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mercredi 18 décembre 2019

GIRL BAND - the Talkies




GIRL BAND - the Talkies
Rough Trade
9 sur 10


Découverts il y a quelques années au cours d'un festival, les bruyants GIRL BAND m'avaient fait forte impression avec un set tendu et sans concession. L'écoute de leur premier album "Holding Hand with Jamie" m'avait convaincu de suivre au plus près ces quatre jeunes Irlandais. Mais les troubles mentaux du charismatique chanteur Dara Kiely avaient mis la carrière du groupe entre parenthèses. La sortie du second album "The Talkies" constitue donc une réelle surprise. Et force est de constater que GIRL BAND reste un des beaux fleurons du noise rock expérimental.


L'introduction de l'album "Prolix" est inquiétante et s'apparente à une crise d'angoisse avec une respiration accélérée en toile de fond. Puis, le son de GIRL BAND se met en place avec l'explosif "Going Norway" : nombreuses couches sonores, rythmiques sauvages et métronomiques, guitares tranchantes et hurlements du chanteur. Peut-être l'un des morceaux les plus mélodiques pour un album qui ne l'est pas vraiment. GIRL BAND préférant jouer sur la répétition, la déstructuration et les sons dissonants. Les Irlandais adoptent parfois des sonorités plus industrielles, voire technoïdes sur "Shoulderblades" (quelle batterie martiale !) et "Prefab Castle". La musique de GIRL BAND n'est pas de tout repos, y compris sur la ballade "Couch Combover" sur laquelle Dara Kiely finit par s'époumoner dans la deuxième partie du morceau. L'ambiance reste oppressante sur des titres chaotiques et déjantés comme "Aibophobia", "Caveat" et "Amydala" au chant éructé.



 Peu conventionnelle, la musique de GIRL BAND n'est pas à mettre entre toutes les oreilles mais ravira les allergiques aux mélodies. Plus orageux que lumineux, ce deuxième album des Dublinois est une réussite dont il faudra multiplier les écoutes pour en apprécier sa richesse.



Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Going Norway





dimanche 12 juin 2016

Live Report - Festival This is not a love song 2016 - Nîmes

Compte-rendu de la soirée du dimanche 5 juin 2016


4ème édition de l'excellent festival nimois à la pointe du rock indépendant au sens large, du punk rock le plus dur à l'électro-pop la plus légère. Un savant mélange d'artistes confirmés, de vétérans alertes et de jeunes pousses qui promettent. 


Dans un cadre bigarré, parfaitement mis en scène par Paloma, la salle rock de la cité gardoise et sous un soleil de plomb, les hostilités débutent dès le milieu de l'après-midi. 4 scènes composent le site : le club, la grande salle, une petite scène extérieure et la scène principale toujours en extérieure. 

Un bémol sur l'organisation du festival : un line-up qui laisse à désirer, trop de chevauchements d'horaires et de groupes jouant simultanément sur plusieurs scènes, il faut se démultiplier...