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mardi 2 janvier 2024

LE BILAN 2023

 






ALBUMS PUNKROCK

Et c'est parti pour un compte à rebours de mes trente albums préférés de l'année en punkrock et ses proches dérivés.

30- BEASTLY- Maya Bunder

29- EPIQ – Pas bravo la viande

28- TRUCKKS- Funambule Carnage

27- TURBO PANDA- Julia

26- TOPSY TURVYS- It can’t be easy

25- MALADROIT- Real Life Weirdos

24- NOT SCIENTISTS- Staring at the sun

23- SAMIAM – Stowaway

22- The DEAD KRAZUKIES – From the underworld

21- BERMUDChetter Humin

20- SIZBlind

19- MAGNITUDE – Of days renewed

18- RANCID – Tomorrow never comes

17- P.O. BOX- Space available

16- FOREST POOKY – Violets are red, roses are blue and dichotomy

15- DIESEL BOYGets old

14- DIRTY FONZY – Full speed ahead

13- SPANISH LOVE SONGSNo joy

12- QUENTIN SAUVÉ – Enjoy the view

11- BRUTAL YOUTH – Rebuilding year


Attention on arrive dans le Top 10...

mercredi 20 décembre 2023

THE MENZINGERS – Some of it was true

 


THE MENZINGERS – Some of it was true

Epitaph

C’est par le hasard des choses que j’ai découvert The Menzingers il y a sept ans, un peu peut-être aussi grâce à Epitaph qui à travers son aura arrive à toucher encore son public 20 ans après son apogée. Le roster du label est désormais bien différent mais j’arrive à m’y retrouver grâce à certains groupes dont The Menzingers ou the Interrupters.

 

Curiosité du calendrier Some Of It was True sort quelques semaines après No Joy de Spanish Love Songs, deux groupes que je trouve très proches dans la façon de jouer sur les mélodies, l’intensité et la mélancolie qu’ils dégagent.

 

Clairement Hello Exile était en demi-teinte tandis que sa version confinée (From Exile) se révélait plus intéressante puis Gregor Barnett se lançait dans l’aventure solo avec un album folk/americana très intéressant. Je gardais juste en tête la crainte de ne revoir The Menzingers réunis pour un nouvel album, mais heureusement ce nouvel album (le 7ème) est bel et bien là !

 

Et il démarre fort avec Hope is a little dangerous thing et son texte très bien écrit (I’m afraid I love someone who’s in love with in love someone else…), le refrain est accrocheur à souhait avec une belle variation de chant de la part de Gregor Barnett dont le vibrato fait toujours mouche. Mais déjà enchaîne There’s no place in this world for me dont le texte est aussi finement écrit (when I’m here I want to be there, When I’m there I want to be anywhere else…) qui met encore une fois la superbe voix de son chanteur toute en nuances sa complémentarité avec celle de Tom May est juste parfaite et peut rappeler, toutes proportions gardées, cette complémentarité que possèdent celles de Chuck Ragan et Chris Wollard de Hot Water Music. Le morceau est mélodique mais suffisamment rythmé. Le calme est davantage présent dans Nobody stays et come on Heartache.

Le groupe conserve cette capacité à créer des chansons riches, mélancoliques aux teintes powerpop (Some of itw as true) qui pourront rappeler ses racines punkrock. Mais cet album est avant tout un gros clin d’œil à Bruce Springsteen, grosse influence de Gregor Barnett, et cela commence par l’artwork qui rend hommage à l’album Nebraska sorti en en 1982, même cadre noir, même typo rouge. Puis cela se poursuit sur des morceaux comme Try, Alone in Dublin ou High Low, ce dernier ne peut cacher son appétence pour la musique americana. Il ne manquerait que la voix du Boss comme il a pu le faire sur le dernier album des copains de The Gaslight Anthem pour parfaire l’ensemble.

 

Cet album est donc une belle réussite et, même si je garde une place particulière pour After The Party tout en haut des albums incontournables du groupe, il arrive d’une belle manière à séduire les anciens fans tout comme il pourra élargir son auditoire avec son côté mélodique assumé et davantage poussé.

