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vendredi 30 mars 2018

RED CITY RADIO - Sky Tigers (EP)




RED CITY RADIO - Sky Tigers (EP)
Red Scare
4/5

Groupe américain qui, lors de son premier album (dangers of standing still) balançait un punkrock mélodique, super énergique et à grosses voix à la manière d’Hot Water Music.


Ce retour 7 ans plus tard s’accompagne par un changement de line up, et, un peu à la manière du dernier Flatliners, par un style plus axé sur les mélodies que sur le côté rugueux du punkrock. Peut-être que le départ du guitariste et deuxième chanteur, Paul Pendley, y est pour quelque chose mais le résultat est intéressant. En tout cas moi il me plaît.

Red City Radio me rappelle fortement The Menzingers sur certains titres I’ll still be around par exemple, avec un même talent pour décrocher des mélodies entêtantes. Le chant est aussi pas mal, Garett Dale aime chanter, pousser sa voix, varier. In The Shadows et Rebels sont aussi de bons titres, mid tempo et gros chant, une bonne recette pour de bons titres.
Je suis moins fan des solos de guitare présents un peu partout qui me rappellent plus Scorpions qu’autre chose, ils n’apportent pas grand-chose et le son de cette guitare est vite


Red City Radio est un groupe qui a su se renouveler sur cet EP, au risque de surprendre, il joue ce qu’il a envie de jouer.  Ce changement vers une musique moins directe et énergique me sied parfaitement comme ce fut le cas pour le dernier Flatliners.

J. NeWSovski





dimanche 28 janvier 2018

Interview - Guerilla Poubelle

La nausée, le quatrième album de Guerilla Poubelle, est sorti il y a un peu plus d'un mois. Un album direct et revendicatif. Petite interview bien riche avec Till, chanteur et guitariste.



dimanche 10 décembre 2017

GUERILLA POUBELLE – La nausée



GUERILLA POUBELLE – La nausée
Guerilla Asso / Slam Disques / red scare industries
9/10

La sortie d’un nouvel album de Guerilla Poubelle est, pour moi, un événement à part que je pourrais rapprocher de celle d’un album des Burning Heads. Il y a une grosse attente derrière, de l’envie et de la curiosité. La Nausée, est le quatrième album, et il a la lourde tâche de succéder aux deux derniers que je considère, pour ma part, tout simplement comme des monuments.

Till a repris l’idée de Mon Autre Groupe d’utiliser une peinture en guise de pochette et utilise ici la Bergère avec son troupeau de Jean-François Millet, connu aussi pour son célèbre Angelus.  

On commence les 13 titres par Je ne possède que mon corps qui me rappelle bien évidemment Linoleum de NofX par son texte et son message comment ne pas comparer « Entre la naissance et la mort, je ne possède que mon corps » à « Possessing never meant anything to me » issu du titre des californiens. Un message important qui pousse à réfléchir sur la possession. Merde, moi qui aime collectionner, cette chanson me résonne encore plus en tête. Me tracasse même. Mais le message cible particulièrement la possession des autres.

On comprend rapidement que cet album sera encore plus social et politique que les précédents dès l’entame de Ceux qui ne sont rien et ses phrases entêtantes, le titre est piqué à Macron juste après son investiture. La voix de Till accroche toujours autant et on retrouve avec grand plaisir ses petits gimmicks vocaux.
Les titres défilent rapidement, peu dépassent les deux minutes, de mémoire c’était moins le cas avant mais c’est vrai que se dégage de cet album un climat d’urgence avec des titres directs et au final assez homogènes. Seul une bouteille à la mer ralentit un peu le rythme, le morceau parle d’une tournée aux Etats Unis et des moments passés sur la route dans une Amérique pas si idyllique que ça. Golgotha calme aussi les choses, quoique ce dernier s’énerve tout de même sur sa fin.

On attaque aussi directement la politique avec En Marche et ses phrases assassines « le code du travail à coup de bulldozer…/ …En marche au pas du libéralisme ». Vient aussi les fils et les filles des sorcières, le morceau que je trouve le plus accrocheur de l’album et que j’imagine parfaitement être joué avec le public en chœurs. Un titre hommage aux féministes qui ont lutté pour les droits des femmes. Un titre au message bien actuel en fait.

Alors au final que vaut-il ce nouveau Guerilla comparé aux précédents ? Je dois avouer qu’à ma première écoute je l’ai trouvé court, qu’il est passé très vite m’accrochant sur quelques titres mais sans plus. A force d’écoutes et d’écoutes attentives je dois avouer que j’aime son côté exécutif, rapide, efficace.  J’ai accroché à ses thèmes et au final il régale tout simplement. Un bon cru.

A noter qu’il est à prix libre sur bandcamp, pour un groupe de cette dimension ça en dit long sur leur super état d’esprit.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Les fils et les filles des sorcières…







samedi 16 avril 2016

THE FALCON - Gather Up The Chaps



THE FALCON - Gather Up The Chaps
Red Scare Industries
9/10

The Falcon fait partie, à l'instar de Only Crime et Me First and the Gimmie Gimmes pour ne citer qu'eux, de la catégorie des super-groupes. Un super-groupe est formé de membres de groupes déjà établis et à la renommée reconnue. Dans The Falcon il n'y a ni plus ni moins que Brendan Kelly de The Lawrence Arms, Dan Andriano de Alkaline Trio et Dave Hause de The Loved Ones, un trio détonnant pour un groupe qui l'est tout autant et ce serait oublier Neil Hennessy, aussi batteur de The Lawrence Arms.
Pour la petite histoire le groupe a déjà sorti un premier album en 2006 nommé Unicornography sur Red Scare Industries, label qui s'est monté pour sortir le premier EP du groupe en 2004.

Brendan Kelly a écrit une très grande partie des morceaux de l'album et on retrouve donc en partie la patte Lawrence Arms. Toutefois le fait que Dan et Dave viennent aussi chanter ajoute un gros plus au groupe qui fait preuve de beaucoup de variété dans son style.

Gather Up The Chaps est très court car les 12 pistes se consument en moins de 26 minutes. Et après un morceau introductif plutôt bon où l'on entend les trois chanteurs (the trash), War of Colossus se révèle un excellent morceau, notamment sur sa fin. Sergio's here adopte une rythmique atypique et le chant de Dave additionné à celui de Brendan fait un joli mélange. If Dave Did It est de loin le plus explosif mais aussi non dénué d'humour. Et Dan Andriano, dont je n'ai jamais été fan de la voix, chante en grande partie seul sur You Dumb Dildos, un titre plutôt fun pour un morceau dynamique et finalement surprenant.

La pochette rend hommage à Minor Threat, que je pourrai rajouter à la rubrique Question d'artwork tant elle a été déclinée et continue de l'être.


Un album qui respire la bonne humeur et qui part souvent dans tous les sens mais cette diversité fait aussi tout son charme car à aucun moment on ne ressent lassitude ou quelque chose de déjà entendu.


Morceau préféré : If Dave dit it