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mercredi 6 septembre 2023

FUCK IT – Guts (EP)

 


FUCK IT – Guts (EP)

Autoproduction

 

Découvert à travers les pages du fanzine Good Friends de l’ami Jean Louis Paranoïa, Fuck It est le genre de groupe qui ne peut laisser indifférent. Le trio entièrement féminin est déterminé et n’y va pas par quatre chemins pour s’exprimer.

Totalement DIY, enregistré par leur soin dans leur local et autoproduit, ce court EP de 5 titres pour 11 minutes balance un punkrock rapide qui n’hésite pas à sortir de sa zone de confort. Le son de la basse est lourd et pesant tandis que le côté garage prend le dessus sur le morceau d’ouverture Spermtracker. Cabin in the woods révèle un côté post-punk très intéressant tandis Fuck Go pose une chappe sonore avec une basse, une nouvelle fois prédominante. Fuck it n’oublie pas ses racines punkrock avec l’efficace My best wife qui amène une touche mélodique bienvenue. L’EP se termine avec I want my painting on the walls, tout aussi efficace que ses prédécesseurs.

 

Fuck It permet de se rendre compte que Clermont Ferrand est une ville avec une réelle culture rock et un vivier de groupes plus qu’intéressants. Fuck It est à découvrir sans tarder !

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/fck.it.band/

https://fuck-it.bandcamp.com/album/guts

 


vendredi 24 février 2023

IN DER WELT - S/T



IN DER WELT - S/T

Autoproduction

 

In der Welt signifie « dans le monde » en français, c’est pourtant un groupe bien de chez nous, établi sur Clermont Ferrand. Et dès l’écoute des premières notes de Persona on découvre un groupe puissant qui met énormément d’intensité dans sa musique. Le groupe alterne brillamment phases énervées et calmes.

 

Je trouve qu’In Der Welt parvient à mélanger plusieurs styles que ce soit le post-hardcore mais aussi des sons qui peuvent rappeler la scène noise des années 90 ou même le hardcore avec beaucoup de fluidité (solace). Dasein amène aussi des rythmiques stoner sludge quand Watchtower rappelle, lui, davantage les Deftones avec beaucoup de saturation. Le chant de Thomas se rapproche d’ailleurs par moment de celui de Chino Moreno assez typique (encore aussi sur control) dans la façon d’hurler puis passer à des choses plus langoureuses.

Joli moment très aérien sur Totem, un morceau intense qui, sur scène, doit être encore amplifié.

A noter aussi le chant « parlé » sur slow motion qui vient appuyer le côté post-métal et offrir une belle fin à ce premier album.

 

Typiquement le genre de groupe talentueux à côté duquel on peut passer à côté mais In Der Welt est pour moi le coup de cœur de ce début d’année. Typiquement le genre de groupe qui te donne envie de faire des kilomètres pour aller le voir sur scène.

 

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/inderweltmusic

https://inderwelt.bandcamp.com/album/in-der-welt



vendredi 23 septembre 2022

Interview : YOUNG HARTS

 


(photo par Anastasie Viala)

Après un très bon premier album sorti en 2019, Young Harts vient de récidiver avec All I Got composé de 11 superbes morceaux. C’est l’occasion pour Les Rêveries de rencontrer Bounce pour nous parler du groupe, de l’album et de Clermont.








Comment pourriez-vous présenter Young Harts à quelqu’un qui en n’aurait jamais entendu parler ?

Young Harts est un groupe basé à Clermont-Ferrand ; c’est la somme de 4 musiciens venant de milieux musicaux différents qui se sont réunis pour faire du bruit ensemble.

Le groupe est composé de Yohan à la batterie, Chris au chant, Nico à la basse et Bounce à la guitare et existe depuis fin 2016.

Nous jouons du rock teinté d’indie, de punk, de pop, dur d’y coller une étiquette.

Nous avons fait une soixante-dizaine de concerts dans l’hexagone et sorti un Ep (2017) et 2 albums (Truth Fades en 2019, All I Got en 2022).

