mercredi 22 mars 2017

BURIED OPTION - Share Once More (EP)



BURIED OPTION  - Share Once More (EP)
Opposite Prod / Chanmax records / Urgence Disk Records / Blackout Prod / Frisbee Records / Temple Garden Records
3.5/5

Cela fait désormais plus de 4 ans que Buried Option s’est formé et, petit à petit, pas après pas, le groupe grandit et propose un punkrock indie de plus en plus inspiré et personnel.

Ce nouvel EP, leur 3ème, vient confirmer cette tendance avec trois titres qui rappellent des pointures telles que Sexypop, Shaggy Hound, ou plus directement les grands frères de Gravity Slaves et Baxters d’Orléans aussi, je pense notamment à l’excellent morceau Snack Toys dont on avait pu découvrir le clip il y a quelques semaines. Les mélodies y sont poussées, on prend le temps de les développer, le chant se pose dessus subtilement, c’est le cas aussi sur la superbe Don’t mess with Michigan.

Les Orléanais s’attaquent aussi au monument Fugazi en reprenant I’m so tired issu de Instrument. Même si le son manque de pêche et paraît parfois étouffé il n’en demeure pas moins que les morceaux sont bons et accrocheurs, en tant que fan de ce courant depuis les illustres Keneda et autres Shaggy Hound je ne peux qu’apprécier la progression de Buried Option.

Vivement la suite.

J. NeWSovski





lundi 20 mars 2017

HEY SATAN - S/T



HEY SATAN - S/T
Cold Smoke Records
8/10

Bon, encore une fois pas de (mauvaise) surprise, à la vue de l’artwork, identifiable au premier coup d’œil, (typo, couleurs et dessins chat(te)oyant), on ne Satan pas à un disque de R’n’B.
C’est bien dans la grande case Stoner que l’on peut ranger ce premier encas.
Le trio helvète de Hey Satan n’est pas novice et cela s’entend ; ça s’écoute même ; et ça s’écoute bien.

Les trois compères jouent ensemble depuis longtemps sous diverses bannières (Shovel, Houston Swing Engine) et pour leur nouveau projet la mayonnaise prend logiquement bien.
Voici donc une excellente recette que nous propose Hey Satan ; un met doté d’une enveloppe riche et consistante fourrée d’une succulente pâte moelleuse édulcorée.
Pas de doute concernant les ingrédients principaux. Prenez deux grosses cuillères à soupe groovy de fusion grungy type Audioslave, une dose d’ambiances planantes façon Kyuss, et ajoutez-y une pincée d’Helmet. Assaisonnez à votre convenance.

Bref, c’est du sérieux, ça tient grave la route, c’est carré comme une galette bien cuisinée, cuite lentement, une maturation parfaite pour un résultat optimal.
Du premier morceau jusqu’au succulent instru final « This meat stink, honey ! », c’est une véritable délectation pour les papilles auditives.

Vous reprendrez bien un peu de désert ?



Une chronique de RVR




samedi 18 mars 2017

11 LOUDER - Monkey business



11 LOUDER - Monkey business
Bad Wolf Records
8,5/10

Après avoir bricolé quelques démos/EP’s, ce quatuor originaire de la région dijonnaise, formé en 2010, immortalise ses efforts en livrant un produit aux finitions léchées, d’une richesse musicale exceptionnelle.

Produit au Warmaudio Studio (Dirty Fonzy, L’Opium du Peuple, Uncommonmenfrommars) puis masterisé par Jason Livermore (NOFX, Zeke, Comeback kid…) les compagnons du devoir rock ‘n’roll, formés sur la route, après leur tournée de plus de 120 dates, ont mis tout leur savoir-faire à la réalisation de cette œuvre.

La machine se compose de morceaux de speed rock ‘n’roll bien huilés à l’instar de la première pièce louder than 11 ; viennent s’intercaler des compos mid-tempo, dont la matière principale s’approche du bon vieux rock n’roll à la papa (magic fluid », the song of the man) aux refrains ultra mélodiques.

On notera la présence de l’excellent « buckle up » qui vient scinder le produit en deux. On s’embourbe dans ce morceau à l’ambiance pesante et lourde, à la sonorité sludge. Tonalité vocale torturée, refrain mélodieusement plaintif et un break carrément groovy ; groove qu’on retrouve également sur never rust aux faux airs de RATM.


