lundi 18 décembre 2017

CIRCLES – Démo 2017



CIRCLES – Démo 2017
Can I Say Records
4.5/5

Circles est un groupe formé de membres de One Thousand Directions, Sugarton, Cabaret et Trouble Everyday, de Guillaume, le chanteur, notamment. On l’a connu dans plusieurs groupes et dans des featurings sur plusieurs albums et à chaque fois ça matche bien. Ce mec a une belle culture musicale et je dois avouer que j’aime bien et le personnage et ses groupes.


Cette démo, au son un peu crade, se révèle être une belle bouffée d’air frais avec pas moins de 7 titres. Rats annonce le ton et la forme : du oldschool très 80’s, façon Minor Threat et consorts. On fait du neuf avec du vieux. Le chant de Guillaume, toujours si spécial, passe à merveille. J’aime aussi le fait que le groupe ne balance pas à pleine balle ses titres comme n’importe quel groupe de oldschool. Ça donne un joli mélange entre Minor Threat et quelque chose de plus lent plus posé, Fugazi pour rester dans la famille même si la comparaison est peut-être un peu trop poussée.

Ceci dit Love ou Movements révèlent le même goût des mélodies, des plans alambiqués et au final ça marche parfaitement.

Que ce soit en mid-tempo sur Forward ou en plus bourrin sur Spring on accroche à Circles.
En fait il n’y a rien à jeter dans cette démo et elle invite à la suite, avec un son un peu meilleur ce sera top !


J. NeWSovski





samedi 16 décembre 2017

SUKOÏ FEVER – The end never Dreams



SUKOÏ FEVER – The end never Dreams
Quixotemusic
8/10

Je ne pensais pas avoir raté grand-chose de Sukoï Fever et pourtant il s’agit ici déjà du 4ème album. Et oui le groupe fête cette année ses 10 ans, le temps passe vite et j’ai dû rater un album en route. Je me rappelle juste être resté sur une mauvaise impression avec un dernier album, intéressant mais au son déplorable, pourtant sorti chez les potes Orléanais d’Opposite Prod.

The End Never Dreams commence fort avec Down The Scene, morceau déjà diffusé à l’époque de leur campagne de financement participatif. Ça groove bien, c’est fluide et cette fois-ci le son est bon. J’aime bien ce premier titre et notamment le chant, particulier mais vraiment très bon.

Les premiers titres sont vraiment accrocheurs que ce soit The End Never Dreams, et ses riffs endiablés ou Pebble in my shoe. Les orléanais savent faire de belles chansons qui sont rapides et mélodiques avec un esprit rock’n’roll intemporel. J’aime aussi beaucoup Spider In My Head, son coté mélodique avec le chant parfaitement ajusté dessus.

Le reste de l’album se déroule tout seul, très plaisant, plus calme aussi si l’on excepte Do The Reptile et Eye Fuck. Je regrette juste l’absence de titres aussi accrocheurs sur cette deuxième partie, peut être eut-il fallu placer Jack Bauer, autre morceau issu de la campagne de financement, car ce titre énergique aurait redonné un peu de peps.


Toujours est-il que The End never Dreams est un bon album qui s’écoute avec beaucoup de plaisir. J’aime ce son rock’n’roll qui me rappelle un mélange entre the Elektrocution et The Madcaps.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Spider in my head




