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mercredi 2 avril 2025

TARDIS – For a while they lived together in a treehouse Specific Recordings

 


TARDIS – For a while they lived together in a treehouse

Specific Recordings

 

En tant que fanzine, il est des groupes avec lesquels on tisse des liens d'amitié, non seulement parce que leur musique nous captive, mais aussi parce que les échanges, qu'ils soient virtuels ou en fin de concert, révèlent des personnalités passionnées avec qui partager devient un plaisir. TARDIS est de ceux-là.

Né en 2016 des cendres encore fumantes de SLIVERBen (chant, guitare) fonde TARDIS, un projet riche en références (le nom est un clin d'œil à Doctor Who) tout en conservant des textes engagés.

Dès les premières notes de How to blow up a timelineTARDIS impose son style reconnaissable. Ce troisième album démarre avec une énergie brute, soutenue par des mélodies accrocheuses et des chœurs impeccablement placés par JulieYour Princess is in another castle se distingue par une ligne de basse omniprésente, tandis que les voix de Ben et Julie s'entrelacent avec une complémentarité remarquable. Le morceau alterne riffs lourds et passages mélo, créant une dynamique captivante. J’aime vraiment beaucoup. Kill All The Bees apporte une fraîcheur pop, avec un guiro évoquant le bourdonnement des insectes, avant de s’échapper dans un déluge de distorsions. Puis Tardis joue sur la douceur et la mélancolie et c’est aussi cette autre facette qui fait son identité. Pour se convaincre il suffit de se pencher sur des morceaux comme Cut Here, Band-aids and broken legs, The dangerous lives of altar boys.

Mention spéciale pour Badland qui monte en intensité à l’image de ce que pouvaient faire les groupes grunges des années 90 (Smashing Pumpkins ou Alice In Chains). C’est pour moi le titre le plus fort de l’album.

Au-delà de cet univers on croise une basse très jazzy sur le (trop ?) scolaire Dead or Alive, de l’énergie punk sur Update Profile Picture et sa rythmique très rapide façon Buzzcocks et de la légèreté sur Crocodile qui se démarque du reste de l’album, je ne suis d’ailleurs pas trop fan. Skyfire Club se démarque par l’emploi d’instruments atypiques dans ce style de musique. Et puis le groupe pousse le curseur encore plus loin dans le mélange mélodie et intensité avec ce dernier titre en terme de conclusion, The menagerie of broken time, qui se révèle très beau et profond.

 

Ce troisième opus de TARDIS s'inscrit dans la continuité de leur parcours et confirme leur talent. Entre énergie punk, mélodies accrocheuses et, le groupe nous offre un album varié, porté par des voix complémentaires et.

Ce troisième album de TARDIS s’inscrit dans la continuité et confirme le talent de TARDIS. Entre énergie punk, mélodies accrocheuses et moments de mélancolie, le groupe nous offre un bel album varié, emmené par des voix complémentaires et un sens aigu de l'écriture.

 

J. NeWSovski

 

 

 

https://tardis-band.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/tardistheband

 

lundi 1 novembre 2021

Interview - TARDIS

Son premier album, Machines are talking behind your back, sorti il y a 4 ans, nous avait permis de découvrir le nouveau projet de Ben, aussi chanteur et guitariste de Sliver. Le deuxième opus (Never Grow Up) a mis du temps à arriver mais il illumine par la qualité de ses titres. Entretien avec Ben. 





Que s’est-il passé pour Tardis entre Machines are talking behind your back et Never Grow UP ?

 

mercredi 17 octobre 2018

Tardis - nouveaux titres



Deux nouveaux titres sont disponibles pour Tardis sur sa page bandcamp, Down The Water, reprise de PJ Harvey et I believe in Miracles de Dee Dee Ramone immortalisée par Pearl Jam.


vendredi 22 décembre 2017

TARDIS – Machines are talking behind your back



TARDIS – Machines are talking behind your back
Tardis
8.5/10

Tardis est l’acronyme de Time And Relative Dimensions In Space, la machine à voyager dans le temps et l’espace de la mythique série Dr Who. Mais c’est aussi le groupe parallèle de Ben de Sliver. Un projet devenu groupe à part entière avec désormais l’arrivée de membres de Brainwashed et Victis à ses côtés.


Le sympathique artwork nous replonge dans une époque bénie faîte de cassettes VHS, de films enregistrés, de pochettes maisons découpées dans le télépoche, de magnétoscopes et de jouets robots. Derrière cette façade revival se cache un message celui de 1984, Big Brother, des protections individuelles entre autre.


Au début de l’année Tardis a sorti une démo sur laquelle on retrouve 4 morceaux. Et c’est avec plaisir que je retrouve Fortress Europe, Speak and sell, Hannibal Sherlock et Banksy lives en versions abouties.


Tardis est un beau groupe dans le sens où ses mélodies sont touchantes et il se dégage de cet album une atmosphère apaisante malgré les sujets parfois graves (Fortress Europe et les migrants).  Ici la musique est emballante et riche, pleine de sons et d’effets, un indie rock teinté de racines punk (Hannibal Sherlock) qui sait jouer la douceur et la mélancolie (Superheroes ou Machines are talking behind our back). Mais Tardis peut aussi monter en régime comme sur Black River Song, énergique à souhait, ou Zombie Inc, plus intense dont les chœurs de Julie auraient tendance à me rappeler ceux de Babet de Dyonisos mais ça c’est pour la référence mal ajustée.