 

J. NeWSovski

 

 

https://themenzingers.bandcamp.com/album/some-of-it-was-true

https://www.facebook.com/themenzingers

https://themenzingers.com/




dimanche 20 mars 2022

GREGOR BARNETT – Don’t go throwing roses in my grave

 


GREGOR BARNETT – Don’t go throwing roses in my grave

Epitaph Records

 

Grégor Barnett est le chanteur et guitariste de The Menzingers, l’un des groupes qui m’a le plus marqué dans la décennie précédente en punkrock mélodique. Il a décidé, durant le confinement de 2020, de partir sur un projet solo et voici son premier album qui sort sur Epitaph.

 

Le nombre de chanteurs sortant leur album solo a explosé ces derniers temps, et parfois, il faut avouer qu’il y a des déceptions (Russ Rankin pour n’en citer qu’un). Ici, Gregor Barnett a choisi de prendre quasiment les mêmes ingrédients et se voit donc accompagné par une guitare, basse et batterie, l’ensemble se rapproche évidemment de The Menzingers comme sur le magnifique Driving Through the night, au final très rock.

J’aime aussi le côté blues et triste qui émane de certains titres comme The First dead body I ever saw, un morceau qui pourrait nous téléporter dans un univers digne d’un western, un morceau très sombre. D’ailleurs il est intéressant que plusieurs morceaux portent sur le même sujet : Talking to your tombstone et Don’t go throwing roses in my grave. Le premier cité est un vrai morceau americana, rythmé, il incite à taper la mesure tandis que le second est vraiment l’un des moments forts de l’album, avec un superbe refrain.

Gregor Barnett sait poser les mélodies et amène beaucoup de mélancolie à travers elle comme sur No Peace of mind to rest ou la troublante Guest in your house où il raconte ses sentiments lors de la séparation de ses parents et son emménagement chez ses grands-parents.

 

Un bel album dans un bel écrin qui rappelle à quel point Barnett est un super compositeur. Clairement un des albums majeurs de ce début d’année.

 

J. NeWSovski

 

 

https://gregorbarnett.bandcamp.com/album/dont-go-throwing-roses-in-my-grave

https://gregorbarnett.com/



dimanche 5 décembre 2021

Clip - Gregor Barnett

Chanteur de The Menzingers, Gregor Barnett se lance en solo avec un album prévu pour février sur Epitaph. Voici Don't go throwing Roses in my grave pour se donner une idée.

mardi 3 novembre 2020

THE MENZINGERS – From Exile

 


THE MENZINGERS – From Exile

Epitaph

 

Idée intéressante que celle de combler le vide laissé par l’annulation des concerts par la réinterprétation de morceaux en versions acoustiques. Nombreux artistes se sont prêtés à l’exercice et bon nombre de vidéos sont venus combler nos longues journées confinées. Ainsi The Menzingers s’est aussi prêté au jeu et a refait Hello Exile, leur dernier album en date. Pas mon préféré mais le résultat peut se montrer assez pertinent au final.

 

Je m’attendais à une version très mélancolique voire larmoyante et c’est plutôt une belle surprise. Ce from exile, titre sympa en référence directe au confinement, permet même de revoir différemment ce dernier album dont j’attendais bien mieux à sa sortie.

Ainsi America, dans cette version plus posée, permet de mieux mettre les textes en avant, cette Amérique de Trump pleine de contraste. « America I love you but you’re freaking me out ».

Dans un style très americana avec guitare folk et harmonica, High School Friend, est plutôt plaisante et j’aime bien aussi I can’t stop drinking que je trouve très belle. Elle est lente et l’apport du violon en fond la rend vraiment touchante, c’est aussi le cas de London Drug, toute en douceur avec son refrain accrocheur. Strawberry Mansion me fait un peu penser à du Antiflag accoustique, elle est rythmée et définitivement très punk.

