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mercredi 14 février 2024

ALKALINE TRIO – Blood, Hair and Eyeballs

 


ALKALINE TRIO – Blood, Hair and Eyeballs

Rise Records

 

J’ai adoré Alkaline Trio dans leur époque Maybe I’ll Catch Fire et From The Infirmary, le premier album cité sur Asian Man Records et le suivant sur le label le plus excitant du début des années 2000 : Vagrant. J’adorais cette capacité du groupe à produire des mélodies entêtantes et accrocheuses tout en se protégeant par un mur de guitares et des rythmiques punkrock bien affutées.  Le groupe de Matt Skiba a vu l’arrivée du bassiste Dan Andrianno à la basse sur leur deuxième album ce qui a permis au groupe de franchir un palier, celui-ci apportait un chant un peu particulier mais d’une belle originalité. Je ne peux cacher qu’à l’époque Alk3, comme on nommait le groupe, faisait partie de mes préférés.

 

Puis, après un Good Mourning un peu moins détonnant, Alkaline Trio s’est un peu perdu dans des albums trop calibrés et une notoriété plus difficile à maîtriser. Matt Skiba est allé faire une pige dans Blink 182 et aujourd’hui c’est un peu une surprise de voir le groupe ressortir un nouvel album, 6 ans après Is This Thing Cursed, plutôt sympa mais passé dans l’anonymat le plus total.

 

Je me suis donc décidé à jeter une oreille à Blood, Hair and eyesballs (leur 10ème opus tout de même), sachant que ce sera le dernier avec Derek Grant derrière les fûts puisqu’Atom Willard a pris la place suite à l’enregistrement.  Ce dernier est connu pour avoir fait partie d’un paquet de très bons groupes ces dernières années : Rocket From The Crypt, Offspring, Angels & Airwaves, Social Distorsion et bien sûr Danko Jones.

Et je dois avouer que j’ai été assez surpris, au point d’y revenir régulièrement et de me faire bluffer par certains titres et certains passages. Et Alk3 commence très fort avec Hot For Preacher, avec un gros son de guitare, une rythmique intéressante derrière avec notamment un super son de batterie qui n’est pas sans rappeler Dave Grohl, le groupe a d’ailleurs enregistré au Studio 606 qui appartient à ce dernier. Mélodiquement le morceau est très bon et le riff de guitare est clin d’œil non dissimulé à Van Halen et son morceau Hot for teacher. Et, alors que Meet Me semble plus posé, on peut se rendre compte que Skiba réussit toujours à trouver le moyen de trouver des refrains bien sentis. Dan Andriano prend le relais du lead vocal sur Version Of You avec un Derek Grant très inspiré derrière. Je trouve d’ailleurs que ce dernier apporte ce qui manquait au groupe depuis 20 ans : de la folie et de l’énergie. Aussi, c’est lui qui emmène Bad Time, il impose le tempo et ça fait du bien, par-dessus les riffs de Skiba font merveille.

Arrive aussi le single Blood, Hair and Eyeballs qui est très powerpop sur sa forme mais dont le refrain est ciselé comme jamais et fonctionne à la perfection.

 

On notera aussi la pochette très marquée, en illusion, avec son gros X (ou 10 en chiffre romain) qui donne une belle identité à ce album.

 

On ne pourra pas parler de retour pour Alkaline Trio mais d’un dixième album qui mérite qu’on s’y arrête largement. Les fans des premières heures seront surpris et ravis. Etonnant, vraiment !

 

J. NeWSovski

 

https://alkalinetrio.com/

https://www.facebook.com/alkalinetrio/

https://rr.lnk.to/BHE?fbclid=IwAR0EQzVnd445pu_arLkcghk16jiyLjw5MdWKmb0wb-aaC6QVM5H3UoOr1TE


vendredi 10 mai 2019

BOUNCING SOULS – Crucial Moments (EP)



BOUNCING SOULS – Crucial Moments (EP)
Rise Records
4.5/5

Crucial Moments, EP de 6 titres, est l’occasion pour le groupe de fêter ses 30 années d’existence, il s’accompagne aussi d’une très grosse tournée mondiale avec The Bronx, The Casualties et Strike Anywhere (hélas pas de date en France).

Il est désormais évident que le groupe fait désormais partie de ces groupes majeurs qui ont apporté au style, The Bouncing Souls, c’est du punkrock avec de très belles mélodies catchy et un chant très singulier qui monte haut. Favorite eveything est par exemple un bel exemple du talent des New Yorkais à écrire de superbes riffs pop enrubannés dans une base punkrock accrocheuse. Le groupe sait toujours accélérer notamment sur le très efficace 1989 en référence à leur année des débuts, qui pourrait sonner comme un morceau des Descendents tout comme 4th avenue Sunrise aux sonorités très Bad Religion. Très bons titres que sont aussi Home et Crucial Moments, le premier se veut efficace par sa douceur quant au deuxième il s’insère parfaitement dans les grands classiques du groupe par sa structure et son style.



