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mardi 18 avril 2023

BURNING BIRDS – Where we belong

 


BURNING BIRDS – Where we belong

Black Mountains records

 

C’est de Strasbourg qu’arrive le premier album de Burning Birds. Le trio alsacien a déjà sorti un EP en 2020 (Take a ride) et voulait que ce premier opus soit réalisé sur ses terres, c’est donc au studio Kawati qu’ils ont enregistré, dans le lieu où ils répètent. Le mastering, lui, a été fait par Stephen Marcussen, qui a déjà bossé par le passé avec les Foo Fighters et Queen Of The Stone Age.

Burning Birds joue du gros rock qui s’approche autant du stoner que du grunge, d’ailleurs Dirty Town, après une intro façon Audioslave, se mute pour trouver des faux airs du groupe de Josh Homme, que ce soit sur les sons de guitare ou certains passages chantés. Certes l’originalité n’est pas vraiment de mise mais c’est plutôt bien fait. L’influence se ressent aussi sur Brother même si le filtre sur la voix amène une singularité intéressante. Le chant aborde une touche plus personnelle sur It flows in my vein avec des variations intéressantes.

 

Already Done sonne comme une balade grunge avant que I walk with the devil enflamme la fin de l’album avec un rock’n’roll déchaîné et racé sur près de 8 minutes.

 

Difficile d’être original surtout sur un premier album, Burning Birds fait le boulot proprement avec un premier album de bonne facture.

 

 

J. NeWSovski

 

https://burningbirds.bandcamp.com/album/where-we-belong

https://www.facebook.com/BurningBirdsMusic

 


samedi 25 juin 2022

OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit

 


OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit

 

Je me souviens ma première rencontre avec Dead End, c’était sur un sampler Rock Sound avec le titre Love Kills. J’avais adoré la vitesse du groupe et son côté très mélodique. Tout était parfait, ce groupe alliait vraiment ce que j’aimais, l’album suivant était aussi une très belle réussite. Le seul souci c’est que je n’ai jamais eu l’occasion de le voir sur scène. Toujours est-il que quand Wattie, son chanteur, m’envoie l’ultime album de son groupe précédent je dois avouer que la curiosité m’a piqué…

Obnoxious a commencé avant Dead End, en 1990, sur une ligne punk/Oi !/HxC, c’est en 1996 que Wattie  décide de changer le nom du groupe et de s’orienter vers quelque chose de plus mélodique. 30 ans plus tard lui vient l’envie de fêter l’anniversaire d’Obnoxious et de balancer 4 titres sur le net, mais les fans poussent un peu et Wattie se retrouve à composer et enregistrer 8 autres morceaux quasiment tout seul juste aidé par l’ancien guitariste  de Dead End venu faire les solos et quelques potes aux chœurs (Seb V'roll (Komptoir Chaos) et Fredz (Bad Nasty)).

Obnoxious ! joue vite, très vite et, sous des airs de Nra (période pré-Leaded) le groupe expédie ses morceaux en 20 minutes et des broutilles. Il y a donc de l’énergie en concentré (Not to old for this shit ; americunts ; sick my duck), un vrai déluge punkrock simple mais terriblement efficace. Et c’est là la grosse différence avec Dead End qui prenait plus le temps de faire durer les morceaux.

Mais Wattie sait aussi (et toujours) balancer de belles mélodies bien accrocheuses (Free Avery & Dassey) et ralentir le tempo (selfish Prick) quand il le faut ainsi que de proposer de l’intensité comme sur Farewell qui est pour moi un des morceaux forts de l’album.

Le groupe reprend un de ses anciens titres, unity pour conclure cette version numérique de l’album.

 

Un album certes court mais très intéressant qui ravira les fans de Dead End mais aussi de punkrock rapide et très efficace.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/obnoxiouspuke

https://obnoxiouspuke.bandcamp.com

jeudi 22 avril 2021

IRON BASTARDS – Whats’s going on ? / Fire & forget

 


IRON BASTARDS – Whats’s going on ? / Fire & forget

 

Dans la continuité de leur précédent album Cobra Cadabra, sorti il y a 2 ans maintenant, Iron Bastards vient de sortir un Ep composé de deux titres bien gras comme le groupe sait les faire.

What’s going on ? fait la part belle à de belles lignes de guitare notamment sur sa fin, s’éloignant un peu de l’esprit Motörhead qui colle trop à la peau des Strasbourgeois, c’est un titre intéressant qui s’octroie une part de folie sur ses couplets. Le second morceau Fire and forget (dont le nom me fait penser à ce super jeu vidéo époque Amstrad CPC 6128) se veut plus rock, et me rappelle des riffs de vieux titres deMetallica.

