Le voilà le Firestarter de TRAVERSE !
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vendredi 17 août 2018
mardi 7 août 2018
TRAVERSE – S/t
TRAVERSE – S/t
Autoproduction
9/10
Encore un groupe qui a pas
mal fait parler de lui depuis la sortie de son premier EP Winter song from summer
bruises il y a deux ans, d’une part parce que cet EP était super bon
mais aussi parce que le groupe aligne les concerts depuis et assure à max sur
scène.
Le groupe emmené par Priscillien (Sheldon Cooper’spot, Mon Autre
Groupe, The Helltons…) a su parfaire sa base punkrock pour y ajouter
une dose d’indie-rock, tendance en ce moment mais ici, parfaitement maîtrisée.
Ainsi par cet album je les
rapproche de deux groupes, les Quitters,
dont je suis un grand fan et surtout Heavy
Heart, la référence actuelle en France, avec lesquels ils partagent cette
facilité à composer des belles mélodies (Meridians) tout en
diffusant une énergie positive.
Difficile de trouver à redire
de ces 11 titres, on connaissait déjà Firestarter par
son clip et c’est clairement un des meilleurs morceaux de l’album tout comme Asymptotes qui lui succède. Il dégage une énergie et une maîtrise
des riffs accrocheurs à la Wank For
Peace tout en étant plus punkrock et plus mélo. Un grand morceau qui va
faire son effet en concert.
Les Parisiens savent
ralentir, apporter de la douceur (Future Ghost) et
lorsque le groupe se décide à chanter en français, sur La forme d’une ville, ça passe aussi à merveille. Chaque titre possède sa
propre personnalité et c’est cette variété qui fait qu’à aucun moment on ne se
lasse de cet album.
Alors avec ce premier album Traverse fait presque un
sans-faute, que ce soit au niveau de l’artwork très réussi mais aussi dans l’accroche
musicale. On tient là un super groupe.
J. NeWSovski
Morceau préféré :
Asymptotes
mardi 28 mars 2017
INTENABLE – Quatrième mur
INTENABLE – Quatrième
mur
Guerilla Asso / Deux pieds deux dents / Panda Records
8.5/10
Inculte que je suis car je
ne découvre Intenable qu’aujourd’hui…
Pourtant le groupe existe
depuis six ans déjà, est formé d’anciens membres de Nina’school et de the
Helltons éparpillés un peu partout en France (Paris, Bordeaux et
Montpellier) et en est déjà à son deuxième album.
Intenable conserve le même
talent à écrire des textes que Nina’School,
les paroles sont belles bien senties notamment sur ce titre imparable que j’adore :
Elégie. Un véritable bijou dans lequel on plonge sans retenue (« Tes lèvres ont
tremblé, tes yeux clairs ont foncé, lors de ta confidence, y a des
blessures qu’on partage plus qu’on panse... »
pour ne citer qu’un extrait).
Le quatrième mur doit
prendre son titre au livre de Sorj
Chalandon sur une pièce de théâtre montée au Liban croisant juifs,
palestiniens, en pleine guerre. Toujours est-il qu’avec 15 titres il est chargé
l’album !
On pense à Justin(e) notamment sur Quatrième mur,
un excellent morceau dont l’écriture rappelle beaucoup celle du groupe de Treillières. Mais le quatuor assume aussi
un côté mélodique revendiqué et c’est vrai que l’ombre punkrock qui survole l’album
est parfois très haute (27ème
heure, funambule)
Le groupe manie avec tant
de finesse cette capacité à créer des chansons accrocheuses c’est le cas avec
le sulfureux Christine qui se chantonne
dès la première écoute et reste en tête longtemps après.
Intenable signe un deuxième album accrocheur,
mélodique avec une plume affutée. Parfois léger, il n’en demeure pas moins un
très bon album de punkrock et prouve qu’on peut faire des choses plus pop tout
en gardant la classe avec talent.