Bref, ça swing, c’est bon, on passe commande !

Une chronique de RVR


vendredi 17 mars 2017

EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll



EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll
Eight Of Spades
7,5/10

On se doutait du contenu à la vue du contenant. Sur ce coup, l’habit a fait le moine. Un peu moins riche musicalement, moins lourd que le précédent Driven by Hate, le groupe, avec Ten Years of fuckin rock’n’roll garde la main et distille un speed punk rock ‘n’roll crasseux et vitaminé au parfum de hardcore. Du début à la fin de la partie, le groupe distribue ses cartes sales, écornées à haute valeur énergétique ; et ce ne sont pas des 8 mais plutôt une flopée d’as de pique à la pointe acérée.

 A la fin de la 1ère écoute, une odeur de sueur, de pisse, de bière éventée et de tabac froid reste incrustée dans les nasaux.
Le chanteur éructe des paroles simples (voire simplistes) qui sortent comme des vieux glaviots restés trop longtemps prisonniers au fond de la gorge. A faire passer Lemmy pour une jouvencelle.

Sans bluffer, les dijonnais misent gros d’entrée de jeu avec « one beer baby » ; excepté une temporisation avec le mid-tempo de «my last trip », le rush se poursuit sans discontinuer jusqu’au heads-up final. On a rien vu venir, on est laminé, dépouillé. On repart à poil mais content.

Tapis !
Une chronique de RVR


jeudi 16 mars 2017

The ARGUMENT – Death is the exit (EP)



The ARGUMENT – Death is the exit (EP)
4/5

The Argument est un groupe de Rennes formé de membres de Radical Failure, Banane Metalik, Defiance, The Kombinis et Beers and Laughs.

Le groupe avait déjà sorti un album en 2015. Ce court EP de 5 titres met rapidement le feu aux enceintes notamment avec Frienship Law qui rythmiquement rappelle la génération NoFX / Pennywise et les cadors du punkrock. Les deux voix, celle de Boris et celle de Yann, malgré leur ressemblance s’accommodent plutôt bien tout en étant éraillées, râpeuses et viriles.

Ce mélange de punkrock teinté de riffs hardcore me rappelle aussi beaucoup Baxter de Poitiers notamment sur Death is The Exit mon morceau préféré.
On notera aussi le super travail de Fab du chipolata framboise studio qui a su sortir un son qui décoiffe.

The Argument est donc, encore une fois me direz-vous, un des groupes à suivre avec une attention particulière tant son potentiel est intéressant, il allie à merveille puissance, gros son et des compos pertinentes.


J. NeWSovski





mercredi 15 mars 2017

Clip - Stupid Karate

Stupid Karate est déjà de retour avec un nouvel EP (chroniqué bientôt) accompagné de ce clip The Devil rides out

Clip - Mortal Wombat

Petit clip des surprenants Mortal Wombats avec le titre Conspiranoid.

mardi 14 mars 2017

FOREST POOKY – We're just killing time before we die (EP)



FOREST POOKY –  We're just killing time before we die (EP)
Production 386 / Kicking Records / Little Rocket Records
4.5/5

Superbe chanteur dont, je dois avouer, aucune des productions dans lesquelles il se trouve n'est mauvaise voire même passable, Forest Pooky doit, de toute évidence, avoir le don de sublimer la musique.
Voici donc une entrée élogieuse pour présenter cet Ep en solo qui fait suite à l'album Every Keyhole has an eye to be seen through sorti il y a presque 5 ans déjà ainsi qu’à deux splits (avec Kepi Ghoulie et Peter black).

Derrière un titre assez pessimiste qui sert de fil conducteur à l’EP se présentent cinq morceaux d’une belle qualité. Let’s not speak about tomorrow est mélancolique avec un magnifique refrain épaulé par des chœurs et de jolis textes : Let’s not speak about tomorrow/Let’s make pretend we’re freezing time / Let’s make the best of what is left of our time.
On redécouvre Dance with me après sa mise en clip il y a presque 6 mois, le morceau est rythmé, il groove même plutôt bien et quant à Growing Up il permet de rebrancher la guitare et le xylophone pour donner un très joli titre.
J’aime aussi la noirceur de One In The Morning et son atmosphère angoissante et puis Shining Gold termine l’écoute avec son magnifique refrain qui met en avant la jolie voix de Forest.

