Voici Cannibale et le morceau Kings Of The Attics avec Fabrice de Frustration en featuring.
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mercredi 15 décembre 2021
jeudi 9 avril 2020
LAST NIGHT – Negative 384 400
LAST
NIGHT – Negative 384 400
Viro
Records
8/10
L’impression
de circuler dans Paris dans une vieille américaine sur une bande son mixant
punkrock, garage et new wave. Il fait nuit, ça sent la sueur. Les gars assis
dans la voiture ne sont pas des tendres, le genre de mecs qui ont usé leurs
instruments dans Action Falls Short, Jetsex, Frustration, Cavaliers, Brain
Eaters, M*Sixteen, Hellmotel, Four Slicks… Et quand ils poussent le son c’est
crade, ça sent la bière et le cuir (watch
him die).
Last Night ça sent aussi le
garage punk à l’ancienne (Fragile)
mais surtout, et c’est flagrant dans cet album comparé au précédent, des
sonorités new wave qui rapprochent le groupe des amis parisiens de Frustration.
L’utilisation du clavier y est aussi pour beaucoup.
La balade se
poursuit et on se croirait presque dans Drive sur l’étonnant Last Fight
qui explore de nombreuses sonorités au point de nous laisser croire qu’on
quitte la route et la nuit pour le Grand Ouest. Les sifflets, la trompette, l’ambiance…
ce morceau est très riche.
La basse et
les riffs de guitare sont entêtants (people’s lies -
opposition) et devront certainement faire mouche sur scène.
Last Night est vraiment un
groupe à part, qu’on pourrait rapprocher de Frustration, peut-être
plus punk dans l’esprit mais non moins doté de mélodies assassines. A découvrir
si ce n’est déjà fait !
J. NeWSovski
Morceau préféré : Last Fight
mardi 24 mars 2020
mardi 31 décembre 2019
Le Bilan 2019 de Mr Caribou
Chroniqueur assidu, Mr Caribou a fait le tour de ses souvenirs, de son disque dur mais aussi de sa cave pour établir le traditionnel et tant attendu bilan de l'année.
Meilleurs albums 2019 :
jeudi 7 novembre 2019
clip - FRUSTRATION
Pour aller dans le sens de la chronique de l'album voici le clip de When Does A Banknote start to burn par Frustration
mardi 5 novembre 2019
FRUSTRATION - So Cold Streams
FRUSTRATION - So
Cold Streams
Born Bad Records
9 sur 10
Trois ans
après l'excellent "Empire of the Shame",
les vieux routiers parisiens de FRUSTRATION sont de retour avec un très
attendu 5ème album "So Cold Streams". Force est
de constater que le fer de lance de Born Bad Records brille toujours de
1 000 feux et que son post-punk est toujours aussi imparable.
FRUSTRATION
fait toujours du FRUSTRATION mais le groupe a l'intelligence de ne
jamais faire du surplace pour autant et d'élargir un peu le spectre. Le chant
en français sur 2 des 9 morceaux de "So Cold Streams"
constitue l'évolution la plus significative du groupe. La longue introduction
robotique d'"Insane" donne le ton
avant que la voix familière de Fabrice Gilbert ne se mette en route. Le
rythme martial, la dissonance des synthés et les chœurs graves donnent une
sonorité indus à ce premier titre. Mais FRUSTRATION revient vite à une
formule qui a fait maintes fois ses preuves avec l'efficace et punk, "Pulse". Riff tranchant, basse
métronomique et refrain scandé, le morceau est taillé pour la scène. D'autres
titres nerveux et explosifs sont faits du même métal comme l'expéditif "When Does a Banknote Starts to Burn"
ou l'enragé "Pepper Spray". Mais ce
post-punk parfaitement maitrisé, les cinq FRUSTRATION ne s'en contentent plus.
L'effet de surprise est même garanti sur "Slave
Markets", titre coloré d'orient et marqué par la
participation surprise du SLEAFORD MODS Jason Williamson.
