Joe Cool Records
7.5/10

Attendu par de nombreux fans suite à un très bon premier album, le groupe Parisien est donc de retour 3 années après Sure. Fine. Whatever.
Il a été enregistré, comme le précédent, au studio Omen en Californie par Steve Evetts, qui a déjà bossé pour Sick Of It All et Kid Dynamite entre autres, et masterisé par Alain Douches.

On y retrouve de très bons titres, The Party, par exemple, qui a servi de fer de lance cet été pour promouvoir l’album ou Mushroom and Bamboos un des meilleurs du disque à mon goût. Mais quand ça ralentit c’est pas mal aussi, Tournesol par exemple, Hedronic Treadmill et l’instrumental To The Hole surprenant et prometteur.

Mais au final il y a un truc qui me dérange dans cet album, la venue d’un nouveau chanteur, Attila, hongrois d’origine, qui malgré un nom de barbare, apporte davantage de mélodies, et peut-être parfois trop… 
Car musicalement Hightower est super dynamique et amateur de jolies mélodies, cependant je trouve que le chant et, plus simplement la voix, apporte trop de mélodies et manque de « gras », il me rappelle, sans d’ailleurs que j’y sois retourné depuis longtemps, New Found Glory.

Pour autant derrière ça tourne fort comme un mélange de Lifetime et de trucs plus indie rock et c’est donc ce contraste chant / musique qui me déstabilise. L’ensemble trop propre aussi peut-être, qui semble calibré sur certains morceaux.
Bien entendu il va ravir les fans de punkrock mélo parce que, dans le style, les mecs sont quand même très forts et à ce titre un morceau comme Titty Twister plus sobre sur le chant est un vrai régal.

A découvrir donc, à tester, réécouter, et se faire son propre avis.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Mushroom and bamboos


https://www.facebook.com/HIGHTOWERMUSIC


jeudi 9 février 2017

RAINCHECK – True Love (EP)



RAINCHECK – True Love (EP)
KROD records, Bad Wolf Records, Inhumano, Bad Mood Asso, Joe Cool Records
5/5

Raincheck est un nouveau groupe de Lyon qui s’est formé en 2014 mais à l’écoute de ces 6 titres on sent une très grande maîtrise qui incite à jeter un coup d’œil au background des loustics. Chose intéressante puisque le groupe est formé d’ex membres de No Guts No Glory, Burst One’s Side, Guerilla Poubelle et Never Again soit une belle brochette de groupes qui ont tous sortis de super trucs ces dernières années. Cerise sur le gâteau, l’EP a été enregistré au Warmaudio qui n’a jamais raté une production. Et chantilly sur la cerise car la pochette est signée par Freak City (http://freakcitydesigns.com/) qui a encore fait un super boulot dans son style rapidement identifiable,  en plus j’adore Hulk Hogan et le catch des années 90.

Sans surprise Raincheck maitrise parfaitement ce 6 titres envoyant un punkrock ultra énergique qui n’oublie surtout pas de poser de belles mélodies. Work Less Chill Mass sur un peu plus de deux minutes rappelle au bon souvenir de The Explosion époque Flash Flash Flash, qui reste l’un de mes albums préférés en punkrock. D’ailleurs la voix de Jimmy Cliff Anger est proche de celle de Matt Hock de par ses intonations où la façon de se poser sur la musique, ça se ressent sur le superbe Fresh Start. Des relents de Wank For Peace aussi sur les titres plus rugueux comme Party Daze ou encore sur certaines parties du pourtant plus lent Overflow, avec la même capacité que les angevins à jouer des trucs rapides, accrocheurs, aux mélodies tueuses et non moins dénuées de testostérone. Je pense enfin à Lifetime sur le brulot Uncool qui en une minute pile fait une belle démonstration de puissance et d’énergie brute.

Raincheck, en étant très honnête, me semble bien parti pour écrire une belle page de la scène punkrock française. J’attends avec impatience la suite mais aussi et surtout la possibilité de pouvoir les voir jouer live. Un véritable coup de cœur que ce groupe.

J. NeWSovski