C’est au final un très bon EP de la part d’un très bon musicien créatif et à la voix magnifique.

J. NeWSovski





lundi 13 mars 2017

Clip - Tagada Jones

Je sais on n'est pas Vendredi 13 mais l'occasion est tout de même belle de mettre en ligne ce clip de Tagada Jones qui laisse entrevoir un bel album à venir.

dimanche 12 mars 2017

FLIPPIN’HECK – Cursed tour (EP)


FLIPPIN’HECK – Cursed tour (EP)
3/5

Actif depuis 2007, Flippin Heck est un groupe de punkrock de Toulouse qui aime jouer vite. Cursed tour est la seconde production du groupe après l’album as punk as possible sorti en 2010.

C’est donc du punkrock assez classique qui déménage niveau rythmique avec un chant assez original puisqu’il se cale parfois de façon marginale sur les mélodies, ce qui en fait un argument punk en plus.

Cursed Tour commence comme être une femme de Guerilla Poubelle avec lequel il partage une rage punkrock très directe, on sent quelques relents plus lourds sur Zombie Munch qui laissent entrevoir des influences metal voire aussi old school sur Martians on the beach qui sonne un peu Ramones et des trucs plus mélodiques sur Kamikaze.

Un groupe à découvrir donc !

J. NeWSovski
https://flippinheck.bandcamp.com/



samedi 11 mars 2017

FLÛTE – C’est quoi déjà les accords (EP)



FLÛTE – C’est quoi déjà les accords (EP)
3/5

Flûte c’est du punkrock qui semble inspiré par l’école américaine d’un côté, les groupes français d’un autre. Le chant est en français et les paroles sont assez bien écrites. Flûte vient de Toulouse comme un grand nombre de groupes actuels.

Le trio joue vite et dégage de la bonne humeur. Que ce soit dans la pochette ou à travers les morceaux on ressent simplicité et naturel. Les influences sont larges et on passe du punk chanté en français à la Nina School ou Charly Fiasco (bienvenue à l’UMP), à du skapunk qui me rappelle des groupes comme Dreadful ou les Betteraves sur Au Plaisir et ça part même en reggae sur Spiritualisme Atrophié.

Je ne suis pas forcément fan de tous ces styles et ces mélanges mais je dois avouer que l’ensemble sonne tout de même pas mal et un titre comme No Cash est même très efficace.

C’est quoi déjà les accords saura, je pense, se faire apprécier de ceux qui aiment les albums fun. Pour ma part je jetterai un œil aux prochaines productions de Flûte afin d’observer l’évolution.


J. NeWSovski





vendredi 10 mars 2017

THE BLACK ZOMBIE PROCESSION – IV – Heca-Tomb(EP)




THE BLACK ZOMBIE PROCESSION – IV – Heca-Tomb(EP)
Impossible Records / Everyday Is Like Sunday Records / Zone 52 Editions / AMT Records
4.5/5

Après The Zombie Dandies place donc à The Black Zombie Procession qui, lui, n’est pas là pour rigoler bien au contraire même !
Dans la continuité du précédent, III-The Joys of being black at heart, IV-Heca-tomb envoie de la grosse puissance avec des riffs acérés. J’aime l’utilisation de cet adjectif car il est clair que la guitare est tranchante comme un couteau de boucher avec un son de batterie percutant. Ajouté à ça le chant d’Elie Hellbats, confirmé au poste, qui impose un rythme et un débit puissants. Notamment sur Still Paralysed, mon titre préféré. Le son y est excellent, une production de Francis Caste du studio Ste Marthe, qui avait déjà fait les Sna-Fu et Kickback notamment.

