Cemented Minds est groupe de Caen formé de membres Nine Eleven, Amanda Woodward, Aussitôt Mort et Burning Bright. Voici le clip de Hair Shirt réalisé à partir d'extrait du film The Warriors de Walter Hill
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dimanche 8 décembre 2019
dimanche 31 décembre 2017
jeudi 27 avril 2017
Still Hungry Fest
Un peu de promo locale pour ce petit fest dont c'est la deuxième édition et qui mérite de perdurer.
Hier on a eu le droit à un concert complet avec Pogo Car Crash, survolté par sa jeunesse, The Decline! pour le premier concert de soutien à leur nouvel et 3ème album ainsi que les américains d'Antiflag qui ont livré une grosse prestation.
Ce soir place à Fights and Fires, Real Deal et les Chacals puis demain grosse date aussi avec Nine Eleven, Intenable, Nightwatchers, The Attendants et End It.
Samedi Mathilda et Henry Padovani qui fermeront l’événement.
samedi 25 mars 2017
vendredi 3 février 2017
NINE ELEVEN – Sentinels
NINE ELEVEN –
Sentinels
Bad Mood rcds, Désordre Ordonné, Dingleberry rcds, Don't Trust The
Hype, Emergence rcds, Epidemic rcds, Grain of Sand rcds, Guerilla Asso,
Hardcore 4 Losers, I Corrupt, I For Us, Sieve & Sand rcds, Trivel rcds,
Ugly & Proud rcds, Unlock Yourself rcds, World Appreciated Kitsch rcds
& Nine Eleven Conspiracy
9 /10
Nine Eleven est juste un groupe hors norme, un
groupe énorme par sa générosité et son ouverture qui en 10 ans a exploré et
innové. Durant tout ce temps il a su conserver une ligne de conduite des plus
remarquables et ce malgré de nombreux changements de line up.
Et voilà la
bête de retour fin 2016 avec un album concept d’un seul morceau de plus de 33
minutes. Principe original (on se souvient aussi de The Decline de NoFX) mais aussi casse-gueule, le groupe n’en est pas à son coup
d’essai car 24 years le
précédent album, qui remonte à plus de 3 ans et qui portait déjà aussi la
signature originale du duo Nine Eleven /
Amaury Sauvé, était inspiré de la pièce de théâtre Faust de Goethe.
Sentinels se révèle en très peu de temps d’une
richesse impressionnante, l’apport de violons par exemple qui subliment
certains passages de cet album ; il sent aussi fortement la patte d’une
très grande pointure : Amaury Sauvé
et son Apiary Studio.
Clairement
la scène française, dans ce registre, est créative et talentueuse, ainsi on
rapprochera les manceaux de Birds In Row
mais aussi Past pour cette
expression d’une musique lourde, puissante et pénétrante.
Il n’y a pas
grand-chose à reprocher à Sentinels,
peut-être quelques passages difficiles d’accès et les contraintes du concept
qui fait qu’il n’y a qu’un seul titre ce qui fait qu’on le commence toujours au
début et qu’on part pour une expérience d’une demi-heure. Mais quelle claque !
Au-delà de
tout ça, le groupe s’implique aussi politiquement puisque les bénéfices vont
vers un groupe autonome français d’aide pour ceux qui s’engagent dans des
luttes. La grande classe quoi !
J. NeWSovski
A classer entre Birds In Row et Aussitôt
Mort
mercredi 18 mai 2016
FIRE AT WILL – Life goes on
FIRE
AT WILL – Life goes on
Krod Production
9/10
Les coreux toulousains sont de
retour et c’est une très bonne nouvelle tant j’avais été emballé par leur premier
EP Today
Is Mine puis par Hoping For the Best leur
premier album. En pause ou tout du moins un peu sorti des radar Fire At will revient avec ce nouvel album, juste mélange entre énergie
et mélodie.
Dans la continuité de leur démarche
et leur concept visuel on a le droit à une pochette dessinée avec du super-héros.
J’aime, une fois encore, beaucoup.
Les toulousains reviennent donc aux
affaires avec 10 titres, de nouvelles idées et un style qui a bien évolué
depuis les débuts. Life Goes On
se révèle être bien plus rock. Pour démonstration A
Promise is a debt développe sur 3 minutes un mélange de punkrock
et de hardcore que ne renierait pas Ignite
par exemple ou Comeback Kid.
Mais le groupe s’éclate vraiment aussi
à jouer des trucs rapides et plus chantés qu’avant : Insert
Coins, hommage aux jeux vidéos avec ses samples bien choisis.
Fire At Will, dont j’ai toujours adoré le nom bien senti, continu
son petit bonhomme de chemin dans des voies moins directes qui passent par des
mélodies plus travaillées rappelant aussi des groupes comme Nine Eleven (sur Walk
The Line).
Nice Guys Finish Last titre au rythme
lent, mélodique proche de l’émo met en avant la capacité des Toulousains à
créer de beaux titres et surtout sortir des sentiers tracés. Et don’t take it for granted ne peut qu’appuyer
sur ce point.
Au final Life Goes On joue fort, tape fort sans jamais négliger
l’écriture de ses morceaux et surtout reste ancré en tête. Définitivement un
des albums de l’année dans le style.
