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dimanche 13 décembre 2020

DO NOT MACHINE – Heart Beat Nation


 

DO NOT MACHINE – Heart Beat Nation

Twenty Something

 

Adolescent, loin d’Angers, je ne connaissais de la ville que les bribes que mon grand-frère alors étudiant me racontait : les bars, les concerts, le disquaire Black et Noir, Hint, Zenzile, La Ruda Salska, Dirty Hands, les Thugs … Une ville marquée par l’empreinte de ces derniers, qui, inévitablement, ont influencé nombre de jeunes groupes. Des années plus tard, m’installant moi-même sur Angers j’ai été accueilli par une gentille compilation « Tribute to les Thugs », digne hommage de ces héritiers. Ce fut le moyen pour moi de découvrir Daria.

Daria c’est un superbe groupe plein de mélodies et de complexité fort d’influences locales mais aussi américaines. Et lorsque des années plus tard ses membres ont décidé de se mêler aux Thugs pour former LANE ça été une nouvelle aussi surprenante qu’excitante. Peut-être est-ce d’ailleurs une spécialité angevine de voir des groupes se mélanger car je garde en souvenir KILO, groupe extraordinaire avec du SEXYPOP et du HINT réunis. Un mélange détonnant.

 

Et voici donc qu’aujourd’hui arrive Do Not Machine, subtil mélange cette fois-ci entre des membres de DARIA, LANE, ZENZILE et GLASS.

Subtil mélange c’est le terme qui caractérise aussi cet album, je pense à des morceaux comme le très planant et aérien Serious weakness, peut-être trop court mais qui montre la passion du groupe pour les mélodies. Do Not Machine aime aussi et surtout les grosses guitares appuyées par une batterie martelant le rythme tel un marteau sur une enclume (Curious Box). Il y a dans Undertow une ambiance qui rappelle Burning Airlines voire Favez avec une basse très présente.

 

Revenant toujours cependant dans un univers post-rock assez lent mais immersif comme sur Futile values, le groupe angevin est vraiment plaisant à écouter.  J’aime aussi beaucoup le morceau qui donne son nom à l’album, Heart Beat Nation, entraînant voir aérien avec sa guitare qui s’envole dans la stratosphère tout comme Happy Burial, une chanson qui au final résume assez bien cet album en remuant les références et les rythmes.

 

Le groupe a enregistré lui-même cet album et a eu recours à J.Robbins pour le mixage. J.Robbins, leader de Jawbox dont on a déjà pu goûter le travail à travers les derniers Daria.

 

Heart Beat Nation est album intéressant qui méritera d’être écouté et réécouté pour livrer tous ses charmes dès lors il aura du mal à vous quitter.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Happy Burial

 

https://donotmachine.bandcamp.com/

https://fr-fr.facebook.com/donotmachine/

 

samedi 1 juin 2019

Félix de LANE A-t'Il Bon Goût ?

Aujourd'hui les Rêveries ont décidé de rester dans le local avec une interview de Félix, guitariste de LANE, le groupe angevin fraîchement monté et déjà auteur d'un EP et d'un premier album paru en début d'année. Une interview riche dans laquelle les Rêveries retrouvent pas mal de références communes, et vous ?



Quel est ton groupe culte ?

jeudi 21 mars 2019

LANE - A Shiny Day




LANE - A Shiny Day
Nineteen Something
8 sur 10

Fort du succès de leur excellent EP "Teaching Not To Pray" sorti l'été dernier, les Angevins de LANE (Love and Noise Experiment) enchainent avec la sortie de leur premier album "A Shiny Day". Pour rappel, LANE est une sorte de "super groupe" à la sauce angevine. Il est composé notamment d'anciens membres des THUGS et de DARIA.