Welcome To Derry est génial aussi, lent avec un joli jeu de guitare, peut-être est-ce ça ce qu’on nomme crossover, une musique puissante quelque part à mi-chemin entre trash, punk et hardcore. Mention spéciale aussi à Meat Trick qui commence la galette avec plus de 5 minutes de violence, de puissance et de rage.
Petite pause, nécessaire, avec Autopsy / Agony qui permet certes de souffler mais de garder cette ambiance spéciale, de film d’horreur, de série B, malsaine, dérangeante…
Mais difficile de ne pas apprécier ce nouvel Ep de BZp tant il est extrême dans tout : sa musique, son illustration, le son et l’ambiance…

On n’en a pas parlé mais la pochette est signée Bouzikov, il s’inscrit donc dans une liste d’illustrateurs impressionnants : Andrei Bouzikov mais aussi et surtout Ed Repka.

La version cd est vendue avec le livre de Zaroff : Héca-Tomb, un roman porno-gore par un auteur majeur dans le style (aïe ! je ne connaissais pas). Cela me rappelle quelque-part le concept du groupe métal Proton Burst qui avait sorti un album dans les années 90 qui s’accordait avec une Bd (La peur, si ma mémoire est bonne).

J. NeWSovski



jeudi 9 mars 2017

SUNSET RADIO – Vices



SUNSET RADIO – Vices
This is core
7/10

C’est une bonne surprise de découvrir que Sunset Radio est un groupe italien, c’est une vraie surprise car le groupe sonne comme un groupe californien avec un très bon son qui plus est (il a été enregistré au studio 73 par Riccardo Pasini). Et puis les groupes punk italiens ça ne court pas les rues…

On a donc le droit à 9 morceaux de punkrock mélodique et une version acoustique d’un des morceaux déjà présent pour finir l’album. Un joli titre au passage bien accompagné par une voix féminine.

Je dois avouer que l’ensemble est très classique sans grands risques mais est plutôt plaisant rappelant au passage les allemands de The Donots ou peut être aussi les suisses de Hateful Monday, notamment pour la voix, je ne cite pas, du coup, toutes les références américaines telle The Ataris dont le groupe se rapproche aussi beaucoup mais le cœur y est quand même !

Quelques bons morceaux comme Upside Down ou Surrounded mais il manque tout de même quelque chose pour que cet album soit vraiment bon peut être des compos plus originales et personnelles ou un grain plus accrocheur que ce soit dans la voix ou dans les morceaux qui sont vraiment très calibrés pour que ça fonctionne.
A la vue des photos qui traînent à droite à gauche on se rend vite compte que le groupe à l’air de se lâcher sur scène.

A suivre.


Titre préféré :                Upside Down       
J. NeWSovski





Clip - POGO CAR CRASH CONTROL

Aujourd'hui le clip de Consensuel de Pogo Car Crash

mercredi 8 mars 2017

Video - Forest Pooky

Quand Forest Pooky reprend du Burning Heads (Swindle issu de Supermodernworld) et mis en image par David Basso ça donne ça :

Vidéo - TOTORRO

Saveur Cheveux issu du dernier album de Totorro capturé live à Orleans par AstroTv la chaîne Youtube de l'Astrolabe.

mardi 7 mars 2017

MEATBODIES - Alice



MEATBODIES - Alice
IN THE RED RECORDING
7,5 sur 10

Il y a deux ans, le précédent album des Californiens de MEATBODIES nous avait enchantés. Son garage-psyché-punk-heavy métal était imparable et efficace avec toujours une attention soignée pour les mélodies (le versant pop du groupe).

Sur "Alice" le dernier opus, la recette demeure globalement similaire mais les Américains ont eu le bon goût d'éviter le mauvais copier / coller, et d'intégrer par petite touche quelques judicieuses évolutions. Le morceau introductif en atteste et déroute à la première écoute. Cet instrumental s'ouvre avec des gazouillis d'oiseaux, puis un riff / drone à la SUNN O))) pour terminer sur une note électro déstructurée. "Kings", le deuxième morceau rassure l'auditeur, nous sommes en terrain connu avec toujours le même mimétisme avec la tête de gondole du garage californien, TY SEGALL (la douceur de la voix contrebalancée par des riffs gras et lourds). D'autres titres comme "Creature feature", le très heavy "Disciples" ou encore "Touchless" s'inscrivent dans cette veine et ravivent la flamme garage-rock-psyché toutes guitares fuzz dehors. Des titres comme "Alice" sont plus surprenants. Plus doux et complexe, le fantôme de SYD BARRETT rode sur ce morceau. L'intro à la pédale wah wah de "Scavengers" apporte une petite respiration avant que le morceau décolle avec un refrain accrocheur au cours duquel la voix de Chad Ubovich, souvent en retrait, fait ici des merveilles. "Count your fears" est le morceau le plus sombre et inquiétant de cet album. Pas innocent que ce soit le titre qui sonne le plus BLACK SABBATH (chant et son de guitares compris). Après deux morceaux dans la pure tradition MEATBODIES (le long pont instrumental "Gyre" est une belle démonstration de force), l'album se conclut en douceur par une ballade psyché qu'on imaginerait enregistrée en 1970.

