vendredi 25 juillet 2014

Downset - one blood


Downset - one blood
8/10
Ah l'éternel retour de Downset... annoncé cet été en tournée en Europe, notamment au Hellfest puis annulé... Le groupe s'était reformé l'an passé sans Rey le chanteur original et avait poussé quelques dates et puis s'est re-reformé cette année en retrouvant leur vocaliste. Le groupe se retrouvait plus ou moins avec deux formations. Et c'est pourtant dans cette période très obscure que sort un nouvel album... Histoire peut être de tout clarifier.

One Blood, duquel je n'attendais pas grand chose, voir rien du tout, arrive juste... 20 ans après le premier album éponyme du groupe. En pleine vague fusion cet album avait fait beaucoup parler de lui avec une très belle pochette et surtout un son west coast au fin mélange de rap et de punk métal, façon Rage Against The Machine plus underground, comme on disait à l'époque. Do We Speak A Dead Language ?, l'album suivant (1996), est de loin mon préféré avec un son plus dur, plus punk, plus oldschool et une grosse quantité de tubes imparables. Manquait une prod digne de ce nom pour tout enflammer.


One Blood est le cinquième album et fait suite à Check Your People et Universal pas super convaincants ni mémorables. Il m'a bluffé avec un son moderne et une très grosse puissance. Le premier titre qui donne son nom à l'album annonce vite la couleur derrière une courte intro percutante. Rey Oropeza est donc bien au chant et n'a pas été remplacé, ça permet de garder, au delà d'une continuité, l'identité du groupe. Without balance très fort avec de gros riffs et même s'il se perd dans un couplet pop totalement inutile il vaut son pesant de cacahuètes. Même si l'intensité ralentit durant l'album (It's your world), on s'essouffle aussi un peu et force est de constater qu'on connaît aussi déjà toutes les ficelles. Mais n'empêche que c'est un album efficace qui donne envie de s'y replonger un bon nombre de fois cet été. On replongera aussi dans les deux premiers opus mais ça c'est une chose qui est toujours faite de manière régulière... 




mardi 22 juillet 2014

Anciennes compiles des Rêveries

Je suis en train d'uploader les anciennes compiles, ça prend un peu de temps mais très bientôt tout devrait être dispo. Ceux qui voudraient les télécharger, laissez moi un message je vous enverrai des liens directs.







dimanche 20 juillet 2014

livret de la compile Go Ahead Make My Day

Pour ceux qui n'auraient pas eu le livret dans leur téléchargement bandcamp, l'affaire est corrigée !

Only Crime - pursuance

Only Crime  - pursuance
Rise Records
7/10
Only Crime fut l'un des premiers all-star band de punk/hardcore mélodique. Fondé il y a désormais plus de 10 ans par Russ Rankin alors chanteur de Good Riddance qui s'est entouré du guitariste de Bane, de mecs de Hagfish ainsi que Bill Stevenson batteur des légendaires Descendents, Black Flag et All.
Voici donc seulement le 3ème album des américains mais à l'heure où certains baissent le rythme Only Crime sort certainement son album le plus puissant à ce jour avec des morceaux comme Absolution ou In blood qui sont de réelles bombes.

Le gros soucis du groupe, sur album, et qui était déjà présent sur les précédents To The Nines et Virulence est que sur 12 morceaux Only Crime devient très répétitif et ceci en partie à cause du chant de Russ qui ne change quasiment pas de ton, encore moins que sur Good Riddance. Alors oui Pursuance est efficace et il doit l'être davantage en concert par contre se l'écouter en boucle est une mission plus compliquée.

jeudi 17 juillet 2014

Interview : The Early Grave


Alors que leur premier album Be Here Before You Disappear vient tout juste de sortir Nicolas, le chanteur et guitariste du groupe a bien voulu répondre à quelques petites questions rapides.




mercredi 16 juillet 2014

Rise Against - the black market

Rise Against  - the black market
Geffen
6.5/10
A partir de quel moment a t'on commencé à être déçu et désagréable avec Rise Against ? Au moment où ils ont sombré aux sirènes d'une major, au moment où ils ont commencé à remplir des stades ou au moment où ils ont fait plus de soupe que de bons morceaux ?

