J'ai beaucoup aimé l'album précédent de The Deadnotes, les voilà de retour avec Cling To You.
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vendredi 28 décembre 2018
mercredi 26 décembre 2018
PREY DRIVE – Once More With Feelings
PREY DRIVE – Once
More With Feelings
Krod Records
8.5/10
Le premier
EP de Prey Drive, sorti il y a
quelques mois seulement, m’avait bien emballé et voici que le groupe est de
retour avec, cette fois-ci, un véritable album de 10 titres. C’est
impressionnant de voir un groupe aussi rapide et productif. Sachant qu’entre-temps
le groupe a pas mal tourné et composer sur la route n’est pas forcément chose
aisée.
Once More With
Feelings est
dans la parfaite continuité de Tabula Rasa avec une touche
propre au groupe, assez singulière en ce moment sur la scène. J’aime beaucoup ces
Anglais et cet album car j’aime l’atmosphère qu’il dégage. Un quelque-chose de
très aérien, mélodique mais à la fois triste et mélancolique.
Je retrouve,
comme il y a quelques mois sur Tabula Rasa, un coté Elliott, période False Cathedrals,
que ce soit dans la voix du chanteur ou dans l’atmosphère que leur musique dégage.
Même si l’ensemble reste sans surprise et assez homogène en termes de qualité sur
la durée de l’album il n’en reste pas moins de superbes moments comme sur Tokyo ou Foxes.
La voix de Brad Smith est haute et
son association sur la musique de Prey
Drive est atypique rappelant au passage, mais je me répète une nouvelle
fois, celle de Julien Pras sur la
musique de Mars Red Sky.
Les anglais
n’hésitent pas cependant à sortir de l’indie-rock pour proposer quelque chose
de plus pop, ici, sur Sugar
High, c’est fait avec subtilité, avec des
doublements de voix et l’apport d’autres sons. Et puis quelle douceur sur Sunday Best !
Le morceau sonne comme une prière
derrière ses sonorités et la douceur qui l’accompagnent, ce titre a vraiment un
côté mystique voire même religieux.
Ainsi Prey Drive vient de sortir un
bel album, dans la lignée du précédent EP. Pas de nouveauté mais davantage de
plaisir sur la durée.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Tokyo
lundi 24 décembre 2018
samedi 22 décembre 2018
Clip - Martha
Comme dirait l'ami Forsaken Shadow, de la bonne folk pour coreux avec le titre Heart is healing de Martha
jeudi 20 décembre 2018
ULTRABERNARD – Bernard veut pas !
ULTRABERNARD – Bernard veut pas !
Eat shit records
*
Plus de dix
ans d’existence pour UltraBernard,
groupe parisien dont le nom rappelle autant Ultra Vomit que Super Dupont.
Et quelque part il y a un lien entre tout ça. Les parisiens aiment la déconne,
l’humour, sans que ce soit d’ailleurs leur unique crédo. D’ailleurs le groupe a
déjà partagé l’affiche avec les métalleux Nantais spécialisés dans la parodie
tout comme il leur est arrivé aussi de croiser le fer avec les Wampas. Et tout ça avec un bon côté
franchouillard assumé.
Ultrabernard est avant tout un groupe punk dont
les influences vont se chercher dans la scène alternative française des années
80 que ce soit les Ludwig, VRP ou aussi les Wampas précédemment cités. L’ensemble des 14 morceaux qui composent
Bernard
veut pas ! sont funs, rafraichissants et même si j’ai parfois
du mal avec certains morceaux (Six Légumes)
peut-être en raison du chant ou Tante
Germaine, un peu trop mou sauf sur sa fin.
Je trouve cependant d’autres morceaux nettement plus efficaces comme Marguerite ou l’explosif Bernard. J’aime beaucoup aussi Chambre à Air, le morceau rapide de l’album,
marrant et qui donne envie de remuer des coudes.
