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vendredi 27 décembre 2019

CHARLY FIASCO – Rien (EP)




CHARLY FIASCO – Rien (EP)
Guerilla Asso

De façon surprenante c’est sur un EP que Charly Fiasco fait son retour, après leur superbe album Chroniques d’un temps détourné sorti il y a un peu plus de 3 ans.
Mais ces six titres nous raccrochent avec ce sympathique groupe toulousain qui maîtrise toujours aussi bien son punkrock.

Rien est un disque aux textes affutés et tellement dans l’air du temps, les paroles inspirent et rappellent leurs potes de Justine ou Guerilla Poubelle, aussi un titre comme Ambroise révèle le coté social du groupe avant que Rallumer l’incendie n’enflamme le tout par ces textes aiguisés et devienne une véritable bande son des manifs de fin d’année. Charly Fiasco est un groupe qui s’engage et qui a des choses à dire. Et j’aime bien la façon dont le groupe le fait avec de belles mélodies, un rythme assez posé qui met bien en avant les textes. A ce titre j’aime beaucoup Sang d’encre et son refrain : « Redessine le monde, on a jeté le brouillon / Au plus profond de la tombe, je taillerai les crayons ». Et les textes de Rallumer l’incendie auraient-ils été aussi pertinents si le rythme n’avait pas été aussi lent ?  De la même manière le côté anticapitaliste de En Rose est mis en avant par la musique et les chœurs.




Toujours vivant Charly Fiasco est encore plus pertinent bien remonté par le contexte social actuel dont il s’inspire. Un superbe EP.



J. NeWSovski






jeudi 24 octobre 2019

vendredi 5 juillet 2019

GUERILLA POUBELLE – 1000e concert (LIVE)




GUERILLA POUBELLE – 1000e concert (LIVE)
Guerilla Asso

Bonne idée que d’immortaliser ce millième concert sous forme de live. 1000 concerts en 16 ans d’existence, question statistique c’est plutôt pas mal et peu de groupes doivent avoir effectué autant de concerts en un temps si réduit. Pour tous ceux qui les ont vus jouer et qui apprécient le groupe, ce live rappellera de bons souvenirs avec pas moins de 23 titres.


Assez représentatif de tous les albums, ce live commence par le très efficace Je ne possède que mon corps et par là suite on retrouve quelques classiques Marx et l’histoire, Demain il pleut, tapis roulant, Carcassonne, les fils et les filles des sorcières… On a même le droit à Mon rat s’appelle Judas pas joué depuis 2005 ou un petit bout de Nirvana… Et tout se termine avec l’excellent Prévert, Kosma, Paris. Une setlist sans fausses notes.


J’apprécie la sympathie du groupe, les messages entre les morceaux et la bonne humeur générale qu’il dégage.


Comme à son habitude le groupe met à disposition cet enregistrement à prix libre sur bandcamp, beau geste.

J. NeWSovski


samedi 25 mai 2019

VERSUS YOU – Worn & Loved




VERSUS YOU – Worn & Loved
Guerilla Asso
9/10

Depuis que j’ai reçu cet album il tourne très régulièrement sur mon enceinte et malgré la quantité importante de groupes que je m’ingurgite actuellement il fait partie de ceux qui sortent clairement du lot.

Il y a chez Versus You un côté Nofx qui provient en grande partie de la voix qui ressemble à celle de Fat Mike au point que sur le très bon Traveller c’est limite si ça pourrait porter à confusion. Mais Versus You diffère de NoFX car il aime et chérie les mélodies et leur punkrock s’en ressent. Jamais à fond, le groupe préfère poser les choses rendre l’ensemble catchy, accrocheur et jouer sur des mid tempo comme sur In Between ou Traveller. C’est souvent super bien fait comme sur Lied To Us et son refrain assassin ou Fall Appart qui me fait penser à nos légendaires Dead Pop Club.

Ce qui me séduit est vraiment cette association du chant éraillé et des mélodies sur un rythme rapide mais tout de même posé. Ainsi le groupe s’inscrit dans un registre qui le rapproche des talentueux Talk Show Host et Lost Love avec des mélodies pop assumées tout en étant capable d’enflammer la piste avec des titres endiablés (Home ou Your Only Song).  

