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mercredi 21 mars 2018

DANI LLAMAS – Dead Labor




DANI LLAMAS – Dead Labor
Kicking Records / GPS Prod / Blackout Prod
9/10

Cela fait près de 9 ans que Dani Llamas s’est lancé dans une carrière solo en parallèle des GAS Drummers dont il est le guitariste et chanteur. Il s’agit ici de son troisième album dont le titre vient d’une citation de Karl Marx, ce qui laisse peu de doutes sur les préférences politiques de notre ami espagnol.

Je découvre le projet de Dani avec cet album, n’ayant pas pour référence les productions précédentes mais je trouve sa folk jolie, douce et mélancolique, elle s’éloigne parfois pour sonner plus américaine, ce que l’on appelle Americana à la manière un peu de Greg Graffin sur certains titres.

Never Panic, The Wild and The Brave et Atlas me font penser aux morceaux de Billy The Kill sur son deuxième album, musicalement les deux artistes sont assez proches avec une même sensibilité. Quant à Bonfire il a de vagues airs de David Bowie. Les neuf morceaux qui composent Dead Labor sont tous vraiment très bons, variés et je ne saurais trouver de défaut à cet album si ce n’est un titre au-dessus des autres peut-être.

Au final c’est un album touchant, sensible qui ravira tous ceux qui aiment découvrir les projets solos de pointures de la scène punkrock. Rares sont ces albums qui ne tiennent pas la route, ce sont au contraire souvent de superbes moments de douceur et de mélodies, Dead Labor de Dani Llamas ne déroge pas à la règle.


"Capital is dead labor, which, vampire-like, lives only by sucking living labor, and lives the more, the more labor it sucks." - Karl Marx



J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Come In Harms Way



vendredi 23 février 2018

COOPER – 1st EP



COOPER – 1st EP
Kicking records
4/5

On ne peut passer à côté du titre de cet EP qui nous rappelle qu’effectivement c’est bien la première sortie en format court du sympathique trio batave.

Alors certes le groupe a commencé dans une époque où ce format n’était pas aussi prisé qu’actuellement, il y avait davantage de splits entre groupes, se partageant ainsi le format avant de passer à l’étape album. C’est d’ailleurs par ce biais que j’ai découvert Cooper (le split sans les mains avec Shaggy Hound).

Leur premier EP comporte tout de même 8 titres pour 20 minutes, ce qui n’est pas rien et laisse le temps d’en profiter pleinement. Cooper a su conserver durant toutes ces années un esprit joyeux avec un punkrock fun et rythmé.

J’aime le contraste entre le groupe sur scène, en costumes noirs et en tenues d’ados hors scène. Des mecs simples, accessibles avec un bon esprit qui, dans leur attitude rappellent leurs confrères de NRA.

Back On Track illustre bien le coté fun du groupe avec ce punkrock mélodique simple mais accrocheur. La voix de René est reconnaissable entre mille et est toujours aussi efficace sur ce style. J’aime bien aussi Ann et Let The War Begin pas très rapide mais qui a un faux air de Green Day de la belle époque (je vous laisse deviner laquelle). Je trouve aussi le refrain de Thousand Times super efficace.  Après sur l’ensemble il y a des morceaux que je trouve plus en retrait, The manual par exemple ou Start Again qui démarrait bien pourtant.

Les fans du groupe apprécieront donc ce premier EP comme ils ont dû apprécier les précédents albums. Il ravira de toute façon tous les fans de punkrock qui aiment le mélo, les voix typées et les titres entraînants.


J. NeWSovski




lundi 1 janvier 2018

Les gars d'HATEFUL MONDAY ont-ils bon goût ?

Commençons cette nouvelle année avec un groupe exotique qui sent bon le soleil... des montagnes suisses. Le groupe fêtera cette année ses 20 ans l'occasion de savoir si Seb et Igor ont bon goût. Pour Jean Rem, dernier venu, on l'avait déjà questionné il y a quelques mois/années lorsqu'il officiait dans The Rebel Assholes.