Moins immédiat et mélodique que son prédécesseur, "Alice" est un album de bonne facture qui, sans révolutionner le genre, apporte quelques surprises qui ne pourront que satisfaire les amateurs du genre.
Une chronique de Mr Caribou

Titre préféré :                     Disciples


Si vous aimez TY SEGALL, FUZZ, BLACK SABBATH





lundi 6 mars 2017

Clip - Danko Jones

Les canadiens de Danko Jones sont de retour et l'annoncent par ce petit clip de My Little RnR

dimanche 5 mars 2017

CLEMENT GARY – from border to border (EP)



CLEMENT GARY –  from border to border (EP)
Pencil Records
4/5

A la première écoute, sans prendre de précaution, c'est-à-dire juste en écoutant sans regarder le nom de l’artiste on pourrait croire qu’il s’agit de The Vein Shot, le projet acoustique d’Olivier Portnoi de Dead Pop Club. Il faut dire que les voix sont assez proches et pourtant je connais cette voix puisqu’il s’agit de Clément le guitariste de Watermane, From Border to Border est donc son premier EP en solo.

Quatre titres qui se révèlent rythmés et extrêmement plaisants un peu à l’image de ce que fait X-TV ou aussi Forest Pooky notamment sur The house we used to live in. Le marseillais a une belle voix, je me répète, mais il sait écrire de belles chansons, await for the storm to come par exemple ou from border to border qui mettent en avant son talent d’écriture.

Reste la durée assez courte mais c’est au final un moment extrêmement agréable.

J. NeWSovski



samedi 4 mars 2017

Clip - Intenable

Voici le clip de mauvais sang issu du nouvel album des Bordelais d'Intenable.

Clip - SUNSET RADIO

Voici le clip des Italiens de Sunset Radio dont l'album est sorti il y a quelques semaines et sera chroniqué dans quelques jours

vendredi 3 mars 2017

THE MENZINGERS – After the party



THE MENZINGERS – After the party
Epitaph Records
8.5/10

The Menzingers est un groupe de Philadelphie signé sur Epitaph depuis des années. En apprenant son existence je réalise que je serais bien dans l’embarras s’il fallait citer 4 ou 5 groupes du label. Et en tant que nostalgique dans l’âme je me dis que la grande (et belle) époque d’Epitaph est peut-être un peu loin maintenant ou tout du moins que le label a évolué. Il y a 15-20 ans on pouvait acheter n’importe quel disque du label sans se tromper sur le style, sans être surpris non plus certes ; je pense que c’était un bel objectif pour les groupes que d’être signé sur le label de Brett Gurewitz et le terme label portait bien son nom comme un gage de qualité et de style.

L’époque est certes révolue mais il n’empêche qu’il demeure tout de même des groupes intéressants et notamment The Menzingers.

After The Party est le 5ème album du groupe, autant dire qu’il y a tout de même de la bouteille derrière le quatuor. 13 titres d’une qualité homogène dans un style émo-indie-punkrock quelque part entre Jimmy Eat World, Gaslight Anthem et peut être aussi Weezer. Le groupe a une belle facilité à produire des mélodies touchantes comme sur Lookers avec cette voix qui rappelle Jim Adkins de Jimmy Eat World avec un vibrato très proche qui révèle une fébrilité séduisante. On sent les titres empreints de nostalgie (Black Mass) mais toujours terriblement accrocheurs comme Boy Blue ou le superbe Bad Catholics. J’aime beaucoup le chant, pour sa fragilité certes mais aussi pour la façon de se placer, par moment c’est original et ça apporte vraiment aux titres (bad Catholics ou Tellin’lies).

