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dimanche 9 juin 2024

HOT WATER MUSIC – Vows

 


HOT WATER MUSIC – Vows

End Hits Records / Equal Vision Records

Ce nouvel album de Hot Water Music est spécial à plus d’un titre puisqu’il célèbre les 30 années de carrière du groupe mais aussi sa 10ème réalisation long format. Et pour fêter cela le groupe a invité quelques personnalités de la scène à les rejoindre en studio.

 

Tout commence avec le superbe Menace, qui groove à souhait avec la grosse voix de Chuck Ragan, le morceau devient encore plus intéressant lorsque Chris Cresswell s’empare du micro sur le refrain. Les deux voix se marient bien et c’est d’ailleurs un peu dommage de ne pas les entendre davantage ensemble. Ragan amène beaucoup de gravité sur Searching for Light, il pousse sa voix et on ressent beaucoup d’intensité sur le refrain avec notamment avec les guitares en fond.

Le premier featuring se présente sur After The Impossible avec Dallas Green de City and Colour et auparavant dans Alexisonfire, un morceau mélodique, très aérien et très beau. Much Love voit l’arrivée de Aimee Allen de The Interrupters qui se révèle, une nouvelle fois un très joli morceau avec beaucoup d’intensité, il monte en pression tout du long. Je trouve juste que la voix de Ragan emporte tout sur son passage et qu’Aimee est un peu transparente derrière, se limitant aux harmonies, ce qui est fort dommage car son grain est vraiment superbe. Fences avec Thrice fonctionne aussi très bien mais Ragan a une nouvelle fois du mal à lâcher le micro à ses invités et il aurait été intéressant de les voir chanter autre chose que les chœurs. On retrouve Daniel Fang et Brandon Yates de Turnstile sur Remnants, on sait qu’Hot Water Music a été une influence majeure pour ce groupe puisque leur nom vient justement d’un morceau des Floridiens. Remnants est donc une chanson qui démarre de façon très groovy avec des sonorités intéressantes sur la batterie, elle devient par la suite très mélodique.

Chris Cresswell a davantage de temps d’expression que sur l’album précédent (Feel The Void), on rappelle que le chanteur/guitariste est désormais intégré à part entière dans Hot Water Music alors qu’il dépannait au préalable lors des tournées pour remplacer Chris Wollard qui ne souhaitent plus faire de concerts. Sur Burn Forever il prend donc le lead sur le chant tandis que Wollard assure avec brio le refrain, puis il enchaîne sur Side Of The Road, un morceau assez lent qui peut rappeler évidemment certains titres de The Flatliners. Puis il termine avec Touch The Sun, un titre très rapide, très punkrock, au refrain accrocheur qui arrive à nous transmettre toute l’énergie de Cresswell.

Chris Wollard assure le chant principal uniquement sur Chewing On Broken Glass avec son style particulier que j’aime beaucoup, mais c’est tout de même admirable de voir les trois chanteurs au sein de ce groupe, des voix si marquées et puissantes.

 

Si Hot Water Music ne tabasse plus comme sur ses premiers albums, il a gagné au fur et à mesure des années et des albums une certaine puissance émotionnelle offrant à ses morceaux une beauté assez rare. Vows est un très gros album des floridiens, que je place directement dans mon top 3, je peux juste émettre le petit reproche de ne pas avoir laissé assez de place aux invités.

 

J. NeWSovski

https://endhitsrecords.bandcamp.com/album/vows

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https://www.instagram.com/hotwatermusicofficial/?hl=en

https://hotwatermusic.bandcamp.com/music

 

vendredi 6 mai 2022

HOT WATER MUSIC – Feel The Void

 


HOT WATER MUSIC – Feel The Void

Equal Vision Records

 

Il y a 3 ans désormais, Chris Wollard, l’une des grosses voix d’Hot Water Music et guitariste déclarait ne plus vouloir tourner avec le groupe en raison de sa maladie. On aurait pu imaginer assez rapidement une nouvelle fin du groupe (après celle de 2005) mais Chris Cresswell (The Flatliners) s’était engagé pour le remplacer sur tous les concerts. Son intégration sur scène fait saliver et je jalouse ceux qui ont pu alors voir le groupe jouer.

Quelques mois après, le groupe sortait un EP (Shake Up The Shadows) sur Epitaph et Cresswell était invité à faire les chœurs. Un superbe EP qui sonnait le renouveau du groupe.

 

La surprise avec ce nouvel album c’est que Wollard est toujours dans le groupe mais surtout que Cresswell est aussi complètement intégré ce qui implique que le groupe joue à 3 guitares. Sur ce point je reste un peu perplexe, proche de chez nous L.A.N.E. fonctionnait ainsi, et je me rappelle aussi avoir interviewé Hellmotel au Hellfest, aussi dans cette configuration, qui annonçait que l’année suivante le groupe reviendrait avec 4 guitaristes… Bref je ne vois pas trop l’intérêt de 3 guitaristes mais il faut avouer que sur le papier, avant même de se lancer dans l’écoute de l’album, l’excitation est à son comble !

 

Et il faut peu de temps pour se rendre compte que Feel The Void est taillé dans le même bois que Shake Up The Shadows. L’arrivée de Cresswell a certainement redynamisé le groupe et peut être que le confinement a aussi apporté encore davantage d’inspiration. Et enfin il y a le retour de Brian Mc Ternan à la production, lui qui est à l’origine de sacré albums (The Explosion, Strike Anywhere, Battery…) mais aussi quelques-uns du groupe floridien. Tout ceci assemblé fait que le groupe a pris un sacré coup de jeune.