Votre groupe culte ?  

samedi 30 décembre 2017

Clip - Cooper

Cooper sera de retour le 14 février pour la sortie de leur... premier EP ! intitulé sobrement 1st EP

jeudi 21 septembre 2017

HATEFUL MONDAY – Unfrightened



HATEFUL MONDAY – Unfrightened
Kicking Records / GPS Prod / Bad Mood records / Nyon Core Records / Melodic Punk Style
8/10

Bientôt 20 ans d’existence pour Hateful Monday, ce très sympathique groupe de Genève en Suisse. Le temps passe vite, les albums s’égrènent un peu moins car Unfrightened est seulement leur 5ème. Pour celui-ci, après le départ de leur guitariste, c’est Jean Rem de The Rebel Assholes qui vient assurer la partie.

Et force est de constater que la mayonnaise a bien pris car le trio poursuit sa route dans la lignée des précédents albums. Du skate punk sauce 90’s qui me rappelle beaucoup Millencolin et No Fun At All, à ce jeu-là le premier morceau As Far as I can Remember est un titre ultra efficace, qui offre d’entrée ce que le groupe sait faire de mieux à savoir un rythme effréné, des riffs sympas, des mélodies mais aussi une voix singulière à l’image justement de celle d’Ingemar de No Fun At All.

Les titres suivants sont dans la même veine, j’apprécie particulièrement Dorian Gray, peut-être plus sobre mais qui gagne du coup en efficience tout comme Initials, rapide avec des sympathiques clins d’œil à quelques références communes. Parfois trop mélodique on ne peut cependant leur reprocher de faire des titres accrocheurs plein de sing along (Monuments to Mediocrity ou 9Pm), et lorsque les Suisses activent la touche mid-tempo ça adhère plutôt bien, à ce titre Heart & pen est un joli morceau doux, sincère et plaisant.

Hateful Monday fait ce qu’il a toujours fait, du bon punkrock à la suédoise, mélodique, accrocheur, efficace le tout avec une voix singulière qui plaira autant qu’elle pourra repousser certains. Unfrightened est donc dans la continuité des précédents avec des morceaux très intéressants. Un bon album d’un bon groupe simple et généreux.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         As far as I can remember



lundi 12 juin 2017

THE DECLINE ! – Heroes on empty streets



THE DECLINE ! – Heroes on empty streets
Guerilla Asso / Kicking Records / Abracadaboum / Rural Muzik / Zone Onze
9/10

The Decline est devenu un groupe incontournable sur la scène française de par la qualité de ses compos mais aussi par son style qui se glisse dans une petite niche où peu de groupes évoluent en France.

Heroes on empty streets est le troisième album du groupe après un premier et génial Broken Hymns for beaten hearts en 2011 et 12A Calvary Road qui comportait de très beaux titres mais souffrait de quelques défauts majeurs.

The Decline ! est donc de retour et le premier titre Along The red Brick walls rappelle comme il est bon d’entendre les Rennais, la voix éraillée de Kévin, les guitares accrocheuses et la rythmique tout en retenue.

J’entends parler ici et là de musique celtique pour définir le groupe, je trouve ça surprenant car les Rennais se cantonnent à une structure classique, toutefois on ne peut lui cacher des atomes crochus avec les Dropick Murphys, le même registre vestimentaire (polos Fred Perry, casquettes…) mais aussi le même goût pour des chansons fédératrices (we love ours cars) qui se reprennent poing levé avec les chœurs derrière.  The Decline ! ressemble davantage à de la musique de pub embrumé d’Ecosse ou des quartiers ouvriers de Liverpool qu’à du punk aux influences Irlandaises.

J’aime dans ce groupe cette qualité à écrire des chansons percutantes qui restent ancrées, Heroes on empty streets en est gavé de Outsiders, à faithless gospels ou la magique Someday Somehow. Ce dernier titre aurait très bien pu se placer sur un futur album du Slim Wild Boar dans lequel évolue Kévin avec son compère Forsaken Shadow, une magnifique balade envoûtante comme on en entend peu, tout du moins dans ce registre.

House of Mirrors est aussi un superbe titre, immersif et aux sonorités bien plus larges que les autres morceaux. Faithless Gospels est aussi une superbe chanson qui représente l’identité singulière du groupe.

Il est à noter que le son est bien meilleur que sur le précédent opus, ici la voix est bien mieux mise en valeur et les guitares sont présentes. Je ne pourrai reprocher à Heroes on Empty Streets que l’accent perfectible notamment sur certains passages (we love ours scars ou heroes on empty streets) qui peut se montrer gênant mais peut être aussi pour les tournées à l’étranger.  

