DANI LLAMAS – Dead
Labor
Kicking Records / GPS Prod / Blackout Prod
9/10
Cela fait près de 9 ans
que Dani Llamas s’est lancé dans une
carrière solo en parallèle des GAS
Drummers dont il est le guitariste et chanteur. Il s’agit ici de son
troisième album dont le titre vient d’une citation de Karl Marx, ce qui laisse peu
de doutes sur les préférences politiques de notre ami espagnol.
Je découvre le projet de Dani avec cet album, n’ayant pas pour
référence les productions précédentes mais je trouve sa folk jolie, douce et
mélancolique, elle s’éloigne parfois pour sonner plus américaine, ce que l’on
appelle Americana à la manière un peu de Greg
Graffin sur certains titres.
Never Panic,
The Wild
and The
Brave et Atlas
me font penser aux morceaux de Billy The
Kill sur son deuxième album, musicalement les deux artistes sont assez
proches avec une même sensibilité. Quant à Bonfire
il a de vagues airs de David Bowie.
Les neuf morceaux qui composent Dead
Labor sont tous vraiment très bons, variés et je ne saurais trouver de
défaut à cet album si ce n’est un titre au-dessus des autres peut-être.
Au final c’est un album
touchant, sensible qui ravira tous ceux qui aiment découvrir les projets solos
de pointures de la scène punkrock. Rares sont ces albums qui ne tiennent pas la
route, ce sont au contraire souvent de superbes moments de douceur et de
mélodies, Dead Labor de Dani Llamas ne déroge pas à la règle.
"Capital is dead
labor, which, vampire-like, lives only by sucking living labor, and lives the
more, the more labor it sucks." - Karl Marx
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
Come In Harms Way
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