A noter la reprise de Tom Petty en clôture avec Straight into Darkness qui rappelle une époque où les groupes aimaient coller une reprise sur leur album parfois d’un artiste en décalage ou parfois d’une de leurs influences.


Au fait Versus You est un groupe Luxembourgeois qui a déjà sorti un petit paquet d’EP et d’albums, formé en 2005 je ne le découvre qu’aujourd’hui, merci Guerilla !

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Lied To us





jeudi 11 avril 2019

MONDE DE MERDE – The Mess




MONDE DE MERDE – The Mess
Opposite Prod / Don’t Trust the Hype / Mass Prod / No Way Asso / Chanmax / Guerilla / Ebruitez
9/10

J’avoue m’être intéressé à Monde de Merde lorsque j’ai appris que Pierre des Burning Heads en était le guitariste, l’annonce de son départ du groupe mythique pour se consacrer à Monde de Merde et son job de tatoueur n’a fait qu’augmenter ma curiosité et ce second album The Mess tombe à point nommé pour attiser ma curiosité.
Cependant réduire Monde de Merde à Pierre des Burning est trop réducteur car on retrouve aussi des membres de Gravity Slaves (un des tous premiers suivis par les Rêveries avec leur split avec Dacÿco) et de Speed Jesus.

La première chose frappante c’est que je m’attendais à un chant en français, c’est d’ailleurs toujours surprenant d’avoir un nom français et chanter en anglais et l’inverse est vrai aussi. La seconde chose qui m’a surpris c’est le chant féminin, je n’étais clairement pas au courant qu’il y avait une chanteuse à la tête de monde de merde et cette surprise est vraiment sympa. Par contre il me sera difficile de ne pas faire un parallèle avec Mon Autre Groupe, formé aussi de membres prestigieux d’autres groupes (GxP, Traverse, Homeboys…) et d’une chanteuse énergique.

Car Monde de Merde joue vite et joue fort, un punk hardcore dans l’urgence qui envoie de l’énergie par palettes de 10 (It Was Never Enough). No Means No, le morceau d’ouverture, pourrait d’ailleurs servir de résumé car, à l’image des 10 titres en 17 minutes, il expédie une telle fougue qu’on ne peut que rester scotché. Lucette chante et gueule à se briser la voix, un nouveau parallèle avec Fanny DX de MAG. Et pourtant il y a quelques variations plutôt plaisantes parmi ce déchaînement et cela commence par le morceau Awareness plus punkrock dont le chant se veut plus apaisé ou le très bon Soto qui, si l’on excepte le chant, sonne très Gravity Slaves avec ses chœurs diaboliques. Le dernier morceau à dénoter est le très bon The Gift avec plus de 3 minutes au compteur et une longue intro enivrante avant de virer dans la colère.

Monde de Merde est une belle surprise et j’adore ces groupes qui envoient un punkrock brut aux accents hardcore. Le chant apporte aussi beaucoup d’énergie. Vivement recommandé.

J. NeWSovski
Morceau préféré :                                    Soto






dimanche 31 mars 2019

Clip - Versus You

Allez tiens une fois n'est pas coutume je poste le petit communiqué de presse bien explicite :

Après un excellent EP "Birthday Boy" sorti l’année dernière, les luxembourgeois de VERSUS YOU reviennent avec leur nouvel album "Worn and Loved", une collection de brûlots pop punk mélancoliques et mélodiques. Sans jamais sombrer dans le mielleux, le punk de VERSUS YOU est désespéré mais vaillant, catchy as fuck, le regard sombre mais le cœur en feu !


dimanche 3 février 2019

samedi 17 novembre 2018

HEAVY HEART – Love Against Capture



HEAVY HEART – Love Against Capture
Guerilla Asso / Pencil Records
9/10

Voici venu le temps de chroniquer le deuxième album d’Heavy Heart, un album très attendu tant Distance, le précédent, avait placé la barre très haut. C’est même un de mes albums préférés de ces dernières années, je pensais même pouvoir dire qu’il serait très difficile d’enchaîner après un tel album.

Heavy Heart est un groupe que je cite toujours en référence lorsque je parle de ce style, de l’indie punk, un fin mélange de punkrock, de mélodies, de douceur le tout sans chercher la facilité.