Nul ne doute
qu’Ultra Bernard est un groupe de
scène, j’imagine très facilement le public reprendre en chœur le refrain de Du Cul Et Du Pognon. Les textes sont
décalés et c’est rigolo de les découvrir au fur et à mesure des écoutes (petit poney),
je pense que franchement le groupe doit être une belle découverte en concert
avec de l’énergie, un coté fun communicatif et des morceaux qu’on a plaisir à
écouter pour sourire ou se marrer.
Bernard Veut Pas ! a le mérite de
titiller les oreilles au point d’inciter à aller voir le groupe en concert me
rappelant parfois aussi un groupe comme Mambassa BB, finalement pas si éloigné en
termes de style et de textes.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Petit
Poney
mardi 18 décembre 2018
Clip - FULL THROTTLE BABY
Les Full Throttle Baby viennent de mettre en ligne Beer Hunt avec un clip encore bien déjanté.
vendredi 14 décembre 2018
Interview - The Sobers
On n’a jamais eu
l’occasion de faire une interview ensemble précédemment alors peux-tu me
présenter le groupe ?
Salut Julien
! Alors nous sommes The Sobers, un groupe de punk rock basé sur Marseille. On
est un trio qui se compose de JC (batterie), Tom (guitare/chant) et moi (Paul -
basse/chant). Ça fait maintenant dix ans qu’on se trimbale à droite à gauche
avec ce petit nom.
jeudi 13 décembre 2018
Clip - Resolve
Voici Carmela de Resolve, groupe Lyonnais qui monte. Un titre hommage à la grand-mère du chanteur décédée il y a peu.
mardi 11 décembre 2018
The HI-LITES - Dive at dawn
The HI-LITES - Dive at dawn
Teenage Hate Records / HVIV Records / Bad
Heath Records / Trokson Records
7,5 sur 10
Après une
première livraison en 2015, The HI-LITES
signe son retour discographique avec l'album "Dive at dawn". Fortement influencés par le punk,
le garage et des groupes plus noisy comme HOT
SNAKES ou FUGAZI, les Lyonnais
lorgnent plus volontiers du côté du post-punk sur cet album. L'ajout d'un
clavier participe grandement à cette mutation.
HI-LITES maitrise parfaitement les codes du
genre : basse et batteries métronomiques, rythmiques mid-tempo, guitares bien
ciselées, synthé eighties, chant grave et sombre...Si bien que ce savant
cocktail rappelle son meilleur représentant hexagonal, FRUSTRATION. Le mimétisme de la voix de Paco avec celle de Fabrice
Gilbert, le leader des Parisiens, est parfois saisissant, notamment pour
son ton caverneux.
Malgré cette
influence manifeste, HI-LITES a son
style et sait brouiller les pistes. D'ailleurs le riff de guitare introduisant
le premier titre "Obey"
est presque trompeur avec un son de guitare légèrement métal, avant que la
machine post-punk ne se mette en route. "Inside"
montre à quel point le groupe est moins dans l'urgence et prend le temps
d'installer ses morceaux avec de longues intros. Ce titre au refrain accrocheur
est très efficace. "Automn
Flood" et "Anti
Sex" présentent les mêmes qualités,
la voix du chanteur se faisant de plus en plus puissante.
Si The HI-LITES ont globalement
ralenti le tempo sur ce 2ème album, ils n'ont pas pour autant perdu leur rage
initiale et savent encore composer des morceaux" rentre-dedans",
comme "Attila" ou "A Major Mistake" et son imparable
couplet (gimmick de guitare et voix à l'unisson). On pourrait peut-être
reprocher au groupe de trop systématiquement scander ses refrains. Mais ne
boudons notre plaisir, tant the HI-LITES
a su hisser son niveau de jeu sur ce 2ème album. Celui-ci se conclut par "Journey has come to an end", titre
très réussi qui montre que les Lyonnais peuvent élargir leur palette. Construit
autour du clavier, le morceau à l'intro électro sonne très cold wave, voire new
wave. Peut-être une indication du nouveau chemin musical que pourrait prendre
the Hi-LITES ?