Construit sur un faux rythme et une ligne de basse entêtante, ce morceau phare
se conclut en apothéose avec le titre scandé à l'envi par tout le groupe. FRUSTRATION
continue de sortir de sa zone de confort avec l'anxiogène "Brume", titre revendicatif chanté en
français. "Some Friends", single
en puissance, met en avant tout le savoir-faire cold-wave synthétique et
mélodique des Parisiens. Fabrice Gilbert, qui a récemment pris des cours
de chant, nous fait vibrer sur le doux, atmosphérique et mélancolique "Lil' White Sister" qui convoque
d'illustres ainés comme JOY DIVISION, the FALL ou encore the
CURE. FRUSTRATION nous convie finalement pour "Le Grand Soir", autre morceau révolté
balancé dans la langue de Molière, qui voit la basse de Pat faire de
nouveau des merveilles.
Si le
grand soir n'est sans doute pas pour tout de suite, le quintet accouche surtout
d'un grand album. A 50 ans passés, les FRUSTRATION ont vraiment de la ressource
et poursuivent avec panache un parcours discographique remarquable depuis leur
début.
Mr Caribou
Morceau préféré : Brume
mardi 11 décembre 2018
The HI-LITES - Dive at dawn
The HI-LITES - Dive at dawn
Teenage Hate Records / HVIV Records / Bad
Heath Records / Trokson Records
7,5 sur 10
Après une
première livraison en 2015, The HI-LITES
signe son retour discographique avec l'album "Dive at dawn". Fortement influencés par le punk,
le garage et des groupes plus noisy comme HOT
SNAKES ou FUGAZI, les Lyonnais
lorgnent plus volontiers du côté du post-punk sur cet album. L'ajout d'un
clavier participe grandement à cette mutation.
HI-LITES maitrise parfaitement les codes du
genre : basse et batteries métronomiques, rythmiques mid-tempo, guitares bien
ciselées, synthé eighties, chant grave et sombre...Si bien que ce savant
cocktail rappelle son meilleur représentant hexagonal, FRUSTRATION. Le mimétisme de la voix de Paco avec celle de Fabrice
Gilbert, le leader des Parisiens, est parfois saisissant, notamment pour
son ton caverneux.
Malgré cette
influence manifeste, HI-LITES a son
style et sait brouiller les pistes. D'ailleurs le riff de guitare introduisant
le premier titre "Obey"
est presque trompeur avec un son de guitare légèrement métal, avant que la
machine post-punk ne se mette en route. "Inside"
montre à quel point le groupe est moins dans l'urgence et prend le temps
d'installer ses morceaux avec de longues intros. Ce titre au refrain accrocheur
est très efficace. "Automn
Flood" et "Anti
Sex" présentent les mêmes qualités,
la voix du chanteur se faisant de plus en plus puissante.
Si The HI-LITES ont globalement
ralenti le tempo sur ce 2ème album, ils n'ont pas pour autant perdu leur rage
initiale et savent encore composer des morceaux" rentre-dedans",
comme "Attila" ou "A Major Mistake" et son imparable
couplet (gimmick de guitare et voix à l'unisson). On pourrait peut-être
reprocher au groupe de trop systématiquement scander ses refrains. Mais ne
boudons notre plaisir, tant the HI-LITES
a su hisser son niveau de jeu sur ce 2ème album. Celui-ci se conclut par "Journey has come to an end", titre
très réussi qui montre que les Lyonnais peuvent élargir leur palette. Construit
autour du clavier, le morceau à l'intro électro sonne très cold wave, voire new
wave. Peut-être une indication du nouveau chemin musical que pourrait prendre
the Hi-LITES ?
Mr Caribou
Morceau préféré : A
major mistake
samedi 1 avril 2017
Pat de Frustration et Last Night A T'il Bon goût ?
Pas de blagues aujourd'hui malgré la tentation, mais plutôt de la découverte avec Pat, l'idole des Rêveries depuis des années et sa fameuse interview avec Hellmotel durant un Fury Fest qui aura valu une censure de Mr Myspace quelques heures après sa mise en ligne...
L'homme aux multiples groupes (Frustration, Last Night, Jetsex, Action Falls Short, les Cavaliers, Hellmotel, Four Slicks...) se livre avec beaucoup de sincérité.
