Voici Supernatural Possession par Laura Jane Grace issu de Stay Alive
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mardi 27 avril 2021
dimanche 27 décembre 2020
samedi 1 juin 2019
Félix de LANE A-t'Il Bon Goût ?
Aujourd'hui les Rêveries ont décidé de rester dans le local avec une interview de Félix, guitariste de LANE, le groupe angevin fraîchement monté et déjà auteur d'un EP et d'un premier album paru en début d'année. Une interview riche dans laquelle les Rêveries retrouvent pas mal de références communes, et vous ?
Quel est ton groupe culte ?
mardi 1 janvier 2019
Bilan 2018
Bonne Année à tous !!
Voici arrivée l’heure du bilan de l’année, certainement
l’exercice le plus compliqué à faire. Ce
petit classement personnel spécial punkrock & dérivés s’est établi en
fonction du plaisir que j’ai pris à écouter et surtout réécouter les albums
sortis cette année.
J.Newsovski
Albums Français
jeudi 29 novembre 2018
LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot
LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot
Bloodshot Records
8.5/10
Voici le
premier album de Laura Jane Grace,
chanteuse d’Against Me ! Je
m’attendais à retrouver un album folk voire acoustique, posé et calme mais la
dame sait surprendre et propose une musique proche de son groupe originel tout
en élargissant son panel vers la seconde partie de l’opus.
Ainsi China Beach,
qui débute l’album, rappelle au bon souvenir de The Clash, avec ce riff de guitare auquel on aurait rajouté un
chant bien déjanté plus proche du hardcore. J’aime beaucoup Born In
Black qui, sous des airs de As
The Eternal Cowboy avec son tempo lent et ses envolées lyriques, parvient
à frapper juste. Dans un registre proche de ce qu’on lui connaît j’accroche
beaucoup aussi à The Airplane
song la rythmique est bonne, le morceau
est entraînant, dansant même, le refrain est super. Dans le style il y a aussi I Hate Chicago, dont les textes vindicatifs
resteront en mémoire, ce serait d’ailleurs amusant d’entendre le morceau chanté
là-bas. Cette chanson, comme l’a expliqué
LJG en interview est une chanson sur le divorce et le fait qu’elle ait dû
s’installer là-bas pour être proche de son ex-femme et de sa fille, pas
vraiment un choix en sorte, elle s’est sentie piégée dans une ville qui ne l’a
jamais acceptée. Le titre aurait pu s’insérer parfaitement sur un album comme Searching
For a former Clarity. On met du temps à rentrer dans Reality Bites mais il y a une bonne
énergie dans ce morceau.
Puis Laura Jane s’éloigne quelque peu de son
univers pour en explorer d’autres et, sans être un spécialiste de Dylan (#lecartographe),
je trouve The Acid Test Song proche de
ce dernier, avec un mélange de folk et de blues. C’est aussi le cas sur The Hotel Song et quelque part Apocalypse Now (& later). Dans ce
registre elle se débrouille plutôt bien et sa voix marche à merveille.
Puis le
titre Screamy Dreamy s’apparente à
un voyage vers l’inconnu, un morceau très aérien, émo et poétique. Très réussi.
Ce premier album de Laura Jane Grace
alterne donc des morceaux punks comme Against Me ! sait les faire mais s’aventure
aussi sur des contrées blues, folk et même aussi plus originalesn l’ensemble
est fait avec beaucoup de savoir-faire, d’expérience et de talent.
J. NeWSovski
Morceau préféré : The
Airplane Song
mardi 21 mars 2017
lundi 3 octobre 2016
Against Me ! – Shape Shift With Me
Against Me ! – Shape Shift With Me
Total Treble Music
7/10
Il
y a deux ans avec la sortie de Transgender Dysphoria Blues, Against Me ! revenait clairement
sur le devant de la scène réussissant à pondre un album ultra efficace et ce
malgré un line-up totalement remanié.
Shape Shift with me débarque donc avec une base
solide derrière lui et déjà appuyé par une grosse tournée programmée aux cotés
de Bad Religion.
Tout
démarre avec Provision L3, un titre politique sur les scanners de sécurité et
leur utilisation. « What can you see inside of me ? » scande Laura Jane Grace à la voix difficilement
reconnaissable sur ce morceau. Ce titre est un vrai brûlot et laisse entrevoir
de belles choses. Mais la suite de l’album est plus surprenante alternant entre
le très bon et le trop pop.
On
retrouve des morceaux déjà présentés il y a quelques mois sous forme de
clips : Crash et 333. J’aime bien ce dernier, LE single de l’album, avec
un refrain très fort et accrocheur qui s’imbrique dans les titres majeurs de la
discographie du groupe. J’aime bien aussi Norse Truth, rugueux à souhait et bien
barré ainsi que le très bon Dead Rats, qui me fait penser aux Buzzcocks. 12:03 se veut dans le registre
classique du groupe et plaira aux vieux fans.
Shape
Shift est aussi plein de morceaux accrocheurs mais trop calibrés, destinés à
plaire à un grand nombre, ce qui laisse cet album s’ouvrir une porte vers un
public plus large que Transgender qui était très punk dans
son fond et sa forme. Certains titres sont mélodiques et manquent de cette
touche propre au groupe floridien qui faisait mouche autrefois et qui passait
par notamment d’un peu plus de folie dans le chant. C’est le cas de morceaux
comme Boyfriend, Delicate, Petite…, Rebecca. qui sont plaisants mais manquent du petit grain en
plus. J’ai peur que sur scène ils soient trop mous.
Un 7ème album plaisant sur
certains titres mais assez décevant dans l’ensemble. Laura Jane Grace voulait
parler d’amour, elle explique que de nombreux groupes l’ont déjà fait mais pas
du point de vue d’un transsexuel. Ceci explique peut-être le côté mélodique et
accessible qui peut permettre à son message de mieux passer. On se replongera
avec bien plus plaisir dans le précédent opus plus brut, plus direct et moins
mainstream.
Morceau préféré : 333
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