Morceau préféré : Nice Guys Finish Last
mardi 20 octobre 2015
Stinky - Against wind and tide
Stinky - Against wind and tide
Delete your Favorite Records / Riot Bike
Records
9.5/10
On va gagner du temps en annonçant
tout de suite que cet album est une grosse tuerie.
Voilà ça y 'est le suspens est mort.
Stinky est un groupe de Clisson,
près de Nantes, et joue depuis 2010.
Auparavant le groupe s'appelait Stinky
Bollocks, le changement de nom
coïncide aussi avec l'arrivée de Claire
au chant.
Au total le groupe a sorti 3 EPs en
3 ans et voici donc le premier album. Pour la petite histoire le groupe a aussi
participé au Hellfest en 2014,
Clisson peut être, diront certains, mais à l'écoute de ce que fait le groupe
c'est amplement mérité.
D'un point de vue visuel, le navire
et le coté noir et blanc rappellent évidemment Nine Eleven et Le rêve de Cassandre. J'ai
d'ailleurs reçu le même genre de claque en écoutant against wind and tide qu'en
écoutant City Of Quartz des Manceaux. Les deux groupes d'un point
de vue musical sont assez proches, ça se ressent sur certains titres, Let The Way Count par exemple avec un
mélange de hardcore moderne qui tire sur des mélodies et puis dans le
traitement du chant on sent des ressemblances.
La grosse référence est aussi bien entendu Comeback Kid et des titres comme Unstoppable me font penser à d'excellent titres de Broadcasting et même Die Knowing et puis il y a une référence aussi que je retrouve c'est Raised Fist pour le coté moderne hardcore avec le rythme très soutenu et des lignes de guitares par dessus. Le chant aussi m'y fait penser comme sur Kami et surtout sur Perspectives et son refrain au débit saccadé comme sait le faire Alle Hagman. Et j'adore Raised Fist...
La grosse référence est aussi bien entendu Comeback Kid et des titres comme Unstoppable me font penser à d'excellent titres de Broadcasting et même Die Knowing et puis il y a une référence aussi que je retrouve c'est Raised Fist pour le coté moderne hardcore avec le rythme très soutenu et des lignes de guitares par dessus. Le chant aussi m'y fait penser comme sur Kami et surtout sur Perspectives et son refrain au débit saccadé comme sait le faire Alle Hagman. Et j'adore Raised Fist...
Au final cet album est une sacré bombe, qui plus est pour un premier. Dans
un style rappelant Nine Eleven, Comeback Kid et Raised Fist le quintet de
Clisson balance son modern-hardcore avec une énergie débordante et une efficacité redoutable. Le son est
juste excellent avec une batterie qui claque à la perfection. Une très grosse
surprise et un album indispensable.
samedi 12 octobre 2013
One Burning Match – s/t
One Burning Match – s/t
Histrion records
9/10
Sans connaître le style ni le passé
des membres du groupe je me suis jeté dans l’écoute de leur premier album. Et
après une très belle petite introduction j’espérais profondément que le groupe
n’enchaîne pas avec du punkrock mélodique en pouca-pouca trop léger pour
assumer la mise en condition du premier sample. « One
Burning Match », le premier vrai morceau, qui prend donc
son nom au groupe et le redonne à l’album,
balance rapidement un hardcore violent mais non dénué de mélodies à la
façon de Nine Eleven. On sent
rapidement que les quatre membres du groupe aiment amener et poser une
atmosphère. Bien évidemment je pense assez rapidement à d’autres groupes que ce
soit Comeback Kid, parfois même Raised Fist et Kickback assez souvent… Bien entendu pour ces deux derniers le
point commun que je retrouve est lorsqu’ils posent des morceaux plus lents,
plus atmosphériques, plus métal. Mais les clermontois ont cette qualité de
posséder une identité qui leur est propre avec cette alternance des chants, ces
interludes en samples et cette ambiance assez sombre.
« Autumn
will be black » et sa montée, son chant crié me rappelle
vraiment le coté mélodique de Kickback, les voix se rapprochent et surtout j’entrevois
un peu cet univers qu’on retrouvait dans l’excellent EP des Parisiens, les 150
passions meurtrières. « rain in
blood » est violent à souhait et meramène dans l’univers
des Tourangeaux de Nine Eleven, un
groupe que je trouve très proche, de par leur technicité, l’ambiance qu’ils
imposent et surtout leur registre.
Le son est très bon et lourd à
souhait, c’est Laurent Saussol qui s’en est chargé, lui qui s’était déjà chargé
d’un album de Radio Maquis par le passé.
Je dis déjà car One Burning Match est composé de deux ex-membres du groupe cité
précédemment, perso j’avais du en
entendre des morceaux mais je n’avais jamais accroché plus que ça. Au
passage l’album a été mixé par Andrew Schneider qui a déjà bossé sur des
Cave-In, Unsane, Converge. Et pour finir j’apprécie aussi la pochette sobre
mais explicite compte tenu du contenu et du nom du groupe…
One Burning Match est donc une sacré découverte à qui je prédis un bel
avenir, que ce soit en France mais aussi à l’international où ce genre de groupe
est très apprécié chez nos voisins européens. Je vais aussi jeter régulièrement
un œil sur leurs dates de concerts car j’imagine parfaitement la qualité que
peuvent avoir leurs sets.
3
titres à découvrir: autumn will be black ; one burning match ; on a
drip
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