Rien de révolutionnaire à l'écoute des 10 titres d'A Shiny Day mais le punk-rock mélodique de LANE est toujours aussi efficace et bien balancé. Le plaisir que semble prendre le quintet sur cette production est évident et largement communicatif pour l'auditeur. D'emblée, le ton est donné avec le très court et tonique "Stand". La voix claire d'Eric Sourice, davantage mise en avant dans ce nouveau projet, est reconnaissable entre mille. Les trois guitares apportent une puissance de feu au groupe. Mais la mélodie reste au cœur de la musique des Angevins grâce aux refrains scandés ("A Dead Man Soul", "Clouds Are Nothing") ou à des riffs de guitare bien inspirés et entêtants ("A Free Man"). Sur le titre éponyme "A Shiny Day", le groupe sort du cadre couplet / refrain et se permet un long pont instrumental plutôt intéressant. Le point d'orgue de cet album est sans conteste l'enchainement entre le single "Winnipeg" et le très pop "Dirty Liar". "Down the River", titre le plus long, conclut l'album dans une structure crescendo qui fera sans doute un malheur pour les fins de set noise des Angevins. Ces derniers écument d'ailleurs les routes hexagonales à l'heure actuelle.


Seul bémol à ce très bon album de LANE : ne pas retrouver des morceaux du niveau de "Goal Line" et "Teaching Not To Pray", deux titres phares figurant sur leur EP.



Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Winnipeg


https://www.facebook.com/loveandnoiseexperiment/
https://oppositeprod.bandcamp.com/album/a-shiny-day
https://nineteensomething.fr/2016/03/17/l-a-n-e/





jeudi 7 mars 2019

Clip - LANE

Alors que le premier album des angevins de LANE est sorti il y a peu, voici le deuxième extrait en vidéo.


samedi 13 octobre 2018

Fanzine - Good Friends



Un petit billet aujourd'hui pour vous parler de GOOD FRIENDS, nouveau fanzine de Jean-Louis qui sortait il y a quelques années Paranoïa. 
Good Friends s'inscrit dans sa lignée et met en avant LANE, le groupe angevin formé de membres de DARIA et des THUGS, un groupe cher à Jean-Louis. On retrouve aussi The Cheap Ones, Foolish et plein d'autres découvertes.

Le zine est dispo contre un timbre à cet ordre :

Good Friends - Jean Louis Boyer
137 chemin du cavaou Lotissement la Blanchette
Lot 10 
13013 Marseille.

Quant à Paranoïa, il reste actif mais en tant que label et devrait sortir d'ici peu un truc intéressant.

dimanche 19 août 2018

LANE - Teaching Not To pray (EP)




LANE - Teaching Not To pray (EP)
Nineteen Something
4,5 sur 5

La rumeur circulait depuis quelque temps, et pas uniquement dans la cité angevine, leur ville de toujours et place forte du rock hexagonal : des THUGS remettraient le couvert ? Mieux qu'une rumeur, un EP a vu le jour avant l'été sous le patronyme de LANE (Love And Noise Experiment). Un nouveau projet qui réunit la fine fleur du rock angevin : Eric et Pierre-Yves Sourice des THUGS donc, Etienne et Camille Belin de DARIA et Félix Sourice, le petit jeune de la bande. Et force est de constater que ce comeback fait plaisir à attendre tant les quatre titres sont excellents. Les influences des deux groupes précités s'entrechoquent à merveille. Bien évidemment, la voix d'Eric rappelle le meilleur des THUGS. LANE, c'est le mariage parfait entre électricité et mélodie, entre noise et pop. Bien soutenu par un mur de guitares (pas moins de trois), "Goal Line" fonctionne à merveille avec son refrain pop entêtant. La batterie sans fioritures est au diapason comme sur le plus punk "Black moon", simple et efficace. "Dice", tonique, rugueux, direct et mélodique, est également un morceau de haut vol. Le EP de 12 minutes se termine en beauté par le titre éponyme "Teaching not to pray", très THUGS il faut bien le dire avec sa courte intro délicate avant que la rythmique métronomique et la voix d'Eric ne se mettent en place.