Toujours est il que les américains commencent à avoir une longue discographie (c'est le 7ème album) et c'est vrai que c'est un peu mon activité préféré que de cracher sur les groupes qui passent d'un label à une major pour se pourvoir après. Mais il faut avouer qu'à leurs débuts, Revolutions Per Minute fut l'une des meilleures sorties de Fat Wreck et Siren Songs... qui avait suivi sur Geffen était certes moins bon mais tenait quand même la barre. Par contre la suite s'est révélée vite formatée avec l'accent mis sur la (superbe) voix de Tim Mcllrath et le coté mélodique associé à la rage qui peut en découler.

Certes la voix de Tim emmène tout sur son passage car elle capable de nous emmener sur plusieurs styles mais ça tombe désormais trop souvent dans des clichés. Le coté mélancolique fonctionne toujours tout de même comme sur People Live here, belle ballade acoustique aidée par des violons. Le groupe conserve aussi son énergie et sa capacité a emballer ses morceaux comme autrefois (I don't want to be here anymore ou the great die off).

Rise Against fait donc du Rise Against et cet album ressemble à s'y méprendre aux trois précédents. On ne change pas une formule qui gagne et vu la dimension qu'a pris le groupe on aurait du mal à imaginer un retour en arrière.


Mon titre préféré:           The Great Die Off

vendredi 11 juillet 2014

7ème compile des Rêveries

Et voici en ce mois de Juillet 2014 le 7ème volet de la compile des Rêveries.
Elle se nomme GO AHEAD MAKE MY DAY, PUNK en référence à une réplique de l'inspecteur Harry.
On retrouve pas moins de 23 groupes allant du punkrock au hardcore et avec pour certains des inédits.

voici la liste des groupes :
Flying Donuts, The Decline !, Justin(e), Madjive, One burning match, Sna-fu, Castles, Alea Jacta Est, Guerilla Poubelle, No Guts No Glory, Interior Queer, Benghazi Truckers, Burning Lady, Not Scientists, The Traders, Napoléon Solo, MSL JAX, Dirty Fonzy, The Early Grave, Burning Heads, The Black Zombie Procession, Dissidence Radio et Jack & The Bearded Fishermen.




Pour l'écouter et la télécharger ça se passe ici, vous aurez aussi le droit au petit livret avec les infos sur les groupes...
http://0f1mylw4ab.1fichier.com/


Et puis il y a aussi la page Bandcamp :

mardi 8 juillet 2014

Pennywise - yesterdays


Pennywise - yesterdays
Epitaph Records
8.5/10
Aaaah Pennywise... On se souvient des embrouilles de 2011. Jim, le chanteur, après un clash avec Fletcher était parti pousser la chansonnette dans un nouveau projet : The Black Pacific avec lequel il a sorti un LP. Pennywise avait poursuivi l'aventure en s'octroyant les services de Zoli d'Ignite. Et comme un vieux couple qui se rabiboche Jim est rentré à la maison et aujourd'hui un 11ème bébé voit le jour.
C'est vrai que 11 ça commence à chiffrer et on se rapproche petit à petit de Bad Religion, leur maître absolu. Et dès le premier morceau un changement important est à noter, Pennywise sonne oldschool. Oldschool Pennywise faut-il comprendre, époque du premier album éponyme et aussi Unknown Road. Une rythmique dynamique mais pas très élevée accompagne What you deserve et Noise Pollution avec un son qui rappelle celui des débuts et notamment une guitare incisive. Restless Time et Violence never Ending accélèrent le rythme et se trouvent être efficaces. La suite de l'album est du même acabit avec des titres efficaces sans être ultra accrocheurs, on retiendra quand même Slow Down qui, avec un peu plus de folie aurait pu nous immerger totalement dans les 90's et rappeler au bon souvenirs des excellents titres d'About Time.
Yesterdays porte donc bien son nom et, au delà de sa pochette nostalgique, rappelle les grandes heures du groupes et notamment les 4 excellents premiers albums. Tous les fans de la première heure prendront donc du plaisir à l'écouter et se raviront du retour de Jim. L'aventure continue.

Mon titre préféré:           Slow Down


Je remercie Olivier de m'avoir éclairé sur cet album qui est en fait très spécial puisqu'il s'agit de morceaux composés il y a des années justement à l'époque des Unknown Road et compagnie, d'où le titre et ce style que j'ai pu, dans la chronique, caractériser d'old school. Les morceaux ont donc été composés il y a longtemps mais enregistrés cette année. Il s'agit donc bien d'un nouvel album avec de "nouveaux anciens titres". Si cette tirade peut s'écrire...