Et j’aime aussi les clins d’œil à notre enfance avec ces samples de la dictée magique (speak and sell) sur laquelle ma génération a dû passer quelques dizaines d’heures à chercher les mots mystères.


Ceux qui apprécient Sliver retrouveront donc avec plaisir la voix de Ben dans Tardis, les amateurs d’indie rock seront aussi comblés de trouver en Tardis, un groupe intègre, intelligent et plein de références.



Au passage je n’ai pas réussi à trouver ce maudit code qui orne le disque (voir en bas de l'article). Fan de cryptographie à vous de jouer…

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Fortress Europe













vendredi 1 décembre 2017

Ben de Sliver et Tardis A-T'il Bon Goût ?

Dernier épisode de l'année 2017 avec ce mois-ci un invité qui me tient à cœur puisqu'il s'agit de Ben, chanteur / guitariste de Sliver et Tardis, dont les albums tournent en boucle depuis plusieurs mois sur ma platine.

Il y a de la lecture et c'est  riche et super intéressant !




Ton groupe culte ?

samedi 18 février 2017

TARDIS – Garageband démos (démo)



TARDIS – Garageband démos (démo)
Autoproduction

Tardis est le side-project de Ben le chanteur de Sliver, ce groupe totalement fou qui sait mélanger tant de choses et en faire un ensemble si riche et cohérent. Pour ce nouveau projet commencé seul il s’est ensuite entouré de trois autres musiciens pour former un vrai groupe solide.

Tardis est donc un projet à coté, plus calme sans être intimiste il se révèle pourtant foisonnant de bonnes idées comme sur Hannibal Sherlock. Le groupe sait imposer des mélodies fortes comme sur Fortress Europe, douce mais dont le refrain s’imprègne dès la première écoute, c’est aussi à ça qu’on reconnait un bon songwriter. Banksy Lives est un hommage à l’artiste dont Sliver s’est souvent inspiré (dans la démarche mais aussi dans l’artwork), un titre doux et apaisant. Speak & sell se veut être le morceau plus rapide, du bon indie rock qui ravira les fans du genre ainsi que les nostalgiques de la dictée magique…

Certes le son n’est pas celui d’une production de studio, le chant par exemple mérite d’être mis plus en avant, les titres seront certainement amenés à évoluer dans le futur mais force est de reconnaître que le charme de Sliver se révèle aussi sur Tardis avec cette foisonnance d’idées qui forme une richesse sonore indéniable.

J. NeWSovski

https://www.facebook.com/tardistheband/


samedi 9 juillet 2016

Playlist Estivale

Retour de la playlist avec quelques morceaux finement choisis parmi mes coups de cœur de ces dernières semaines. Des albums que je vous conseille vivement. Des générateurs d'énergie et de bonne humeur.





Les groupes dans la suite 

jeudi 23 juin 2016

SLIVER – No Idols / No icons



SLIVER – No Idols / No icons
8.5/10

Sliver existe depuis 1999 et regroupe des mecs venant de France, Belgique et du Luxembourg, soit une jolie publicité pour une Europe unie. Je les découvre aujourd’hui seulement avec No Idols / No Icons qui est pourtant leur troisième album et qui s’insère dans une discographie riche d’un grand nombre d’EPs.
En fouillant un peu je me rends compte que le groupe a aussi pas mal tourné et notamment à l’étranger. Au final je suis complètement passé à côté et ça me gêne un peu.

Dans un premier temps j’aime bien leur artwork qui me rappelle directement le Vitalogy de Pearl Jam, un excellent album qui aura bercé toutes mes années lycée, mélangé à du Banksy, dont j’apprécie particulièrement les œuvres et la démarche.

Musicalement Sliver est une sacrée surprise car le groupe mélange pas mal de références, certains citent Refused mais le premier groupe qui m’est venu en tête est Sna-Fu, grand désordre orchestre, pour le fourre-tout musical qu’il représente. Sand Storms par le son de guitare me rappelle les parisiens ainsi que par ses fulgurances, cependant le chant est très différent de ce qu’on peut entendre habituellement dans le cercle punkrock. A la toute première écoute, au-delà de la surprise, j’ai même eu du mal avec car il est… chanté. Au sens où il est varié et loin d’être linéaire. Avec les écoutes je le trouve même vraiment très bon notamment sur ses variations.
Un clavier vient aider le groupe en posant une atmosphère sur certains morceaux et j’aime aussi quand le groupe s’apaise proposant un tempo plus lent, plus posé, plus enclin à l’émotion comme sur Here Be Dragons long morceau prenant façon post-hardcore ou sur The anti-preneur manifesto. Pas avare en débauche d’énergie on ressent des influences hardcore voire emo à la Poison The Well sur des morceaux comme Discussing Capitalism with santa claus.

Sliver est un groupe engagé que ce soit dans ses textes mais aussi dans sa démarche et se place comme un groupe artistique au sens large autant inspiré par des écrits, des écrivains, des paroliers ou du street art. Sa devise « to resist is to to create / to create is to resist » appuie d’ailleurs ses influences.

No Idols / No Icons est un album surprenant riche de multiples influences, aussi explosif qu’il peut être posé. Il se lit aussi bien qu’il s’écoute. Difficile à classer, Sliver est un groupe qui détonne dans notre scène punkrock est c’est un sacré point positif. Et le tout sans code barre ni logo Sacem. Classe !



Morceau préféré :           sand storms

https://www.facebook.com/resistcreate/