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dimanche 8 décembre 2019

Clip - Cemented Minds

Cemented Minds est groupe de Caen formé de membres Nine Eleven, Amanda Woodward, Aussitôt Mort et Burning Bright. Voici le clip de Hair Shirt réalisé à partir d'extrait du film The Warriors de Walter Hill

jeudi 27 avril 2017

Still Hungry Fest

Un peu de promo locale pour ce petit fest dont c'est la deuxième édition et qui mérite de perdurer.

Hier on a eu le droit à un concert complet avec Pogo Car Crash, survolté par sa jeunesse, The Decline! pour le premier concert de soutien à leur nouvel et 3ème album ainsi que les américains d'Antiflag qui ont livré une grosse prestation.



Ce soir place à Fights and Fires, Real Deal et les Chacals puis demain grosse date aussi avec Nine Eleven, Intenable, Nightwatchers, The Attendants et End It.
Samedi Mathilda et Henry Padovani qui fermeront l’événement.






samedi 25 mars 2017

vendredi 3 février 2017

NINE ELEVEN – Sentinels



NINE ELEVEN – Sentinels
Bad Mood rcds, Désordre Ordonné, Dingleberry rcds, Don't Trust The Hype, Emergence rcds, Epidemic rcds, Grain of Sand rcds, Guerilla Asso, Hardcore 4 Losers, I Corrupt, I For Us, Sieve & Sand rcds, Trivel rcds, Ugly & Proud rcds, Unlock Yourself rcds, World Appreciated Kitsch rcds & Nine Eleven Conspiracy 
9 /10

Nine Eleven est juste un groupe hors norme, un groupe énorme par sa générosité et son ouverture qui en 10 ans a exploré et innové. Durant tout ce temps il a su conserver une ligne de conduite des plus remarquables et ce malgré de nombreux changements de line up.

Et voilà la bête de retour fin 2016 avec un album concept d’un seul morceau de plus de 33 minutes. Principe original (on se souvient aussi de The Decline de NoFX) mais aussi casse-gueule, le groupe n’en est pas à son coup d’essai car 24 years le précédent album, qui remonte à plus de 3 ans et qui portait déjà aussi la signature originale du duo Nine Eleven / Amaury Sauvé, était inspiré de la pièce de théâtre Faust de Goethe.

Sentinels se révèle en très peu de temps d’une richesse impressionnante, l’apport de violons par exemple qui subliment certains passages de cet album ; il sent aussi fortement la patte d’une très grande pointure : Amaury Sauvé et son Apiary Studio.

Clairement la scène française, dans ce registre, est créative et talentueuse, ainsi on rapprochera les manceaux de Birds In Row mais aussi Past pour cette expression d’une musique lourde, puissante et pénétrante.

Il n’y a pas grand-chose à reprocher à Sentinels, peut-être quelques passages difficiles d’accès et les contraintes du concept qui fait qu’il n’y a qu’un seul titre ce qui fait qu’on le commence toujours au début et qu’on part pour une expérience d’une demi-heure. Mais quelle claque !
Au-delà de tout ça, le groupe s’implique aussi politiquement puisque les bénéfices vont vers un groupe autonome français d’aide pour ceux qui s’engagent dans des luttes.  La grande classe quoi !

J. NeWSovski

A classer entre Birds In Row et Aussitôt Mort





mercredi 18 mai 2016

FIRE AT WILL – Life goes on



FIRE AT WILL – Life goes on
Krod Production
9/10
Les coreux toulousains sont de retour et c’est une très bonne nouvelle tant j’avais été emballé par leur premier EP Today Is Mine puis par Hoping For the Best leur premier album. En pause ou tout du moins un peu sorti des radar Fire At will revient avec ce nouvel album, juste mélange entre énergie et mélodie.

Dans la continuité de leur démarche et leur concept visuel on a le droit à une pochette dessinée avec du super-héros. J’aime, une fois encore, beaucoup.

Les toulousains reviennent donc aux affaires avec 10 titres, de nouvelles idées et un style qui a bien évolué depuis les débuts. Life Goes On se révèle être bien plus rock. Pour démonstration A Promise is a debt développe sur 3 minutes un mélange de punkrock et de hardcore que ne renierait pas Ignite par exemple ou Comeback Kid.
Mais le groupe s’éclate vraiment aussi à jouer des trucs rapides et plus chantés qu’avant : Insert Coins, hommage aux jeux vidéos avec ses samples bien choisis.

Fire At Will, dont j’ai toujours adoré le nom bien senti, continu son petit bonhomme de chemin dans des voies moins directes qui passent par des mélodies plus travaillées rappelant aussi des groupes comme Nine Eleven (sur Walk The Line). Nice Guys Finish Last titre au rythme lent, mélodique proche de l’émo met en avant la capacité des Toulousains à créer de beaux titres et surtout sortir des sentiers tracés. Et don’t take it for granted ne peut qu’appuyer sur ce point.