vendredi 15 décembre 2017

jeudi 14 décembre 2017

JESSICA 93 - Guilty Species



JESSICA 93 - Guilty Species
Teenage Menopause
8,5 sur 10

Avec son nom de cibiste un peu désuet, JESSICA 93 est devenu une sacrée attraction sur la scène française indépendante. Fort de ce mini-succès, le groupe de Geoffroy Laporte était attendu au tournant pour ce quatrième album après le très réussi Rise. Les deux premiers morceaux balancés sur le net, en amont de la sortie du LP, avaient donné le ton et annonçaient le meilleur. "RIP in peace" et Mental institution" ouvrent d'ailleurs le bal. Ces deux titres assez courts mélangent à merveille grosse ligne de basse, riffs tranchants et stridents. Mais l'évolution la plus marquante sur ce dernier album, c'est la part belle laissée à la mélodie. Avec un chant plus assumé, une structure moins complexe, JESSICA 93 se fait plus accessible. Le 3ème titre "Venus flytrap" est dans cette veine. Le son 90's à la sauce grunge est toujours présent mais toujours avec une pincée de cold/new wave. Le versant indus à la GODFLESH ou JESU fait son apparition sur "Anti cafard 2000", plus long et répétitif, et surtout "French bashing". Ce dernier, bâti sur une rythmique lourde, est légèrement plus exotique avec l'insertion d'une sonorité orientale. L'album aux 8 titres se conclut par deux morceaux plus directs et efficaces ("Guilty species" et "uncertain to me") après un passage plus expérimental et progressif sur "Bed bugs".


De moins en moins DIY, assumant toujours son mauvais goût pour les pochettes et les clips, JESSICA 93 marque un grand coup musicalement parlant. Guilty Species risque, en cette fin d'année, de truster les meilleures places des traditionnels bilans et top de l'année.


Une chronique de Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Mental Institution






mardi 12 décembre 2017

Interview - STINKY

Petit entretien avec le groupe Nantais après son deuxième et excellent album.



Quand et comment s’est passé le passage de Stinky Bollocks à Stinky ?

Le changement de nom s’est effectué au printemps 2015 lors de l’enregistrement du premier album (Against Wind And Tide). C’était le moment pour nous de marquer le pas sur les anciennes formations et de partir de l’avant. On a aussi fait ce choix par rapport à certaines remarques de personnes venant en concert ne sachant plus trop quel line-up le groupe allait proposer, maintenant c’est facile Stinky = Claire, Paul, Redwan, Seb et Titouan (mais on continue parfois à faire appel aux collègues pour dépanner ;) )

lundi 11 décembre 2017

dimanche 10 décembre 2017

GUERILLA POUBELLE – La nausée



GUERILLA POUBELLE – La nausée
Guerilla Asso / Slam Disques / red scare industries
9/10

La sortie d’un nouvel album de Guerilla Poubelle est, pour moi, un événement à part que je pourrais rapprocher de celle d’un album des Burning Heads. Il y a une grosse attente derrière, de l’envie et de la curiosité. La Nausée, est le quatrième album, et il a la lourde tâche de succéder aux deux derniers que je considère, pour ma part, tout simplement comme des monuments.

Till a repris l’idée de Mon Autre Groupe d’utiliser une peinture en guise de pochette et utilise ici la Bergère avec son troupeau de Jean-François Millet, connu aussi pour son célèbre Angelus.  

On commence les 13 titres par Je ne possède que mon corps qui me rappelle bien évidemment Linoleum de NofX par son texte et son message comment ne pas comparer « Entre la naissance et la mort, je ne possède que mon corps » à « Possessing never meant anything to me » issu du titre des californiens. Un message important qui pousse à réfléchir sur la possession. Merde, moi qui aime collectionner, cette chanson me résonne encore plus en tête. Me tracasse même. Mais le message cible particulièrement la possession des autres.

On comprend rapidement que cet album sera encore plus social et politique que les précédents dès l’entame de Ceux qui ne sont rien et ses phrases entêtantes, le titre est piqué à Macron juste après son investiture. La voix de Till accroche toujours autant et on retrouve avec grand plaisir ses petits gimmicks vocaux.
Les titres défilent rapidement, peu dépassent les deux minutes, de mémoire c’était moins le cas avant mais c’est vrai que se dégage de cet album un climat d’urgence avec des titres directs et au final assez homogènes. Seul une bouteille à la mer ralentit un peu le rythme, le morceau parle d’une tournée aux Etats Unis et des moments passés sur la route dans une Amérique pas si idyllique que ça. Golgotha calme aussi les choses, quoique ce dernier s’énerve tout de même sur sa fin.

