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vendredi 5 novembre 2021

TARDIS – Never grow up

 


TARDIS – Never grow up

Autoproduit / La face cachée (pour l’édition vinyle)

 

Le tardis est cette machine utilisée par le docteur Who dans la série préférée de mon fils, pour voyager à travers le temps et l’espace. Mais Tardis est aussi le nom donné à l’autre groupe de Ben, aussi chanteur et guitariste de Sliver. Un hommage à la série mais aussi,  et c’est d’autant plus flagrant dans ce nouvel album, au voyage dans le temps et la nostalgie. Ce Never Grow Up, deuxième album, arrive quatre années après le superbe Machines are talking behind your back.

 

Tout commence par 1986 [atomic Kids] un titre assez remuant sur les enfants de la génération Tchernobyl, bien rythmé il est entraînant et les chœurs de Julie se posent à merveille dessus. Une bonne entrée en matière, très rock 90’s. Plus léger, No Alibi enchaîne avec du ukulélé, un instrument qu’on retrouve aussi sur At The Arcade. Ce dernier amène son souffle de nostalgie associé à une mélancolie qui suit, tel un fil rouge, l’album. Petite fin en son 8 bits pour rendre hommage aux arcades, dont je suis un grand fan !

Mad Men In Boxes est un beau titre où les deux voix se complètent à merveille faisant preuve d’une belle douceur. La voix de Julie est bien plus présente sur ce deuxième album et c’est une bonne chose. On la retrouve d’ailleurs sur le morceau video Nasties, un titre calme où elle assure le chant lead à elle toute seule avec brio. J’aime aussi beaucoup isolation tank qui commence au piano de façon très posée avant de s’ouvrir au fur et à mesure.

10 frames per second amène cette diversité que j’aime bien dans Tardis, avec une rythmique bien plus rapide et des montés plaisantes. On retrouve encore davantage de détermination sur French Movies are cinematic guano qui, sous ses faux airs de Song 2 de Blur, distille une énergie communicative. Tardis termine en douceur avec New Gods new Stigmata qui s’évapore dans des sphères aériennes sur sa conclusion. Un très beau titre pour finir.

 

Ce deuxième album de Tardis appelle donc à la douceur et la mélancolie tout comme sur le précédent à l’énergie du rock des années 90 qui a bercé le groupe. Never Grow Up est un album varié qui mérite vraiment d’être découvert et écouté en boucle.

 

 

J. NeWSovski

 

https://tardis-band.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/tardistheband/

 

 

lundi 1 novembre 2021

Interview - TARDIS

Son premier album, Machines are talking behind your back, sorti il y a 4 ans, nous avait permis de découvrir le nouveau projet de Ben, aussi chanteur et guitariste de Sliver. Le deuxième opus (Never Grow Up) a mis du temps à arriver mais il illumine par la qualité de ses titres. Entretien avec Ben. 





Que s’est-il passé pour Tardis entre Machines are talking behind your back et Never Grow UP ?

 

mercredi 17 octobre 2018

Tardis - nouveaux titres



Deux nouveaux titres sont disponibles pour Tardis sur sa page bandcamp, Down The Water, reprise de PJ Harvey et I believe in Miracles de Dee Dee Ramone immortalisée par Pearl Jam.


vendredi 22 décembre 2017

TARDIS – Machines are talking behind your back



TARDIS – Machines are talking behind your back
Tardis
8.5/10

Tardis est l’acronyme de Time And Relative Dimensions In Space, la machine à voyager dans le temps et l’espace de la mythique série Dr Who. Mais c’est aussi le groupe parallèle de Ben de Sliver. Un projet devenu groupe à part entière avec désormais l’arrivée de membres de Brainwashed et Victis à ses côtés.


Le sympathique artwork nous replonge dans une époque bénie faîte de cassettes VHS, de films enregistrés, de pochettes maisons découpées dans le télépoche, de magnétoscopes et de jouets robots. Derrière cette façade revival se cache un message celui de 1984, Big Brother, des protections individuelles entre autre.


Au début de l’année Tardis a sorti une démo sur laquelle on retrouve 4 morceaux. Et c’est avec plaisir que je retrouve Fortress Europe, Speak and sell, Hannibal Sherlock et Banksy lives en versions abouties.


Tardis est un beau groupe dans le sens où ses mélodies sont touchantes et il se dégage de cet album une atmosphère apaisante malgré les sujets parfois graves (Fortress Europe et les migrants).  Ici la musique est emballante et riche, pleine de sons et d’effets, un indie rock teinté de racines punk (Hannibal Sherlock) qui sait jouer la douceur et la mélancolie (Superheroes ou Machines are talking behind our back). Mais Tardis peut aussi monter en régime comme sur Black River Song, énergique à souhait, ou Zombie Inc, plus intense dont les chœurs de Julie auraient tendance à me rappeler ceux de Babet de Dyonisos mais ça c’est pour la référence mal ajustée.


Et j’aime aussi les clins d’œil à notre enfance avec ces samples de la dictée magique (speak and sell) sur laquelle ma génération a dû passer quelques dizaines d’heures à chercher les mots mystères.


Ceux qui apprécient Sliver retrouveront donc avec plaisir la voix de Ben dans Tardis, les amateurs d’indie rock seront aussi comblés de trouver en Tardis, un groupe intègre, intelligent et plein de références.



Au passage je n’ai pas réussi à trouver ce maudit code qui orne le disque (voir en bas de l'article). Fan de cryptographie à vous de jouer…

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Fortress Europe













vendredi 1 décembre 2017

Ben de Sliver et Tardis A-T'il Bon Goût ?

Dernier épisode de l'année 2017 avec ce mois-ci un invité qui me tient à cœur puisqu'il s'agit de Ben, chanteur / guitariste de Sliver et Tardis, dont les albums tournent en boucle depuis plusieurs mois sur ma platine.

Il y a de la lecture et c'est  riche et super intéressant !




Ton groupe culte ?