Affichage des articles dont le libellé est Lille. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Lille. Afficher tous les articles

lundi 27 décembre 2021

Clip - LE TUNNEL DE L'ENFER

On finit fort l'année avec ce clip du Tunnel De l'Enfer (ex Stupid Karate) et le titre Sly is a doer

dimanche 19 janvier 2020

STUPID KARATE – Snack or die (EP)



STUPID KARATE – Snack or die (EP)

Minga Records / KLVR Records / Sleepy Dogs rds / Spit It Out / Bad Mood Asso / Dead Punx Records


L’annonce s’est faite en toute discrétion en fin d’année, un évènement pourtant majeur qui risque de bouleverser la vie de milliers de jeunes (et moins jeunes) : le retour de Stupid Karate.

Après une pause de deux ans et le départ d’un de ses membres vers le Canada, le groupe Lillois est de retour plus motivé que jamais. L’occasion parfaite pour moi de ressortir mon bandeau de Karaté Kid et mon T-Shirt de JCVD.



Stupid Karate n’a rien perdu de son énergie, bien au contraire, il semblerait même que le groupe ait encore durci le ton. John Candy Till I die lâche les amarres avec un punkrock très rythmé avant que Snack Or Die déchaîne des influences métal plutôt bien venues qui apportent un plus non négligeable à la musique du groupe Lillois. Toujours teinté d’humour le groupe amène une question que l’on pourrait qualifier d’existentielle avec Is Kevin Bacon Vegan ? qui résume bien le groupe : humour, grosse débauche d’énergie mais de bonnes mélodies. Les autres titres sont du même acabit et je mettrai en avant le délirant Super Nachos.

Et comme c’est un peu une tradition, le groupe nous octroie une reprise avec I Want More tirée du répertoire des Suicidal Tendencies.



Stupid Karate a décidé de ne toujours pas se prendre au sérieux et c’est plutôt une bonne chose car avec ce nouvel EP il nous livre 8 titres efficaces, énergiques et bien délirants. Un régal !



J. NeWSovski







mercredi 16 octobre 2019

DRAWBACKS – How we feel




DRAWBACKS – How we feel
Eternalis records
8.5/10

Derrière cette jolie et sobre pochette se cache un groupe qui fait preuve d’une grosse débauche d’énergie.

Aux premières écoutes j’ai découvert un groupe un groupe bourrin qui expédiait un punk hardcore assez lourd, le genre de groupe que tu aimes voir dans une petite cave sous un bar, le genre d’endroit qui sent la transpi, la bière renversée avec les mecs sur scène qui donnent tout devant un mur de son qui te fait siffler les oreilles.

Et après avoir fait tourner le cd un bon nombre de fois j’ai pu mieux percevoir les subtilités de Drawbacks, avec des mélodies, des riffs bien sentis (la fin d’ancestors va être bien sympa en live !). Derrière la puissance ne se cache peut-être pas la douceur ni la subtilité mais plutôt l’envie d’apporter tout de même des mélodies comme sur le début de Reach Point qui ralentit le rythme avant de lâcher les chiens façon Amanda Woodward qui croiserait Kid Dynamite. Et puis la douceur de What we leave, morceau instrumental de 5 minutes offre le calme après la tempête.


Un groupe à découvrir.
J. NeWSovski







dimanche 10 juin 2018

PSYKOKONDRIAK – Machines



PSYKOKONDRIAK – Machines
8.5/10

Chroniquer un album de Hip-Hop sur un webzine de punkrock n’est pas une mince affaire. On parlera ici peut-être plus de ressenti que de technique et de références.

Pourtant dès le début il y a une bonne odeur qui plane au-dessus de ce 8 titres, une odeur de Beastie Boys et le mélange rock / hip-hop qui enflammait leurs premiers albums et forcément ça rappelle des souvenirs. Des bons.

Psykokkondriak est effectivement marqué par le rock et ça va plaire aux vieux de la vieille, il suffit d’entendre l’interlude Are you a psyko ? pour comprendre que le spectre d’inspiration musicale du sextet Lillois est très large et fortement composé de guitares lourdes. Associé à des scratches joliment placés et hyper efficaces les chants posent un flow rythmé, fun (Psyko Waltz vol 2). Parfois sombre et inquiétant comme sur Our Roaring 20’s ou rythmé et enjoué comme sur Rolling Stone Police, Psykokondriak s’étale et ne peut laisser indifférent. Belle ambiance et surtout belle démonstration de scratches sur Metropolis, un morceau qui introduit de façon parfaite l’album. Coup de cœur aussi pour Kings of rock, un morceau dans l’esprit Beastie à fond, la guitare derrière amène vraiment un plus, une richesse intéressante.

