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mardi 17 mai 2022

SLOW JAMS – Punk Standards

 


SLOW JAMS – Punk Standards

Fresh Outbreak rds / White Russian Rds / Monument Rds / I Corrupt rds

 

Slow Jams est un groupe établi à Berlin dans lequel on retrouve cinq membres de plusieurs nationalités (Allemand, Français, Italien et Roumain) tous réunies autour de leur amour du punkrock et notamment celui du début des années 2000. Le groupe a déjà sorti un album en 2018 qu’il avait produit lui-même puis en 2020 un EP intitulé Heavy Blues.

 

 

Dans Slow Jams on retrouve Bruno qui était dans RAVI, mais aussi avec les fous furieux d’Interior Queer puis, suite à son déménagement à Berlin dans Moving The Mess, plus mélodique et post-hardcore. Au final que des excellents groupes.

Acrimony, la courte intro qui débute l’album annonce vite la couleur, les guitares sont déchainées et rythmiquement ça va aller vite, alors Swapping Promises enchaîne avec une belle énergie et le chant caractéristique de Bruno. Diable que ce morceau est efficace !

Slow Jams a de l’énergie à revendre, Cleft in twain et Barbed Brain sont là pour le démontrer tout en distillant des petites mélodies bien accrocheuses.

Donuts s’inscrit plus dans la vague grunge/rock des années 90, une petite ballade calme et emprunte de tristesse fait une petite pause au milieu de ce détonnant album. D’ailleurs In Riddles dans une énergie différente approche les mêmes influences grunge. Tandis que les Berlinois offrent une autre petite interlude avec Parsimony avant de balancer deux derniers titres (Exit Excite et In Flood) plus mélodiques avec même quelques riffs pop mais avec une belle puissance en fond, ils me rappellent Ravi.

On notera aussi au passage l’excellent son de l’album produit par Alan Douches au studio West Side Music lui a qui a déjà produit des groupes cultes comme Converge, Lifetime et Kid Dynamite.

 

Après RAVI, INTERIOR QUEER, MOVING THE MESS, Bruno est de retour avec SLOW JAMS est un groupe détonnant qui mélange punkrock avec des influences 90’s et de superbes mélodies. Un excellent album !

 

J. NeWSovski

 

https://slowjamshc.bandcamp.com/album/punk-standards

https://www.facebook.com/slowjamshc/



mardi 19 février 2019

Interview - Bruno de Moving The Mess



Sans vouloir être trop indiscret mais qu’est-ce qui t’a amené sur Berlin ?

Je ne vais pas tout expliquer parce que ça pourrait prendre des pages mais en gros l’amour.
Ca a été un choix difficile à faire et qui m’a mis du temps à réaliser parce que je ne voulais pas quitter RAVI. Je savais que si je partais ça serai la fin. Perdre un taf ou des potes ça c’est pas grave, des potes ça reste toujours des potes et un taf on en trouve toujours un plus ou moins cool. Mais un groupe sur lequel t’es depuis 10 ans c’est chaud. Et puis il y avait aussi Death Mercedes et Interior Queer et Serendhi Pity
J’ai finalement pris la décision et me suis cassé après la tournée en Russie avec Death Mercedes où on avait décidé d’en finir aussi.

lundi 8 octobre 2018

MOVING THE MESS – High Wired




MOVING THE MESS – High Wired

8.5/10

Quand Party Remote Control entame ses premières notes, que la voix arrive et que l’énergie commence à se dégager il y a une odeur de Fugazi qui s’installe, avec ce point commun pour les mélodies, le chant brut et les guitares ciselées. French Moon German Sun tempère plus les choses avec davantage de mélodies et un ton moins râpeux.


Moving The Mess propose ainsi des choses vraiment intéressantes avec un air qui rappelle d’autres groupes, et, en y regardant de plus près il se trouve qu’on y retrouve Bruno qui jouait avant dans RAVI et INTERIOR QUEER (quel sacré groupe !). Clairement, il a su exporter sa touche et s’entourer des musiciens allemands hyper efficaces. Alors effectivement on ressent RAVI, le chant y est pour beaucoup et on nage dans les mêmes eaux, mais comme Ravi c’était vraiment top ça fait du bien d’en retrouver des bribes.

Pour clarifier tout ça, Moving The Mess est un groupe allemand basé sur Berlin avec donc Bruno mais aussi des locaux qui jouaient dans Set It Right et Melloy. Moving sait parfaitement varier les ambiances entre des titres rythmés (High Wired) et de la douceur (Into The Never) en gardant comme ligne conductrice de belles mélodies d’indie punk que ne renieraient pas la vieille vague émo (Connotations et Plans avec leurs faux air des premiers Get Up Kids). Perso j’adore notamment les changements de rythmes et le son des guitares.


Il n’y a pas grand-chose à rajouter hormis que c’est un groupe qui se déguste avec de super morceaux et un bon esprit alors foncez y jeter une oreille !