Distance annonçait la couleur, Love Against Capture y ajoute l’éclat.
Car effectivement certains morceaux sont éclatants je pense au superbe Magic Life qui était le premier morceau à être mis en vidéo, j’adore les mélodies et le chant qui se pose superbement dessus. La voix qui monte haut et s’éraille, la complémentarité des chants… Tout est superbe. Et Fragments est du même acabit et me rappelle aussi des groupes qui jadis étaient superbes comme Shaggy Hound ou Sixpack, la relève est donc en place. Plus doux Winter Years apporte de la mélancolie dans ce début d’album et Out Of Place contribue à installer le climat avec un superbe passage chanté sur la fin de ce morceau.

Cette mélancolie est comme un fil tendu entre chaque titre et Holding On fait, lui aussi, la part belle à de douces mélodies avec cette superbe association du chant poussé et des chœurs. Un peu plus loin Separ/azione remet de l’entrain sur la deuxième partie et redonne du tonus là où il en manquait un peu

Les bénéfices de cet album iront à un bar associatif et autogéré, un lieu ouvert, de rencontres et de résistance, un peu à l’image de L’Etincelle à Angers où le groupe passe d’ailleurs régulièrement.

Heavy Heart mérite amplement tous les compliments qu’on peut lui offrir, c’est un groupe talentueux et brillant qui signe à nouveau un bel album.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Magic Life



dimanche 14 octobre 2018

Clip - Lame Shot!

Voici la vidéo de Lame Shot ! et le clip Raptors Kitchen Party
Ils seront en tournée dans quelques jours :

JEUDI 25 OCTOBRE / Toulouse (31) @CAVE A ROCK 
VENDREDI 26 OCTOBRE / Le Crès (34) @KJIBI + Lunch + Riske Zero + Silly Walk 
SAMEDI 27 OCTOBRE / Cesena (it) Lostdog Fest #1 @ Riot Caffe'
DIMANCHE 28 OCTOBRE / Milano (it) @ Eterotopia
LUNDI 29 OCTOBRE / Genova (it) @ Private Show
MARDI 30 OCTOBRE / Cuneo (it) @ Circolo Arci Mezcal
MERCREDI 31 OCTOBRE / NEED HELP (North West Italy) 
JEUDI 1 NOVEMBRE / Neufchatel (Suisse) @ Plan A3 + Paprika Disco 
VENDREDi 2 NOVEMBRE / Payerne (Suisse) @181 Degrés + Paprika Disco 
SAMEDI 3 NOVEMBRE / Lyon (69) @ MAXINE'S 

lundi 23 juillet 2018

LOST LOVE – Good Luck Rassco





LOST LOVE – Good Luck Rassco
Guerilla Asso
9/10

Guerilla Asso sort en France ce deuxième album des cousins de Montréal. Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout le groupe avant de me plonger dans good luck Rassco et j’ai même mis du temps avant de m’y plonger tant la pochette ne m’attirait pas. Pourtant j’ai fait confiance en Till et ses goûts, les groupes qui posent des albums sur Guerilla ont tous en commun d’être extras en termes de valeurs et de musique.

Passons outre cette pochette peu engageante et laissons-nous donc embarquer par les canadiens. Je m’attendais à quelque chose proche de Fortune Cookie Club, davantage punkrock rapide et je découvre un groupe très mélodique et assez pop qui me fait énormément penser au Weezer des débuts comme sur Clay Tarris dont l’intro et le refrain rappellent forcément le groupe de Rivers Cuomo. Même chose sur Sexting across America et je dois avouer que ça fait du bien d’entendre un groupe dans ce registre. Are You Still, lui, me fait penser aux allemands de Elm Tree Circle avec des mélodies bien trouvées et un refrain excellent.

Je trouve aussi que Lost Love pourrait être le penchant masculin de Colour Me Wednesday, c’est ce que m’inspire Gospel Tabernacle, un morceau super rythmé et entraînant.  Mon titre préféré est peut-être Turisto Cracko, très mélodique et imparable sur son refrain mais il est difficile d’en choisir un tant les morceaux sont vraiment très bons pour preuve Burrito Kind Of Guys qui termine l’album est aussi une pure merveille.