Au passage j'en profite pour faire un petit top 5 de mes albums préférés du groupe d'Hermosa Beach.

1. Full Circle (1997)

2. About Time (1995)

3. Pennywise (1992)

4. Yesterdays (2014)


5. Land Of The Free (2001)

mercredi 2 juillet 2014

Six Months Of Sun - and water flows



Six Months Of Sun - and water flows
8.5/10
Décidemment les groupes stoner sont inspirés ces temps-ci et diantre celui-ci est, une nouvelle fois Suisse. Encore un peu newbie dans le style je dois reconnaître que j'apprécie avant tous les grands classiques et qu'avoir vu Red Fang, Karma To Burn ou Monster Magnet m'a permis d'apprécier encore plus ce mouvement.
Six Months Of Sun a la particularité d'être un trio uniquement instrumental et par là même je suis directement influencé pour lui trouver une ressemblance toute frappante avec Karma To Burn. Le son est puissant, ça groove et c'est subtilement entraînant. Il y a certes peu de titres mais suffisamment pour se donner une idée claire du groupe. J'apprécie particulièrement Coyote Paranoïa au rythme lent mais envoûtant et Lightning Bird avec une basse joueuse et envoûtante.
Certes un peu de chant pas ci par là aurait apporté un petit plus, un peu moins de redondance mais l'ensemble reste parfaitement cohérent. Le format choisi est finalement idéal pas trop long pour éviter ce phénomène de redondance et pas trop court pour quand même en profiter agréablement.

C'est donc un excellent petit album de 8 titres, téléchargeable à prix libre ce qui devrait inciter les curieux à se jeter dessus. On appréciera aussi leur nouvel artwork sur leurs t-shirts signé Jim Bob Isaac (red fang Kverlertak, Orange Goblin...).


samedi 28 juin 2014

The Early Grave - be here before you disappear


The Early Grave - be here before you disappear
Delete your favorite records / José records / Blackout Prod /AMT
8/10
Jeune groupe d'Epinal The Early Grave joue un subtil mélange entre punkrock, rock  à grosses guitares et powerpop, il rappelle aussi bien les voisins de Flying Donuts que RAVI ou encore Second Rate. En fait le groupe fait preuve de beaucoup de talent lorsqu'il s'agit de composer de belles mélodies au point que les 9 titres de ce court album passent très rapidement. Jamais le groupe ne part dans les extrêmes : jamais trop punk ou trop rapide et de l'autre coté c'est certes mélodique et parfois pop mais sans jamais devenir trop mièvre ou trop facile. The Early Grave navigue au milieu. Et il navigue bien.
Le duo 8 hours a day et good as you débute ce mix entre album et EP avec un punkrock mélodique plutôt frais. La batterie est joueuse et on sent que le groupe maîtrise bien les ficelles du style. les deux morceaux se complètent et s'enchaînent si bien que lors des premières écoutes je n'avais pas remarqué que j'étais passé au second morceau. Just get used to it se révèle plus nerveux avec des chœurs plus agressifs et j'aime aussi le titre  Running out of time le plus mélodique peut être aux accents de Samiam si l'on excepte les chœurs un peu trop rugueux. Boxes est le morceau qui me plait le plus. J'aime les mélodies dessus, le refrain pop / college rock et le jeu de batterie bien senti

La pochette est belle et semble, si je l'observe bien, représenter un vieil appareil polaroïd, le digipack est joli aussi. Voici donc 9 titres pour un bon album qui révèle ici un groupe prometteur sur lequel il faudra compter à l'avenir.

Mon titre préféré:           Boxes



mercredi 25 juin 2014

compile toulousaine

Jolie compile réunissant plus de 30 groupes toulousains (Alea Jacta Est, Sidilarsen, Brassens Not Dead, Scarecrow...) est disponible gratuitement ici


mercredi 18 juin 2014

Lindbergh - s/t


Lindbergh - s/t
Not A Pub Records
8/10
des cendres de Subcity Stories, Lindbergh a, dans un premier temps, sorti un EP sous le nom de Gordini avant de prendre le nom de l'aviateur qui fut le premier à rejoindre New York et Paris. Un patronyme idéal pour un groupe qui explore un indie rock tendance émo  un peu à la manière de certaines formations de Jade Tree ou Dischord.

