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vendredi 8 décembre 2017

TRANSPLANTS – Take Cover (EP)



TRANSPLANTS – Take Cover (EP)
4/5

Groupe à part, de par sa composition prestigieuse mais aussi par son style novateur lorsqu’il est sorti il y a 15 ans maintenant. Cantonné au statut de side-project il est toujours intéressant d’écouter ce que le groupe fait. Armstrong est un fantastique songwriter et Barker un batteur tout aussi extraordinaire.

Sur cet Ep on a le droit à des reprises, enfin, le mot est complexe puisque le groupe se reprend lui-même sur Saturday Night, un morceau au préalable attribué à Barker sur son album solo où venaient jouer les autres Transplants et même Slash qui plaçait un petit solo sur la fin. Ici une version plus rythmée et virile que l’originale, très Transplants en fait avec le chant de Rob Aston et celui d’Armstrong.

La reprise de Seeing Red de Minor Threat se rapproche assez de l’originale, difficile de s’attaquer à ce groupe maintes fois repris mais c’est bien fait. Baggy Trousers de Madness est plutôt sympa, le chant d’Aston amène une rugosité super charmante et celle d’Armstrong ne peut que rappeler l’époque Operation Ivy.

Belles reprises aussi que celle de Live Fast Die Young de The Violators, le vieux groupe de keupons anglais et celle de Gratitude des Beastie Boys. Et comme les Transplants veulent montrer l’étendue de leur spectre d’influences ils s’attaquent de belle manière à Nothing but a heartache de The Flirtations, un morceau Motown qui avec leur patte sonne vraiment bien, ce Aston a incontestablement un grain de voix intéressant.

Tout se finit avec Won’t coming back, une nouvelle compo si je ne m’abuse.

Les influences des 3 membres des Transplants sont très larges et cet EP est là pour le rappeler. On part du punk au hardcore en passant par le ska, la motown et le hip-hop. Sympa à écouter.

J. NeWSovski




samedi 29 juin 2013

Transplants – In a warzone




Transplants – In a warzone

Epitaph

8/10
Le quatuor californien formé entre autres de Tim Armstrong (Rancid, Operation Ivy), Travis Barker (Blink 182) et Rob Aston  est de retour avec un troisième album.

Leur premier opus sorti en 2002 avait mis en émoi toute la scène en mixant punkrock à un chant rap avec des rythmiques résolument originales et en proposant une multitude de guests de renom. Pourtant je n’attendais pas plus que ça ce troisième album sachant que le second  haunted cities était, si l’on omet les tous premiers morceaux, plutôt décevant et pas seulement parce qu’il était distribué sur la major Atlantic mais parce que la surprise passée le groupe n’avait pas réellement réussi à se renouveler. C’est donc plus avec curiosité qu’autre chose que je découvre In A Warzone qui me fait penser à cette petite scène du Hellfest où je verrais bien le groupe l’an prochain… 
Le premier morceau, qui donne son nom à l’album, donne tout de suite le ton de l’album : court, très rapide et punkrock avant tout. C’est donc la grande différence avec les précédents opus car cet album met en avant le caractère punkrock du groupe et traduit par là même l’écriture et la patte Armstrong me rappelant au passage le Rancid éponyme de 2000. Des morceaux rapides, In A Warzone en regorge, “See It To Believe”, “Completely Detached” et “Back To You” sont de vrais brûlots punkrock. Mais s’il n’y avait pas eu de morceaux plus originaux, frappés du sceau des Transplants cet album aurait été bon mais sans plus. « Come around » pose donc un peu le rythme comme certain morceaux lents de Rancid, « Something’s different » apporte, lui,  un souffle un peu soul avec un phrasé rap façon Fun Lovin’ Criminals et « Any Of Them » à la rythmique très soutenue met en avant le travail de Barker qui se lâche vraiment  sur « Silence ».



C’est donc avant tout un album punkrock que viennent de sortir les Transplants avec quelques touches d’originalité. Loin d’égaler le premier opus de 2002, In A Warzone se veut tout de même un très bon album et une belle démonstration technique qui va aussi permettre de lancer une nouvelle tournée.


3 titres à retenir : Warzone ; Come Around ;See It To Believe