Mais force est de constater que The Decline ! vient de sortir un bien bel album, plein de compositions fortes, de titres majeurs qui raviront les fans autant dans leur salon que dans les salles qui risquent rapidement d’être surchauffées.  

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Someday Somehow





mardi 14 mars 2017

FOREST POOKY – We're just killing time before we die (EP)



FOREST POOKY –  We're just killing time before we die (EP)
Production 386 / Kicking Records / Little Rocket Records
4.5/5

Superbe chanteur dont, je dois avouer, aucune des productions dans lesquelles il se trouve n'est mauvaise voire même passable, Forest Pooky doit, de toute évidence, avoir le don de sublimer la musique.
Voici donc une entrée élogieuse pour présenter cet Ep en solo qui fait suite à l'album Every Keyhole has an eye to be seen through sorti il y a presque 5 ans déjà ainsi qu’à deux splits (avec Kepi Ghoulie et Peter black).

Derrière un titre assez pessimiste qui sert de fil conducteur à l’EP se présentent cinq morceaux d’une belle qualité. Let’s not speak about tomorrow est mélancolique avec un magnifique refrain épaulé par des chœurs et de jolis textes : Let’s not speak about tomorrow/Let’s make pretend we’re freezing time / Let’s make the best of what is left of our time.
On redécouvre Dance with me après sa mise en clip il y a presque 6 mois, le morceau est rythmé, il groove même plutôt bien et quant à Growing Up il permet de rebrancher la guitare et le xylophone pour donner un très joli titre.
J’aime aussi la noirceur de One In The Morning et son atmosphère angoissante et puis Shining Gold termine l’écoute avec son magnifique refrain qui met en avant la jolie voix de Forest.

C’est au final un très bon EP de la part d’un très bon musicien créatif et à la voix magnifique.

J. NeWSovski





samedi 18 juin 2016

Kicking Fest



Plus qu'une semaine avant le plus gros festival de la décennie, il reste encore quelques places...


D'ailleurs la grille des horaires est là :



samedi 12 mars 2016

Kicking Fest : l'anniversaire

Ce sera certainement l’événement (mais aussi l'avènement) de l'année. Kicking Records fête ses 10 ans cette année et à réuni la quasi totalité de ses artistes pour fêter l’événement.

Ça va se passer sur 2 jours, les 24 et 25 juin à Nîmes avec une affiche totalement démentielle. Incontournable (merde, c'est quand même loin...)




jeudi 18 février 2016

Clip - Forest Pooky

Forest Pooky vient de mettre en image son titre Choosing Lies issu du split avec Peter Black. Le tout réalisé par David Basso.


mercredi 14 octobre 2015

Fire Walks With Me - A Tribute To Burning Heads


Fire Walks With Me - A Tribute To Burning Heads
Kicking Records - PP&M - Buzz Off - Blackout Prod
9/10
Je ne vais pas commencer par ce sombre principe des Tribute qui, en général, ne touchent que les groupes qui ont arrêté car cette idée de rendre hommage aux Burning Heads est une excellente idée et même plus encore une excitante idée.

La pochette rappelle directement le premier album éponyme des Orléanais, et au final c'est normal car cet album est en fait un tribute au premier album des Burning et non pas à l'ensemble de leur carrière. Petite déception pour moi car ce n'est pas mon préféré, peut être tout simplement parce que j'ai découvert le groupe avec Dive, que j'adore toujours autant. Mais c'est une question de timing, ceux qui ont connu le groupe à son tout début adorent cet album, mon frangin me parle toujours des concerts où les BH faisaient les premières parties de Noir Désir et cet album est son préféré sans contestation possible.

Mais ce tribute est donc pour moi un excellent moyen de me replonger dedans. Pour l'anecdote il était sorti sur FNAC records à l'époque... Et sans vouloir me replonger dans les arcanes du net il ne doit pas y avoir beaucoup de références sur Fnac Records...

