Affichage des articles dont le libellé est strike anywhere. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est strike anywhere. Afficher tous les articles

vendredi 31 juillet 2020

mercredi 1 juillet 2020

NOE TALBOT et DOMINIC PELLETIER – Reprises acoustiques vol.2



NOE TALBOT et DOMINIC PELLETIER – Reprises acoustiques vol.2

Slam Disques

 

Il y a trois ans Noé Talbot avait surpris son monde avec son EP de reprises acoustiques de standards punkrock moderne en versions francisées. L’idée était géniale et, personnellement ça m’a permis de mieux comprendre le sens de certains morceaux et de les redécouvrir même (notamment Daggers des Flatliners).

Pour ce deuxième volume, la recette est la même, il s’est juste entouré de Dominic Pelletier, un ami de 15 ans, et l’association des deux voix amène une vraie diversité aux morceaux.

J’ai toujours hâte de savoir quels sont les groupes lorsqu’il s’agit de reprises et ce deuxième volume amène des choses intéressantes avec des titres de Hot Water Music, Beach Slang, No Use For A Name ou encore Thrice.

Drag My Body, des floridiens, est maîtrisé mais il est tout de même difficile d’oublier la voix de Chuck Ragan, c’est Dominic qui s’y colle et globalement c’est plutôt plaisant dans un style davantage aérien. Le duo a essayé de mettre l’accent sur les mélodies, cela se ressent sur Damnit de Blink 182, reprise douce loin de celle que nous avait fait Wank For Peace par exemple, elle aussi passe plutôt bien. International You Day est un des titres forts de No Use For A Name et le duo Québecois lui rend un bel hommage avec une belle émotion appuyée par le violon. Je suis moins fan de Good & Gone de Franck Turner trop proche de l’originale, le chant de Dominic passe moins bien dessus.

J’aime beaucoup Bad Art & weird Ideas de Beach Slang et cette version française est finalement pas si mal ficelée que ça, j’ai eu un peu de mal sur les premières écoutes mais je dois avouer qu’elle met le texte en avant.

J’apprécie la présence de Chalkline le tube de Strike Anywhere que j’ai déjà pas mal entendu en versions acoustiques, ce titre marche très bien en version soft et les deux voix s’accordent bien dessus. Cependant je dois avouer que je suis un peu resté sur ma faim avec le reste notamment sur la reprise des canadiens de The Sainte Catherines, j’ai en fait éprouvé une certaine lassitude sur le rythme et le ton.

 

De bons morceaux sur ce deuxième volume et, même si je l’ai trouvé globalement moins pertinent que le premier peut-être en raison de l’effet surprise il n’en demeure pas moins bien interprété et super original.

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    International You Day

 

https://noetalbot.bandcamp.com/album/reprises-acoustiques-vol-2


jeudi 11 juin 2020

Vidéo - Strike Anywhere

Strike Anywhere est de retour avec un nouvel EP et voici Dress the Wounds qui en est issu.


mardi 8 mai 2018

GREAT COLLAPSE - Neither Washington nor Moscow… Again !




GREAT COLLAPSE - Neither Washington nor Moscow… Again !
End Hits Records
9/10

Strike Anywhere mis au repos depuis des années déjà, Thomas Barnett est maintenant à la tête de Great Collapse avec des anciens membres de Rise Against, Death By Stereo et Set Your Goals. Il calque la même recette avec des textes incisifs, une rythmique très rapide, des riffs, des breaks... Tout est très maîtrisé et super bien exécuté.

Ayant adoré les premiers albums de Strike Anywhere je retrouve totalement l’esprit du groupe à travers Great Collapse. Même si parfois les thèmes sont éculés il est bon de reprendre en chœur des slogans comme « Listen Nazis, Never Again ! » sur Atomic Calendar, un morceau taillé pour la scène, tout comme Meltdown ! rythmé et accrocheur. Thomas Barnett a toujours écrit des textes politiques et engagés et cette gouvernance de Trump semble lui donner du grain à moudre, tout du moins pas mal de sujets d’inspiration.  Who Makes se révèle à ce titre mon morceau préféré combinant parfaitement textes intelligents et musique accrocheuse.

Great Collapse me rappelle aussi au bon souvenir de Good Riddance et Only Crime musicalement parlant, ce qu’on l’on caractérise comme du punk hardcore et Neither Washington nor Moscow est un album époustouflant plein de rage, d’énergie brute.