Véritable coup de cœur estival, Lost Love se déguste sans modération et rappelle au bon souvenir de l’époque où Weezer cassait la baraque. Les canadiens signent ici un album plein de belles mélodies accrocheuses.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Turisto Cracko





mardi 5 juin 2018

Clip - Lost Love

Voici Clay Turris des canadiens de Lost Love issu de leur album qui vient de sortir sur Guerilla Asso

vendredi 18 mai 2018

LAME SHOT ! - Try Again




LAME SHOT ! -  Try Again
Guerilla Asso / Monster Zero / Lostdog Records
7/10

Voici en fin le second album du groupe Toulousain, le précédent, Nice Try datait de fin 2012. C’est à nouveau Freddy Coste (https://www.instagram.com/freddy.coste/) qui s’est chargé de l’artwork et j’adore son coup de crayon. Pour Lame Shot ! il s’est encore fendu d’un dessin dans l’esprit bd, très fun et délire.

Try Again sent le soleil et la fraîcheur de la jeunesse et, ainsi, You’re not alone part two qui ouvre l’album, balance une dose d’air frais à travers un punkrock mélodique qui penche franchement vers des choses très pop, au bon sens du terme j’entends. Le groupe est dans un registre fun avec des morceaux cools sans prise de tête et, sur ce point, j’aime bien Orange Van et ses riffs de guitares joyeux ou le très Blink 182 Phantom Manor, dont le chant de Mathieu est pas mal calqué sur celui de Tom Delonge.
Dans les morceaux sympas on retrouve aussi Dear Zooey qui perpétue l’hommage des groupes aux actrices après Ozma et sa chanson sur Natalie Portman ou Maladroit et Jennifer Lawrence entre autres.
Quelque part aussi Lame Shot ! me rappelle Uncommonmenfrommars avec un son assez proche, ce même goût des mélodies, de l’énergie et de la déconne.


Ainsi Try Again est un album acidulé et sucré qui se marrie parfaitement avec les beaux jours qui arrivent. Il amène fougue et fraîcheur. A découvrir.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Orange Van






dimanche 4 mars 2018

LEPTIK FICUS – Mourir dans l’anthropocène (EP)



LEPTIK FICUS – Mourir dans l’anthropocène (EP)
Guerilla Asso
4/5

Plus de dix ans d’absence pour les Leptik Ficus, entre temps on a croisé Alex avec Guerilla Poubelle et Les Rasoirs Electriques notamment. Ce retour entamé l’année dernière avec quelques concerts se confirme en 2018 dans un premier temps par ce 4 titres, puis dans un deuxième temps par une tournée Nord-Américaine durant l’été et au final par un album.

J’ai appris de nouveaux mots avec ce disque notamment ce qu’est l’anthropocène, un terme inventé par le météorologue néerlandais Paul Crutzen qui caractérise une nouvelle subdivision géologique où la nature est profondément transformée par l’Homme avec un impact significatif sur l’écosystème terrestre. Intéressant, ça incite à se renseigner dessus en tout cas.

Les 4 titres sont une bonne bouffée de punkrock, j’aime beaucoup le chant éraillé, très punk dans l’esprit. L’orchestre du Titanic me fait penser à du Charly Fiasco, c’est bien balancé, bien rythmé tandis que Coach est un titre qui va se chanter en chœurs en concert, il est accrocheur et fédérateur sur son refrain, vraiment un super morceau. #hashtag est très rapide et les textes marrants à écouter. Chez moi c’est partout est dans la même veine que l’orchestre du Titanic, issu d’un style qui rappelle autant les Fiasco que les Shériffs. Retour gagnant !

Un EP énergique avec de très bons morceaux qui donne vraiment envie de chopper le groupe en live. Dans le style, on est en haut du panier. Vivement l’album !

J. NeWSovski



dimanche 28 janvier 2018

Interview - Guerilla Poubelle

La nausée, le quatrième album de Guerilla Poubelle, est sorti il y a un peu plus d'un mois. Un album direct et revendicatif. Petite interview bien riche avec Till, chanteur et guitariste.



dimanche 10 décembre 2017

GUERILLA POUBELLE – La nausée



GUERILLA POUBELLE – La nausée
Guerilla Asso / Slam Disques / red scare industries
9/10

La sortie d’un nouvel album de Guerilla Poubelle est, pour moi, un événement à part que je pourrais rapprocher de celle d’un album des Burning Heads. Il y a une grosse attente derrière, de l’envie et de la curiosité. La Nausée, est le quatrième album, et il a la lourde tâche de succéder aux deux derniers que je considère, pour ma part, tout simplement comme des monuments.