Bon autant le dire tout de suite, il y a du beau monde sur ce disque dont pas mal gravite autour des vétérans. Tout d'abord Ravi qui a la lourde tâche de commencer mais qui reprend parfaitement In My Head, un titre emblématique, les Gravity Slaves, d'Orléans aussi, reprennent Once Again et Les Sleepers, sortis de leur sommeil (si ce jeu de mots de bas étage est accepté) reprennent Rain de bien belle manière. Les Dirty Fonzy amènent leur touche d'originalité avec une version très Opposite de Brave New World et c'est une version aboutie et passionnante. Forest Pooky s'attaque à un titre emblématique Making Plans For Nigel qui est aussi une reprise de XTC, dans son style propre, c'est une version revisitée bien sûr et c'est une très belle version. Bien entendu on devait retrouver soit High Tone soit Alif Sound System dans ce tribute et ce sont les premiers qui s'y collent avec un Blind planant et aérien. Il y a deux autres titres qui reviennent aussi régulièrement en concert c'est évidemment Hey You que The Rebel Assholes reprennent, une nouvelle fois, car la version était déjà présente sur l'excellent EP Follow The Line et l'autre titre c'est Go Away que reprennent les Copenhagen, que je découvre ici,  avec une version déroutante.
J'ai oublié de parler des titres des Flying Donuts, Uncommonmenfrommars, Dissidence Radio ou Dead Pop Club et les autres mais leurs versions sont tout aussi intéressantes. Arrive la fin et je me rends compte à quel point j'apprécie vraiment cet album et que l'heure est arrivée de le sortir du placard.


Ce Fire Walks With Me aura peut être je l'espère une suite car de bons albums à reprendre, les Burning Heads en ont quelques uns dans les valises... et ce serait sympa de voir les "vieux potes" (Nra, The Adolescents, Marshes, Seven Hate...) reprendre aussi quelques titres.



lundi 27 juillet 2015

Clip - Napoleon Solo

Allez, un petit clip pour finir ce beau mois de Juillet et il s'agit de Praise The Number issu du premier album de  Napoleon Solo



mercredi 3 juin 2015

The Rebel Assholes - Follow The Line (ep)



The Rebel Assholes - Follow The Line (ep)
Kicking Records / Mighty Worm

Je crois pouvoir annoncer que The Rebel Assholes a franchi une étape ces dernières années et ce à force de tournées, de concerts endiablés mais aussi de titres et d'albums réussis.

Un packaging impeccable avec un artwork juste superbe révèle les deux galettes. J'adore cette pochette, la typo est bien choisie et j'adore ce style quelque peu asiatico-communo-soviétique.A l'intérieur un cd contenant le court EP Follow The Line et le dvd de la tournée asiatique.

Je vais tiquer sur le fait de proposer un si bel objet et de ne mettre qu'un EP dedans... un album ça aurait été classe ou alors poser quelques titres live de la tournée ou d'autres reprises à la fin du EP histoire d'étoffer la bête... Mais bon le principal c'est de se faire plaisir à l'écoute.

Je vais juste chroniquer ici le EP, j'essaierai de revenir sur le DVD bientôt.

Parmi les 8 titres Road sweet road est le morceau que j'attendais de la part du groupe, un titre catchy au refrain ravageur, une fois écouté il reste à jamais dans la tête. Pour sûr que ce sera le morceau phare du groupe. Il me fait penser à certains titres de Dead End, un peu plus lent que les alsaciens mais tout aussi accrocheur. L'intro est d'ailleurs parfaite pour lancer le morceau. Follow The Line me fait directement penser aux Flying Donuts de par son titre (le premier album) et sa structure. Pour conclure le groupe s'attaque à un monument des Burning Heads : Hey You. Ce titre qui finit les concerts des Orléanais, vous savez le moment où Pierre pose sa gratte pour prendre le micro, enrouler le câble autour de son bras et finir accroupi sur le bord de la scène. Le titre apparaît aussi sur le tribute au premier opus des Burning et il est très bien repris même si, en toute objectivité, la voix de Pierre rend tout de même mieux. C'est amusant de voir que Pierre apparaissait sur le premier album des TRA.
Mais ce que je craignais est hélas arrivé : cet EP est nettement trop court...


The Rebel Assholes me fait penser à nos feux Homeboys que l'on aurait mixé avec les Flying Donuts et Dead End et ce nouvel EP est très bon. Mis en avant par le titre Road sweet road, il regorge de morceaux plaisants et accrocheurs. Bref indispensable pour un groupe devenu désormais incontournable de la nouvelle scène punkrock française.






dimanche 3 mai 2015

Chris Gordon de Baby Chaos a t'il bon goût ?