L'homme aux multiples groupes (Frustration, Last Night, Jetsex, Action Falls Short, les Cavaliers, Hellmotel, Four Slicks...) se livre avec beaucoup de sincérité.
vendredi 24 mars 2017
LAST NIGHT – Friendly Fires
Le Turc Mécanique
8.5/10
On va rapidement entrer
dans le vif du sujet, Last Night c’est
un des groupes de Pat qui a officié ou officie toujours dans (attention ça va
être long) Hellmotel, Jetsex, Four
Slicks, Action Falls Short, Frustration, Les Cavaliers… Véritable légende
de par ses groupes mais aussi ses performances scéniques souvent embuées. Ici
le lascar est à la guitare et au chant. Et il est bigrement bon.
Last Night,
avec ce deuxième album, est quelque part, une fusion de tous les groupes
précédemment cités : du rock’n’roll garage façon Four Slicks (Pictures),
de l’énergie à la Jetsex (so you care)
et des relents 70’s New Wave à la Frustration
(Razorblades).
Mais malgré cette palette
bien large Last Night est un groupe
super cohérent aux morceaux addictifs (F.O.M.O.)
qui respire avant tout et par-dessus tout le rock’n’roll avec une savante
maîtrise de son sujet. Et puis il y a ce groove aussi qui enveloppe chaque
morceau et rend ce groupe vraiment singulier.
Les featurings de Fabrice de Frustration font aussi leur petit effet. Il apparaît dans Razorblades et dans City
Rats et sa voix si particulière se fond
parfaitement. Lio de Prince Harry (des potes de Frustration pour lesquels ils ouvraient sur la dernière
tournée) se joint aussi à la fête avec son clavier sur Face Your
Gods.
Même si le son, enregistré
au studio One Two Pass It, qui s’était
chargé de Cheveu ou Heimat, est loin d’être top il reste dans l’esprit garage. Mais
avec une prod plus solide je suis sûr que cet album cartonnerait partout et
aurait une diffusion encore plus grande.
Friendly Fires est donc un sacré album plein de
suprises qui sent très fort le rock’n’roll et l’expérience, fait par des mecs
habitués à la scène, aux petits rades. Une belle découverte qu’il faut
prolonger sur scène.
J. NeWSovski
http://last-night.fr/dimanche 8 janvier 2017
FRUSTRATION - Empires of shame
FRUSTRATION - Empires
of shame
Born Bad
Records
8 / 10
L'année 2016 est terminée, mais est-ce
une raison pour oublier les bons albums sortis au cours du dernier trimestre et
ne pas chroniquer la dernière livraison d'un groupe français toujours bien
vivace ? Avec déjà 15 ans d'existence, FRUSTRATION
fait office de vétéran. Le quintet parisien se fait de surcroît assez rare avec
seulement 3 albums depuis sa création.
Sur Empires
of shame, il ravive une nouvelle fois la flamme du début des années 80
avec un post-punk impeccable, délivré avec une classe folle. Impossible de ne
pas penser à Ian Curtis quand Fabrice Gilbert, le chanteur du groupe,
use de sa voix grave et glaçante. L'excellent titre "Just wanna die" illustre
au mieux ce mimétisme avec les légendaires JOY
DIVISION. Chant lugubre, basse martiale, synthés distillés avec parcimonie.
D'autres titres comme "Empire of
shame" ou "Cause you ran away"
sont de cette trempe et s'inscrivent parfaitement dans le courant new wave /
post punk.
L'autre versant de FRUSTRATION se veut plus énergique et punk avec notamment un chant
plus agressif. "Excess" au refrain hurlé à plusieurs, ou encore le
titre d'ouverture "Dreams,
laws, rigths and duties"
appartiennent à cette catégorie. Le spectre musical des Français s'élargit en
milieu d'album, avec une respiration acoustique, une ballade un peu dark "Arrows of Arrogance", parfaitement incarnée par le chant grave du
chanteur. L'album se conclut par "No Place",
titre un poil angoissant se terminant dans le déluge sonore après un début
dansant à la NEW ORDER.
Pour
les nostalgiques de cette musique tourmentée comme pour les néophytes, cette
3ème production de FRUSTRATION fera mouche. A noter que les Parisiens écumeront
les salles françaises en ce début d'année et s'arrêteront notamment au Chabada
d'Angers le 14 janvier.
Meilleur titre : Just wanna hide
Une
chronique de Mr Caribou
Si
vous aimez JOY DIVISION, WIRE, The FALL
https://frustrationblind.bandcamp.com/album/empires-of-shame
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