 L’ensemble manque peut-être un peu de folie, que l’on entraperçoit à travers certains morceaux, Your Wild Years par exemple mais en alternant chansons calmes et énergiques le groupe serait vraiment très bon je pense. Même dans le chant un peu d’énervement par moment serait un plus non négligeable.

Je découvre donc un groupe certainement assez populaire outre atlantique mais peu par ici, qui, sur ce 5ème album, se révèle très intéressant sur la qualité d’écriture de ses chansons


Titre préféré :                        After the party
J. NeWSovski




mercredi 1 mars 2017

OVER THE TOP A T'il Bon Goût ?

Over The Top a reçu le titre de meilleur EP de l'année 2016 pour Greetings from. L'occasion était belle de les faire participer à A T'il Bon Goût pour en apprendre plus sur le quatuor.




1/ L'album que vous avez le plus écouté ?

mardi 28 février 2017

THE ZOMBIE DANDIES – Dandy’s little Monsters



The ZOMBIE DANDIES – Dandy’s little Monsters
5.5/10

C’est par le plus grand des hasards que j’ai reçu l’album de The Zombie Dandies avec quelques jours d’écart avec celui de The Black Zombie Procession.
Comme quoi la marche zombie est toujours en forme...

Pourtant les groupes sont dans deux démarches assez différentes car The Zombie Dandies évolue dans un registre bien plus garage.

La première chose à avouer est que je ne suis pas fan de la pochette, c’est même dommage de travailler les tenues de scène à la Kiss et de sortir un visuel comme ça…

Mais bon la musique est tout de même l’élément essentiel et TZD se fait plaisir avec 13 titres de garage punk rapide qu’on pourrait aussi qualifier de glam-garage si le terme pouvait exister. Les titres sont plaisants malgré un son loin d’être terrible ainsi j’aime bien les morceaux Killer Rabbit et Regenerate my dead Pet qui me font clairement penser à du Ramones avec un rythme effréné. Le titre Game Boy Horror est aussi assez rigolo avec des sonorités hommages à la console 8 bits et puis le meilleur à mon goût Brundlefly.

Au final je ne suis pas totalement convaincu par cet album, peut-être parce que je ne suis pas fan à la base du glam rock mais j’ai tout de même apprécié un certain nombre de morceaux et je pense qu’il peut être intéressant pour les amateurs du style de jeter une oreille (au sens figuré…) sur le trio normand.


Titre préféré :                        Brundlefly
J. NeWSovski






lundi 27 février 2017

samedi 25 février 2017

MENTAL DISTRESS – S/t (EP)



MENTAL DISTRESS – S/t (EP)
Crapoulet Rds / Dirty Guys Rock / Can I Say Rds / No Way Asso
4/5

Déjà entrevu sur un split avec les tourangeaux d’Ed Warner, Mental Distress vient de sortir son premier EP. Le moins qu’on puisse dire c’est que ça va vite avec un ratio minutes/chanson plutôt sympathique puisque les 5 titres sont avalés en 6 minutes et 17 secondes !! Avec cette donnée le mystère ne plane pas longtemps pour savoir s’il s’agit de psyché stoner ou de hardcore oldschool…

Le groupe de Metz envoie donc un hardcore très rapide façon Fast Times que je cite volontairement car les deux groupes ont aussi le point commun d’avoir tous les deux une chanteuse. La voix de Morgane est plus aigüe, un peu plus fluette (Ungifted) même si l’adjectif n’est peut-être pas très bien choisi mais est tout de même bien adaptée à célérité de la musique.
On notera au passage que le batteur envoie, par moments, la purée de façon très impressionnante. De bons morceaux comme Justice Blood ou Theft is rightful sur l’EP doivent être excellents sur scène où ce genre de groupe prend une dimension encore supérieure.
D’ailleurs c’est vraiment sur scène que je préfère ce genre de groupe, peut-être que ça vient aussi du fait que retourner le vinyle toutes les 3 minutes c’est tout un effort… A suivre donc les futures dates à suivre.