Mr Caribou
Morceau préféré : A
major mistake
dimanche 9 décembre 2018
Clip - CHARLES IN THE KITCHEN
Les suisses de Charles in the Kitchen viennent de mettre en vidéo leur titre Arrogant Teenage Rag.
samedi 8 décembre 2018
jeudi 6 décembre 2018
SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon
SICK OF IT ALL – Wake
The Sleeping Dragon
Century Media / Fat Wreck Chords
9/10
Si le dragon est la représentation
du groupe alors j’ai du mal à comprendre le titre de ce 11ème album car à aucun
moment je n’ai senti le groupe endormi. Peut-être pris dans une routine mais toujours
aussi vivant et même plutôt bien en forme comme si le temps n’avait pas
d’emprise sur lui. Les membres de Sick
Of It All écument les salles depuis plus de 32 ans. Le terme légende n’est
désormais pas usurpé pour qualifier le groupe si généreux qui même après tant et
tant de concerts donnés arrive toujours à distribuer et prendre énormément de
plaisir. Quelle énergie et quelle générosité sur scène !
Que faut-il
attendre de ce nouvel album ? Honnêtement pour ma part pas grand-chose, je
ne pensais pas, en me lançant dans son écoute, être surpris. Et pourtant il est
varié car entre les titres hardcore classiques (That
Crazy White Boy Shit, ultra efficace sur album comme en live)
s’intercalent des titres plus métal (wake
the sleeping
dragon) ou street punk (Always with
us) et même façon Dropkick Murphys (le surprenant Bull’s
anthem avec Tim Mc Ilrath de Rise Against).
Mais la puissance du groupe reste totalement intacte, entendez la rage d’un Inner Vision
qui ouvre l’album, oui les gars sont toujours affutés comme des lames. La voix
de Lou est toujours aussi hargneuse et
que ce soit les riffs acérés de Pete
ou le groove de la basse tout fonctionne à merveille du début à la fin (super
morceau pour finir avec Chuck Ragan
sur The New
Slavery).
Que dire aussi
de cette magnifique pochette ? Moi je ne trouve pas vraiment de défauts à
ce nouvel album et j’irai même jusqu’à le classer directement dans le top 5 de
la discographie du groupe.
Entre
le dernier album de Madball (for the cause) et ce Wake the Sleeping
Dragon de Sick Of It All le hardcore New Yorkais se porte toujours bien et
n’a pris de rides en 30 ans. Ceux qui se sont lassés du style feraient bien de
se reprendre une petite dose, histoire de se rappeler au bon souvenir des coups
de coudes échangés en circle pits. Sick Of It All est une légende, une légende
bien vivante.
J. NeWSovski
Morceau préféré : That
crazy white boy shit
mardi 4 décembre 2018
Clip - Steve'n'Seagulls
Très productifs en vidéos ces derniers temps les Steve'n' Seagulls sont de retour avec Ghost Town, une compo perso issu du dernier album.
lundi 3 décembre 2018
samedi 1 décembre 2018
Brice de Nothing More A-t'il bon goût ?
NOTHING MORE que je classe dans les dinosaures français du punkrock vient de sortir un nouvel album encore bien bétonné il y a quelques mois. L'occasion de reprendre la série des A T'Il Bon Goût avec Brice, batteur du groupe.
jeudi 29 novembre 2018
LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot
LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot
Bloodshot Records
8.5/10
Voici le
premier album de Laura Jane Grace,
chanteuse d’Against Me ! Je
m’attendais à retrouver un album folk voire acoustique, posé et calme mais la
dame sait surprendre et propose une musique proche de son groupe originel tout
en élargissant son panel vers la seconde partie de l’opus.