On attaque aussi directement la politique avec En Marche et ses phrases assassines « le code du travail à coup de bulldozer…/ …En marche au pas du libéralisme ». Vient aussi les fils et les filles des sorcières, le morceau que je trouve le plus accrocheur de l’album et que j’imagine parfaitement être joué avec le public en chœurs. Un titre hommage aux féministes qui ont lutté pour les droits des femmes. Un titre au message bien actuel en fait.

Alors au final que vaut-il ce nouveau Guerilla comparé aux précédents ? Je dois avouer qu’à ma première écoute je l’ai trouvé court, qu’il est passé très vite m’accrochant sur quelques titres mais sans plus. A force d’écoutes et d’écoutes attentives je dois avouer que j’aime son côté exécutif, rapide, efficace.  J’ai accroché à ses thèmes et au final il régale tout simplement. Un bon cru.

A noter qu’il est à prix libre sur bandcamp, pour un groupe de cette dimension ça en dit long sur leur super état d’esprit.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Les fils et les filles des sorcières…







vendredi 8 décembre 2017

TRANSPLANTS – Take Cover (EP)



TRANSPLANTS – Take Cover (EP)
4/5

Groupe à part, de par sa composition prestigieuse mais aussi par son style novateur lorsqu’il est sorti il y a 15 ans maintenant. Cantonné au statut de side-project il est toujours intéressant d’écouter ce que le groupe fait. Armstrong est un fantastique songwriter et Barker un batteur tout aussi extraordinaire.

Sur cet Ep on a le droit à des reprises, enfin, le mot est complexe puisque le groupe se reprend lui-même sur Saturday Night, un morceau au préalable attribué à Barker sur son album solo où venaient jouer les autres Transplants et même Slash qui plaçait un petit solo sur la fin. Ici une version plus rythmée et virile que l’originale, très Transplants en fait avec le chant de Rob Aston et celui d’Armstrong.

La reprise de Seeing Red de Minor Threat se rapproche assez de l’originale, difficile de s’attaquer à ce groupe maintes fois repris mais c’est bien fait. Baggy Trousers de Madness est plutôt sympa, le chant d’Aston amène une rugosité super charmante et celle d’Armstrong ne peut que rappeler l’époque Operation Ivy.

Belles reprises aussi que celle de Live Fast Die Young de The Violators, le vieux groupe de keupons anglais et celle de Gratitude des Beastie Boys. Et comme les Transplants veulent montrer l’étendue de leur spectre d’influences ils s’attaquent de belle manière à Nothing but a heartache de The Flirtations, un morceau Motown qui avec leur patte sonne vraiment bien, ce Aston a incontestablement un grain de voix intéressant.

Tout se finit avec Won’t coming back, une nouvelle compo si je ne m’abuse.

Les influences des 3 membres des Transplants sont très larges et cet EP est là pour le rappeler. On part du punk au hardcore en passant par le ska, la motown et le hip-hop. Sympa à écouter.

J. NeWSovski




mercredi 6 décembre 2017

TIME FOR ENERGY – Gang of losers



TIME FOR ENERGY – Gang of losers
Autoproduction
8.5/10

J’ai découvert Time For Energy en retard sur le train, il y a juste quelques mois avec Waterfall, leur second EP sorti en 2015. Le groupe a pris son temps, étape par étape, pour arriver à ce premier album : les EPs, les tournées... Une méthode qui a déjà prouvé son efficacité.

La première impression est que je trouve ce visuel superbe, le digipack apporte un coté précieux, le dessin est joli, sombre, dans l’esprit comics, qui rappelle Charlie Adlard, le dessinateur de Walking Dead. La version vinyle doit être juste superbe.