J. NeWSovski
Titre préféré : Elégie
vendredi 24 mars 2017
LAST NIGHT – Friendly Fires
Le Turc Mécanique
8.5/10
On va rapidement entrer
dans le vif du sujet, Last Night c’est
un des groupes de Pat qui a officié ou officie toujours dans (attention ça va
être long) Hellmotel, Jetsex, Four
Slicks, Action Falls Short, Frustration, Les Cavaliers… Véritable légende
de par ses groupes mais aussi ses performances scéniques souvent embuées. Ici
le lascar est à la guitare et au chant. Et il est bigrement bon.
Last Night,
avec ce deuxième album, est quelque part, une fusion de tous les groupes
précédemment cités : du rock’n’roll garage façon Four Slicks (Pictures),
de l’énergie à la Jetsex (so you care)
et des relents 70’s New Wave à la Frustration
(Razorblades).
Mais malgré cette palette
bien large Last Night est un groupe
super cohérent aux morceaux addictifs (F.O.M.O.)
qui respire avant tout et par-dessus tout le rock’n’roll avec une savante
maîtrise de son sujet. Et puis il y a ce groove aussi qui enveloppe chaque
morceau et rend ce groupe vraiment singulier.
Les featurings de Fabrice de Frustration font aussi leur petit effet. Il apparaît dans Razorblades et dans City
Rats et sa voix si particulière se fond
parfaitement. Lio de Prince Harry (des potes de Frustration pour lesquels ils ouvraient sur la dernière
tournée) se joint aussi à la fête avec son clavier sur Face Your
Gods.
Même si le son, enregistré
au studio One Two Pass It, qui s’était
chargé de Cheveu ou Heimat, est loin d’être top il reste dans l’esprit garage. Mais
avec une prod plus solide je suis sûr que cet album cartonnerait partout et
aurait une diffusion encore plus grande.
Friendly Fires est donc un sacré album plein de
suprises qui sent très fort le rock’n’roll et l’expérience, fait par des mecs
habitués à la scène, aux petits rades. Une belle découverte qu’il faut
prolonger sur scène.
J. NeWSovski
http://last-night.fr/mercredi 15 février 2017
CROSSING THE RUBICON – The elegance of blood
CROSSING THE RUBICON – The elegance of blood
Diskrete Music / Musical
Bridge
7.5/10
Il y a 8 ans déboulait Crossing The Rubicon avec son premier
album éponyme plein de rage. Véritable coup de foudre, cet album reste encore
très proche de la platine sur laquelle il vient régulièrement faire quelques
tours.
The Elegance Of Blood débarque après 3 ans de silence et un split avec les
méconnus Broadcats sur lequel les
parisiens avaient posé deux titres, le précédent album, definitely deaf,
remonte tout de même à près de six ans. Entre temps le chanteur est parti et ce
n’est jamais évident de rebondir, c’est d’ailleurs peut-être la raison de cette
pause dans le temps.
Derrière cette mystérieuse
pochette se cachent huit titres et le premier Half
Tale Wizard envoie du gros rapidement avec un son lourd empli de
rage et d’énergie. Le nouveau chanteur, Jey,
fait le boulot, dans un style assez proche sur ce titre. Les riffs accrochent
et le titre s’imprègne un peu plus à chaque écoute. Loaded
Guns est hargneux aussi, un titre vindicatif où le chant part
sur certains couplets dans des registres décalés.
Lands
Slide se révèle plus difficile d’accès,
malgré un rythmique puissante le morceau a du mal à m’accrocher et c’est en
partie à cause du chant, peut-être trop original à mon goût. Il part par
moments dans un coté théâtral qui peut passer chez des groupes comme At The Drive In mais qui a plus de mal
ici. Je m’y perds et sa place sur le début de l’album surprend du coup je dois
avouer que je la zappe assez rapidement.
Par contre les choses
reprennent un cours plus traditionnel dans le style si particulier des
parisiens qui mélange punkrock et gros rock, ainsi les très bons Orphan Ruins aux boucles vraiment très
stoner ou Guru vs God font preuve de
cette puissance et cette fougue si caractéristique. Difficile d’ailleurs de
trouver un groupe que l’on pourrait rapprocher de Crossing The Rubicon, peut être Every Time I Die et HeadCharger
dans des versions plus punk… ?
On doit parler aussi du
son qui est certes puissant mais pas très bien équilibré, on pourrait imaginer qu’il
pourrait être juste énorme avec une production plus conséquente.
