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jeudi 9 février 2023

VANILLA BLUE – Sweetheart

 


VANILLA BLUE – Sweetheart

Twenty Something / Dangerhouse Skylab

 

Le moins que l’on puisse dire est que Vanilla Blue est un groupe productif car un an sépare Dark Cities de Sweetheart. Et pourtant entre temps le groupe a changé son line-up : Franck arrivant à la batterie ce qui a décalé Junior à la guitare, son instrument de prédilection. Le fait que tous les membres du groupe composent, accentue la productivité du quintet stéphanois.

D’ailleurs je me dois de répéter que ses membres ne sont pas des inconnus car nous les avons rencontrés dans les années 90 dans des groupes comme Sixpack ou Protex Blue.

 

Je suis surpris de voir qu’en si peu de temps le groupe a déjà commencé à évoluer se voyant moins rentre-dedans, plus posé et plus explorateur. Ainsi dès Albuzy Wings on ressent un côté mélodique bien plus prononcé que Pagan Crap accentue encore plus avec un refrain terriblement accrocheur. J’apprécie l’ouverture d’esprit de Vanilla Blue avec notamment des touches de piano sur My precious friends, un morceau très pop qui n’est pas sans rappeler quelques bons vieux morceaux de REM.

 

Les influences des membres, que ce soit Samiam, Leatherface ou Hüsker Dü, refont surface sur des morceaux plus dynamiques comme Again and again et an empty seat qui pourraient aussi faire penser à Sixpack.

 

Et puis je retrouve aussi de faux airs de Nada Surf sur The Gift où la trompette vient amener de l’originalité sur le refrain. J’aime d’ailleurs beaucoup le chant et la façon dont il est posé qui me rappelle donc celui de Matthew Caws.

Je suis surpris de retrouver Jerry A de Poison Idea sur le morceau Panic qui se révèle être sans aucun doute le plus énervé. Et comme on n’est pas au bout de nos surprises Sweetheart se termine par un morceau très lent, très dark, un peu cold wave plutôt bien fait qui laisse peut-être entrevoir de nouvelles voies pour la suite.

 

A noter que la version vinyle et accompagnée avec un cd dix titres de leur tout premier concert.

 

Au final ce deuxième album de Vanilla Blue offre un bon moment, le groupe évolue et maîtrise parfaitement son sujet. Les jeunes diront certainement que c’est un groupe de darons mais il est à découvrir d’urgence et saura plaire à un public large, fan de mélodies et de powerpop.

 

 

J. NeWSovski

 

 

https://nineteensomething.bandcamp.com/album/sweetheart

https://www.facebook.com/profile.php?id=100070281392590



mardi 1 février 2022

VANILLA BLUE – Dark Cities

 


VANILLA BLUE – Dark Cities

Twenty Something / Dangerhouse Skylab

 

Vanilla Blue est un nouveau groupe de Saint Etienne avec des membres de Zero Gain, Protex Blue et Sixpack entre autres. Rien que l’évocation du nom de ce dernier devrait attiser la curiosité d’un paquet de vieux trentenaires et quadragénaires qui ont connu la scène de la fin des années 90. SixPack à l’instar de groupes comme Second Rate, Bushmen ou Portobello Bones faisait partie des incontournables d’une scène underground hyperactive et talentueuse.

 

Pour commencer le premier morceau Dance With Me annonce un côté powerpop affirmé qui me rappelle Baby Chaos, de belles mélodies mais qui ne tombent pas dans la facilité. Come Lover, dans la même démarche, me fait davantage penser à Hüsker Dü. Changement d’ambiance sur For Those we left behind, dans une atmosphère americana proche du Slim Wild Boar. On retrouve véritablement le son 90’s sur des titres comme Your prize idiot voire même un penchant Thugs sur An easy game to play. J’aime beaucoup Harry, douce et entêtante ainsi que Writing a song, un vrai morceau rock dont la deuxième voix apporte ce petit plus irrésistible.

 

On notera la présence de Salim (sur Harry et Writing a song il me semble), chanteur de Sixpack qui d’ailleurs avait prêté sa voix pour l’album des reprises des Burning Heads l’année dernière, on retrouve aussi de Sven des légendaires Nra et son alter ego Human Alert. Il y a aussi les featurings de Sophie de Kandinsky Complex (Come Lover), Spi d’OTH et NAbyl de Zero Gain.


Enregistré au Warmaudio par Alex Borel et Pete Samprass, le son est très bon, on aurait peut-être aimé un petit featuring vocal du deuxième cité mais on se contentera de ces 11 très bons morceaux.


Dark Cities ravira les plus vieux d’entre nous qui ont grandi dans les années 90 et ont apprécié la scène underground de l’époque. Cet album est riche et varié et chaque écoute recèle de nouvelles trouvailles.

 

J. NeWSovski

 

 

https://nineteensomething.bandcamp.com/album/dark-cities



mercredi 11 juin 2014

Rottweiler Rodeo - from rooster to donkey (ep)


Rottweiler Rodeo - from rooster to donkey (ep)

Formé en 2008 sur les cendres d'Orange Mecanique, Rottweiler Rodeo est un groupe de punk qui mélange textes incisifs, grosse gratte et ska. Le groupe mixe aussi chant en français et anglais et ça passe plutôt bien. La voix de Kévin me rappelle d'ailleurs par moment celle de Guillaume de Condkoï de par sa tonalité. Le groupe manie parfaitement l'humour et c'est autant intéressant à écouter qu'à lire (cowboys et Indiens ; Sylvester Staline). C'est d'ailleurs un des gros attraits des Parisiens.

Les 23 minutes sont plutôt plaisantes. Après, personnellement, je ne suis toujours pas un fin amateur de ska donc certains passages sont en trop pour moi mais les Rodeo me rappellent au bon souvenir de Protex Blue que j'aimais beaucoup durant la décennie précédente et le plaisir vient de la grande variété de cet EP : on ne s'ennuie pas, les titres sont tous différents avec leurs passages calmes et leurs coups de bourre. Je pense aussi sur de nombreux passages à Rancid (St Mary...) et du coup Operation Ivy, qui de toute évidence, doivent être des influences importantes du groupe.

La pochette est vraiment superbe et je suis certain qu'elle bataillera dur dans le top 5 des plus belles de l'année. Le son, enregistré au Chipolata Framboise Studio, est, une nouvelle fois très bon, et je ne sens pas (ou beaucoup moins en tout cas) le défaut qui me gênais sur les dernières productions (The Decline ! ou Justin(e)) à savoir la voix en retrait et étouffée.

A noter que cet EP est en libre téléchargement à prix libre sur leur bandcamp et ce serait dommage de s'en priver. A surveiller aussi les dates de concert car ça sent le bon groupe en live.