Cet EP en forme de cadeau d’anniversaire se révèle une belle surprise et certainement l’une des meilleures productions du groupe depuis des années. Incontournable pour tout fan de punkrock

J. NeWSovski




lundi 19 février 2018

Clip - Dave Hause

Dave Hause, chanteur de The Loved Ones, a sorti un album solo très remarqué l'année dernière. Bury Me In Philly est le premier morceau a être mis en clip.

vendredi 29 septembre 2017

HOT WATER MUSIC – Light It Up



HOT WATER MUSIC – Light It Up
Rise Records
8/10

Hot Water Music est un des rares groupes qui me procure une impatience extrême dès l’annonce de la préparation d’un nouvel album, cette envie d’immédiatement se jeter dessus. Chose faîte le jour de sa sortie.

C’est donc avec plaisir que je retrouve la voix de Chuck Ragan sur Complicated, un morceau typique du groupe qui associe de jolies mélodies, de la grosse voix et une basse omniprésente. Même recette sur Show your face, et sur Never Going Back plus lent mais plus intense. J’aime aussi beaucoup Sympathizer un titre en mid-tempo dont les voix poussées montent encore d’un cran en intensité. Autres moments très forts avec Bury your idols et High Class Catastrophe.

Quelques titres en dessous notamment Rabbit Key chanté par Chris Wollard ainsi que Light It Up et Vultures qui ressemblent bien plus à des titres de Bad Religion, le chant saccadé peine à convaincre et les chœurs sont plutôt moyens. Hold Out est aussi peu pertinent, répétitif et rébarbatif. Ces titres disséminés un peu partout à travers light it up gâchent un peu l’impression générale d’un album qui se veut agréable.

Light it Up est un album hétérogène qui regroupe de bons morceaux, notamment ceux plus lents. La voix de Ragan fait encore étalage de toute sa magie bien épaulée par celle de Wollard mais aussi la basse de Jason Black. On est loin de cultissimes No Division et Forever and counting mais qu’il est quand même fort agréable de retrouver le groupe de Gainesville

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Bury your idols


mercredi 31 mai 2017

AT THE DRIVE IN – In·ter a·li·a



AT THE DRIVE IN – In· ter a· li· a
Rise Records
8/10

Cela fait déjà 17 ans que Relationship Of Command est sorti, un album majeur du rock en général. Pas le meilleur d’AT The Drive In certes, je lui préfère In/Casino/Out et même le somptueux EP Vaya en terme de composition mais sur la globalité, l’homogénéité et la puissance du son Relationships est juste monstrueux. Il est certes celui qui a mis le groupe en avant le sortant de l’underground et des tournées dans les petites salles pour offrir une aura à la hauteur du talent du groupe, il a aussi influencé pas de musiciens. Mais il est peut-être aussi celui qui a précipité la fin du groupe.

Les reformations sont toujours périlleuses et certaines fonctionnent mieux que d’autres, Faith No More, Soundgarden (même si Cornell s’est éteint) pour les gros groupes ou Refused même si leur album est mi-figue mi-raisin. La difficulté est de réussi à envoyer un album au moins à la hauteur du précédent pour éviter de s’attirer les foudres des fans.

In Ter A Li A commence très fort avec des titres énergiques qui permettent d’entrevoir la folie de ce groupe qu’elle soit centrée sur la guitare ou le chant totalement atypique. On pouvait imaginer le groupe transformé après les multiples side-projects (Sparta, DeFacto, Mars Volta, Gone Is Gone, le projet solo d’Omar Rodriguez…) il n’en est rien et on se retrouve rapidement plongé 16 ans dans le passé. No Wolf Like The Present, Torrentially Cutshaw, Tilting At The Univendor mais aussi le titre Governed by Contagions, sorti il y a quelques mois, envoient sévère avec la puissance et le groove propre au groupe, ils tentent la continuité avec Relationship et y arrivent plutôt bien. La voix de Cedric n’a rien perdu et c’est un plaisir immense que de l’entendre à nouveau dans ce contexte. J’aime aussi Ghost Tape n°9 en mode post hardcore calme et envoutant.

