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jeudi 28 mai 2020

ONE BURNING MATCH – XIV Stories of Unity and Rebellion



ONE BURNING MATCH – XIV Stories of Unity and Rebellion

Beer records, Burdigala Records, Deviance Records, Dirty Guys Rock, Histrion Records, K-Nardage Asso et Les ténèbres Records

 

 

XIV Stories of Unity and Rebellion n’est pas véritablement un nouvel album mais plutôt un assemblage des morceaux qu’on a pu écouter sur les quatre Eps des années passées à savoir ceux entre 2015 et 2019, maintenant épuisés. Mais pour l’occasion le groupe a bien fait les choses en remasterisant l’ensemble et en réenregistrant certains titres ce qui donne une réelle impression d’uniformité comme un réel album. L’artwork est aussi très bien réussi et il me semble que le vinyle est accompagné de l’album en cd, de posters et quelques autres goodies sympas.

 

Je connaissais déjà les morceaux et j’avais déjà chroniqué Be one with the storm (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2017/04/one-burning-match-be-one-with-storm.html).

Tout commence dans l’ordre chronologique avec l’énergique The Resistance Archipelago, un titre rapide auquel la puissance de la voix vient donner de la lourdeur. One Burning Match n’est pas le genre de groupe qui perd du temps dans les futilités, leur musique est directe, efficace (Birds of liberty). Et puis il y a de l’intensité (DIY or die) à laquelle s’ajoute un climat parfois sombre (The way of dissent) et le groupe peut se montrer rude (friends until death). Mais derrière ces 14 morceaux c’est l’impression de puissance, un vrai bulldozer.

One Burning Match me fait penser à un mélange des marseillais de Wake The dead et des toulousains de Fire At Will, illustres représentants du mouvement punk hardcore national qui commence continue à être très intéressant.

Pour ceux qui étaient passés à côté des 45t sortis ces dernières années voici une superbe chance de vous rattraper et découvrir un groupe qui ne cesse de progresser. Je relisais pour l’occasion ma chronique de leur premier album en 2013 où j’étais surpris et sous le charme de ce groupe novice ; aujourd’hui je dois avouer que je suis super enchanté de les retrouver encore actifs et surtout aussi performants. Hâte de les voir en live.




J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    The common Enemy

 

 

 

https://www.oneburningmatch.com/post/186719929933/xiv-stories-of-unity-and-rebellion

https://oneburningmatch.bandcamp.com/album/xiv-stories-of-unity-and-rebellion




jeudi 9 janvier 2020

MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir




MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir
No Way Asso / Crapoulet Records / Dirty Guys Rock / Don’t Trust The Hype / Mon Cul C’est Du Tofu / KLVR Records
8/10

Mental Distress n’est pas un groupe inconnu par ici, on avait déjà apprécié leur split avec les Tourangeaux de ED WARNER (quel nom de groupe !) et j’avais chroniqué leur premier Ep il y a deux ans maintenant.

Le groupe de Strasbourg a donc pris son temps entre chaque production et pourtant dans leur musique on sent davantage l’urgence et la fougue. Pour donner rapidement un point de mesure Pas beaucoup de d’avenir contient 17 titres expédiés en 22 minutes… Autant dire que l’intro de Gamin Blessé et ses 2 minutes 50 en plein milieu de l’album offre une pause salvatrice.


Mental Distress est plein d’énergie et décharge un punk hardcore terriblement efficace. Les titres sont directs et efficaces : schlag et amoureux, aluminium… J’aime d’ailleurs beaucoup ce dernier morceau avec sa rythmique saccadée. Le chant français passe très bien et c’est intéressant de se prendre à écouter les textes. Les paroles de PN sur, certainement, une expérience personnelle avec un pervers narcissique sont un bon d’exemple pour se rendre compte que Mental Distress ne parle pas que d’alcool et de baston.

Le groupe fait appel aussi à des samples issus de films qui lancent les morceaux, une pratique un peu perdue ces dernières années mais que j’apprécie beaucoup.


Excellent défouloir, ce premier album de Mental Distress confirme les précédentes productions du groupe. A écouter sans modération.



J. NeWSovski






jeudi 2 août 2018

SORDID SHIP – S/t




SORDID SHIP – S/t
Do Or Die Records / Primator Crew / Dirty Guys Rock / Bourre Pif Records / KLVR Records
7.5/10

Premier véritable album pour le groupe Lorientais après un dernier EP (Cocaïne Offshore) très remarqué lors de sa sortie il y a deux ans.

J’aime beaucoup ce groupe formé de membres de Radical Failure et Sparkrow. Il dégage une énergie et un esprit très old school.
Embarcadère, l’intro instrumentale sent le surfpunk à plein tubes et ne devrait pas déplaire aux fans des Bikini Men. Dans le même registre l’interlude passe comme une friandise.

Avec toujours ce son lo-fi et un esprit 80, les Lorientais surprennent avec un chant en français qui est la grande nouveauté de cet album. Ça sonne plutôt bien, ainsi, par les deux bouts, le premier morceau allie l’énergie du punk, le côté ensoleillé du surf et la rage du chant en français. Même si celui-ci reste en retrait au niveau du son et aurait mérité un meilleur traitement son efficacité n’est pas négligeable. Les textes font souvent référence à la mer, Bretagne oblige mais ça aurait été sympa de mieux les entendre.

Mention spéciale à changement de cap et ses 4 minutes, un morceau à tiroirs qui s’ouvre avec longue intro aérienne puis révèle un punkrock incisif et direct avant de se refermer sur une musique plus aérienne et psyché.

Sordid Ship surprend sur son premier album avec davantage de sonorités surf et surtout un chant en français. L’ensemble est plutôt bon et conserve l’énergie des premiers EPs. A découvrir.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Par les deux bouts







samedi 25 février 2017

MENTAL DISTRESS – S/t (EP)



MENTAL DISTRESS – S/t (EP)
Crapoulet Rds / Dirty Guys Rock / Can I Say Rds / No Way Asso
4/5

Déjà entrevu sur un split avec les tourangeaux d’Ed Warner, Mental Distress vient de sortir son premier EP. Le moins qu’on puisse dire c’est que ça va vite avec un ratio minutes/chanson plutôt sympathique puisque les 5 titres sont avalés en 6 minutes et 17 secondes !! Avec cette donnée le mystère ne plane pas longtemps pour savoir s’il s’agit de psyché stoner ou de hardcore oldschool…

Le groupe de Metz envoie donc un hardcore très rapide façon Fast Times que je cite volontairement car les deux groupes ont aussi le point commun d’avoir tous les deux une chanteuse. La voix de Morgane est plus aigüe, un peu plus fluette (Ungifted) même si l’adjectif n’est peut-être pas très bien choisi mais est tout de même bien adaptée à célérité de la musique.
On notera au passage que le batteur envoie, par moments, la purée de façon très impressionnante. De bons morceaux comme Justice Blood ou Theft is rightful sur l’EP doivent être excellents sur scène où ce genre de groupe prend une dimension encore supérieure.
D’ailleurs c’est vraiment sur scène que je préfère ce genre de groupe, peut-être que ça vient aussi du fait que retourner le vinyle toutes les 3 minutes c’est tout un effort… A suivre donc les futures dates à suivre.

J. NeWSovski