The
Black Zombie Procession - vol3 The joys of being black at heart
Kicking
Records
8/10
J’adore
le concept de ce nouvel et troisième album des Black Zombie Procession. Tout est fait comme si cet album était un film.
Du packaging DVD à la pochette verso et les bonus téléchargeables sur le site.
D’ailleurs ce groupe est un concept à lui tout seul. Celui de Nasty Samy que l’on a connu dans Second Rate, Demon Vendetta, Teenage
Renegade, Hellbats, et j’en oublie
volontairement… On le connait passionné de films d’horreur et c’est un bel
hommage qu’il rend ici.
Tout
commence par la très belle pochette signée Justin
Osbourne (qui a signé celles de Municipal
Waste, Demented Are Go…), on se
souvient au passage du précédent album et de son très bel artwork signé Ed Repka (Megadeth, Death…). On
voit donc qu’au-delà des pointures à l’illustration le sieur Nasty a fichtrement bon goût. Il s’est
entouré pour cet opus d’Elie,
chanteur et guitariste des Hellbats,
Franz à la basse qui joue aussi dans
Demon Vendetta et Fre à la batterie qui officiait auparavant dans Jack and The Bearded Fishermen. Du beau monde mais surtout une
équipe totalement renouvelée par rapport au précédent album. Cela amplifie
aussi le concept groupe.
Musicalement
c’est diablement puissant. On sera obligé de trouver des points communs avec
les Hellbats (chant, riffs…) mais
compte tenu des membres ce serait difficile d’y échapper. Le groupe évolue donc
dans un registre punk musclé (Barking at the
sea, suck my rotten bones) mais rappelle
aussi le métal et pourquoi pas Metallica
(Under The red sea) le hard-rock et un mélange
tout (mother tenebrae) le tout
ponctué d’interludes entre les morceaux ou dans les morceaux (ce qui explique
la longueur de certains). Ces interludes sont basés sur des samples de films
qui imposent une ambiance lourde et oppressante (we
own the night).
Pour
ceux qui, comme moi, ont adoré le précédent album (mess with the best…) celui-ci est moins facile d’accès,
moins mélodique aussi, cela vient notamment du fait que ce n’est pas Forest au chant. Il est donc plus rude,
plus violent et plus agrémenté en samples ce qui amplifie l’atmosphère
horrifique. Un bel album mais qui mérite de nombreuses écoutes afin de l’apprécier
pleinement et surtout qui mérite de rentrer dans l’univers de Nasty Samy pour
vraiment l’apprécier.
Mon titre préféré: barking at the ocean