Dans quelles conditions avez-vous enregistré All I Got ?

lundi 8 août 2022

YOUNG HARTS – All I Got

 


YOUNG HARTS – All I Got

Eternalis Records, Crapoulet Records, APB Records, No Way Asso, Inhumano, Bad Health Records; Fireflies Fall, Opposite Prod, Ganache Records

 

Cette jolie pochette invite à profiter de la canicule estivale pour se rafraichir et, de façon assez surprenante, compte tenu du précédent opus, elle s’adapte parfaitement à la musique que propose Young Harts.

Et si l’on revient 3 ans en arrière, Truth Fades m’avait fait une très belle impression avec un punkrock plus dynamique et musclé. Un de mes albums coups de cœur de l’année d’ailleurs. All I Got arrive mais dans un registre légèrement différent, et je me dois de faire le parallèle Heavy Heart qui nous a aussi offert un dernier album bien plus pop, Young Harts, un cran en dessous tout de même, est sur le même cheminement.

 

Alors certes All I Got est très pop sur son traitement mais les Clermontois commencent tout de même fort avec le rythmé 1+1=11 alors qu’Appearance me rappelle assez rapidement Samiam, les mélodies certes, mais aussi le chant de Chris dont le timbre est vraiment singulier. J’aime beaucoup l’intensité que le groupe arrive à poser sur ces morceaux.

Plus léger, Weight est plaisant et s’impose comme un joli morceau raffiné tandis que Climbing et Ornica renouent avec une énergie communicative. Le groupe exprime de belles qualités d’écriture sur Weather, dont la deuxième partie se perd dans de longues et douces mélodies.

Young Hearts ralentit sur la fin de l’album et pour proposer un univers très post-rock sur Statistics, lent et beau mais aussi sur le magnifique Still Shining, doux comme une berceuse.

 

Un deuxième album qui s’éloigne quelque peu du premier pour proposer un univers plus pop et post-rock. Young Harts sait se renouveler et il le fait avec brio. J’attends de les voir sur scène avec impatience !

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/younghartsband/

https://youngharts.bandcamp.com/



jeudi 28 mai 2020

ONE BURNING MATCH – XIV Stories of Unity and Rebellion



ONE BURNING MATCH – XIV Stories of Unity and Rebellion

Beer records, Burdigala Records, Deviance Records, Dirty Guys Rock, Histrion Records, K-Nardage Asso et Les ténèbres Records

 

 

XIV Stories of Unity and Rebellion n’est pas véritablement un nouvel album mais plutôt un assemblage des morceaux qu’on a pu écouter sur les quatre Eps des années passées à savoir ceux entre 2015 et 2019, maintenant épuisés. Mais pour l’occasion le groupe a bien fait les choses en remasterisant l’ensemble et en réenregistrant certains titres ce qui donne une réelle impression d’uniformité comme un réel album. L’artwork est aussi très bien réussi et il me semble que le vinyle est accompagné de l’album en cd, de posters et quelques autres goodies sympas.

 

Je connaissais déjà les morceaux et j’avais déjà chroniqué Be one with the storm (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2017/04/one-burning-match-be-one-with-storm.html).

Tout commence dans l’ordre chronologique avec l’énergique The Resistance Archipelago, un titre rapide auquel la puissance de la voix vient donner de la lourdeur. One Burning Match n’est pas le genre de groupe qui perd du temps dans les futilités, leur musique est directe, efficace (Birds of liberty). Et puis il y a de l’intensité (DIY or die) à laquelle s’ajoute un climat parfois sombre (The way of dissent) et le groupe peut se montrer rude (friends until death). Mais derrière ces 14 morceaux c’est l’impression de puissance, un vrai bulldozer.

One Burning Match me fait penser à un mélange des marseillais de Wake The dead et des toulousains de Fire At Will, illustres représentants du mouvement punk hardcore national qui commence continue à être très intéressant.