Musicalement il y a un wagon d’écart avec Waterfall. Le son est puissant avec une grosse production derrière. Black Eye Blues, le premier morceau, annonce la couleur et place aussi la barre assez haut, on ressent l’influence Comeback Kid. Il est clair que les Nantais ont durci le ton, c’est devenu plus brut, plus direct, plus hardcore. Cependant le groupe est aussi ancré dans l’époque avec un hardcore qui se veut moderne et s’ouvre aux mélodies, c’est le cas sur Trucks, un morceau lourd mais lissé par le chant ou Gang Of Losers qui place quelques passages chantés aux influences émo, je pense notamment à Poison The Well. Mais le groupe aime la puissance, la brutalité et le gros son qui fait mal, et il tente de le rappeler sur Prick, véritable brûlot et sur Bring Out The Flags véritable mix entre les penchants hardcore et ceux plus émo du groupe. Je trouve le groupe inspiré et passionnant sur un morceau comme Tame Me Out, certes long mais totalement immersif.


Un bien bel album que ce gang of losers, d’autant plus qu’il s’agit d’un premier. Il ne s’agit plus de dire que Time For Energy est un groupe à suivre mais juste un groupe qui compte, qui est à voir et à écouter !

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Tame Me Out






mardi 5 décembre 2017

Clip - Knock Off

Un peu de streetpunk anglais avec Knock Off et le titre This ain't a love song.

lundi 4 décembre 2017

YOUNG HARTS – S/t



YOUNG HARTS – S/t
Joe Cool Records
4.5/5

Young Harts est un groupe de Clermont Ferrand formé d’anciens membres de Like Wires, The Elders, Araban et Kunamaka. Je ne connais que le premier cité mais son EP m’avait fait une grosse impression à sa sortie.

Il y a chez ce groupe des sonorités qui me rappellent principalement Gas Drummers mais aussi quelque part Samiam.
Fool représente bien ces références qui mettent en avant le goût des mélodies du trio. On parle d’indie rock aux relents punkrock dont le chant rappelle celui de Dani de Gas Drummers et je trouve que le groupe dégage une intensité qui s’en rapproche. Reassured est le morceau qui me fait davantage penser à Samiam, part sa construction et sa recherche mélodique.
Les quatre autres titres ne sont pas en reste que ce soit notamment Fast Days, énergique, ou Follow Me qui ouvre d’une superbe manière cet EP.

Une belle découverte pour un groupe dont on espère entendre parler à l’avenir avec pourquoi pas un album et des concerts un peu partout.

J. NeWSovski



vendredi 1 décembre 2017

Ben de Sliver et Tardis A-T'il Bon Goût ?

Dernier épisode de l'année 2017 avec ce mois-ci un invité qui me tient à cœur puisqu'il s'agit de Ben, chanteur / guitariste de Sliver et Tardis, dont les albums tournent en boucle depuis plusieurs mois sur ma platine.

Il y a de la lecture et c'est  riche et super intéressant !




Ton groupe culte ?

jeudi 30 novembre 2017

Video - Versus You

Leur EP sort chez Guerilla, l'occasion pour nous de découvrir les vétérans Luxembourgeois.

mercredi 29 novembre 2017

ANTI-FLAG – American Fall



ANTI-FLAG – American Fall
Spinefarm Records
5/10

L’époque est parfaite pour Anti-Flag, le gouvernement Trump doit être une source d’inspiration pour un groupe aussi politisé. A lui seul il devrait être le sujet d’une vingtaine de chansons.

Dans les textes il y a toujours de bons sujets et de belles punchlines on notera celles-ci :
you know a Mexican and she’s honest and diligent, you don’t see color but some people need discipline” ou « Just ‘cause you don’t know you’re racist, you don’t get a pass for your ignorance » sur Racists.