Un des meilleurs albums de ce début d’année.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Who Makes ?



samedi 7 septembre 2013

Adrenalized – tales from the last generation






Adrenalized – tales from the last generation

EATING SHIT RECORDS / LA HUMANIDAD ES LA PLAGA / DISCOS RAYADOS

7.5/10
C’est déjà le troisième album je crois pour les basques d’Adrenalized et autant dire qu’il va aussi vite que Docet Humbra le précédent, qui était déjà survitaminé. Adrenalized semble suivre l’exemple de la Real Sociedad le club de foot de leur ville, Saint Sébastien, en envoyant une musique rapide et rythmée, jouant l’offensive. Rythmiquement ça va très vite façon Strike Anywhere de la grande époque, quelques touches métal dans les solos de guitare comme sur The taste of end et de bonnes influences Fat Wreck sur de nombreux plans. L’originalité n’est peut être pas leur qualité principale mais quelle efficacité ! L’intervention du chanteur de Mute sur l’avant dernier morceau crawling in the ashes est aussi impecable.

Tales from the last generation, à l’artwork assez sympa, est un bon album pour un groupe qui commence de plus en plus à faire parler de lui. Les amateurs de skatepunk à l’ancienne devraient apprécier et même si ce n’est pas le meilleur opus de l’année il vaut le coup d’oreille.

Une tournée est prévue et le groupe passera par chez nous dans les prochains jours...




mardi 4 juin 2013

Idle Class – The drama’s done




Idle Class – The drama’s done

Black star foundation

7.5/10
Jeune groupe allemand,  Idle Class livre un premier album, que j’ai reçu en ici en digipack,  et dont l’artwork est d’une sobriété et d’une beauté magnifiques, au soin apporté j’imagine que la version vinyle doit aussi être dans le même registre.



L’originalité d’Idle Class réside dans la présence de deux chants alternés qui me font penser, surtout un d’ailleurs, à Anti-Flag notamment sur un titre comme Chances are for poets, les timbres des voix sont différents mais totalement complémentaires ce qui est vraiment plaisant. Après musicalement, loin d’être dans l’originalité la plus absolue, ce qui au final est désormais d’une rareté exceptionnelle, les allemands me rappellent une version assez mélodique de Strike Anywhere, et plus localement la version moins bourrine de Wank 4 Peace (l’intro de Han Shot First), les chœurs et refrains fédérateurs chantés à la collégiale y jouant aussi pour beaucoup. Le groupe sait aussi aborder le virage émo/mélo de belle façon le titre Home ? Prove it ! en est une belle démonstration.

Distribué par le label suèdois Black Star Foundation qui a déjà sorti le dernier Fights ans Fires, Idle Class devrait rapidement se faire un petit nom en Europe en promouvant cet album sur les routes. On attend maintenant la suite.





samedi 6 avril 2013

After The Fall – unkind





After The Fall – unkind
Paper and Plastick
8/10
Des groupes de punkrock de toutes catégories confondues (mélo, HxC, Post, Ska…) il en existe des centaines de milliers. Parmi tous ces groupes je n’ose même pas imaginer le nombre d’albums qui peuvent sortir. Alors même s’il est relativement facile de trouver les valeurs sûres par leur nom ou leur label, nombre de très bonnes références doivent passer outre nos oreilles. Internet nous a heureusement permis de découvrir ces petits groupes, ces formations de l’autre bout du globe ou celles engluées dans la masse américaine. After The Fall est l’une d’entre elles et vient d’Albany dans l’état de New York. Le quatuor est déjà auteurs de 3 albums et un split en 2012 pourtant je n’avais jamais entendu parler d’eux et c’est fort dommage. Cependant en me replongeant dans ma collection de disques j’ai retrouvé il y a peu le tribute to Kid Dynamite sorti par Oni Red Chords avec quasiment que des groupes français et surprise After The Fall s’y trouve !! Comme quoi !
Sur ce 4ème album intitulé Unkind, méchant en français, le groupe envoie sévère avec des titres proches de Comeback Kid (Tilburg) ou Raised Fist (Disunion). Le batteur s’en donne à cœur joie avec sa double pédale notamment sur des morceaux bien violents  comme Wrong, controlled, attention dependent qui font fusionner les vieux Strike Anywhere avec Wilhelm Scream. Le groupe ralentit un peu sur la fin avec des titres plus mélodiques mais toujours aussi efficaces.
Belle découverte donc que ces After The Fall, on se penchera sur leurs dates de tournées s’ils passent en France.