TRANSPLANTS – Take
Cover (EP)
4/5
Groupe à part, de par sa
composition prestigieuse mais aussi par son style novateur lorsqu’il est sorti
il y a 15 ans maintenant. Cantonné au statut de side-project il est toujours
intéressant d’écouter ce que le groupe fait. Armstrong est un fantastique songwriter et Barker un batteur tout aussi extraordinaire.
Sur cet Ep on a le droit à
des reprises, enfin, le mot est complexe puisque le groupe se reprend lui-même
sur Saturday Night,
un morceau au préalable attribué à Barker
sur son album solo où venaient jouer les autres Transplants et même Slash qui
plaçait un petit solo sur la fin. Ici une version plus rythmée et virile que l’originale,
très Transplants en fait avec le
chant de Rob Aston et celui d’Armstrong.
La reprise de Seeing Red
de Minor Threat se rapproche assez
de l’originale, difficile de s’attaquer à ce groupe maintes fois repris mais c’est
bien fait. Baggy Trousers
de Madness est plutôt sympa, le chant
d’Aston amène une rugosité super
charmante et celle d’Armstrong ne peut que rappeler l’époque Operation Ivy.
Belles reprises aussi que
celle de Live Fast Die Young de The Violators, le vieux groupe de keupons anglais et celle de Gratitude des Beastie Boys. Et comme
les Transplants veulent montrer l’étendue
de leur spectre d’influences ils s’attaquent de belle manière à Nothing but a heartache de The Flirtations, un morceau Motown qui avec leur patte sonne vraiment
bien, ce Aston a incontestablement
un grain de voix intéressant.
Tout se finit avec Won’t coming back, une nouvelle compo si
je ne m’abuse.
Les influences des 3 membres des Transplants sont très
larges et cet EP est là pour le rappeler. On part du punk au hardcore en
passant par le ska, la motown et le hip-hop. Sympa à écouter.
J. NeWSovski