Et pourtant sur la forme Anti-Flag n’y est plus. La production est digne d’un album d’un groupe de pop et même les compos se sont lissées alors qu’on attendait un groupe en colère, remonté comme une horloge Suisse. Il y a maintenant un fossé entre le groupe sur scène, ce qu’il donne, ce qu’il dégage et ce qu’il sort sur album car il faut bien avouer qu’American Spring en 2015 dégageait déjà l’odeur d’un punk plus adapté à la radio qu’aux pubs enfumés.

Ainsi le groupe de Pittsburgh si vindicatif dans ses textes et sa musique il y a 20 ans mais aussi à l’époque Fat Wreck semble juste présent sur scène où ses concerts sont toujours aussi chauds et engagés. Sur disque c’est une autre histoire.

Liar et Racists sont les morceaux qui cachent la misère, le reste est plat, trop mélodique, surproduit. L’écoute de Trouble Follows Me suffit à s’en convaincre mais on frôle aussi la catastrophe avec Throw It Away et Casualty.
Pour l’anecdote on notera un retour au ska sur When the wall falls, un style qui semble revenir ces derniers temps et je ne serai pas surpris de revoir une petite vague déferler l’année prochaine.

Vous l’aurez compris je n’ai pas du tout aimé cet album et même si quelques titres ressortent du lot la déception vient surtout du fait que pour les avoir vus sur scène il y a six mois on pouvait s’attendre à un vrai brûlot.

Pour le coup je vais me repasser le dernier Rancid histoire de me réconcilier avec les anciennes gloires.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Liar



lundi 27 novembre 2017

DOWZER – so much for silver linings



DOWZER – so much for silver linings
Shield Recordings
7/10

On ne peut pas dire que Dowzer joue la carte de l’originalité car ce groupe de Breda, aux Pays-Bas, joue un punkrock mélodique tout ce qu’il y a de plus classique, cependant même si c’est parfois très mélo-pop, l’ensemble est accrocheur.

Scenes are for sinners, le morceau d’ouverture ressemble à pas mal de morceaux du début des années 2000 et notamment ceux de Lucky 7. Le chant partagé sur Broken records est une bonne idée car entre Tim, Sandra et Deny tout s’imbrique plutôt bien et c’est intéressant de voir comme les chants sont hauts. Même constat sur On the Beat of Repentance un morceau aérien. On entrevoit Dowzer différemment sur certains titres, plus indie et moins pop punk façon Promise Ring comme sur No One Knows ou Glimpses.
Le reste est très, voire trop classique, c’est dommage car il y a chez ce groupe un côté très frais fort appréciable.

Les amateurs de punkrock très mélodique apprécieront pleinement ce nouvel album des bataves. On retrouve de bons plans mais c’est lorsque les chants se croisent que j’apprécie le plus Dowzer.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Broken Records







dimanche 26 novembre 2017

samedi 25 novembre 2017

HARD ONS / NOTS SCIENTISTS (EP)



HARD ONS / NOTS SCIENTISTS (EP)
Shield Recordings

Split prestigieux entre les légendes australiennes de The Hard Ons et Not Scientists, fleuron de notre scène punkrock mélodique nationale, il a aussi servi de prétexte au support pour une tournée de 14 dates à travers la France en septembre dernier.

La jolie pochette emprunte Le Cri de Munch dans une version détournée, elle me rappelle l’EP de Kill The Poor des Dead Kennedys sorti en 80.

Les Hard Ons balancent Road Sweeper un titre à la rythmique effrénée avec une guitare totalement sauvage loin du punkrock mélodique auquel le groupe nous avait habitué au début des années 90.

Les Not Scientists balancent, eux, Perfect World, un titre très mélodique mais énergique aux sonorités légèrement Lo-Fi. Un morceau léger, frais et rudement bon.
On attend donc avec impatience maintenant l’album qui devrait voir le jour début 2018 et dont ce titre est déjà extrait.