Machines est une belle découverte dans un registre que je n’explore que trop rarement. L’album est à prix libre sur bandcamp ce qui impose à chacun d’aller y jeter au moins une oreille !


Morceau préféré :                                  Kings of rock

J. NeWSovski






vendredi 13 avril 2018

FALL FLAVORED – 180





FALL FLAVORED – 180
Autoproduction
8/10


On pousse un peu les murs pour présenter un groupe à mi-chemin entre punkrock et rock au sens large. Fall Flavored vient du nord, de Lille précisément, formé en 2014, le line-up a pas mal évolué l’année dernière pour aboutir à ce premier album.

Il y a quelque chose de particulier chez ce groupe qui arrive à proposer une grande variété dans sa musique au point de me laisser penser qu’il pourrait être un de ces groupes qui pourraient intéresser et diriger les jeunes vers le rock et le punkrock.


A la vue de leur website le groupe semble très investi dans sa musique et il sort cet album, sobrement intitulé 180 sans label mais bien visible sur toutes les plateformes.

Joli jeu de mot pour commencer avec Epic & Colegram, le chant de Yasmine est plaisant, un peu éraillé, le refrain mélodique accroche bien, rythmiquement on ne s’emballe pas, on pose les choses et globalement voilà un bon titre introductif. J’aime aussi pas mal Mountain Of Rage qui me rappelle évidemment Burning Lady, le chant féminin étant pour beaucoup, mais dans la structure de la chanson c’est aussi ça.

Puis il y a des titres dans des registres différents, Character in a role play, rock au sens large, phrasé rapide tout comme sur Runaway au débit très saccadé.  Sleep ferait presque penser sur ses couplets à du Gossip… Puis des choses plus classiques se remettent en place avec Stuck in life et Courtesy of Boris, des titres plus linéaires mais non dénués d’intérêt. Pour terminer les Lillois proposent un titre plus cool et mélodique : Jump.

Fall Flavored est un groupe un découvrir, le chant est bien maîtrisé et la diversité de ses morceaux est intéressante. C’est un groupe qui, s’il persévère et ne se prend pas trop au sérieux, devrait faire un joli petit bout de chemin.

J. NeWSovski





mardi 20 février 2018

NOVEMBER POLAROID – 6 AM (EP)



NOVEMBER POLAROID – 6 AM (EP)
4/5

Un peu incongru de retrouver de la folk toute douce ici, quoi que, quand la musique est belle et touchante elle a sa place partout.

November Polaroid est un duo venant de Lille composé de Julie et Solène avec deux guitares et un peu de tambourin. La formule est simple mais le résultat est d’une douceur touchante.

 Enregistré par Road Studio dans une friche industrielle, le son de cet EP est parfait et met bien en avant la douceur et la mélancolie de ce duo.

J’adore la poésie de ces six titres, le côté langoureux et les jolies voix aussi et, comme tout bon EP, il se révèle à l’écoute trop court.

Stories and poetry démarre bien le disque, imposant rapidement une atmosphère que l’écoute au casque permet d’amplifier. J’apprécie particulièrement la douceur et la complémentarité des chants sur We Are Strangers ainsi que sur To The North, autre moment fort. La fin au piano a réussi à me surprendre entre son titre très poétique (les aiguilles tremblaient entre chaque seconde) et le fait que je n’aurais pas imaginé me laisser captiver ainsi et de cette manière.


6Am, trop court EP, est une petite bulle de douceur dans laquelle il est appréciable de se languir et d’apprécier ce moment de douce mélancolie.


J. NeWSovski





samedi 10 juin 2017

BARE TEETH – First the town, then the world (EP)



BARE TEETH – First the town, then the world (EP)
Street Machine Records / Don't Trust The Hype / All Styles Editions / Morning wood
4/5

Déjà de retour après une première démo remarquée en 2015, le groupe Lillois livre ici à nouveau 7 titres auxquels s’ajoute une reprise acoustique.

Cet EP vient me rappeler que notre bonne vieille scène punkrock nationale est tout de même sacrément bien fournie dans une époque où clairement le punkrock n’a pas vraiment le vent en poupe. Et encore plus, cette scène est aussi riche en qualité et en toute honnêteté je prends plus de plaisir à écouter ce Bare Teeth, le dernier Decline ! ou Quitters aux derniers Ten Foot Pole et Frenzal Rhomb.