J. NeWSovski

 

 

https://ironbastards.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/ironbastardsrocknroll



samedi 13 mars 2021

ANOTHER FIVE MINUTES – Fil rouge

 


ANOTHER FIVE MINUTES – Fil rouge

 

Voici Another Five Minutes, groupe Strasbourgeois, qui sort son premier album après avoir déjà réalisé deux EPs par le passé. Plus de 5 ans séparent Fil Rouge de leur précédent EP.

Le groupe joue un punkrock indie assez intense qui peut parfois partir dans des sphères screamo. Un groupe qui aurait parfaitement adhéré à la scène émo d’il y a 20 ans.

J’aime bien la capacité du groupe à surprendre, sur I am Nothing, on change d’ambiance plusieurs fois et il se dégage un faux air de Touché Amoré plutôt appréciable. De l’intensité on en retrouve aussi sur The Sixtine Chapel, un morceau énergique mais qui évolue de façon très appréciable vers des sonorités aériennes. 

Another Five Minutes prend son temps et développe ses morceaux, rares sont ceux qui sont en dessous des 4 minutes. 

J’aime bien les différents chants sur Fading Away qui semblent se répondre. Plus on avance dans l’album et plus on se rend compte que ce groupe a un petit truc plutôt spécial qui fait qu’on a envie de revenir sur l’album et j’imagine assez facilement l’énergie que le groupe doit déverser sur scène. Dans la série des morceaux sympas on peut aussi parler de Moving Zone qui démarre tout en douceur avant de nous envoyer de sympathiques roulements de batterie. Il y a aussi The King Stays King haché et percutant tout comme The Ocean qui me fait penser à Lysistrata.


Fil Rouge est une belle surprise et il faudra surveiller attentivement Another Five Minutes qui sous un nom un peu emprunté, ou tout du moins assez banal, cache en fait un groupe détonnant.

J. NeWSovski

 

https://anotherfiveminutes.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/anotherfiveminutes



jeudi 9 janvier 2020

MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir




MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir
No Way Asso / Crapoulet Records / Dirty Guys Rock / Don’t Trust The Hype / Mon Cul C’est Du Tofu / KLVR Records
8/10

Mental Distress n’est pas un groupe inconnu par ici, on avait déjà apprécié leur split avec les Tourangeaux de ED WARNER (quel nom de groupe !) et j’avais chroniqué leur premier Ep il y a deux ans maintenant.

Le groupe de Strasbourg a donc pris son temps entre chaque production et pourtant dans leur musique on sent davantage l’urgence et la fougue. Pour donner rapidement un point de mesure Pas beaucoup de d’avenir contient 17 titres expédiés en 22 minutes… Autant dire que l’intro de Gamin Blessé et ses 2 minutes 50 en plein milieu de l’album offre une pause salvatrice.


Mental Distress est plein d’énergie et décharge un punk hardcore terriblement efficace. Les titres sont directs et efficaces : schlag et amoureux, aluminium… J’aime d’ailleurs beaucoup ce dernier morceau avec sa rythmique saccadée. Le chant français passe très bien et c’est intéressant de se prendre à écouter les textes. Les paroles de PN sur, certainement, une expérience personnelle avec un pervers narcissique sont un bon d’exemple pour se rendre compte que Mental Distress ne parle pas que d’alcool et de baston.

Le groupe fait appel aussi à des samples issus de films qui lancent les morceaux, une pratique un peu perdue ces dernières années mais que j’apprécie beaucoup.


Excellent défouloir, ce premier album de Mental Distress confirme les précédentes productions du groupe. A écouter sans modération.



J. NeWSovski






vendredi 25 janvier 2019

PEACE ME OFF - Damaged Coda (EP)



PEACE ME OFF - Damaged Coda (EP)
Seven Years A Weak
4.5/5

Je découvre Peace Me Off avec cet EP qui est leur deuxième. J’entends ici et là parler d’un changement de line up qui a pas mal modulé le son du groupe. J’attaque donc ce 4 titres sans pouvoir le comparer et ce n’est pas plus mal au final.

On pourrait se plaindre du fait qu’il n’y ait que quatre titres mais la durée totale dépasse les vingt minutes. Les morceaux sont longs, je dirais plutôt qu’ils prennent leur temps, installent une atmosphère, posent des mélodies et tout ceci se fait avec une belle facilité.