J. NeWSovski



vendredi 24 février 2017

Clip - Birds In Row

Un clip des lavalois de Birds In Row réalisé par Mr Fifi qui a changé de pseudo pour devenir  FifuSan

jeudi 23 février 2017

Interview - Noé Talbot

Noé Talbot, le "cousin du Québec" vient de sortir un EP super sympa à base de reprises francisées de groupes qu'on adore ici. On le connaît aussi parce qu'il joue et chante dans Fortune Cookie Club et qu'on l'a reçu l'année dernière dans A T'il Bon Goût ?




Tout d’abord doit-on t’appeler Ben ou Noé ?

mardi 21 février 2017

MADJIVE – Business first



MADJIVE – Business first
9/10

Madjive c’est le coup de cœur des Rêveries depuis de nombreuses années déjà et même sans jamais l’avoir vu sur scène j’ai toujours adoré le groupe, de par son style, son énergie, sa bonne humeur et tout simplement ce qu’il dégage par sa musique.

L’arrivée de ce nouvel album est donc un événement en soi et la chronique d’autant plus difficile à faire.

Tout commence par une belle intro (Ignition program) bien sympa agrémentée de nombreux samples d’annonces de passages radio, le résultat rend super bien et fait preuve d’originalité.

I Am Addicted démarre dans le style classique du groupe avec un punkrock très rock’n’roll garage qui donne dès les premières secondes l’envie de bouger la jambe ; sans être transcendant le titre fait le boulot et permet aussi de mettre en valeur Same Bone qui lui enchaîne le pas. Ce dernier est un titre qu’on connaissait déjà et qui dégage une grande énergie. Un futur classique du groupe à l'image de certains morceaux de A LA Royale ! comme Sloth ou You Say

A spooky Bargain est un peu différent avec une atmosphère sonore plus dense mais aussi plus en retenue, il s’énerve sur les refrains avec la petite touche de Seb au chant et son intonation particulière qui fait aussi le charme du groupe. Business First et We're clear sont aussi de futurs grands classiques et dépositaires quelque part de l'identité de Madjive avec un rock'n'roll sur-vitaminé emprunt de folie. Une folie que l'on retrouve sur le très bon Draft Sketch & outlines, excellent sur sa première partie et dont la seconde révèle le caractère fantasque et décalé du groupe, ce passage est sympa à la première écoute, peut-être un peu plus chiant aux suivantes.  

Mais le coté décalé du groupe se retrouve un partout sur ce Business First et je dois avouer que j'aime bien la variété proposée qui permet de goûter à du crooner rock avec le titre I can't complain et ses samples d'applaudissements qui en font un morceau vraiment singulier, puis se délecter ensuite d'un titre évoquant les grandes contrées de l'ouest et les westerns qui vont avec (desert peddler) avec son ambiance particulière tout en explorant la ballade sur la fin de l'album avec le très bon Another Guidance qui part en déluge punk.

 Au final ce sont ni plus ni moins que 12 morceaux accrocheurs tous variés énergiques avec comme point commun une folie propre au groupe qui ne peut laisser indifférent. Je le trouve supérieur à A La Royale sur plusieurs points : 
déjà sa pochette, certes sobre mais nettement au dessus, le son aussi qui est vraiment très bon notamment sur la guitare et le chant et puis, tout simplement, sur les compositions et leur grande variété si pertinente. On passe d'une atmosphère à une autre comme si on passait d'une pièce à une autre dans une maison.

A écouter, ré-écouter et déguster sans aucune modération. Madjive assoit définitivement son statut de groupe garage-punk déjanté complètement indispensable.

J. NeWSovski

Titre préféré :                        Same Bone



lundi 20 février 2017

samedi 18 février 2017

TARDIS – Garageband démos (démo)



TARDIS – Garageband démos (démo)
Autoproduction

Tardis est le side-project de Ben le chanteur de Sliver, ce groupe totalement fou qui sait mélanger tant de choses et en faire un ensemble si riche et cohérent. Pour ce nouveau projet commencé seul il s’est ensuite entouré de trois autres musiciens pour former un vrai groupe solide.