Même si musicalement, il y a peu de surprises Bare Teeth a tout de même cette énorme capacité à balancer du punkrock rapide et efficace. J’ai parfois l’impression d’entendre des références à Millencolin sur Parted Ways qui me rappelle des titres de Pennybridge Pioneers, mais le chant se durcit montrant une face plus brutale et plus hardcore. Les guitares balancent à fond et quand le groupe s’énerve vraiment ça sonne méchamment bien comme sur These Towns Need Guns qui voit le featuring de Steve Rawles de Belvedere.
Behind the wall est aussi un des morceaux forts de l’EP avec des mélodies entêtantes, ça joue vite mais avec toutes les recettes d’un tube punkrock : mélodies, chœurs, breaks… Et quand le groupe le reprend en acoustique c’est tout aussi réussi.

La pochette est aussi superbe, un travail de Pierre Philippe qui donne aussi une identité à ce séduisant EP.




mercredi 29 mars 2017

STUPID KARATE – Punk is a free pricing corpse (EP)



STUPID KARATE – Punk is a free pricing corpse (EP)
Autoproduction
4.5/5

Quel bonheur de retrouver aussi vite Stupid Karate qui est, de toute évidence, l’un de mes gros coups de cœur de l’année passée.

La mouture 2017 repart sur le même rythme et je dirais même qu’elle a enclenché la seconde, tant ça cartonne dès les premiers accords de Embrace My O-Goshi aux influences old school évidentes avec un chant qui me rappelle le vieux Roger Miret d’Agnostic Front. Et que dire de la magistrale reprise de Pet Cemetary des Ramones ? Juste fantastique.

Certes on ne retrouve plus les samples bien sentis du premier EP, c’est un peu dommage, non pas que le groupe se prend plus au sérieux mais plutôt que cet EP est un concentré d’efficacité sans place pour le superflu et on prend une claque à chaque écoute tant ce groupe respire et transpire de l’énergie brute.
Ça déroule à fond sur The Devil Rides Out rageux à souhait que l’on avait déjà découvert en clip il y a quelques semaines.

Tout est fait simplement, direct et efficace. L’esprit punk, l’esprit hardcore. J’adore.

Stupid Karate est déjà incontournable.

J. NeWSovski



lundi 16 janvier 2017

FAKE OFF – Boréal (EP)



FAKE OFF – Boréal (EP)

Krod Records Backpack Records, BG Records, Dingleberry, Don’t Trust The Hype, Emergence Records, I For Us Records, Inhumano Discos, Koepfen Records & Lonely Voyage Records.

Sorti fin 2016 et certainement l’un des meilleurs EP de l’année, Fake Off, dont le nom joue subtilement avec les mots, vient de Lille.

Je trouve intéressant le concept des découvertes de paysages à travers 5 titres explicites : Prairie, Forest, Taïga, Artic et Tundra le tout en accord avec le titre de l’EP.
La musique est intense et possédée à la manière de Nine Eleven dont le groupe est très proche musicalement. L’ensemble, car les titres sont proches et très homogènes, transpire d’une intensité puissante, d’un engagement sincère. Je pense aussi à Birds In Row de Laval pour l’atmosphère et la faculté d’immerger l’auditeur dans sa bulle.

Une belle découverte qui laisse envisager des concerts à venir et peut être aussi la future sortie d’un album car les 18 minutes de Boréal passent, hélas, trop vite.


http://fakeoff59.tumblr.com/



vendredi 13 janvier 2017

BURNING LADY – The human condition



BURNING LADY – The human condition
Concrete Jungle Records
7.5/10

J’étais passé à côté de ce nouvel album des Burning Lady, un groupe dont j’avais pourtant adoré le premier opus sorti il y a 3 ans. Les Lillois tournent mais de façon modérée et ne semblent pas très axés sur la promo, ce qui n’est pas un mal en soit, mais limite tout de même leur capacité à être écoutés.

Première des choses c’est que la pochette est bien chouette, je ne sais pas vraiment si elle a été dessinée ou si c’est un filtre photoshop mais le rendu est tout de même pas mal.

Ensuite derrière une petite intro sympathique, Kibrom rappelle au bon souvenir d’Until the walls fall avec son départ sur une guitare acoustique et la superbe voix de Sophie, ce titre est un véritable détonateur rappelant aussi bien les Distillers que Scattergun, j’adore le refrain et l’énergie qu’il dégage. Je me suis un peu plus perdu dans celui de right-thinking punks où le chant s’envole trop au point de se perdre, dommage car sans cela le morceau est très bon.  Don’t fight the wrong bottle ou A Bull on fire sont aussi de bons morceaux. Et même si la structure est souvent la même (Cheerful pessimist / dying for Kobani) The human condition n’en demeure pas moins un album de punkrock rageur très plaisant.

La question demeure de savoir s’il est aussi bon que le précédent, j’ai quelques réserves dessus car l’effet de surprise ainsi que le titre magique (avec Kevin de The Decline !) en font un album cher à mon cœur, celui-ci est au final homogène, d’une efficacité garantie et dans la parfaite continuité du précédent donc sans réelle grande surprise (ni bonne ni mauvaise !).