Il est clair que The Elegance Of Blood est un
album qui se travaille à force d’écoutes et si certains titres font mouche dès les
premières écoutes il en faudra davantage pour pleinement apprécier l’intégralité
des huit titres et notamment le chant si particulier. Il sera aussi intéressant
de le découvrir sur scène où le groupe a toujours fait preuve de sincérité
Titre préféré : Half Tale Wizard
J. NeWSovski
jeudi 26 janvier 2017
CID – action (ep)
Voici le
premier album de CID que l’on va
peut-être considérer comme un long EP de 8 titres pour 18 petites minutes, ce
qui fait tout de même un ratio sympathique pour chaque chanson.
On perçoit
tout de suite à travers la pochette l’esprit dans lequel va se diriger cet EP
et par là même l’état d’esprit du groupe. Ça me plait bien et me fait tout de
suite penser aux Lillois de Stupid
Karate pour ce côté décalé, fans des séries B.
ACTION c’est une belle pochette, du clip
avec Jean Claude Van Damme et une intro de Gasoline
avec le discours de ce dernier dans Street Fighter. Respect les gars, il faut
avoir les couilles de poser un extrait de ce film sur son premier opus, autant
dire qu’on est loin du chef d’œuvre, même dans sa catégorie. CID envoie du gros
musicalement avec un hardcore punk qui déménage que ce soit Regeneration ou Break
The Rules, ça joue vite, c’est gueulé et même si la voix n’est
pas extraordinaire l’ensemble est super efficace. Je pense même que sur scène
ça doit être énorme.
Le seul
reproche que je pourrais faire c’est qu’avec leur thème les gars n’aient pas
plus poussé le concept plus loin et mettre davantage de samples sur les
morceaux. Les citations de JCVD c’est quand même la grande classe et ponctuer
ces morceaux avec le serait encore plus ! Ce sera pour le prochain opus
certainement !
J. NeWSovski
A classer entre Stupid Karate et
Crossing The Rubicon
dimanche 8 janvier 2017
FRUSTRATION - Empires of shame
FRUSTRATION - Empires
of shame
Born Bad
Records
8 / 10
L'année 2016 est terminée, mais est-ce
une raison pour oublier les bons albums sortis au cours du dernier trimestre et
ne pas chroniquer la dernière livraison d'un groupe français toujours bien
vivace ? Avec déjà 15 ans d'existence, FRUSTRATION
fait office de vétéran. Le quintet parisien se fait de surcroît assez rare avec
seulement 3 albums depuis sa création.
Sur Empires
of shame, il ravive une nouvelle fois la flamme du début des années 80
avec un post-punk impeccable, délivré avec une classe folle. Impossible de ne
pas penser à Ian Curtis quand Fabrice Gilbert, le chanteur du groupe,
use de sa voix grave et glaçante. L'excellent titre "Just wanna die" illustre
au mieux ce mimétisme avec les légendaires JOY
DIVISION. Chant lugubre, basse martiale, synthés distillés avec parcimonie.
D'autres titres comme "Empire of
shame" ou "Cause you ran away"
sont de cette trempe et s'inscrivent parfaitement dans le courant new wave /
post punk.
L'autre versant de FRUSTRATION se veut plus énergique et punk avec notamment un chant
plus agressif. "Excess" au refrain hurlé à plusieurs, ou encore le
titre d'ouverture "Dreams,
laws, rigths and duties"
appartiennent à cette catégorie. Le spectre musical des Français s'élargit en
milieu d'album, avec une respiration acoustique, une ballade un peu dark "Arrows of Arrogance", parfaitement incarnée par le chant grave du
chanteur. L'album se conclut par "No Place",
titre un poil angoissant se terminant dans le déluge sonore après un début
dansant à la NEW ORDER.
Pour
les nostalgiques de cette musique tourmentée comme pour les néophytes, cette
3ème production de FRUSTRATION fera mouche. A noter que les Parisiens écumeront
les salles françaises en ce début d'année et s'arrêteront notamment au Chabada
d'Angers le 14 janvier.