J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Party Remote Control                







jeudi 4 octobre 2018

Clip - Moving The Mess

Bruno de Ravi, Interior Queer et Death Mercedes est de retour avec Moving The Mess. On parle de l'album dans quelques jours en attendant voici Dead Hand of the past.


mercredi 14 octobre 2015

Fire Walks With Me - A Tribute To Burning Heads


Fire Walks With Me - A Tribute To Burning Heads
Kicking Records - PP&M - Buzz Off - Blackout Prod
9/10
Je ne vais pas commencer par ce sombre principe des Tribute qui, en général, ne touchent que les groupes qui ont arrêté car cette idée de rendre hommage aux Burning Heads est une excellente idée et même plus encore une excitante idée.

La pochette rappelle directement le premier album éponyme des Orléanais, et au final c'est normal car cet album est en fait un tribute au premier album des Burning et non pas à l'ensemble de leur carrière. Petite déception pour moi car ce n'est pas mon préféré, peut être tout simplement parce que j'ai découvert le groupe avec Dive, que j'adore toujours autant. Mais c'est une question de timing, ceux qui ont connu le groupe à son tout début adorent cet album, mon frangin me parle toujours des concerts où les BH faisaient les premières parties de Noir Désir et cet album est son préféré sans contestation possible.

Mais ce tribute est donc pour moi un excellent moyen de me replonger dedans. Pour l'anecdote il était sorti sur FNAC records à l'époque... Et sans vouloir me replonger dans les arcanes du net il ne doit pas y avoir beaucoup de références sur Fnac Records...

Bon autant le dire tout de suite, il y a du beau monde sur ce disque dont pas mal gravite autour des vétérans. Tout d'abord Ravi qui a la lourde tâche de commencer mais qui reprend parfaitement In My Head, un titre emblématique, les Gravity Slaves, d'Orléans aussi, reprennent Once Again et Les Sleepers, sortis de leur sommeil (si ce jeu de mots de bas étage est accepté) reprennent Rain de bien belle manière. Les Dirty Fonzy amènent leur touche d'originalité avec une version très Opposite de Brave New World et c'est une version aboutie et passionnante. Forest Pooky s'attaque à un titre emblématique Making Plans For Nigel qui est aussi une reprise de XTC, dans son style propre, c'est une version revisitée bien sûr et c'est une très belle version. Bien entendu on devait retrouver soit High Tone soit Alif Sound System dans ce tribute et ce sont les premiers qui s'y collent avec un Blind planant et aérien. Il y a deux autres titres qui reviennent aussi régulièrement en concert c'est évidemment Hey You que The Rebel Assholes reprennent, une nouvelle fois, car la version était déjà présente sur l'excellent EP Follow The Line et l'autre titre c'est Go Away que reprennent les Copenhagen, que je découvre ici,  avec une version déroutante.
J'ai oublié de parler des titres des Flying Donuts, Uncommonmenfrommars, Dissidence Radio ou Dead Pop Club et les autres mais leurs versions sont tout aussi intéressantes. Arrive la fin et je me rends compte à quel point j'apprécie vraiment cet album et que l'heure est arrivée de le sortir du placard.


Ce Fire Walks With Me aura peut être je l'espère une suite car de bons albums à reprendre, les Burning Heads en ont quelques uns dans les valises... et ce serait sympa de voir les "vieux potes" (Nra, The Adolescents, Marshes, Seven Hate...) reprendre aussi quelques titres.



dimanche 9 mars 2014

Interior Queer – s/t



Interior Queer – s/t
Jazz Wheck ; Dirty Guy Rock ; 30HD
8.5/10
On avait pu découvrir Interior Queer fin 2012 avec une petite interview et un morceau sur la somptueuse compilation Quihabet aures audiendi, audiat ! du fanzine que vous lisez actuellement. Mais je tiens tout de même à re-présenter Interior Queer.
Dans un premier temps le nom du groupe est, je trouve, excellent, il met en avant l’humour du trio et permet ensuite une déclinaison importante du concept. La pochette de ce premier opus éponyme en est une belle démonstration.
La qualité d’interior Queer vient de la qualité de ses musiciens qui ne sont pas les premiers venus non plus. Bruno (guitare + chant) officie, ou officiait (je ne sais pas où en est vraiment le groupe) dans RAVI, Nono (batterie) qui était derrière les fûts dans Jetsex est une machine à frapper capable de jouer à plus de 4grs et proche du coma éthylique (cf le concert avec Jetsex en Vendée il y a 5 ans…) et Jimmy à la basse qui a joué ou joue dans un nombre incroyable de groupes, on citera Jetsex, Maladroit, Crossing The Rubicon. Et puis pour l’album, Pat, qui faisait la gratte avant l’album, a enregistré ses parties et à quitté le groupe. On se souvient de lui pour ses séances d’exhibitionnisme dans Jetsex, mais aussi pour les Cavaliers, Four Slicks, Hellmotel

Interior Queer envoie donc 12 morceaux avec ce premier album qui ne sortira qu’en vinyle et numérique, chose qui me paraît tellement évidente à l’heure actuelle. Le désormais trio envoie un punkrock mélangeant plusieurs influences que ce soit du garage ou des choses plus old school. So Much Fun renvoie très rapidement vers des groupes de la trempe de Minor Threat avec un débit ultra rapide et une rythmique effrénée.
Le groupe se rapproche aussi des influences de RAVI notamment sur des titres comme Tourettes ou Lubrificator qui font la part belle aux mélodies.
Et puis c’était peut être la touche de Pat mais certains passages sont clairement marqués par sa « patte », Masked Bomb et son coté surf ou le solo sur Hipster Avoiders, reste à espérer que le groupe saura garder cette fraicheur et cette originalité sans lui.
A noter que l’album a été enregistré en deux fois avec pas loin d’une année séparant les deux enregistrements.