Morceau préféré :                         Kibrom

A classer entre The Decline ! et The Distillers





mardi 10 janvier 2017

Interview - Stupid Karate

Gros coup de cœur de ces dernières semaines Stupid Karate balance sur son premier EP éponyme une simplicité et une énergie qui font plaisir à voir.






samedi 5 novembre 2016

STUPID KARATE – S/t (EP)



STUPID KARATE – S/t (EP)
Autoproduction

Derrière ce patronyme se cache un groupe Lillois fan des films de série B des années 80 et 90. Le quatuor est formé de membres ou d’ex membres de Mörse, Menace et Sons Of O’Flaherty.
Cet EP se présente dans une pochette oldschool, simple mais efficace qui rappelle justement les productions underground années 80 / 90.
Une fois le cd inséré, Baaaam ça balance sévère avec une énergie complètement folle façon coup de pied retourné de Jean Claude Van Damme dans Double Impact. L’intro de Clint Eastwood tiré du maître de guerre, me semble-t-il, aurait parfaitement convenue à n’importe laquelle des compiles des Rêveries. Grosse débauche d’énergie dans un style qui me rappelle indéniablement Daily Mind Distorsion mixé à Trashington DC. J’adore !
Même le titre en français Lieutenant Marion Cobretti (le personnage de Stallone dans Cobra pour les incultes) passe comme une petite manchette de Chuck Norris.

Au passage une belle petite reprise de The Undertones avec Teenage Kicks maintes fois entendue par divers groupes mais qui fait toujours autant de bien à entendre.

Superbe découverte que Stupid Karaté qui balance un punk hardcore ultra rapide et décomplexé. J’ose imaginer la débauche d’énergie sur scène… Un EP à découvrir sans tarder pour tous les fans du style.



lundi 15 août 2016

CHAMAN CHOMEUR – 18 759



CHAMAN CHOMEUR – 18 759
BeCoq Records
7 / 10

Trio venu du nord (Lille pour être précis), CHAMAN CHOMEUR vient de sortir un premier album mystérieusement intitulé 18759. Une trentenaire de minutes d’une musique qui effraie autant qu’elle attire. Un drôle de rock instrumental mélangeant la noise, le jazz, le math rock. Les Français font plutôt dans l’expérimental (l’improvisation ?) et joue sur les répétitions, les lentes montées, les silences, les variations de volume sonore et les compositions déstructurées.

Sur les trois morceaux aux titres énigmatiques et décalés (Hâchis d’âne halal, Nostalgique du RMI…), celui qui ouvre l’album est à la fois le plus court et le plus direct avec une batterie martiale et une grosse décharge d’électricité. Le 2ème titre, le fameux Hâchis d’âne halal est le plus étiré (plus de 15 minutes). Difficile d’accès, il joue avec nos nerfs avec ces fausses pistes, ces larsens angoissants, ces longs silences. Dans un autre registre, le dernier titre, Chômagique, est le plus réussi de cette première production. A partir d’une boucle rythmique répétitive et d’un gimmick de basse, les distorsions de guitare viennent progressivement se greffer pour finir dans un déluge sonore proche de la transe.

On ne sort pas indemne du premier album de CHAMAN CHOMEUR, un groupe étrange et intéressant dont on a hâte de découvrir la sauvagerie sur scène.

Morceau préféré :           Chômagique

https://becoq.bandcamp.com/album/chaman-ch-meur-3
https://www.facebook.com/pages/Becoq/738425652836632


Une chronique de Mr Caribou



samedi 11 juin 2016

THE DENYALS – Däs Dos



THE DENYALS – Däs Dos
Air Ape Inc Record
7/10

The Denyals est un jeune groupe Lillois qui vient de sortir son deuxième LP après un premier album éponyme de 10 titres sorti il y a 3 ans.
The Denyals sonne comme un groupe anglais avec le son de guitare qui va avec et l’irrévérence dans le chant rappelant la scène de 77 mais aussi la vague punk garage qui a suivi (what could stereo do ?). Sur des rythmiques énergiques sans être trop rapides le trio envoie dix titres plaisants au son un peu crade tout en sachant aussi produire des chansons plus mélodiques comme Fancy Town ou The ballad of Liliane and Nuno.

The Denyals est un très bon groupe de rock’n’roll, bien possédé par sa musique aux influences certainement multiples qui rappelle un grand nombre de groupes qui ont bercé mes années lycée (New Christs…). J’aime bien leur son très garage et leur folie.

Morceau préféré : What Could stereo do ?