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dimanche 1 juin 2014

Samy Nasty A t'il Bon Goût ?


intro par son compère Elie Hellbats

Guitariste, Bassiste, chroniqueur, auteur, compositeur, animateur de radio... Fervent défenseur de la sous-culture sous toutes ses formes, Nasty Samy est un stakhanoviste de l'underground qui a plus d'une corde à son bazooka.

Parallèlement à son retour sur les planches pour quelques concerts avec Second Rate, il sillonera également dès ce printemps les routes de France avec sa horde de morts-vivants affamés pour défendre le très attendu troisième album de The Black Zombie Procession.

Vous vous demandez encore quel est le point commun entre Glenn Danzig, Stuart Gordon, Stephen King ou Ice-T? Tout sera plus clair dans quelques minutes! 






• L’album qui t’a le plus marqué ?

lundi 5 mai 2014

The Black Zombie Procession - vol3 The joys of being black at heart


The Black Zombie Procession - vol3 The joys of being black at heart
Kicking Records
8/10
J’adore le concept de ce nouvel et troisième album des Black Zombie Procession. Tout est fait comme si cet album était un film. Du packaging DVD à la pochette verso et les bonus téléchargeables sur le site. D’ailleurs ce groupe est un concept à lui tout seul. Celui de Nasty Samy que l’on a connu dans Second Rate, Demon Vendetta, Teenage Renegade, Hellbats, et j’en oublie volontairement… On le connait passionné de films d’horreur et c’est un bel hommage qu’il rend ici.

Tout commence par la très belle pochette signée Justin Osbourne (qui a signé celles de Municipal Waste, Demented Are Go…), on se souvient au passage du précédent album et de son très bel artwork signé Ed Repka (Megadeth, Death…). On voit donc qu’au-delà des pointures à l’illustration le sieur Nasty a fichtrement bon goût. Il s’est entouré pour cet opus d’Elie, chanteur et guitariste des Hellbats, Franz à la basse qui joue aussi dans Demon Vendetta et Fre à la batterie qui officiait auparavant dans Jack and The Bearded Fishermen. Du beau monde mais surtout une équipe totalement renouvelée par rapport au précédent album. Cela amplifie aussi le concept groupe.

Musicalement c’est diablement puissant. On sera obligé de trouver des points communs avec les Hellbats (chant, riffs…) mais compte tenu des membres ce serait difficile d’y échapper. Le groupe évolue donc dans un registre punk musclé (Barking at the sea, suck my rotten bones) mais rappelle aussi le métal et pourquoi pas Metallica (Under The red sea) le hard-rock et un mélange tout (mother tenebrae) le tout ponctué d’interludes entre les morceaux ou dans les morceaux (ce qui explique la longueur de certains). Ces interludes sont basés sur des samples de films qui imposent une ambiance lourde et oppressante (we own the night).

Pour ceux qui, comme moi, ont adoré le précédent album (mess with the best…) celui-ci est moins facile d’accès, moins mélodique aussi, cela vient notamment du fait que ce n’est pas Forest au chant. Il est donc plus rude, plus violent et plus agrémenté en samples ce qui amplifie l’atmosphère horrifique. Un bel album mais qui mérite de nombreuses écoutes afin de l’apprécier pleinement et surtout qui mérite de rentrer dans l’univers de Nasty Samy pour vraiment l’apprécier.

Mon titre préféré: barking at the ocean


mardi 11 décembre 2012

The Rebel Assholes – deactivated




The Rebel Assholes – deactivated

Crash Distro

8/10
Je suis The Rebel Assholes depuis plusieurs années avec la sortie de leur premier album intéressant et prometteur : Click and say yeah ! Petit à petit le groupe a grandit et sortit un EP avec Dumbell puis en s’aguerrissant sur scène grâce à une tournée marathon avec les doyens mais néanmoins meilleur groupe français de punkrock de tous les temps : Les Burning Heads.

C’est donc emballé dans un joli, sombre et sobre digipack que se présente Deactivated. L’illustration est très simple mais explicite. Le son est très bon.

Coté compo l’album est assez hétérogène et approche diverses variantes du punkrock que ce soient des morceaux mélodiques tirant vers le rock indé appelé aussi emopunk, des choses plus rock que punk (« New generation » « come in my church ») et puis des choses plus terre à terre, plus punk. Ces derniers titres sont certes plus rares que dans les précédentes sorties du groupe mais se font bien remarquer notamment « Wait » qui semble courir à essayer de rattraper le temps, autre titre rapide : « Less Talk More Action » qui ne peut laisser indifférent avec sa débauche d’énergie. Quelques titres sont axés sur le coté mélodique comme « Grab My Hand » ou « set like a machine », très joli ainsi que le morceau de clôture en acoustique « I Wish I Have » qu’on pourrait même prêter à Dead End. Et c’est un beau compliment car on connait tous la capacité des Strasbourgeois à créer des tubes. Surprise de taille aussi de trouver sur le 5ème titre (« guilty ») une voix bien connue. Le morceau tourne et petit à petit je me dis que c’est un groupe que je connais parfaitement. Mais à qui appartient donc déjà cette voix ??? Sylvain Bombled de Second Rate. Le morceau est très bon et s’annonce même comme l’un des sommets de Deactivated.

The Rebel Assholes fait partie de la nouvelle génération de la scène punkrock mais à travers cet album on ressent nombre d’influences de la scène des années 90-2000. Croisement intéressant entre Second Rate et Dead End (et je me répète) The Rebel Assholes avance petit à petit dans la cour de ces groupes qui comptent et j’espère qu’on en prend pour un paquet d’années et qu’ils vont nous faire une belle carrière à la Burning Heads.




3 titres à retenir : Come in my church, less talk more action, guilty