J’ai parfois l’impression d’entendre du Get Up Kids époque Four Minute Miles notamment lorsque le groupe démarre sur Mistrust & Prejudice ou sur My Own Shadow le titre le plus remuant, le plus punkrock au final. Les strasbourgeois apprécient le post-rock et nous gratifient de beaux moments comme sur la première partie de Mistrust & Prejudice ou le très beau Concealed Coldness qui conclut l’EP. Ce dernier morceau part tout en douceur avec le chant fredonné et parlé, il me rappelle aussi les bordelais de Lysistrata avec qui ils partagent le même goût pour les variations de rythmes. Une belle mélancolie s’échappe de l’ensemble et les mélodies nous portent et nous transportent dans l’univers du groupe, difficile de ne pas se laisser happer par Like The Others Do.


C’est donc un bien bel EP que vient de sortir Peace Me Off, dans un style que j’affectionne particulièrement et si vous êtes friands des groupes cités dans la chronique je vous conseille vivement de vous jeter sur Damaged Coda.

J. NeWSovski






vendredi 1 décembre 2017

Ben de Sliver et Tardis A-T'il Bon Goût ?

Dernier épisode de l'année 2017 avec ce mois-ci un invité qui me tient à cœur puisqu'il s'agit de Ben, chanteur / guitariste de Sliver et Tardis, dont les albums tournent en boucle depuis plusieurs mois sur ma platine.

Il y a de la lecture et c'est  riche et super intéressant !




Ton groupe culte ?

mardi 18 juillet 2017

DEAD END – Suicide Notes



DEAD END – Suicide Notes
Crucifux Records
8.5/10

Je pense que c’est une surprise pour certains de découvrir que Dead End est toujours actif et pourtant le groupe emmené par Wattie en est déjà à son 5ème album.

Suicide Notes aura pourtant ressemblé à un beau parcours du combattant avant de voir le jour. Mais au final ce n’est pas moins 16 titres qui le composent ainsi que 6 titres bonus sur un disque à part en édition limitée.

J’aime ce groupe car il a su garder sa ligne directrice depuis plus de 20 ans et dès les premiers accords on reconnait précisément Dead End, le son, la voix…
Et honnêtement, sans étaler trop ma sympathie envers les strasbourgeois il n’y a que peu de groupes qui ont une identité propre et qui la conservent pendant plusieurs décennies.

Derrière le très plaisant Autophobia qui ouvre l’album vient se placer The Cheater qui rappelle les débuts du groupe époque Love Kills. Shout est l’un des morceaux les plus percutants de Suicide Notes, rythmé, énergique mais accrocheur, Bring Us Solutions qui lui fait suite est du même acabit. Grosse débauche d’énergie aussi sur Political Shits, l’un de mes favoris sur l’album.

A l’instar d’autres vétérans comme les Burning Heads, Dead End sait se montrer irrésistible quand une touche mid-tempo, voire powerpop se glisse dans son registre, c’est le cas sur N.O.V.A. excellent morceau au refrain magnifique et qui aurait très bien pu appartenir au registre des Orléanais. 

Belle ballade aussi que Black Thoughts qui vient conclure en douceur l'opus. Je laisse le suspense sur la ghost song que le groupe à l'habitude de glisser.

J’accroche moins sur certains titres Love is Pain et Loser, ce dernier traîne plus qu’autre chose, il sera peut-être efficace en live mais sur album il ne me pique pas.
Boy ! qui part pourtant sur de bonnes bases et des mélodies à la Ramones peine à me convaincre peut-être pour son coté trop gentil, il aurait mérité un peu plus de grain râpeux.

C’est avec un grand bonheur qu’on retrouve Dead End sur le devant de la scène avec un album énergique, certes, mais plein de mélodies qui n’est pas sans rappeler un certain mixage entre les Descendents et les Ramones. Ne reste plus qu’à expérimenter tout ça sur scène !

Morceau préféré :                         N.O.V.A.

J. NeWSovski





dimanche 16 août 2015

Dead End - Financement Participatif


Tout lecteur assidu ou ponctuel des Rêveries connaît les légendaires Dead End, groupe de punkrock mélodique strasbourgeois monté par le charismatique Wattie.

Le groupe prépare son cinquième album Suicide Notes et lance un financement participatif pour le réaliser.

Au passage Wattie revient sur la discographie et l'histoire du groupe à travers cette vidéo.



Pour participer et aider Wattie à sortir l'album ça se passe ici : http://fr.ulule.com/dead-end/