Ainsi China Beach,
qui débute l’album, rappelle au bon souvenir de The Clash, avec ce riff de guitare auquel on aurait rajouté un
chant bien déjanté plus proche du hardcore. J’aime beaucoup Born In
Black qui, sous des airs de As
The Eternal Cowboy avec son tempo lent et ses envolées lyriques, parvient
à frapper juste. Dans un registre proche de ce qu’on lui connaît j’accroche
beaucoup aussi à The Airplane
song la rythmique est bonne, le morceau
est entraînant, dansant même, le refrain est super. Dans le style il y a aussi I Hate Chicago, dont les textes vindicatifs
resteront en mémoire, ce serait d’ailleurs amusant d’entendre le morceau chanté
là-bas. Cette chanson, comme l’a expliqué
LJG en interview est une chanson sur le divorce et le fait qu’elle ait dû
s’installer là-bas pour être proche de son ex-femme et de sa fille, pas
vraiment un choix en sorte, elle s’est sentie piégée dans une ville qui ne l’a
jamais acceptée. Le titre aurait pu s’insérer parfaitement sur un album comme Searching
For a former Clarity. On met du temps à rentrer dans Reality Bites mais il y a une bonne
énergie dans ce morceau.
Puis Laura Jane s’éloigne quelque peu de son
univers pour en explorer d’autres et, sans être un spécialiste de Dylan (#lecartographe),
je trouve The Acid Test Song proche de
ce dernier, avec un mélange de folk et de blues. C’est aussi le cas sur The Hotel Song et quelque part Apocalypse Now (& later). Dans ce
registre elle se débrouille plutôt bien et sa voix marche à merveille.
Puis le
titre Screamy Dreamy s’apparente à
un voyage vers l’inconnu, un morceau très aérien, émo et poétique. Très réussi.
Ce premier album de Laura Jane Grace
alterne donc des morceaux punks comme Against Me ! sait les faire mais s’aventure
aussi sur des contrées blues, folk et même aussi plus originalesn l’ensemble
est fait avec beaucoup de savoir-faire, d’expérience et de talent.
J. NeWSovski
Morceau préféré : The
Airplane Song
mardi 27 novembre 2018
dimanche 25 novembre 2018
vendredi 23 novembre 2018
THE SOBERS – IV
THE SOBERS – IV
Bad Mood
Asso / Crapoulet records / we are shark records / Tim Tam Records / Bartolini
Records / ‘59SRS / French Noise / Panda Records / Culture Famine
8.5/10
Ça fait
désormais quelques années que The Sobers
écume les concerts et sort des albums et autres EPs. Petit à petit le trio
marseillais grandit et la qualité de ses productions est croissante. Malgré un line-up
modifié en 2015 avec un changement de guitariste le groupe n’a jamais perdu la
flamme, bien au contraire. L’apport du deuxième chant est d’ailleurs plutôt une
bonne chose.
Cet album
sobrement intitulé IV fait suite au
non moins bien nommé III, une
dénomination à la Led Zeppelin qui a
le mérite d’être à l’image du groupe : efficace. En fait je me trompe un
peu car en début d’année on a eu le droit à un split acoustique entre le groupe
et 21 Again.
Mais cet
album est d’une toute autre facture car derrière la jolie pochette s’alignent
de très bons morceaux, Battle for
nothing, par exemple, qui est terrible d’efficacité, il envoie à
fond comme du Burning Heads avec un
superbe bien refrain bien aidé par les chœurs, la basse est vraiment sympa
dessus. Mais il y a aussi Dead
End, No
Revelation ou bien Figure
it out qui sont tout aussi pertinents. Au passage on retrouvait ce même No Revelation
sur le split avec 21 Again tout
comme le superbe Light the
Match.
Et puis l’interlude Absolute Zero
fait du bien et laisse entrevoir une possible évolution vers des morceaux plus
aériens. La transition avec blood
feud est d’autant plus brutale mais on n’en
attendais pas moins des Marseillais.
Quand je
parlais de croissance dans la qualité des morceaux un titre comme Final Goodbye
représente à merveille le talent du groupe qui d’un punkrock direct sait
évoluer vers quelque chose de plus technique et complexe.
Terriblement efficace ce 4ème
album de The Sobers va faire parler de lui, ceux qui seraient passés à coté du
groupe sont priés de se jeter dessus.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Final
Goodbye
mercredi 21 novembre 2018
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