9 titres composent l'album pour un total de  38 minutes. Et très rapidement Lindbergh nous emmène dans son univers mélodique riche qui permet de voir que ses membres sont aguerris, en effet le trio Toulousain est pour le moins technique avec notamment une batterie très rigoureuse. La voix est très typée, assez claire (rappelant Sensefield) et elle devient très intéressante lorsqu'elle s'énerve. Sur la durée je trouve cependant que le chant manque de diversité et le phrasé devient répétitif (the atom boy's diary), heureusement la structure de certains morceaux fait que cette redondance ne devient pas trop pénalisante (5 12 32). C'est intéressant aussi de voir le groupe partir dans des explorations sonores comme sur la fin de Comorian sky, qui laisse entrevoir le même genre de performance en plus grande durée sur leurs concerts. J'adore la "complexité" de certains morceaux comme winters of gold qui démontrent pleinement l'envie de se faire plaisir, de trouver la bonne mélodie, la bonne montée. Le passage d'un sentiment à un autre.


La pochette est épurée, simple mais efficace laissant plusieurs interprétations à l'iconographie. Le son est vraiment très bon d'autant plus qu'il est enregistré par Steve, le chanteur et guitariste qui a vraiment fait un bon boulot.

Lindebergh sort donc un très bon premier album plein de promesses dans un registre pas facile d'accès qui mérite d'être écouté un bon nombre de fois pour être apprécié et maîtrisé, si toutefois on le peut, pleinement. Je pense que l'expérience live et son déluge sonore doit vraiment valoir le déplacement.

Mon titre préféré: Comorian Sky



lundi 16 juin 2014

The Coyotes Dessert - the wedding


The Coyotes Dessert - the wedding
Autoprod
8/10
J'ai très peu d'infos sur ce groupe de Marseille hormis le fait que ses membres officiaient auparavant dans un groupe de métal. Mais j'aime le mystère autour du groupe comme le fait qu'il y ait des photos des membres sur le digipack mais que chaque visage soit remplacé par celui d'un coyote. La pochette aussi est sympa et pleinement dans le contexte du nom du groupe et de son album.

Musicalement  j'aime aussi beaucoup, un subtil mélange de stoner et de rock 90's, qu'on appellera grunge. Et ça part fort avec Roaming et ses riffs endiablés, la voix de Julien (beau prénom) s'adapte parfaitement au style, c'est du stoner comme je l'apprécie façon Loading Data. My Belly me rappelle au bon souvenir de Soundgarden quant à Devil Dance il me plonge quelques mois en arrière lorsque je découvrais les suisses d'Hathors qui me renvoyaient en pleine face cette vague grunge que j'ai tant aimée. La même énergie et les tonalités des voix assez proches. Ça envoie juste comme il faut. Et puis ça groove aussi comme sur le très bon Appolo CreedThe Coyotes Dessert et son curieux patronyme révèle 4 musiciens talentueux qui sortent ici un premier album surprise et j'apprécie vraiment ce mélange stoner avec ces riffs et l'énergie grunge qui pousse derrière. Un beau et subtil mélange.

La production est bonne, bien dosée, propre mais efficace. Manque peut être un titre plus fort que les autres qui pourrait pousser le groupe vers le haut mais l'homogénéité de cet album est peut être aussi son point fort : c'est un très bon album et j'espère qu'il va mettre ce groupe au premier plan.
Et dire qu'il sort en autoprod...


Mon titre préféré: Devil Dance

dimanche 15 juin 2014

Dead Rats -Annus horribilis


Dead Rats -Annus horribilis
7/10
Les Dead Rats viennent du Pas De Calais, à coté d'Arras, la formation existe depuis 95 et s'est stabilisée depuis les années 2000. Et si j'ai bien compris cet album n'est pas récent, sa sortie date de 2013 et les enregistrements ont été faits entre 2008 et 2011.