Alors oui c’est un très bon album mais Interior Queer ne connaîtra jamais qu’une notoriété relative. Cependant il aura le mérite de me rappeler que le punkrock est un défouloir sans prise de tête, qui s’écoute à fond, et se vit dans les minuscules salles qui peuplent les souterrains des villes et pour ça je ne peux qu’être admiratif de ce genre de groupes, les féliciter pour le plaisir qu’ils distribuent.


Mon titre préféré: Tourettes

mercredi 31 octobre 2012

Interview : Interior Queer








C’est LE groupe qui fait parler de lui en ce moment, formé d’anciens membres de Jetsex et Ravi, il sera bientôt sur la 6ème compile du fanzine et devrait sortir un album début 2013. Rencontre avec Jimmy et Pat le terrible pour 10 petites questions, histoire d’en savoir plus sur ce groupe au nom génial.
Interior Queer au complet
Première chose, je pense que vous avez bien du délirer à trouver ce nom d’INTERIOR QUEER, comment avez-vous réussi à tomber dessus ?
Pat : C’est venu naturellement, on s’est un peu touché la nouille et c’est sorti !

Toi, Jimmy, tu as ou tu joues dans un nombre incalculable de groupes, peux tu nous faire la liste complète ?
Jimmy : Maintenant je ne joue plus que dans 2 groupes, Interior Queer et CTR… mais j’ai joué longtemps dans Jetsex avec Pat et Arno... on est allé partout ... on s'est bien marré, un peu trop même... ca duré presque 10 ans cette histoire, moins longtemps avec Maladroit… 1 an et demi…. En même temps ils viennent de jouer au Fest et sont coincés en Floride donc je suis bien content m’être barré ce groupe…
jimmy

Et Pat ?
Pat : Je joue dans les Four Slicks a la basse, un groupe de garagepunk avec Jon Von notament qui a joué dans Mr T Experience et les Rip Offs, et dans Last Night, du punkrock ou je fais guitare/chant...
Pat l'incontournable...
Les deux autres membres c’est qui ? Je crois qu’il y a le chanteur de RAVI ?
Pat : Y a un repris de justice et un mec qui déteste les coiffeurs
Jimmy : Arno à la batterie qui était dans Jetsex…. Et Bruno qui jouait dans RAVI, Serendhi Pity, et maintenant dans Death Mercedes et aussi dans Bruno RAVI acoustique.


Qu’est ce qui vous a donné envie de monter un groupe tous ensemble ?
Pat : On avait déjà pas mal partouzer ensemble avec jimmy et arno...
Jimmy : ca me manquait de ne plus être en contact régulier avec les parties génitales de Pat … et jouer avec Arno c’est quand même bien cool… à chaque concert il joue plus vite… il commence un roulement mais tu sais jamais quand il fini… et Bruno je le connaissais pas bien… c’est un relou mais on ne sait pas comment s’en débarrasser ….


Quand on monte un groupe comme celui-ci on doit se dire tiens on va faire un truc à la machin ou sonner comme untel. Vous quelles étaient vos influences ?
Pat : Sonner comme Bon Jovi qui sucerait Ian McKay

Jimmy : on a joué tellement longtemps avec Pat et Arno qu'on se pose plus trop de questions... le tout c'est que ça plaise à Bruno...enfin quand il vient aux répètes... sinon ça fait comme à Rouen le mois dernier : on joue des morceaux qu'on a jamais répété avec lui... c'est un peu chaud en fait...


Le projet c’est de sortir un album je crois, il est prévu pour quand et de quelle façon va-t-il sortir ?
Jimmy : on a déjà enregistré 7 morceaux… on va en réenregistrer 4-5 de plus en janvier… ensuite faut qu’on trouve des labels pour le sortir… on commence à avoir des plans mais rien de défini pour le moment… ca sortira surement en vinyl, en CD, sur Bandcamp… bref n’importe où…


Qui est à l’enregistrement ?
Pat : Phil Spector
Jimmy : un gars qui s’appelle Camille Gateau… on le connaissait pas… il est super cool et il fait un son parfait (pour nous en tout cas….)
Pat : C’était du gâteau l’enregistrement en plus...

Pat au second plan, le regard plutôt...louche

Il va sonner comment cet album ?
Pat : Il va sonner midi je pense...
Jimmy : midi, midi et quart, ça dépend…
Il va sonner assez brut mais …. bien… difficile à dire en fait…


On voit votre nom sur pas mal d’affiches à Paris, Interior Queer, pour tout provincial qui reste chez lui, ca donne quoi sur scène ?
Pat : Faut nous faire jouer pour savoir !