Seul le chant ou tout du moins son traitement pêche un peu sur cet album, comme si Greg Barnett s’était enregistré dans sa salle de bain et que le mixage n’avait rien fait derrière. Au final cet album passe vite et bien et donne envie de réécouter l’original et davantage se pencher sur les textes.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    I can’t stop drinking

 


https://themenzingers.bandcamp.com/album/from-exile



lundi 25 novembre 2019

THE MENZINGERS – Hello Exile




THE MENZINGERS – Hello Exile
Epitaph
7.5/10

Encore sous le charme de leur précédent album After The Party qui m’avait permis de découvrir le groupe, je m’étais plongé avec beaucoup de curiosité et d’appétence dans les précédents albums dont les très bons On the Impossible Past et Rented World, ainsi j’attendais ce nouvel opus avec l’impatience d’un enfant avant Noël.


Et je dois avouer qu’après la toute première écoute j’ai senti comme une arrière-goût amer liée à une certaine déception. Peut-être attendais-je trop de The Menzingers ? Mais dans ce Hello Exile à aucun moment je n’ai été charmé comme j’ai pu l’être dans le passé.  Pourtant il y a des morceaux qui fonctionnent bien, dès le début avec America (you’re freaking me out), qui sert d’ouverture, et Anna, qui enchaîne, ils font bien le boulot et on attend dès lors la montée en puissance dans l’album qui, hélas, ne vient pas. Les autres titres se révélant plus classiques qu’autre chose.


Sur les nombreuses écoutes en boucle qui ont suivi je pourrai comparer cet album au dernier Flatliners (que j’avais placé dans les meilleurs albums de l’année en 2017) dans le sens où il place son énergie de façon différente, sans montées en puissance mais plutôt en cherchant des mélodies intéressantes. Pour les Flatliners j’avais trouvé l’exercice fichtrement bien réussi, par contre ici je trouve que Hello Exile devient alors assez classique un peu indie-rock, un peu collège-rock et très légèrement punkrock perdant au passage cette touche pertinente qui caractérisait le groupe. Pour illustrer ça il suffit de tendre l’oreille sur London Drugs, Hello exile, I can’t stop drinking, Last to know, strawberry Mansion


Et puis le vibrato de Greg Barnett est moins présent, apporte moins de sensibilité. On perçoit moins de contraste entre la douceur et la rage contenue et même si High School Friend tend à laisser un espoir, cet album, sans être mauvais, déçoit par les attentes que JE lui avais fixées.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    High School Friend






lundi 2 septembre 2019

Clip - The Menzingers

En attendant la sortie du nouvel album début octobre, The Menzingers viennent de mettre en ligne America (you're freaking me out)

jeudi 1 août 2019

Clip - The Menzingers

The Menzingers sont (enfin) de retour, en attendant l'album voici le clip de Anna

samedi 9 juin 2018

The Menzingers

The Menzingers viennent de sortir un nouveau morceau Toy Soldier


jeudi 28 décembre 2017

Le BILAN 2017

L'heure est venue de faire les comptes, des choix toujours aussi difficiles mais il est toujours aussi sympathique de se faire son petit classement. Voici donc la liste des albums qui m'auront le plus marqué et que j'ai toujours autant de plaisir à réécouter. 



Les meilleurs LPs Français

dimanche 30 juillet 2017

CAPTAIN, WE’RE SINKING – The King Of No Man



CAPTAIN, WE’RE SINKING – The King Of No Man
Run For Covers Records
8.5/10

Il y a parfois dans les méandres d’Internet des découvertes qui se font par le plus grand des hasards. Ces découvertes prennent d’autant plus de charme lorsqu’elles vous séduisent dès les premières écoutes et vous incitent, dès lors, à vous replonger dans les autres productions du groupe.

J’ai donc découvert Captain, We’re Sinking (capitaine, nous coulons) comme j’ai découvert The Menzingers il y a quelques semaines et je dois avouer que les deux groupes partagent de nombreux points communs.

