BAD RELIGION - Age
of unreason
Epitaph
8.5/10
Si l’on
devait réduire le punkrock a une poignée de groupes pour sûr que Bad
Religion en ferait partie de par sa longévité, son vécu et son aura. Rares
sont les groupes de ce calibre. Formé au début des années 80, 17 albums au
compteur et malgré leurs 50 ans passés le groupe continue à tourner à travers
le monde.
Alors que
dire de Age of unreason ? Depuis quelques années les
albums des californiens se suivent et se ressemblent. Ceux de leur retour sur Epitaph
sortent du lot notamment le trio The process of belief, New
Maps Of Hell, The
Empire Strike First,
les suivants montraient un côté plus fade et monocorde.
Ce nouvel
album arrive 6 ans après True North et c’est aussi le
premier depuis l’arrivée de Trump à la tête du gouvernement américain
et, quand on connait les penchants politiques du groupe, il ne peut être
qu’incisif. Et je le trouve très bon dans le sens où dès le début on sent une
belle énergie, Chaos from
Within est rapide, rythmé et renoue avec
les grands morceaux marquants, c’est aussi le cas de Faces
of grief,
moins bon certes, mais agressif un peu comme le groupe savait le faire à ses
débuts.
Age of Unreason recèle de véritables pépites Do The Paranoid Style ou End Of
History par exemples dans le style
caractéristique des californiens. Candidate
part comme une chanson solo de Greg Graffin, avec une intro folk qui s’envole
ensuite sur une rythmique assez lente mais prenante.
Et puis Bad
Religion innove aussi avec Big Black Dog
au rythme saccadé mais tellement mieux fait que leurs premières tentatives sur No
Substance, innovations aussi sur les effets fuzz sur Downfall qui donnent un côté surf
californien au groupe.
Je regrette cependant
de ne pas avoir une assez bonne maîtrise de l’anglais pour appréhender toutes
les subtilités des textes proposés.
Ce 17ème
album est au final une belle surprise de la part de Bad Religion. Un album
plaisant, vif avec des titres accrocheurs. Malgré l’âge, force est de constater
que le groupe a toujours l’énergie et l’inspiration pour sortir de très bons
albums.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Do The Paranoïd
Style