Pour ceux qui étaient passés à côté des 45t sortis ces dernières années voici une superbe chance de vous rattraper et découvrir un groupe qui ne cesse de progresser. Je relisais pour l’occasion ma chronique de leur premier album en 2013 où j’étais surpris et sous le charme de ce groupe novice ; aujourd’hui je dois avouer que je suis super enchanté de les retrouver encore actifs et surtout aussi performants. Hâte de les voir en live.




J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    The common Enemy

 

 

 

https://www.oneburningmatch.com/post/186719929933/xiv-stories-of-unity-and-rebellion

https://oneburningmatch.bandcamp.com/album/xiv-stories-of-unity-and-rebellion




samedi 21 mars 2020

UNTITLED WITH DRUMS – Hollow




UNTITLED WITH DRUMS – Hollow
Araki Records / Atypeek Music
8/10

Nous sommes en plein retour dans les années 90 et c’est un vrai plaisir. Ces années ont forgé ma culture et j’écoute encore en boucle les albums de cette décennie. Evidemment il y a dans tout ça un lien avec l’adolescence, les années de découverte et je ne doute pas que les lycéens actuels auront à cœur de partager les mêmes réflexions dans 25-30 ans. Mais il faut reconnaître que les années 90, musicalement pour les gens qui aiment le rock c’était quand même top.


On avait déjà parlé de Untitled With Drums il y a trois ans, lors de son premier EP (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2017/07/untitled-with-drums-st-wd-ep.html), de son drôle de nom et, voici donc aujourd’hui Hollow, son premier album. Le visuel est réussi, sobre et efficace il me rappelle un peu ceux d’Ez3kiel il y a quelques années.


Ce premier LP offre dix titres captivants et sans aucune fausse note et pour ceux qui se rappellent S/T  W/D la surprise se fait rapidement car le groupe a quelque peu évolué depuis, d’un rock penchant vers le grunge aux accents Soundgarden / Alice In Chains il a évolué vers quelque chose de plus personnel, plus lourd aussi en terme de son. La musique du quintet clermontois est précise et envoutante rappelant les atmosphères que pouvait générer Year of no light (Amazed ou Silver). L’ensemble est donc posé sur un rythme contenu et maîtrisé si l’on excepte Stasis, qui se révèle furieux, ou Play with Fire, le morceau qui ouvre l’album et se révèle le plus énergique.

Clairement il y a une histoire d’ambiance fait d’un assemblage de mélodies et de puissance et quand on y accroche c’est super plaisant (Hex ou Revolve). Jamais dans la précipitation le groupe sait installer son style, le rythme est posé et la musique prend de la puissance et de la lourdeur (Heirs).



Il y a donc cette atmosphère très 90 je trouve, qui me rappelle aussi le aftertaste de Helmet en version aérienne. Sur album ces 11 titres matchent parfaitement et il sera plaisant de les découvrir prochainement sur scène (si notre virus nous en laisse l’occasion) où cette atmosphère doit être décuplée.



J. NeWSovski





lundi 23 décembre 2019

FOOLISH – S/t



FOOLISH – S/t
Tools Records / Beer Records / Larsen Prod / Paranoia Records / Joe Cool Records
8.5/10


Voici déjà le troisième album des Clermontois de Foolish et, sans vraiment de réelle promo, le voici qui débarque dans l’anonymat d’Internet sur mon ordinateur via les notifications bandcamp.
Je dois dire que j’aime bien ce genre de surprise, Foolish est un groupe que j’apprécie, et que j’aimerai bien voir en live.

Et tout commence avec une intro de Jean-Pierre Mocky qui comme à son habitude s’énerve légèrement… derrière Foolish assure avec Let’s do it aux sonorités punk old school. Le titre est nerveux et les chœurs derrière font leur effet façon Wank For Peace. La transition avec le morceau Foolish est ultra efficace, j’adore ce titre, il déboule avec une énergie folle. D’ailleurs ce début d’album regorge de bonnes idées comme Wish You Were Beer et son solo de guitare sur le début et son passage sympathique à la basse sur la fin. Les musiciens assurent le spectacle !
Pas vraiment de temps mort, juste un morceau ska-punk permet d’apporter un peu de diversité (New Excuse) avant que le rythme effréné ne reprenne sa marche en avant. On notera aussi le morceau What will Be Next accompagné par une chanteuse. Black Coffee termine de belle manière cet album sur une touche plus mélodique mais teinté d’une belle intensité.