Au final Life Goes On joue fort, tape fort sans jamais négliger l’écriture de ses morceaux et surtout reste ancré en tête. Définitivement un des albums de l’année dans le style.

Morceau préféré : Nice Guys Finish Last


mardi 20 octobre 2015

Stinky - Against wind and tide



Stinky - Against wind and tide
Delete your Favorite Records / Riot Bike Records
9.5/10
On va gagner du temps en annonçant tout de suite que cet album est une grosse tuerie.
Voilà ça y 'est le suspens est mort.

Stinky est un groupe de Clisson, près de Nantes, et joue depuis 2010. Auparavant le groupe s'appelait Stinky Bollocks, le changement de nom coïncide aussi avec l'arrivée de Claire au chant.
Au total le groupe a sorti 3 EPs en 3 ans et voici donc le premier album. Pour la petite histoire le groupe a aussi participé au Hellfest en 2014, Clisson peut être, diront certains, mais à l'écoute de ce que fait le groupe c'est amplement mérité.

D'un point de vue visuel, le navire et le coté noir et blanc rappellent évidemment Nine Eleven et Le rêve de Cassandre. J'ai d'ailleurs reçu le même genre de claque en écoutant against wind and tide qu'en écoutant City Of Quartz des Manceaux. Les deux groupes d'un point de vue musical sont assez proches, ça se ressent sur certains titres, Let The Way Count par exemple avec un mélange de hardcore moderne qui tire sur des mélodies et puis dans le traitement du chant on sent des ressemblances.
La grosse référence est aussi bien entendu Comeback Kid et des titres comme Unstoppable me font penser à d'excellent titres de Broadcasting et même Die Knowing et puis il y a une référence aussi que je retrouve c'est Raised Fist pour le coté moderne hardcore avec le rythme très soutenu et des lignes de guitares par dessus. Le chant aussi m'y fait penser comme sur Kami et surtout sur Perspectives et son refrain au débit saccadé comme sait le faire Alle Hagman. Et j'adore Raised Fist...

Au final cet album est une sacré bombe, qui plus est pour un premier. Dans un style rappelant Nine Eleven, Comeback Kid et Raised Fist le quintet de Clisson balance son modern-hardcore avec une énergie débordante et une efficacité redoutable. Le son est juste excellent avec une batterie qui claque à la perfection. Une très grosse surprise et un album indispensable.




samedi 12 octobre 2013

One Burning Match – s/t





One Burning Match – s/t
Histrion records
9/10
Sans connaître le style ni le passé des membres du groupe je me suis jeté dans l’écoute de leur premier album. Et après une très belle petite introduction j’espérais profondément que le groupe n’enchaîne pas avec du punkrock mélodique en pouca-pouca trop léger pour assumer la mise en condition du premier sample. « One Burning Match », le premier vrai morceau, qui prend donc son nom au groupe et le redonne à l’album,  balance rapidement un hardcore violent mais non dénué de mélodies à la façon de Nine Eleven. On sent rapidement que les quatre membres du groupe aiment amener et poser une atmosphère. Bien évidemment je pense assez rapidement à d’autres groupes que ce soit Comeback Kid, parfois même Raised Fist et Kickback assez souvent… Bien entendu pour ces deux derniers le point commun que je retrouve est lorsqu’ils posent des morceaux plus lents, plus atmosphériques, plus métal. Mais les clermontois ont cette qualité de posséder une identité qui leur est propre avec cette alternance des chants, ces interludes en samples et cette ambiance assez sombre.
« Autumn will be black » et sa montée, son chant crié me rappelle vraiment le coté mélodique de Kickback, les voix se rapprochent et surtout j’entrevois un peu cet univers qu’on retrouvait dans l’excellent EP des Parisiens, les 150 passions meurtrières. « rain in blood » est violent à souhait et meramène dans l’univers des Tourangeaux de Nine Eleven, un groupe que je trouve très proche, de par leur technicité, l’ambiance qu’ils imposent et surtout leur registre.
Le son est très bon et lourd à souhait, c’est Laurent Saussol qui s’en est chargé, lui qui s’était déjà chargé d’un album de Radio Maquis par le passé. Je dis déjà car One Burning Match est composé de deux ex-membres du groupe cité précédemment, perso j’avais du en  entendre des morceaux mais je n’avais jamais accroché plus que ça. Au passage l’album a été mixé par Andrew Schneider qui a déjà bossé sur des Cave-In, Unsane, Converge. Et pour finir j’apprécie aussi la pochette sobre mais explicite compte tenu du contenu et du nom du groupe…

One Burning Match est donc une sacré découverte à qui je prédis un bel avenir, que ce soit en France mais aussi à l’international où ce genre de groupe est très apprécié chez nos voisins européens. Je vais aussi jeter régulièrement un œil sur leurs dates de concerts car j’imagine parfaitement la qualité que peuvent avoir leurs sets.

3 titres à découvrir: autumn will be black ; one burning match ; on a drip