Chanteur charismatique de Baby Chaos puis de Deckard et Union Of Knives, Chris Gordon est aussi producteur (des albums de Dead Pop Club, Quickbeam..) et durant son temps libre il écrit aussi... Avec la sortie de Skulls Skulls Skulls Show Me The Glory, le troisième album du quatuor de Glasgow, on a décidé d'en apprendre plus sur le personnage.

mercredi 8 avril 2015

Playlist d'Avril

Alors que les cerisiers se couvrent de blanc la playlist revient en ce beau mois d'Avril !





5 groupes ce mois-ci avec une nouvelle fréquence bimensuelle qui est plus gérable pour moi...

samedi 4 avril 2015

Baby Chaos - skulls skulls skulls show me the glory



Baby Chaos - skulls skulls skulls show me the glory
Kicking Records / Three Hands rds
9.5/10
Quelles surprises en découvrant cet album. La toute première c'est de voir que Baby Chaos est toujours en vie et pas uniquement pour tourner mais pour aussi sortir de nouveaux titres et notamment cet album. La seconde surprise c'est de les voir sur Kicking Records, un véritable coup de maître de la part de M. Cu après les albums de Cooper, de GAS Drummers et des $heriffs. J'ai en mémoire l'image d'un groupe pas loin d'être culte dans les années 90 en pleine effervescence de la scène indé. Un groupe qui n'est pas loin d'avoir porté les lettres de noblesse d'une power pop noisy.
L'artwork est sobre, singulier et reste bien ancré en tête. Dans quelques temps on l’appellera très certainement à l'album à la tête d'aigle. Titre énigmatique.
Après une courte introduction efficace commencent les choses sérieuses avec You can't shut us up qui envoie direct. C'est efficace et précis mais je ne suis pas très fan de l'effet apporté à la voix, c'est d'ailleurs en général très souvent le cas, je ne trouve pas que les effets sur le chant apportent quelque chose c'est plutôt histoire de masquer. Toujours est-il qu'en feuilletant le livret je tombe sur une troisième surprise avec la présence d'Olivier Portnoi (Dead Pop Club / Maladroit) qui vient se greffer aux chœurs. Honnêtement je ne l'ai pas reconnu et même en le sachant je ne le reconnais toujours pas. Je le savais fan du groupe depuis des lustres et sa présence sur cet album doit le ravir et si ma mémoire est bonne c'est Chris Gordon qui avait enregistré Homerage des DPC. Toujours est-il que ce morceau est rapide et énervé mais ne me convainc pas totalement, au final il n'est pas représentatif de l'album.

Les choses plus intéressantes à mon goût comment avec le deuxième titre Black Birds  Chris Gordon pose sa voix extraordinaire et pure. Le sens de la mélodie du groupe est impressionnant et c'est ce qui fait son charme premier, définitivement britannique. S'en suit une série de titres imparables Have faith in yourself où la partie avec le chant des enfants est géniale. The Whispering of giants, très mélodique met en avant le chant de Chris Gordon, qui sur certains passages me rappelle Against Me ! époque Transgender Dysphoria Blues avec une rythmique originale. PPP Peaches est mon titre préféré par le dynamisme et la fraîcheur qu'il apporte et ses montés si bien amenées.
La suite est peut être moins flamboyante mais les mélodies sont toujours aussi magiques, quelques titres qui, sur la fin, ne sont plus aussi efficace il n'en demeure pas moins que ce Skulls est un excellent album, certainement l'un des tous meilleurs de l'année. 

Baby Chaos est bel et bien de retour, il faudra donc surveiller de très près les tournées à venir et se délecter en attendant de ces 11 titres.


Mon morceau préféré :      PPP Peaches




dimanche 8 mars 2015

Not Scientists - destroy to rebuild



Not Scientists - destroy to rebuild
Kicking Records - Delete your favorite records
9/10
A moins d'être resté dans une grotte cette dernière année et demi, vous ne pouvez pas e, lisant ce blog ignorer l'existence de Not Scientists. Ce "jeune" groupe formé de Jim et Ed d'Uncommonmenfrommars et de membres de No Guts No Glory a déjà sorti un EP (Leave stickers on our graves) et un 45t de 3titres et avec plus de 100 dates et 11 pays traversés ils se sont très rapidement forgés une belle réputation. L'album était donc naturellement très attendu et c'est donc avec beaucoup d'envie et d'impatience que je l'ai découvert.