Définitivement Foolish est un groupe marquant de notre scène punkrock nationale et cet album éponyme mérite vraiment qu’on s’attarde dessus tellement il regorge de bons morceaux, de bonnes idées et d’une grosse énergie.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Foolish




jeudi 10 octobre 2019

YOUNG HARTS – Truth Fades




YOUNG HARTS – Truth Fades
Eternalis records / Pencil Records / Crapoulet Records / Asso Page Blanche / Bad Mood Asso / Opposite Prod
8.5/10

Auteurs d’une belle surprise avec leur premier EP il y a 2 ans les clermontois de Young Harts sont de retour avec un premier album signé sur Eternalis Records (Fire At Will).

Enregistré en seulement trois jours au Magic Studio, le groupe a cherché la spontanéité sans retouches ni grosse production et c’est tout à leur honneur car Truth Fades se révèle simple, sobre et le son en parfaite adéquation avec le style.

Comme pour leur EP je trouve beaucoup de points communs avec des groupes comme Samiam (Rearranged) ou Gas Drummers.  Le groupe aime les mélodies et nous berce parfois dans son monde avec douceur et calme (strategy to get beers). Quelquefois la voix trouve des sonorités proches de feu Chris Cornell (loyalty Through) et Jason Beebout de Samiam (Singled Out), elle est un des points forts du groupe mais j’aime beaucoup la capacité du groupe à créer de belles mélodies, de varier et ne pas reproduire la même chanson.

La photo intérieure ne peut que m’accrocher, le groupe posant devant une statue de Goldorak géant, si ça ce n’est pas classe… Et j’apprécie aussi la photo qui sert de pochette, certainement Clermont Ferrand ou pas très loin.

C’est donc un très bon album, qui plus est pour un premier, qui permet de placer Young Harts sur la liste des groupes qui vont vite devenir incontournables. On ne peut pas passer à côté, ce serait une belle faute !

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Rearranged



mardi 28 mai 2019

FOU DE JOIE – S/T




FOU DE JOIE – S/T
Autoproduction
8.5/10

De toute évidence Fou De Joie est un groupe qui aime tromper et surprendre son monde. Il y a déjà cette pochette qu’on pourrait qualifier de vintage avec ce père de famille qui ressemble à Walter Sobchak (John Goodman dans The Big Lebowski), mais aussi Madame et sa permanente, le break et son coffre de toit façon cercueil, on pourrait croire à un groupe indie américain…. Puis il y a les titres des morceaux, beaucoup en français alors que tout est chanté en anglais…


Derrière Fou De Joie on retrouve les membres de One Second Drive, de Clermont-Ferrand. Le groupe s’est formé il y a 4 ans sur les cendres encore chaudes de leur précédent groupe.
Ce premier album révèle une belle douceur et un univers post-rock qui n’est pas sans rappeler certains groupes américains des années 90 mais aussi plus proche de nous des groupes comme Microfilm ou Totorro (notamment sur Gary). Fou de Joie a un univers particulier, un concept qui le démarque car les 11 morceaux correspondent à 11 histoires qui mettent en scène des personnages, Alicia, Gary, Clémentine, le garçon qui court par-delà les montagnes… Ces personnages se croisent au fil des morceaux revenant par-ci, par-là et le groupe interprète tout ça avec 4 instruments et autant de voix.


Une fois compris ce concept on pose une oreille plus attentive essayant de bien identifier les voix, les murmures et cette écoute se révèle intéressante. D’un point de vue musical pur j’aime l’univers et la richesse des bisontins. Un postrock et mathrock technique et rythmé qui une nouvelle fois se rapproche de Totorro comme sur Pearlescent c’est d’autant plus intéressant qu’il est accompagné de chants.