Meilleur titre : Just wanna hide
Une
chronique de Mr Caribou
Si
vous aimez JOY DIVISION, WIRE, The FALL
https://frustrationblind.bandcamp.com/album/empires-of-shame
https://www.facebook.com/Frustrationparis/
https://www.facebook.com/Frustrationparis/
mardi 25 octobre 2016
OSCAR NIP – Cache cache
Hyenas records
6.5/10
Première fois qu’il m’est
donné d’écouter Oscar Nip et
pourtant le groupe existe depuis… 25 ans ! Avec ce septième album le trio
parisien devrait avoir pignon sur rue depuis longtemps mais pourtant son aura
reste encore assez confidentielle, heureusement la participation de Fred Alera aka Billy The Kill sur les chœurs et en soutien sur scène m’a permis de
les découvrir.
Cache
cache c’est 14 titres de rock
au sens large du terme avec de bons riffs de guitares et un chant en français. Oscar Nip mélange pas mal d’influences
mais garde une base rock à laquelle vient s’ajouter une bonne dose groove, parfois
aussi un peu de punk et des apports électro.
Je trouve les parisiens efficaces
sur Je Lâche, planants sur Un ogre, prenants
et captivants sur Je ne
dors pas. Les textes sont bien
écrits mais j’ai tout de même un peu de soucis avec le chant en français. Le
problème certainement aux sonorités notamment sur les morceaux qui balancent le
plus.
De la même manière je
trouve la deuxième partie de l’album bien plus intéressante, plus introvertie
et plus simple, s’offrant même le luxe d’une reprise très punk d’Over The Rainbow, un peu à la manière de celle de Snuff il y a quelques années. La simplicité est souvent synonyme d’efficacité
et le rajout de sonorités plus ou moins artificielles n’apportent, selon moi,
pas grand-chose (que
fait la police).
Oscar Nip et ce Cache-cache plaira certainement
aux amateurs de rock assez classique qui ont été bercés par Noir Désir, Virago
et autres Mush.
Morceau préféré : Je ne dors pas
jeudi 6 octobre 2016
PLYMOUTH FURY – Love Booze
PLYMOUTH FURY – Love
Booze
8/10
8/10
J’ai reçu cet album il y a plusieurs
mois, je l’écoute souvent et à chaque écoute je me dis qu’il faut que j’en
parle sur Les Rêveries. Et puis un groupe qui a un nom de bagnole classe ça
court pas les rues et ça mérite d’être mis en avant.
Le trio parisien a l’art de mélanger
pas mal de références qui me plaisent plutôt bien allant de Nirvana (juste la référence au titre de
l’album et le morceau Love Buzz des Américains repris sur Bleach), la scène grunge et même
la scène rock des années 90 en général (un riff sur Girl of the pack sonne
comme du RATM) en passant des choses
très rock’n’roll (dead but high)
et un son des guitares fuzz et les réverb massives qui amènent un brin
d’originalité intéressant.
Difficile tout de même de classer le
groupe dans un tiroir bien défini mais l’ensemble sonne très rock indé et on se
laisse bercer par les morceaux, pris dans une atmosphère tantôt langoureuse (Love Booze)
tantôt planante (Dirty Needs) mais aussi énergique (DMF).
Les 10 titres passent rapidement au
point de les faire tourner régulièrement. Un album qui, à défaut d’intéresser
les vieux punk purs et durs, devrait plaire aux fans de rock au sens large amateurs
de guitares et de mélodies planantes.
Morceau préféré : Love Booze
mercredi 28 septembre 2016
Clip - Schoolyards
Pour notre plus grand bonheur Schoolyards est de retour et s'annonce avec le clip de Mady sur Madeleine Albright. Morceau politique sur celle qui a reçu la médaille de la paix en 2012...
mercredi 21 septembre 2016
SEXYPOP – Flying Home Alone (EP)
SEXYPOP – Flying Home
Alone (EP)
Buzz Off
Quelle très grande surprise de
retrouver le groupe angevin sur album. L’annonce de cet EP, au-delà de
l’étonnement, a provoqué chez moi une certaine excitation tant les trois albums
réalisés par le groupe sont tous chers à mon cœur.