Till a repris l’idée de Mon Autre Groupe d’utiliser une peinture en guise de pochette et utilise ici la Bergère avec son troupeau de Jean-François Millet, connu aussi pour son célèbre Angelus.  

On commence les 13 titres par Je ne possède que mon corps qui me rappelle bien évidemment Linoleum de NofX par son texte et son message comment ne pas comparer « Entre la naissance et la mort, je ne possède que mon corps » à « Possessing never meant anything to me » issu du titre des californiens. Un message important qui pousse à réfléchir sur la possession. Merde, moi qui aime collectionner, cette chanson me résonne encore plus en tête. Me tracasse même. Mais le message cible particulièrement la possession des autres.

On comprend rapidement que cet album sera encore plus social et politique que les précédents dès l’entame de Ceux qui ne sont rien et ses phrases entêtantes, le titre est piqué à Macron juste après son investiture. La voix de Till accroche toujours autant et on retrouve avec grand plaisir ses petits gimmicks vocaux.
Les titres défilent rapidement, peu dépassent les deux minutes, de mémoire c’était moins le cas avant mais c’est vrai que se dégage de cet album un climat d’urgence avec des titres directs et au final assez homogènes. Seul une bouteille à la mer ralentit un peu le rythme, le morceau parle d’une tournée aux Etats Unis et des moments passés sur la route dans une Amérique pas si idyllique que ça. Golgotha calme aussi les choses, quoique ce dernier s’énerve tout de même sur sa fin.

On attaque aussi directement la politique avec En Marche et ses phrases assassines « le code du travail à coup de bulldozer…/ …En marche au pas du libéralisme ». Vient aussi les fils et les filles des sorcières, le morceau que je trouve le plus accrocheur de l’album et que j’imagine parfaitement être joué avec le public en chœurs. Un titre hommage aux féministes qui ont lutté pour les droits des femmes. Un titre au message bien actuel en fait.

Alors au final que vaut-il ce nouveau Guerilla comparé aux précédents ? Je dois avouer qu’à ma première écoute je l’ai trouvé court, qu’il est passé très vite m’accrochant sur quelques titres mais sans plus. A force d’écoutes et d’écoutes attentives je dois avouer que j’aime son côté exécutif, rapide, efficace.  J’ai accroché à ses thèmes et au final il régale tout simplement. Un bon cru.

A noter qu’il est à prix libre sur bandcamp, pour un groupe de cette dimension ça en dit long sur leur super état d’esprit.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Les fils et les filles des sorcières…







jeudi 30 novembre 2017

Video - Versus You

Leur EP sort chez Guerilla, l'occasion pour nous de découvrir les vétérans Luxembourgeois.

mardi 14 novembre 2017

JUSTIN(E) – 06 72 43 58 15



JUSTINE – 06 72 43 58 15
Guerilla Asso / Can I Say Records / Justine Asso
9.5/10

C’est une mission difficile de s’attaquer à la chronique d’un album de Justine, et pour en parler me vient en tête la phrase d’un fan trouvée sur le site du groupe :
« Cette fois-ci je crois que j’ai mieux compris les paroles. »


Oui, Justine, on ne va l’apprendre à personne, est un groupe qui balance des textes pointus et je dois avouer aussi que sur le dernier album il fallait s’accrocher pour calculer les paroles ou tout du moins essayer de s’approcher du sens profond. Les textes de Justine c’est un retour au lycée pour une étude de texte à faire à la maison avec du Nofx qui cartonne derrière. Seulement là j’ai un peu plus envie de m’y pencher.

Alors oui cet album est plus clair et plus accessible et je dois avouer qu’il a gagné aussi en simplicité. Il y a une très grosse concentration de titres majeurs qu’on aura plaisir à chanter en chœur en concert : Frantz Fanon, Brûle Raison Brûle, Mère Chose Micropolitique du fascisme, Aurélia…. Et même si on ne perçoit pas toute la finalité des textes d’Alex, on a l’impression de se cultiver en les écoutant, en tout cas ils nous invitent et nous incitent à chercher, fouiller. Une bonne pédagogie.

Sur l’ensemble il n’y a rien à jeter, les titres accrochent avec cette recette bien maîtrisée. Au passage on retrouve Arnaud, le frère, de The Attendants qui vient prêter sa voix sur Désastre.