J. NeWSovski



vendredi 24 novembre 2017

Clip - BODY COUNT

Allez ça fait du bien de retrouver ce bon vieux Ice-T et du gros Body Count. D'ailleurs le dernier album est vraiment très très bon.

jeudi 23 novembre 2017

NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)



NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)
Slam Disques / Pencil Records
4.5/5

On retrouve l’ami Noé Talbot, qui aura été productif cette année, pour un split avec Mauvaise Pioche. Une bonne occasion de découvrir ce dernier pourtant plus proche de nous.

6 titres au total, 3 chacun dont une reprise de l’autre.

On commence par le chanteur de Fortune Cookie Club dont on est désormais coutumier, son premier titre réveille quelques mauvais souvenirs de par son titre Novembre 2015 mais aussi par son texte touchant. L’orgue sur la deuxième partie est une bonne idée.
Joli texte aussi pour #Fuck la Mort avec un refrain terrible : 
« On a refait le monde mais faut croire qu’on l’a oublié. On s’est partagé la mort, on y a presque goûté ».
La deuxième partie du morceau sonne moins bien je trouve, enfin surtout le texte, le lien vers « je serai jamais Charlie » est casse-gueule, et les phrases suivantes semblent être des place-mots pour parler des potes de Charly Fiasco, Intenable, JohK, Maladroit, GxP… Seul mauvais point pour moi.
Ma bonne étoile est un titre de Mauvaise Pioche et il est vraiment superbement interprété.


Au tour de Mauvaise Pioche que curieusement je ne connais que de nom malgré son album sur Guerilla Asso. Chant éraillé et nonchalant avec guitare et batterie, ça sonne plus rock, plus punk. Un mix entre Fred Fresh et Renaud en quelque sorte. J’aime les mélodies et le rythme. Simples et efficaces, ses titres sont vraiment accrocheurs (Lot de consolation et Précaire et révocable). Superbe reprise aussi de Miracles de Noé Talbot. C’est marrant mais ce sont les deux reprises que j’ai le plus apprécié. En cherchant un peu je me rends compte qu’il s’agit d’Antho, le gars joue ou a joué dans nombre de groupes (bassiste dans Guerilla Poubelle, batteur dans Intenable et Nina’school…) et c’est vraiment une belle découverte. Je vais vite me jeter sur son album.

J. NeWSovski







mercredi 22 novembre 2017

Clip - Hi-STANDARD

2017 voit le retour d'un paquet d'anciennes gloires, aujourd'hui Hi-Standard avec le titre All Generations issu de leur dernier album.


mardi 21 novembre 2017

IN YOUR FACE - live report



Première édition de l’In Your Face festival à Treize Septiers entre Clisson et Montaigu en ce début de Novembre pluvieux.

La recette se veut simple : de bons groupes, un lieu convivial, de la bonne bière et une entrée pas chère

Dans un certain sens il me rappelle les premières éditions du Fury Fest, celle de Clisson avec Agnostic Front et celle de Nantes avec son affiche démentielle.

La réunion de 3 assos locales (Los Herbos Crew, Reglisse Asso, Septif’Rock) propose ici une très belle affiche, surtout pour une première édition : Sick Of It All, Municipal Waste, Death Before Dishonor, Booze & Glory

 

lundi 20 novembre 2017

Clip - Untitled With Drums

Agréable découverte d'il y a quelques semaines, voici le premier clip d'Untitled With Drums.


dimanche 19 novembre 2017

GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers



GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
Constellation
9 sur 10

Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.

Le nouvel album "Lucifer Towers" est relativement court pour le genre (une quarantaine de minutes) et repose sur quatre pièces bien distinctes. Le son et le savoir-faire du groupe n'ont pas fondamentalement changé. Il mélange toujours à merveille cordes, lentes montées de guitares, mélodies répétitives, le tout dans une ambiance de plus en plus symphonique. Les Montréalais ont peut-être épuré un peu plus leur musique, les collages sonores ayant par exemple disparu de leurs dernières productions.