Annus Horribilis renferme 15 titres dans une pochette qui ne gagnera certainement pas le prix de beauté 2014, le site internet aussi me direz vous. Mais peu importe car c'est le contenu qui nous intéresse. Les morceaux alternent chant anglais et français et surtout explorent une grande variété de registres.
Cool As Fuck est le vrai tube de l'album, il révèle un sens de la mélodie et un vrai son de groupe qui répète en garage. J'adore ce morceau et son refrain. Je regrette juste, et c'est le cas sur quelques morceaux, la batterie mollassonne et trop répétitive sur les rythmiques elle mériterait parfois une petite dose de Red Bull histoire d'emballer la machine. Le groupe enchaîne les morceaux en proposant une belle variété, passant du ska, au punkrock, au titre fédérateur acoustique chanté en français (guerillero heroico). Jenya est aussi un excellent titre, nous transportant directement dans l'univers pub-punk aux cotés de groupes comme Flogging Molly ou les Dropkick Murphys, un morceau entraînant et riche avec son accordéon, son cor et son piano. Le groupe montre aussi une autre facette avec Travellers, où il explore mélodies et passions aux influences post rock sur près de 5 minutes.

Ces Dead Rats me replongent dans mes années lycée, les années concerts des potes dans les bars, avec des morceaux sympas, un son pas toujours top et quelques défauts. Mais avec du plaisir avant tout. Alors certes Dead Rats n'est pas le groupe de l'année mais c'est cependant un groupe qui sent la sincérité et sa musique se révèle plaisante et terriblement intéressante. Je n'ai aucun doute sur la qualité de leurs concerts.


Mon titre préféré: Cool as fuck

samedi 14 juin 2014

Clip - Justin(e)

Les Justin(e) nous sortent un deuxième petit clip issu de leur 4ème album D+/M-
Réalisé une nouvelle fois par Fikce.

mercredi 11 juin 2014

Rottweiler Rodeo - from rooster to donkey (ep)


Rottweiler Rodeo - from rooster to donkey (ep)

Formé en 2008 sur les cendres d'Orange Mecanique, Rottweiler Rodeo est un groupe de punk qui mélange textes incisifs, grosse gratte et ska. Le groupe mixe aussi chant en français et anglais et ça passe plutôt bien. La voix de Kévin me rappelle d'ailleurs par moment celle de Guillaume de Condkoï de par sa tonalité. Le groupe manie parfaitement l'humour et c'est autant intéressant à écouter qu'à lire (cowboys et Indiens ; Sylvester Staline). C'est d'ailleurs un des gros attraits des Parisiens.

Les 23 minutes sont plutôt plaisantes. Après, personnellement, je ne suis toujours pas un fin amateur de ska donc certains passages sont en trop pour moi mais les Rodeo me rappellent au bon souvenir de Protex Blue que j'aimais beaucoup durant la décennie précédente et le plaisir vient de la grande variété de cet EP : on ne s'ennuie pas, les titres sont tous différents avec leurs passages calmes et leurs coups de bourre. Je pense aussi sur de nombreux passages à Rancid (St Mary...) et du coup Operation Ivy, qui de toute évidence, doivent être des influences importantes du groupe.

La pochette est vraiment superbe et je suis certain qu'elle bataillera dur dans le top 5 des plus belles de l'année. Le son, enregistré au Chipolata Framboise Studio, est, une nouvelle fois très bon, et je ne sens pas (ou beaucoup moins en tout cas) le défaut qui me gênais sur les dernières productions (The Decline ! ou Justin(e)) à savoir la voix en retrait et étouffée.

A noter que cet EP est en libre téléchargement à prix libre sur leur bandcamp et ce serait dommage de s'en priver. A surveiller aussi les dates de concert car ça sent le bon groupe en live.


mercredi 4 juin 2014

The Traders on tour



Des nouvelles de mon groupe coup de coeur 2014 THE TRADERS.

Le superbe album Too Young... So Old est dispo gratuitement (ou pas) sur leur Bandcamp :

http://wearethetraders.bandcamp.com/

 Pour ceux qui sont passés à coté c'est le moment où jamais !




Le groupe part aussi en tournée :