J’ai plus ou moins raté le fait que
le groupe était de retour en étant bel et bien présent sur le tribute to The Flying Donuts, pensant que le
morceau avait été enregistré il y a longtemps et juste ressorti pour l’occase ;
les redécouvrir sur cinq nouveaux titres est donc une très grande nouvelle.
Le groupe, devenu trio, est
désormais installé à Paris mais ces changements n’ont visiblement pas changé la
vision du groupe. Toujours le même talent d’écriture et cette passion des
mélodies travaillées, le groupe emmené par Pierre
Kolko réussi un véritable retour. Give you a Second
est juste est un morceau qui aurait eu parfaitement sa place sur Strange Days
tout comme Haunting Ghosts, énergique,
rythmé. Je suis moins fan de We Are,
plus posé et aérien qui, malgré une grosse basse, peine à me convaincre. Mais I can’t pretend qui lui fait suite remet
les choses dans l’ordre rapidement.
Ancré dans son style Sexypop sort un EP qui marque son
retour. Sans grande prise de risque mais avec une aisance qu’on lui a toujours
connue, le groupe, ancien pensionnaire du collectif emo-glam confirme son talent
avec un EP dans la parfaite continuité des albums précédents.
mercredi 24 août 2016
TRAVERSE – Winter songs from summer bruises (EP)
Petite découverte sympa de cet été, TRAVERSE et son EP de 5 titres aura pas
mal tourné ces derniers temps chez moi. Il faut dire que ce punkrock aux sonorités
indie à tout pour plaire de par son coté bourrin et son goût pour les mélodies.
J’aime bien le chant qui me rappelle
par moment Diesel Boy par ses intonations comme sur Lifelines ou Rooms.
Et comme j’adore Diesel Boy ça ravive quelques bons moments. J’aime bien aussi
le débit de la batterie qui envoie du gros sur tous les titres.
Au passage on notera que les membres
de Traverse jouent ou ont joué dans
des groupes aussi fameux que Wank For
Peace, The Helltons, Mon Autre Groupe, Homesick. Ça explique aussi pourquoi sur ce premier EP Traverse est si bon.
mercredi 25 mai 2016
ROTTWEILER RODEO – Donde Esta le Groove ? (ep)
ROTTWEILER RODEO – Donde Esta le
Groove ? (ep)
C’est en 2014 que Rottweiler Rodeo a sorti son premier EP
from
rooster to donkey, mélange de punk et ska. Une petite prod plutôt
sympathique portée par un grand dynamisme.
Les parisiens
reviennent cette année avec un nouvel EP de 8 titres dont la couverture est,
encore une fois, superbe, et dont le son a été enregistré, à nouveau, chez
l’ami Fab à Treillières au Chipolata
Framboise Studio. On ne change pas une combinaison gagnante.
Je trouve l’ensemble
plus punk que le précédent, le coté ska s’étant quelque peu dissipé (quoique
sur Salma Hayek ça
envoie quand même) ou dilué dans les chansons (Illuminati).
J’aime bien le côté décalé des morceaux sur leurs thèmes ou leurs textes ce qui
montre très rapidement que le groupe aime la déconne et le second degré. C’est
le cas sur la galette,
un morceau rapide et entraînant poussé par un texte hors norme… Et le groupe
balance aussi une belle reprise de Camille
de Jean Yanne, je ne connaissais pas… Mais ça m’a permis de me pencher dessus. J’adore
A l’ancienne à
Valencienne, déjà par son titre puis par le chant totalement
déjanté et la grosse débauche d’énergie. Sur scène ça va donner !
Je vais peut-être et certainement me
répéter mais Rottweiler Rodeo, à travers ce nouvel EP, vient de tailler des titres
pour enflammer une salle. Sur disque ça se laisse écouter mais l’ensemble doit
prendre une dimension encore bien plus intéressante sur scène.
vendredi 8 avril 2016
YETI LANE - L'Aurore
YETI LANE - L'Aurore
Clapping Music / Sonic Cathedral
8,5/10
Formé en
2008 sur les cendres de CYANN and BEN
qui faisait le pont entre GRANDADDY et
GODSPEED YOU BLACK EMPEROR !, le duo
parisien YETI LANE est de retour
avec son 3ème album "L'Aurore".