Fou de joie vient de sortir un album original que l’on peut écouter avec ou sans savoir qu’il constitue une histoire, une écoute agréable qui mérite de se prolonger en live.

J. NeWSovski




mardi 26 décembre 2017

STING COLLINS –No one cares (EP)




STING COLLINS – No one cares (EP)
5/5

Sting Collins c’est quoi ce nom ? On hésite entre Sting et Phil Collins ? Entre Message in a bottle et In the air tonight ? En fait pas vraiment, Sting Collins c’est plutôt un coureur de 100m bodybuildé qui explose au départ comme à l’arrivée et qui gueule tout au long de sa course.

Oui Sting Collins ça bourrine à fond du début à la fin. Du bon punkrock pleine balle qui me rappelle Stupid Karate et CID pour cette propension à être direct et détaché. Le son est plutôt pas mal même si la basse prend souvent le dessus. Et j’aime quand ça balance dans l’urgence aux frontières de l’oldschool et du hardcore.

Sting Collins ne se prend pas au sérieux, Can you dab ? en est un bon exemple et on ressent l’envie et le plaisir qu’ont ses membres à jouer ensemble. Petite référence à son nom dans l’étonnante Aids in the water : Tell me which one’s your favorite: is it Genesis or The Police ? qui me permet de confirmer ce que je supposais au début de la chronique.

 Ça joue vite et j’aime bien cet esprit, j’ai l’impression de voir les gars répéter dans le garage familial, plein de sueur évitant les cannettes posées au sol.
On notera au passage que les gars viennent de groupes comme Foolish, Like Wires, Sofy Major Breakin Strain.


L’ensemble est ultra efficace, j’accroche pas vraiment à la pochette mais tout est histoire de goût… En tout cas il faudra être super attentif aux futurs concerts du groupes et ses prochaines productions.

J. NeWSovski





lundi 4 décembre 2017

YOUNG HARTS – S/t



YOUNG HARTS – S/t
Joe Cool Records
4.5/5

Young Harts est un groupe de Clermont Ferrand formé d’anciens membres de Like Wires, The Elders, Araban et Kunamaka. Je ne connais que le premier cité mais son EP m’avait fait une grosse impression à sa sortie.

Il y a chez ce groupe des sonorités qui me rappellent principalement Gas Drummers mais aussi quelque part Samiam.
Fool représente bien ces références qui mettent en avant le goût des mélodies du trio. On parle d’indie rock aux relents punkrock dont le chant rappelle celui de Dani de Gas Drummers et je trouve que le groupe dégage une intensité qui s’en rapproche. Reassured est le morceau qui me fait davantage penser à Samiam, part sa construction et sa recherche mélodique.
Les quatre autres titres ne sont pas en reste que ce soit notamment Fast Days, énergique, ou Follow Me qui ouvre d’une superbe manière cet EP.

Une belle découverte pour un groupe dont on espère entendre parler à l’avenir avec pourquoi pas un album et des concerts un peu partout.

J. NeWSovski



mercredi 12 juillet 2017

UNTITLED WITH DRUMS- S/T W/D (EP)



UNTITLED WITH DRUMS- S/T W/D (EP)
Autoproduction
4.5/5

Curieux nom qui s’apparente plus à celui d’un morceau que d’un groupe mais derrière la musique du groupe clermontois plane l’ombre d’une époque celle des années 90, des groupes postrock et de la vague grunge aussi (The Sun).

Untitled With Drums impose une ambiance mélancolique épaulée par un gros son, les mélodies vivent et se prélassent (The Tower), enivrent aussi et on se plait à se laisser porter dans cette atmosphère langoureuse (To The Bone). J’aime la basse hypnotisante et omniprésente ainsi que le chant bien calé derrière, en retrait, laissant la beauté des mélodies devant (Lullaby for sattelites).

On pense à Mogwai, True Window et aussi Failure, et pour un jeune groupe on sent une belle maîtrise de ce style. Ce premier de 7 titres de 27 minutes est un véritable petit moment de bonheur et une belle découverte que je ne peux que partager avec plaisir.

J. NeWSovski