13.06.14 - VALENCE (26) @ Mistral Palace
27.06.14 - LYON (69) @ le Trokson
28.06.14 - CHARVIEU (38) @ LokosFest
25.07.14 - NICE (06) @ le Volume
26.07.14 - IMPERIA (IT) @ Arci Camalli
27.07.14 - ? HELP ?
31.07.14 - PARIS (FR) @ TBC
01.08.14 - LONDON (UK) @ the Montague Arms *
02.08.14 - NORWICH (UK) @ the Owl Sanctuary #
03.08.14 - NOTTINGHAM (UK) @ the Chamelian Arts Café *
04.08.14 - LEEDS (UK) @ TBC *
05.08.14 - BIRMINGHAM (UK) @ TBC *
06.08.14 - NEWPORT (UK) @ le Pub #
07.08.14 - SWANSEA (UK) @ Mozart
08.08.14 - BRISTOL (UK) @ the Hatchet *
09.08.14 - SOUTHAMPTON (UK) @ TBC *
# with Down By Law (US, ex ALL/Dag Nasty, Epitaph)
* with Guerrilla Monson (UK, Paper + Plastick)
04.09.14 - SCHAFFHAUSEN (CH) @ Neustadt 52
05.09.14 - LAUSANNE (CH) @ TBC
06.09.14 - TAVANNES (CH) @ Bunker Club
07.09.14 - MACON (71) @ le Saint Antoine


Allez au passage un petit live :

Contradictoire - le sens de la vie (ep)


Contradictoire - le sens de la vie (ep)
Voici une nouvelle formation de Jarnac qui sort son premier EP.  Le groupe évolue dans le cercle punkrock aux références américaines ET françaises, le groupe joue vite et c'est très rythmé avec un chant en français qui adoucit un peu le tout.

Après une introduction instrumentale très efficace qui laisse entrevoir de belles choses, le groupe enchaîne 7 titres plutôt plaisants si on est habitué à écouter du Nina School ou du Charly Fiasco. J'aime bien la batterie vraiment rapide et énergique, un peu moins fan des textes parfois trop gentillets comme l'insécurité est au bout du verre ou Papy Jacques, alors c'est vrai qu'en français c'est plus compliqué qu'en anglais où l'on peut se permettre certaines paroles parfois faciles .
Pour un monde meilleur avec son intro façon Strung Out se révèle un très bon titre, je suis juste déçu qu'il soit aussi court (1min 17), grandir me fait, quant à lui un peut penser à du MXPX en français. Dans l'ensemble c'est plutôt sympa, un peu trop mélodique sur les chants et les chœurs.

Comme de nombreux jeunes groupes Contradictoire est marqué par ses influences et ressemble à pas mal de formations, cependant les 8 morceaux sont bien faits et techniquement c'est très au point. Avec l'expérience le groupe se forgera sa personnalité et son style et il en sera d'autant plus intéressant.



dimanche 1 juin 2014

Samy Nasty A t'il Bon Goût ?


intro par son compère Elie Hellbats

Guitariste, Bassiste, chroniqueur, auteur, compositeur, animateur de radio... Fervent défenseur de la sous-culture sous toutes ses formes, Nasty Samy est un stakhanoviste de l'underground qui a plus d'une corde à son bazooka.

Parallèlement à son retour sur les planches pour quelques concerts avec Second Rate, il sillonera également dès ce printemps les routes de France avec sa horde de morts-vivants affamés pour défendre le très attendu troisième album de The Black Zombie Procession.

Vous vous demandez encore quel est le point commun entre Glenn Danzig, Stuart Gordon, Stephen King ou Ice-T? Tout sera plus clair dans quelques minutes! 






• L’album qui t’a le plus marqué ?

vendredi 30 mai 2014

The Decline ! - 12A, calvary road


The Decline ! - 12A, calvary road
Kicking Records
8.5/10
Ce deuxième album des Rennais faisait partie de ceux que j'attendais le plus cette année tout simplement parce que Broken Hymns for beating hearts, pour un premier album, était une sacré découverte, une sacré réussite et avait insufflé un vent nouveau sur notre paysage musical. The Decline est dans une case à part, le genre de groupe que l'on rencontre outre atlantique chez Hellcat records, un groupe avec une identité propre faite d'un subtil mélange entre punkrock, folk, influences celtiques et traditionnelles américaines.
Une intro un peu déroutante lance l'album, un genre d'intro qu'on verrait plus chez un groupe de brutal hardcore mais bon.... Pieces of my broken dreams débute parfaitement cet album, un peu à la manière de a punch in my head sur l'opus précédent, un des titres les plus rapides, nerveux et rythmé. La voix de Kévin est toujours aussi éraillée, belle et singulière cependant je trouve son arrangement décevant car étouffé. Cette voix méritait vraiment un gros son et j'en ressort frustré. C'est d'autant plus dommage que la basse et la batterie ont un son vraiment top. 12A Calvary Road a été enregistré au Chipolata Framboise Studio tout comme le dernier Justin(e) et ils ont le même défaut.