Le 2ème
volet "The Echo Snow" avait été encensé par la
critique, y compris outre-Manche via le célèbre NME. YETI LANE poursuit son voyage psychédélique,
avec ce télescopage de pop, de krautrock, de shoegaze et de voix planantes. Le
groupe semble cependant laisser plus de place à l'improvisation que sur les
deux premières productions et prend parfois des chemins plus inattendus. Mais
la plus grande surprise constitue l'adoption du chant en français qui se marie
parfaitement avec la musique planante du duo. Sur cet album plus brut, YETI LANE continue d'empiler les couches, de multiplier les textures de
guitares, de synthés, avec un chant tout en échos. Les morceaux sont parfois
progressifs, avec une entrée en matière en douceur, comme sur l'inaugural
"Délicat" qui porte
parfaitement son nom. D'autres sont plus directs, les riffs de guitare étant
mis en avant, le single clippé "Acide Amer"
en est un parfait exemple. "Good word's gone",
chanté en anglais, est un concentré du savoir-faire du groupe, entre
expérimentations et ligne mélodique accrocheuse.
YETI LANE réussit le pari de nous
tenir en haleine sur ces 8 titres de rock psychédélique, un parcours sans faute
jusqu'à présent pour ce précieux duo français.
Meilleur titre : Acide
Amer
Une chronique de Mr Caribou
lundi 14 mars 2016
Clip - FRED ALERA
Joli clip pour l'ami Fred Alera issu de son premier EP avec le titre Les ouragans emportent tout.
dimanche 31 janvier 2016
Central Express - Le cœur de la zone (ep)
Central
Express - Le cœur de la zone (ep)
J'ai reçu cet EP récemment et malgré le fait que les Rêveries est un webzine axé sur le
punkrock, le hardcore et le rock indé, il m'arrive de tenter de chroniquer
autre chose.
Central Express est donc un trio qui
joue du rock, du rock au sens large du terme avec des influences diverses
allant de Motörhead à Noir Désir en passant par Bruce Springsteen et les Foo Fighters.
Le chant est en français principalement et je dois avouer qu'il passe
plutôt bien. C'est toujours le risque avec le chant en français, il faut de
bons textes certes mais aussi il faut qu'il sonne aussi correctement et
c'est le cas. La production le met d'ailleurs bien en avant, trop à mon goût et
ça se joue au détriment de la batterie trop en retrait.
Les 5 titres
passent doucement et se laissent écouter, il me manque cependant un grain de
folie, un coté punk pour me convaincre vraiment car l'ensemble demeure trop
calibré et parfois trop mesuré.
Deux titres me marquent davantage tout de même, The Breakable
Kings, dont les chœurs me rappellent The Clash et l'échange entre français et
anglais rend plutôt bien. Et The Darkest street, titre en mid tempo qui sonne à la Noir Désir, chanté tout en anglais, la voix se révèle plus fragile et c'est d'autant plus plaisant.
mercredi 23 septembre 2015
Valley / Slice Of Life - split
Valley / Slice Of Life - split EP 4 titres
Impeccable records
Valley est de retour après un premier EP remarqué. Le quatuor parisien
s'offre, 6 mois après, un split avec Slide
Of Life que je découvre par la même occasion.
Valley n'envoie que deux titres mais ils ne font que confirmer cette
bonne impression avec cette fois-ci en prime un son bien plus à la hauteur.
Leur punkrock façon émo/indé est une vraie petite douceur. Mention spéciale à
Relief d'une jolie envergure.
Slice Of Life enchaîne avec un style que j'adore. La voix rappelle, évidemment, Hot Water Music mais aussi plus proche de chez nous les talentueux Traders. Slice Of Life débute par une intro calme et posée puis s'énerve, le tout avec une grande maîtrise (Into an end).
Slice Of Life enchaîne avec un style que j'adore. La voix rappelle, évidemment, Hot Water Music mais aussi plus proche de chez nous les talentueux Traders. Slice Of Life débute par une intro calme et posée puis s'énerve, le tout avec une grande maîtrise (Into an end).