Ce "super groupe" réunissant des DARIA et THUGS démarre donc sur les chapeaux de roue. On attend la suite avec impatience (un format plus long peut-être), en espérant que ce nouveau projet alléchant ne va pas s'arrêter en si bon chemin.



Mr Caribou


lundi 12 février 2018

Clip - LANE

Belle trouvaille de Mr Caribou qui a déniché ce premier clip de LANE, un groupe avec des membres de Daria et des Thugs !!!

Premier EP intitulé Teaching Not To Pray à venir prochainement.

jeudi 9 mai 2013

Billy The Kill – an open book with spelling mistakes






Billy The Kill – an open book with spelling mistakes
Samlltones rds – Kicking Rds
9/10
Un livre ouvert avec des fautes d’orthographe voilà la traduction de ce 3ème et nouvel album de Billy The Kill.
Joy, Sex and War, son second album, sorti en 2009, avait été une surprise majeure pour moi à l’époque et je crois me rappeler avoir écrit que si j’avais su jouer de la guitare et chanter j’aurais aimé en être l’auteur. D’ailleurs encore 4 ans après je prends toujours autant de plaisir à l’écouter.

Il y a un parallèle à faire immédiatement entre ces deux derniers opus et il se situe au niveau de la pochette, peut être est-ce fait exprès peut être pas mais Billy se situe à peu près au même emplacement, une guitare à la main, mais les cheveux ont raccourcis, le t-shirt a laissé place à une chemise, les goodies de geeks ont disparus et les pieds se sont chaussés. En quelque sorte on se laisse à penser que Billy a grandi, a mûri, s’est posé.

L'album commence avec The world is yours, un morceau tout simplement magnifique avec une fin un peu surprenante qui m'a dérouté sur les premières écoutes mais, qui,  au final, est parfaitement adaptée. Somewhere in my mind met encore en avant le talent de composition de Billy, non seulement il sait écrire de superbes mélodies mais ses textes sont touchants, dommage d'ailleurs qu'ils ne soient pas, encore une fois, écrits dans le livret. Mon coup de cœur du moment est I can write some songs avec ce petit passage délicat pour placer « with my rock’n’roll band » qui fragilise un peu le titre et le rend d'autant plus beau. The hardest is a better way to begin est aussi un magnifique titre d’indie rock de tradition midwest américain, le chant n’est peut être pas assez mis en avant mais la qualité mélodique est  toujours aussi flagrante.

La grande différence avec Joy sex and war vient du fait que les morceaux sont, dans l’ensemble, plus accompagnés, par une batterie et une basse qui sont, au passage, jouées par Billy. Ca  rend l'album plus hétérogène et surtout plus rythmé.

Belle reprise des Thugs, en français s’il vous plait. « les lendemains qui chantent » est un texte très fort extrait de Nineteen Something que bizarrement je découvre, non pas que je ne connaisse pas les thugs mais pas cet album en tout cas. J'ai du m'arrêter à IABF je crois.
Seconde reprise avec un titre de Ronnie James Dio, Holy diver dont je ne suis pas fan (du titre original) mais dont la réinterprétation de Billy est très intéressante même si ce titre ne me touche pas vraiment. Self Destruction Ambition est un titre énergique et rythmé qui aurait pu apparaître sur son autre projet Billy Gas Station et peut paraître ici surprenant.

Il m’aura quand même fallu plusieurs écoutes pour apprécier véritablement cet album et je le trouve finalement moins facile d’accès que son prédécesseur. Je ne dis pas moins bon car il y a une profusion de très bons titres mais plusieurs écoutes sont nécessaires pour l'apprécier pleinement. Je trouve par contre le son sur la voix pas toujours parfait, sur certains morceaux c’est un peu dommage.


Billy The Kill a toujours un sacré talent de compositeur et sa voix, même si elle est assez classique, est vraiment touchante de sincérité et s'accorde à merveille avec sa musique. Un livre ouvert donc sur un jeune musicien bourré de talents mais avec finalement peu de fautes...

3 titres à retenir : I can write some songs ; the world is yours ; somewhere in my mind