Je ne peux que remarquer la laideur de la pochette qui atteint des sommets l’effet est certes volontaire mais merde moi qui ai investi il y a quelques années dans un joli cadre pour pochette vinyles… Il serait peut-être temps de rappeler Cha pour refaire une vraie pochette digne de ce nom…


Au final je n’aurai pas parlé beaucoup de musique et pourtant à la basse, Fab, assure le show, le très gros show même. Et les autres sont très bons aussi. Justine, avec ce 06 machin truc, signe un album dans la lignée des précédents qui se déguste à plusieurs niveaux d’écoute : à fond pour s’énerver, au calme pour cogiter. Un groupe intelligent, juste incontournable.


J. NeWSovski


Morceaux préférés :            Micropolitique du fascisme   et     Aurélia






lundi 13 novembre 2017

vidéo - GUERILLA POUBELLE

Le trio Parisien sera de retour le 1er décembre avec un quatrième album intitulé La Nausée.


Des précommandes sont possibles à cette adresse :


Petite soirée organisée le vendredi 17 novembre au Rock'n'roll circus à Pigales pour fêter l’événement :
https://www.facebook.com/events/189272458299523/


En attendant voici les fils et les filles des sorcières en vidéo-lyrics.


lundi 12 juin 2017

THE DECLINE ! – Heroes on empty streets



THE DECLINE ! – Heroes on empty streets
Guerilla Asso / Kicking Records / Abracadaboum / Rural Muzik / Zone Onze
9/10

The Decline est devenu un groupe incontournable sur la scène française de par la qualité de ses compos mais aussi par son style qui se glisse dans une petite niche où peu de groupes évoluent en France.

Heroes on empty streets est le troisième album du groupe après un premier et génial Broken Hymns for beaten hearts en 2011 et 12A Calvary Road qui comportait de très beaux titres mais souffrait de quelques défauts majeurs.

The Decline ! est donc de retour et le premier titre Along The red Brick walls rappelle comme il est bon d’entendre les Rennais, la voix éraillée de Kévin, les guitares accrocheuses et la rythmique tout en retenue.

J’entends parler ici et là de musique celtique pour définir le groupe, je trouve ça surprenant car les Rennais se cantonnent à une structure classique, toutefois on ne peut lui cacher des atomes crochus avec les Dropick Murphys, le même registre vestimentaire (polos Fred Perry, casquettes…) mais aussi le même goût pour des chansons fédératrices (we love ours cars) qui se reprennent poing levé avec les chœurs derrière.  The Decline ! ressemble davantage à de la musique de pub embrumé d’Ecosse ou des quartiers ouvriers de Liverpool qu’à du punk aux influences Irlandaises.

J’aime dans ce groupe cette qualité à écrire des chansons percutantes qui restent ancrées, Heroes on empty streets en est gavé de Outsiders, à faithless gospels ou la magique Someday Somehow. Ce dernier titre aurait très bien pu se placer sur un futur album du Slim Wild Boar dans lequel évolue Kévin avec son compère Forsaken Shadow, une magnifique balade envoûtante comme on en entend peu, tout du moins dans ce registre.

House of Mirrors est aussi un superbe titre, immersif et aux sonorités bien plus larges que les autres morceaux. Faithless Gospels est aussi une superbe chanson qui représente l’identité singulière du groupe.

Il est à noter que le son est bien meilleur que sur le précédent opus, ici la voix est bien mieux mise en valeur et les guitares sont présentes. Je ne pourrai reprocher à Heroes on Empty Streets que l’accent perfectible notamment sur certains passages (we love ours scars ou heroes on empty streets) qui peut se montrer gênant mais peut être aussi pour les tournées à l’étranger.  

Mais force est de constater que The Decline ! vient de sortir un bien bel album, plein de compositions fortes, de titres majeurs qui raviront les fans autant dans leur salon que dans les salles qui risquent rapidement d’être surchauffées.  

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Someday Somehow





lundi 1 mai 2017

Kévin d'Intenable A -T'il Bon Goût ?

Intenable vient juste de sortir 4ème Mur, du punkrock chanté en français qui révèle des morceaux accrocheurs, mélodiques avec une écriture fine et précise. Rencontre avec Kévin, chanteur et guitariste du groupe.



Ton groupe culte ?