Au passage et pour information, le trio
vient de Béthune et a déjà sorti un 7 titres en coproduction sur pas mal de
labels dont Slow Death et Guerilla Asso, à noter qu'il est dispo à prix libre sur leur
bandcamp.
Une belle découverte d'une part ( Slice of Life) et la confirmation d'un futur très bon
groupe de l'autre (Valley). C'est donc un split qui pourrait être très réussi s'il n'avait été si court, deux titres c'est un peu léger et puis un split c'est aussi le bon moyen de
faire des titres ensemble entre les deux formations ou une petite reprise, ce qui n'est pas le cas ici.
Dommage.
mercredi 16 septembre 2015
Clip - Schoolyards
Petit clip de la semaine avec Schoolyards et son petit titre engagé : Jesus und Muhammad
Du bon rock bien crasseux comme il se doit.
Du bon rock bien crasseux comme il se doit.
lundi 20 juillet 2015
Schoolyards - Stubborn revisited (ep)
- - - - - -- - - - - - - Chronique rapide - -- - -- - - - - - - - - - -
Schoolyards - Stubborn revisited (ep)
Formé par Ben de Memories Of A Dead Man, Schoolyards est un groupe de Paris
qui envoie une subtile mixture de métal, de hardcore et de gros rock qui tâche.
Ce petit EP contient des versions revues de leur premier EP Stubborn que je ne
connaissais pas.
Je dois avouer que ce groupe est
d'une efficacité redoutable et j'adore ce mélange de styles qui me fait penser
au premier Headcharger. Stubborn le morceau phare balance une grosse
dose d'énergie et atteint son apogée sur le refrain parfaitement accrocheur. Moths and Horses se veut lui plus stoner
avec de beaux riffs de guitares et un chant bien maîtrisé. J'aime bien aussi Jesus and Mohammad très rock'n'roll
rappelant au passage Motorhead.
Schoolyard est donc un groupe à découvrir impérativement et à
surveiller de très près. Malgré son coté side project défoulatoire et le manque
de "régularité" que cela implique il n'en demeure pas moins
excellent.
dimanche 12 juillet 2015
The Prestige - Amer
The Prestige - Amer
Bad Mood Records / Imminence Rds /
Collectif Nature Morte / Basement Apes
9/10
The Prestige a bien grandi. Il y a quelques années, le groupe
laissait un morceau sur Qui Habet
Aures, la 6ème compilation du fanzine. Un titre prometteur et
intéressant qui laissait entrevoir de belles choses. L'album Black Mouths qui avait suivi
s'était révélé une belle surprise. Et trois années plus tard le groupe est de
retour et il a bien grandit. J'avais pu entrevoir l'évolution à travers la
vidéo de leur concert à Cuba et leur son ainsi que leur puissance m'avaient
impressionné.
Amer se présente
dans un joli digipack, orné d'une photo fourre-tout, elle demande du temps pour
l'observer, comprendre la présence de chaque objet et par ce biais-là elle est
à l'image de cet album.
Les
titres des morceaux sont en français mais les textes en anglais, je précise car
je me suis fait avoir.
Se lancer dans Amer est une expérience
car The Prestige ne s'offre pas facilement. Son ambiance est lourde et
intense et sa musique sombre et puissante. Les références arrivent rapidement :
Converge, Dillinger Escape Plan ou encore Birds in Row. Le premier morceau qui offre son
nom à l'album impose une atmosphère oppressante derrière un long mur de larsen.
La bête noire, qui le succède, est fureur
et déstructuration, puissance et noirceur. Un morceau taillé pour la scène. Le
groupe sait aussi contre balancer et c'est le cas avec Léger
de Main
ou Petite Mort
qui amènent en post-hardcore une atmosphère intense.
Enregistré par Amaury Sauvé, qui a déjà produit As We Draw ou Birds In
Row, Amer est un excellent album s'il on veut bien s'y plonger mais son accès peut se révéler compliqué. Ses
compos intelligentes et l'ensemble pensé et réfléchi font de cet album une œuvre
complète à laquelle il faut offrir le temps de l'écoute pour l'apprivoiser. Je
suis certain que dans quelques années on perlera d'Amer comme un des albums
clés de ce style.
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