L'album s'ouvre sur un bourdonnement de cordes et de sons dissonants. Très cinématographique, l'ambiance est angoissante. Arrivent ensuite les cuivres, puis un riff de guitare entêtant et la batterie. Ce morceau d'ouverture "Undoing a lucifer tower" est une réussite. Le thème mélodique de ce premier titre reviendra d'ailleurs dans le suivant, le long (15 minutes) et envoutant "Boss Hang" qui dispose d'une structure inversée. Un premier temps met en avant la guitare saturée et la lourde batterie, toute la puissance Godspeed est ici déployée. S'ensuit une légère accalmie avec des cordes un peu glauques. Tout en crescendo, le titre se poursuit avant un final en apothéose. Un véritable déluge sonore dont le collectif canadien s'est fait la marque de fabrique. Le troisième morceau, "Fam/famine", entre musique de chambre et drone, ressemble plus à un intermède avec son violon sensible. Le thème musical, véritable gimmick sur cet album, réapparait à la fin. Sans doute une petite pause avant la dernière pièce de choix "Anthem for no state". Cette dernière débute en douceur et délicatesse avec une ligne de violon émouvante. Après quelques minutes, une rupture s'opère, le titre prend une légère sonorité western, devient plus noise, la machine GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR se met en branle. Tous les instruments (guitares, batterie, cordes) sont au diapason.

Après tant d'années d'exercice, la magie opère toujours chez les Canadiens. Ils viennent sans doute de signer l'un des meilleurs albums post-rock de l'année avec les Français de L'EFFONDRAS.

Une chronique de Mr Caribou



Morceau préféré :                                   Boss hang

samedi 18 novembre 2017

Clip - Converge

Nouvel album pour Converge, voici A Single Tear en clip. Attention aux yeux !


vendredi 17 novembre 2017

video - G.A.S. Drummers

Les Espagnols de GAS Drummers sont de retour avec une niveau titre : Yours To Discover

jeudi 16 novembre 2017

DOWN MEMORY LANE – Vice caché (EP)


DOWN MEMORY LANE – Vice caché (EP)
Thousand Islands Records
3.5/5

Le lien avec le Québec fonctionne plutôt bien depuis quelques années. Après les Vulgaire Machin puis Fortune Cookie Club je vois de plus en plus de groupes canadiens faire écho en France.

Down Memory Lane qui, à l’instar de Fortune Cookie Club, cache des textes en français derrière un nom de groupe anglais, pourtant l’intro annonce la couleur : « En Français !! ».
DML est un groupe de Montréal, formé de 5 membres, qui joue un punkrock mélodique avec beaucoup de chœurs et une batterie qui claque. Il me rappelle par moments un mélange entre Hateful Monday et Consumed au niveau du son mais le chant est marqué par un fort accent qui est tout de même assez sympa vu de notre côté de l’atlantique.

Pas de grande originalité en ce qui concerne la musique, du punk mélodique à pleine balle comme les groupes des années 90 en ont sorti des centaines mais l’intérêt est dans les textes si on y prête l’oreille. Ainsi ils se révèlent souvent amusants et drôles, voire honnêtes comme Productions J qui explique l’éthique du groupe ou encore Canal désinformation dont j’extrairai cette petite perle : « On peut pas changer le monde avec des vidéos de chats ».
C’est fun, c’est jeune, c’est remuant.
J. NeWSovski





mercredi 15 novembre 2017

mardi 14 novembre 2017

JUSTIN(E) – 06 72 43 58 15



JUSTINE – 06 72 43 58 15
Guerilla Asso / Can I Say Records / Justine Asso
9.5/10

C’est une mission difficile de s’attaquer à la chronique d’un album de Justine, et pour en parler me vient en tête la phrase d’un fan trouvée sur le site du groupe :
« Cette fois-ci je crois que j’ai mieux compris les paroles. »


Oui, Justine, on ne va l’apprendre à personne, est un groupe qui balance des textes pointus et je dois avouer aussi que sur le dernier album il fallait s’accrocher pour calculer les paroles ou tout du moins essayer de s’approcher du sens profond. Les textes de Justine c’est un retour au lycée pour une étude de texte à faire à la maison avec du Nofx qui cartonne derrière. Seulement là j’ai un peu plus envie de m’y pencher.