Dans un premier temps j'aime déjà bien le thème développé autour du titre et son exploitation dans le livret et la pochette. Je trouve cependant un peu dommage et risqué de ne pas mettre le nom du groupe sur la pochette.

Musicalement, c'est très bon, le Warm Audio est un sacré bon studio et cette production lui fait honneur. Window, qui commence l'album révèle un coté peu entrevu sur le premier EP  mais davantage perçu en concert, à savoir l'utilisation de longues mélodies créant une belle atmosphère.
Il s'agit certes d'un premier album mais c'est celui de musiciens expérimentés qui, reflète certes des influences, mais surtout un caractère propre avec un punkrock qui fait la part belle aux mélodies. Les guitares ont un son qui leur est propre et qu'honnêtement on ne retrouve pas partout. J'aime bien le coté pop punk du groupe notamment sur We're given no Options ou I'm brain washing you qui me font penser à quelques vieux groupes de chez Lookout records. L'atmosphère est singulière sur Just break me, Broken Pieces ou These Heads have no faces qui posent de belles mélodies, le résultat doit être encore meilleur et prenant en concert.

C'est donc un superbe premier album pour les Not Scientists qui confirme déjà tout le bien que l'on pensait d'eux. Destroy to rebuild possède une vraie personnalité et un son qui lui est propre.

Mon morceau préféré :              Tomorrow's another day





jeudi 1 janvier 2015

Jérôme de MSL JAX a t'il bon goût ?

Premier invité de cette nouvelle année 2015, Jérôme est le chanteur et guitariste de MSL JAX. Le groupe de Jarnac a sorti il y a quelques mois son troisième et très bon album : Several Ends of Worlds (chronique ici). Et comme j'aime bien les Charentais et MSL JAX d'autant plus c'était l'occasion de bien débuter l'année en l'invitant dans A T'Il Bon Goût ?.






mercredi 17 décembre 2014

The Last Brigade - Burn Out



The Last Brigade - Burn out
Kicking Records - Thunder Buzz Prod
7.5/10
Monté par Ritchie Buzz et Nasty Samy en 2007, The Last Brigade a sorti un premier album en 2008. Un album que j'ai croisé maintes fois mais qu'au final je n'ai jamais écouté. Honte sur moi car je ne connais le groupe que de nom. Mon oreille toute vierge découvre donc la dernière brigade sans aucun a priori ni pré-requis.

Premier abord j'adore la pochette, une superbe peinture toute en apesanteur et sensualité. L'une des plus belles de l'année de toute évidence.

Une fois lancé ça part fort avec Why Don't You Come ? qui impose une guitare affutée et une atmosphère puissante. Il me faut un peu de temps pour m'adapter à la voix de Ritchie Buzz de la même façon qu'il m'avait fallu du temps pour m'adapter à celle de Jé des Greedy Guts il y a des années, des siècles... J'aime bien ce premier titre et j'aime encore plus le suivant (don't touch me) avec son intro diaboliquement délicieuse. The Last Brigade revendique le fait de jouer de la musique des 90's, et ce n'est pas faux, car se dégage un gros son rock, un peu grungy et une belle propension à faire parler les mélodies. Waiting For You est d'ailleurs à ce propos un bel exemple de l'étendue du spectre musical du trio Nimois qui est capable d'enchaîner morceaux lourds, mélodiques et parfois aussi pop. Never Let Me go est en effet très emprunt de mélodies certes mais aussi de ce coté pop un peu trop naïf je trouve. C'est une belle chanson mais placée dans cet album elle fait un peu figure d'ovni.

The Last Brigade est plus complexe qu'il ne semble paraître. Très fort sur les titres rock qui rappellent certains groupes de Seattle mais aussi Baby Chaos,  à l'aise pour développer des mélodies et créer des chansons entêtantes, mais parfois trop facile sur certains morceaux qui deviennent légers, certaines paroles de refrains (something about you) sont aussi un peu "faciles" à mon goût.

J'aime donc bien cet album, j'aime les titres les plus énergiques tout en appréciant aussi les plus calmes (Liquid qui une très belle mise en musique de la pochette). Je l'aime bien aussi pour sa grande diversité et sa richesse même si au passage certains morceaux ne me touchent pas.

A noter que Ritchie Buzz fait partie du backing band de la légende Kevin K lorsqu'il tourne en Europe, joue aussi dans Flipside et les Milliardaires. Une grosse activité !