Tout n’est cependant pas exceptionnel, Pendulum in a pleasant dress n’accroche pas, en partie à cause du chant mais aussi de sa structure, c’est aussi le cas sur Call Broken Arrow ou Holtzclawet, je dirais même que la deuxième partie de l’album est nettement moins bonne que la première.

Il sera donc difficile de juger cet album avec partialité tant c’est un plaisir de réentendre le groupe d’El Paso avec de nouveaux titres. Il n’y a pas de déception pas de grosse claque non plus, une évolution certaine 17 ans après mais avec la certitude que le groupe va reprendre la route et ça c’est aussi une sacré nouvelle !

J. NeWSovski


Morceau préféré :                         Governed by Contagions



dimanche 23 avril 2017

THE FLATLINERS – Inviting light



THE FLATLINERS – Inviting light
Rise Records
8/10

The Flatliners est depuis quelques années, un des groupes majeurs de la scène punkrock internationale. Les canadiens ont su évoluer tout au long de leur carrière, délaissant les plans ska du départ pour un punkrock plus direct et addictif. Inviting Light, leur nouvel et 5ème album se montre pourtant déroutant même s’il reste dans la logique de l’évolution du groupe.

Ici le rythme s’est ralenti, le groupe s’est assagi. On trouve donc beaucoup de morceaux en mid-tempo et sans que l’ensemble soit mauvais on le ressent plutôt comme plus ouvert et accessible.

Mammals qui ouvre l’album et définit globalement le style de l’album, plus en retenue que les précédents, bien plus accentué sur les mélodies, on attend le moment où ça va exploser sans que cela n’arrive. Cependant les morceaux plaisants se succèdent, Indoors par exemple aux riffs de guitares accrocheurs avec toujours la même folie dans la voix de Chris Cresswell ou encore Unconditionnal Love avec sa montée assassine, qui reste pour moi un des grands moments de l’album ou la magnifique Chameleon Skin. Oui il y a des très beaux titres, et pour quelqu’un qui apprécie les morceaux lents, posés il y a moyen de se faire plaisir.

Le problème d’Inviting Light réside plutôt dans le fait que jamais on ne retrouve un morceau qui balance du lourd tout du long comme sur Dead Language. La puissance est retenue et ne se dégage que par à-coups comme sur Infinite Wisdom qui est un très bon titre, plein de rage mais qui aurait pu vraiment pu être magnifique s’il avait lâché les chiens sur toute sa durée.

Alors expérience unique ou évolution du groupe ? Toujours est-il qu’Inviting Light est un très bon album si l’on accepte le fait que le groupe ait ralenti le rythme et décidé de poser ses mélodies de façon plus calme. Je m’attendais à un album dans la veine des précédents, et passé les premières écoutes teintées d’une légère déception, je dois tout de même avouer que c’est un album vers lequel je reviens avec plaisir.

J. NeWSovski

Titre préféré :                     Unconditional Love



lundi 22 août 2016

BOUNCING SOULS – Simplicity



BOUNCING SOULS – Simplicity
Rise Records
7.5/10

Si le terme skatecore est né dans les années 90 de l’association de certains groupes avec les B.O. des VHS de skateboard, le terme de BMXcore n’a jamais vu le jour. Et pourtant s’il y a bien un groupe qui est passionné de BMX et l’a souvent mis en avant dans ses clips c’est bien The Bouncing Souls.

Bouncing Souls est aussi un groupe influent et charismatique dans la scène, mais il n’a jamais été aussi bon, à mon goût, que lorsqu’il joue des titres en mid-tempo enchaînés avec de bons titres rapides. Et c’est ce que j’espère en commençant l’écoute de Simplicity, ce mélange de douceur et de

Il commence de manière explosive avec deux titres énergiques Driving all night et Euphoria avant de baisser de rythme et offrir des morceaux plus lents mais plus posés faisant la part belle aux mélodies. Certains diront que le groupe a perdu de sa superbe mais il a aussi pris de l’âge, muri et s’est apaisé, je dirais aussi que son public aussi, le groupe a plus de 25 ans de carrière…
Certains morceaux sonnent très pop, Satellites par exemple, plus lent et plein de chœurs ainsi que Tighrope titre catchy par excellence.
Mais quelques fulgurances rappellent au bon goût du passé glorieux du groupe New Yorkais c’est le cas de Writing On The Wall ou Up To Us au texte fédérateur et à la rythmique atypique. J’en tirerai cette réplique : « When the music played I was never alone ».


Simplicity est un album qui se démarque des précédents par son nombre conséquent de titres plus lents en mid-tempo parfois pop mais l’ensemble me plaît plutôt bien car le groupe a toujours eu cette capacité d’écrire de très beaux titres