Les morceaux se suivent avec une belle variété et j'apprécie tout particulièrement le mid tempo Everything Goes Wrong. Une très belle chanson, mélancolique et sensible que l'on aurait très bien pu voir apparaître sur le projet Slim Wild Boar & his Forsaken Shadow. Let's turn Shit into Gold est aussi un excellent titre, au refrain entraînant et fédérateur tout comme Shing Cage qui me rappelle un peu (étrangement) les Flogging MollyA letter to my rain city et here comes the cold titres posés confirment une nouvelle fois que le groupe est vraiment excellent quand il ralenti le rythme et joue sur la corde sensible, les mélodies sont belles et la voix se trouve touchante et fragile. L'intelligence du groupe réside aussi dans ce juste ajustement entre mélodies, mélancolie et morceux bourrins.

La pochette est plutôt sympa, plus dans l'esprit que celle de Broken Hyms, elle est déclinée en vert sur la version vinyle.

C'est un bel album, varié, qui fait la part belle à un grand talent d'écriture. La personnalité du groupe s'affirme encore davantage avec ce deuxième effort et il faut l'avouer il devient l'un des piliers de la scène punkrock nationale. Bémol cependant sur le son de la voix qui n'est pas mis en valeur comme il devrait l'être.

Mon titre préféré: everything goes wrong

http://the-decline.com/



lundi 26 mai 2014

Interview Flying Donuts

Riche entretien  avec Jérémie des Flying Donuts (A t'il bon goût ?) quelques semaines après la sortie de Still Active, leur quatrième album (chronique). 




Vous êtes de retour avec un quatrième album. Beaucoup d’éléments rappellent la même 
signification : le titre (still active), la flamme sur la pochette, le morceau before I went Home, et le texte au milieu du livret for 18 years. Vous aviez peur qu’on vous ait enterrés ?


On à peur de rien ! On a juste envie de prouver haut et fort que nous sommes toujours la, motivés et passionnés au même niveau qu’il y a dix ans ! 

dimanche 25 mai 2014

Alea Jacta Est - Vae Victis


Alea Jacta Est - Vae Victis
Useless pride
9/10
Voici donc le deuxième album des Toulousains qui fait suite à Gloria Victis sorti en 2010. Alea Jacta Est est sans nul doute le meilleur groupe de hardcore en France. Le plus puissant aussi. Continuant dans son registre guerrier l'album s'ouvre avec un extrait du cultissime Gladiator, au passage à noter aussi les samples de Rocky, Expendables et même plus original avec les Inconnus sur le dernier titre No Pain No Gain.

Le premier titre, From Silence I Rise part très fort et n'a rien a envier des pointures comme Hatebreed ou Terror. J'adore la petite présentation à laquelle on avait déjà eu droit dans le passé "Alea Jacta Est 2014" façon Body Count sur chacun de leurs opus, les passages Aouh Aouh en chœurs sont aussi excellents, originaux et fédérateurs ; le chant dans sa globalité a encore progressé, appliquant davantage de modulations et en étant bien aidé par des chœurs puissants. Ce morceau est juste parfait. Et si je devais compiler mes morceaux de HxC préférés il en ferait certainement partie. L'album, comme on pouvait s'y attendre, fait aussi la part belle aux moshs parts (2 words 1 finger ou Hostility). Rythmiquement c'est très fort et l'on se rend compte qu'entre tous les concerts, les tournées à l'étranger, le groupe a progressé et acquis une sérieuse expérience. Les morceaux se suivent, sans jamais atteindre le niveau du premier je trouve, mais se révèlent tout de même d'excellente facture.
A noter que Vae Victis sort comme son prédécesseur sur Useless Pride, le label du guitariste. La pochette sans être un canon de beauté est bien foutue et dans le thème. Avec moins de 29 minutes au total, on pourra dire que c'est court mais je trouve que c'est une durée bien dosée car rapide mais efficace, et un morceau de plus aurait peut être lassé.

Attendu depuis longtemps, Vae Victis confirme la toute puissance des Toulousains et j'oserai ajouter que le groupe n 'a strictement rien à envier aux grosses pointures américaines. C'est un excellent album qui se trouve autant efficace sur sa chaîne que sur scène.


Mon titre préféré: From Silence I Rise



Vincent dans A t'il Bon Goût : Vincent a t'il bon gout ?