Alors oui cet album est plus clair et plus accessible et je dois avouer qu’il a gagné aussi en simplicité. Il y a une très grosse concentration de titres majeurs qu’on aura plaisir à chanter en chœur en concert : Frantz Fanon, Brûle Raison Brûle, Mère Chose Micropolitique du fascisme, Aurélia…. Et même si on ne perçoit pas toute la finalité des textes d’Alex, on a l’impression de se cultiver en les écoutant, en tout cas ils nous invitent et nous incitent à chercher, fouiller. Une bonne pédagogie.

Sur l’ensemble il n’y a rien à jeter, les titres accrochent avec cette recette bien maîtrisée. Au passage on retrouve Arnaud, le frère, de The Attendants qui vient prêter sa voix sur Désastre.

Je ne peux que remarquer la laideur de la pochette qui atteint des sommets l’effet est certes volontaire mais merde moi qui ai investi il y a quelques années dans un joli cadre pour pochette vinyles… Il serait peut-être temps de rappeler Cha pour refaire une vraie pochette digne de ce nom…


Au final je n’aurai pas parlé beaucoup de musique et pourtant à la basse, Fab, assure le show, le très gros show même. Et les autres sont très bons aussi. Justine, avec ce 06 machin truc, signe un album dans la lignée des précédents qui se déguste à plusieurs niveaux d’écoute : à fond pour s’énerver, au calme pour cogiter. Un groupe intelligent, juste incontournable.


J. NeWSovski


Morceaux préférés :            Micropolitique du fascisme   et     Aurélia






lundi 13 novembre 2017

vidéo - GUERILLA POUBELLE

Le trio Parisien sera de retour le 1er décembre avec un quatrième album intitulé La Nausée.


Des précommandes sont possibles à cette adresse :


Petite soirée organisée le vendredi 17 novembre au Rock'n'roll circus à Pigales pour fêter l’événement :
https://www.facebook.com/events/189272458299523/


En attendant voici les fils et les filles des sorcières en vidéo-lyrics.


dimanche 12 novembre 2017

GENERATION 84 – Relentless



GENERATION 84 – Relentless
Morning Woods records / Thanks but no thanks records
7 /10

Un nom qui rappelle bien plus Platini, Tigana et Giresse qu’un groupe de punkrock… Pourtant Generation 84 mérite une écoute attentive parce qu’il possède une touche assez originale.

Cela passe par le chant qui rappelle Nathan Gray de Boysetsfire avec des envolées plutôt intéressantes et un timbre très plaisant, dans ce registre Blistered Hands sent l’influence de After the eulogy tout comme Potemkin Smile. On pourrait aussi quelque part rapprocher le groupe d’Ignite pour souligner sa singularité dans son style. Derrière ça envoie avec des rythmiques variées et pas uniquement linéaires. Rolling with the punches se veut aussi être un très joli morceau, mélodique, qui se finit de belle manière.

Pas de morceau lent ou mid-tempo, c’est peut être mon regret vis-à-vis de cet album tant la voix et la capacité mélodique des belges semblent taillées pour des morceaux plus posés.
Le groupe se révèle aussi plus classique avec des titres comme Empty Shot Glasses, rapide et calibré sur les chœurs notamment ou sur Presidential Dump qui reste efficace.

Relentless est leur quatrième album, comme quoi il n’est jamais tard pour découvrir un groupe sympa. Il donne, en tout cas, envie de se replonger dans les précédents.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Potemkin Smile







samedi 11 novembre 2017

Clip - Julien PRAS

On le connait comme étant le chanteur et guitariste de Mars Red Sky, voici Julien Pras (à nouveau) en solo avec Divine Spark issu de Wintershed