 

La mise en bouche Another Breath commence doucement en mid-tempo avec les voix puissantes et lourdes, la basse est hypnotisante, je n’aurais peut-être pas choisi ce morceau pour commencer l’album mais il est fichtrement bon tout de même. Dans le même registre on retrouve Newtown Scrapper, assez lent aussi avec une rythmique très groove, mal placé aussi sur l’album je l’aurais davantage mis au milieu. Les affaires s’énervent avec Killing Time, bien plus rapide tout en étant très mélodique. Il s’inscrit parfaitement dans le genre de morceaux qu’on retrouvait sur A flight and a crash.

Moment fort aussi avec Collect your things an run qui part très fort avec un Wollard déchaîné au chant puis Habitual, un morceau qui risque de vite devenir un classique du groupe, Chuck Ragan donne de la voix sur ce morceau, les chœurs sont parfaits et les mélodies ébouriffantes. Dans le même registre on peut aussi classer le très bon Hearts stay Full et c’est sur ce genre de morceaux que j’adore le groupe.

On ne peut passer sous silence Turn The Dial, morceau durant lequel Cresswell prend le lead vocal et cela fait une sensation bizarre comme si The Flatliners voyait un featuring avec Hot Water Music, le morceau est lent mais quelle efficacité sur le refrain avec les chœurs !

 

Le souffle nouveau entrevu sur le précédent EP est toujours d’actualité. Cela fait bien longtemps qu’Hot Water Music n’avait pas été aussi intéressant et excitant. Clairement l’un des albums de l’année pour moi.

 

J. NeWSovski

 

http://www.hotwatermusic.com/

https://www.facebook.com/hotwatermusic

 

samedi 13 juillet 2019

HOT WATER MUSIC – Shake Up The Shadows (EP)




HOT WATER MUSIC – Shake Up The Shadows (EP)
Epitaph Records
4.5/5

Hot Water Music signe son retour sur Epitaph avec cet Ep de cinq titres, encore une fois la pochette fait preuve d’une superbe finesse, à l’instar de toutes les productions du groupe.  Le son est aussi très bien produit, c’est Ryan Williams, qui était déjà aux manettes de Light it Up qui s’en est chargé.


Chuck Ragan habite désormais en Californie, où il tient une entreprise de pêche à la moche, loin du reste du groupe établi en Floride, les titres se sont donc composés par des échanges avec les autres membres dont notamment le second guitariste Chris Wollard qui avait décidé de faire une pause sur les tournées et concerts du groupe. Lors de ces derniers il était remplacé par Chris Cresswell des Flatliners qui apparaît aussi sur cet EP en faisant les chœurs et d’autres voix derrière. Jason Black et le batteur George Rebelo (aussi batteur des Bouncing Souls) se sont aussi investis dans l’écriture.


Tout commence avec By Any Means et la grosse voix puissante de Wollard, un titre à l’ancienne avec des phrases marquantes (keep your goals) puis sur Shake Up The Shadows, superbe morceau en mid tempo, Chuck Ragan touche avec son I want to see that smile radiate for miles. Les morceaux chantés par Ragan sont d’ailleurs plus lents et plus posés sur cet EP. Rebellion Story est l’un des titres majeurs, un morceau sur le vivre ensemble, mélodique à souhait.


Certainement l’une des toutes meilleures productions du groupe depuis des années cet EP ne fait que rajouter à la légende de ce superbe groupe dont je suis définitivement super fan.

J. NeWSovski



vendredi 29 septembre 2017

HOT WATER MUSIC – Light It Up



HOT WATER MUSIC – Light It Up
Rise Records
8/10

Hot Water Music est un des rares groupes qui me procure une impatience extrême dès l’annonce de la préparation d’un nouvel album, cette envie d’immédiatement se jeter dessus. Chose faîte le jour de sa sortie.

C’est donc avec plaisir que je retrouve la voix de Chuck Ragan sur Complicated, un morceau typique du groupe qui associe de jolies mélodies, de la grosse voix et une basse omniprésente. Même recette sur Show your face, et sur Never Going Back plus lent mais plus intense. J’aime aussi beaucoup Sympathizer un titre en mid-tempo dont les voix poussées montent encore d’un cran en intensité. Autres moments très forts avec Bury your idols et High Class Catastrophe.

Quelques titres en dessous notamment Rabbit Key chanté par Chris Wollard ainsi que Light It Up et Vultures qui ressemblent bien plus à des titres de Bad Religion, le chant saccadé peine à convaincre et les chœurs sont plutôt moyens. Hold Out est aussi peu pertinent, répétitif et rébarbatif. Ces titres disséminés un peu partout à travers light it up gâchent un peu l’impression générale d’un album qui se veut agréable.

Light it Up est un album hétérogène qui regroupe de bons morceaux, notamment ceux plus lents. La voix de Ragan fait encore étalage de toute sa magie bien épaulée par celle de Wollard mais aussi la basse de Jason Black. On est loin de cultissimes No Division et Forever and counting mais qu’il est quand même fort agréable de retrouver le groupe de Gainesville

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Bury your idols