Tardis est donc un projet à coté, plus calme sans être intimiste il se révèle pourtant foisonnant de bonnes idées comme sur Hannibal Sherlock. Le groupe sait imposer des mélodies fortes comme sur Fortress Europe, douce mais dont le refrain s’imprègne dès la première écoute, c’est aussi à ça qu’on reconnait un bon songwriter. Banksy Lives est un hommage à l’artiste dont Sliver s’est souvent inspiré (dans la démarche mais aussi dans l’artwork), un titre doux et apaisant. Speak & sell se veut être le morceau plus rapide, du bon indie rock qui ravira les fans du genre ainsi que les nostalgiques de la dictée magique…

Certes le son n’est pas celui d’une production de studio, le chant par exemple mérite d’être mis plus en avant, les titres seront certainement amenés à évoluer dans le futur mais force est de reconnaître que le charme de Sliver se révèle aussi sur Tardis avec cette foisonnance d’idées qui forme une richesse sonore indéniable.

J. NeWSovski

https://www.facebook.com/tardistheband/


vendredi 17 février 2017

Clip - MALADROIT

Maladroit surfe sur l'actualité et nous pond un petit clip décalé comme il faut.

jeudi 16 février 2017

Clip - CAPITAL YOUTH

Capital Youth, mon coup de cœur Suisse de ce début d'année vient de sortir un clip de Where You Are issu de leur premier EP Lemonade.

mercredi 15 février 2017

CROSSING THE RUBICON – The elegance of blood



CROSSING THE RUBICON – The elegance of blood
Diskrete Music / Musical Bridge
7.5/10

Il y a 8 ans déboulait Crossing The Rubicon avec son premier album éponyme plein de rage. Véritable coup de foudre, cet album reste encore très proche de la platine sur laquelle il vient régulièrement faire quelques tours.

The Elegance Of Blood débarque après 3 ans de silence et un split avec les méconnus Broadcats sur lequel les parisiens avaient posé deux titres, le précédent album, definitely deaf, remonte tout de même à près de six ans. Entre temps le chanteur est parti et ce n’est jamais évident de rebondir, c’est d’ailleurs peut-être la raison de cette pause dans le temps.

Derrière cette mystérieuse pochette se cachent huit titres et le premier Half Tale Wizard envoie du gros rapidement avec un son lourd empli de rage et d’énergie. Le nouveau chanteur, Jey, fait le boulot, dans un style assez proche sur ce titre. Les riffs accrochent et le titre s’imprègne un peu plus à chaque écoute. Loaded Guns est hargneux aussi, un titre vindicatif où le chant part sur certains couplets dans des registres décalés.
Lands Slide se révèle plus difficile d’accès, malgré un rythmique puissante le morceau a du mal à m’accrocher et c’est en partie à cause du chant, peut-être trop original à mon goût. Il part par moments dans un coté théâtral qui peut passer chez des groupes comme At The Drive In mais qui a plus de mal ici. Je m’y perds et sa place sur le début de l’album surprend du coup je dois avouer que je la zappe assez rapidement.
Par contre les choses reprennent un cours plus traditionnel dans le style si particulier des parisiens qui mélange punkrock et gros rock, ainsi les très bons Orphan Ruins aux boucles vraiment très stoner ou Guru vs God font preuve de cette puissance et cette fougue si caractéristique. Difficile d’ailleurs de trouver un groupe que l’on pourrait rapprocher de Crossing The Rubicon, peut être Every Time I Die et HeadCharger dans des versions plus punk… ?

On doit parler aussi du son qui est certes puissant mais pas très bien équilibré, on pourrait imaginer qu’il pourrait être juste énorme avec une production plus conséquente.

Il est clair que The Elegance Of Blood est un album qui se travaille à force d’écoutes et si certains titres font mouche dès les premières écoutes il en faudra davantage pour pleinement apprécier l’intégralité des huit titres et notamment le chant si particulier. Il sera aussi intéressant de le découvrir sur scène où le groupe a toujours fait preuve de sincérité

Titre préféré :                        Half Tale Wizard
J. NeWSovski






mardi 14 février 2017

Clip - 70's Pornographik Men

Un clip de LA Super des sympathiques nantais de 70's Pornographik Men

La Loire Atlantique c'est super...