Il y a d’abord ce goût pour les mélodies pop avec une rythmique assez relevée derrière, ça donne Books par exemple. Mais le quatuor de Pennsylvanie sait accélérer et lâcher les chiens comme sur Don’t Show bill, récemment mis en clip, qui me rappelle étrangement, certes, les folies du Spin The Black Circle de Pearl Jam ou Madman de Silverchair sans en être d’une efficacité vraiment pertinente, il montre juste que le groupe sait envoyer aussi du gros par moment.

Mais j’apprécie le chant de Bobby Barnett car même si sa voix n’est pas exceptionnelle il s’applique à faire passer des émotions et moduler, c’est vraiment bon sur ce point. Cannonless sans un bon chanteur serait totalement fade.

Mais en fouillant un peu pour écrire cette chronique je viens de découvrir que Bobby n’est autre que le frère de Greg Barnett l’un des chanteurs de The Menzingers, ce qui explique pas mal de choses. Les points communs viennent peut-être, d’influences familiales ou de leur enfance commune.
Smash 2 rappelle au bon souvenir de The Get Up Kids époque Something to write home about, par son mélange d’intensité et de mélodies éclairées. Chose intéressante aussi que de retrouver la suite d’un titre : The future is cancelled part 2, autre moment fort de l’album.

S’il y a un retour du punkrock mélodique en ce moment, il y a aussi un retour de la vague émo qui en découlait. A l’instar de The Menzingers, Captain We’re Sinking apporte un courant d’air frais avec un punkrock mélodique empreint de sensibilité, de riffs accrocheurs et d’une belle énergie positive.
Morceau préféré :                         Cannonless

J. NeWSovski


https://www.facebook.com/captainweresinking/


jeudi 6 avril 2017

Clip - The Menzingers

Mon titre préféré, After the party, issu du dernier album de The Menzingers est en ligne.

vendredi 3 mars 2017

THE MENZINGERS – After the party



THE MENZINGERS – After the party
Epitaph Records
8.5/10

The Menzingers est un groupe de Philadelphie signé sur Epitaph depuis des années. En apprenant son existence je réalise que je serais bien dans l’embarras s’il fallait citer 4 ou 5 groupes du label. Et en tant que nostalgique dans l’âme je me dis que la grande (et belle) époque d’Epitaph est peut-être un peu loin maintenant ou tout du moins que le label a évolué. Il y a 15-20 ans on pouvait acheter n’importe quel disque du label sans se tromper sur le style, sans être surpris non plus certes ; je pense que c’était un bel objectif pour les groupes que d’être signé sur le label de Brett Gurewitz et le terme label portait bien son nom comme un gage de qualité et de style.

L’époque est certes révolue mais il n’empêche qu’il demeure tout de même des groupes intéressants et notamment The Menzingers.

After The Party est le 5ème album du groupe, autant dire qu’il y a tout de même de la bouteille derrière le quatuor. 13 titres d’une qualité homogène dans un style émo-indie-punkrock quelque part entre Jimmy Eat World, Gaslight Anthem et peut être aussi Weezer. Le groupe a une belle facilité à produire des mélodies touchantes comme sur Lookers avec cette voix qui rappelle Jim Adkins de Jimmy Eat World avec un vibrato très proche qui révèle une fébrilité séduisante. On sent les titres empreints de nostalgie (Black Mass) mais toujours terriblement accrocheurs comme Boy Blue ou le superbe Bad Catholics. J’aime beaucoup le chant, pour sa fragilité certes mais aussi pour la façon de se placer, par moment c’est original et ça apporte vraiment aux titres (bad Catholics ou Tellin’lies).

 L’ensemble manque peut-être un peu de folie, que l’on entraperçoit à travers certains morceaux, Your Wild Years par exemple mais en alternant chansons calmes et énergiques le groupe serait vraiment très bon je pense. Même dans le chant un peu d’énervement par moment serait un plus non négligeable.

Je découvre donc un groupe certainement assez populaire outre atlantique mais peu par ici, qui, sur ce 5ème album, se révèle très intéressant sur la qualité d’écriture de ses chansons


Titre préféré :                        After the party
J. NeWSovski