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mardi 1 août 2023

THE DEAD KRAZUKIES – From The Underworld

 


THE DEAD KRAZUKIES – From The Underworld

Kicking Records

 

De Hossegor on connaît la plage et ses grosses vagues, ses hordes de surfers, Igor aussi… Mais au final peu de groupes hormis The Dead Krazukies qui, malgré dix ans d’existence et aujourd’hui trois albums, n’a pas la renommée qu’il mérite. La sortie de From The Underworld chez KIcking devrait permettre de mettre un coup de projecteur sur lui.

 

The Dead Krazukies est un groupe qui a l’habitude de soigner ses artworks, les précédents étaient superbes (cf Icarus) et celui-ci ne déroge pas à la règle révélant un côté plus sombre qui pourrait laisser penser que le groupe évolue dans un registre plus métal. Au passage c’est Phil le batteur du groupe qui s’en occupe.

 

Passée la courte introduction les choses commencent avec the Fallen and The Ferryman, punkrock rapide avec une grosse rythmique

J’aime beaucoup From the Underworld qui me rappelle très rapidement Rise Against et ce rapprochement a du mal à me quitter par la suite que ce soit sur Darth Walnut plus posé ou Silent march à la superbe rythmique qui est un des morceaux vraiment très bons de cet album. Le style des deux groupes se ressemble, TDK ayant, par contre, la particularité d’avoir un chant féminin, ce qui amène une touche d’originalité très appréciable. Cela m’amène aussi à le rapprocher de feu Big Blast. La voix de Maider est vraiment sympa et c’est un atout pour le groupe, son petit grain apporte vraiment beaucoup de charme.

 

Le mélange d’énergie et de mélodies est vraiment intéressant (Captain Crust), et si le groupe s’emballe parfois un peu trop comme sur the Mindfucker il n’empêche que ce morceau fera certainement son effet sur scène.

 

Posé au milieu de l’album Make Babylon Great Again pourrait rappeler les touches reggae/dub que les Burning Heads avaient tendance à mettre dans leurs albums, le morceau est rafraîchissant et fait une véritable coupure. Et dans un style totalement différent, la reprise de Maniac du film Flashdance amène un côté fun et décalé. C’est rigolo de voir que le morceau avait aussi été repris l’an passé par Fuzz Theory. Poser une reprise sur un album est quelque chose que j’ai toujours apprécié, cela amène soit une référence à une influence importante soit cela permet de montrer que le groupe sait aussi ne pas se prendre trop au sérieux.

 

From The Underworld devrait réussir à introduire davantage The Dead Krazukies dans le paysage musical français. C’est un album très réussi qui possède quelques très bons morceaux, même s’il manque parfois d’originalité il compense avec une très bonne exécution et un côté fun très intéressant.

 

J. NeWSovski

 

 

https://thedeadkrazukies.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/TheDeadKrazukies/

 


samedi 8 octobre 2022

A VULTURE WAKE – Animal (EP)

 


A VULTURE WAKE – Animal (EP)

Thousand Islands Records

 

Seulement 3 mois après leur précédent EP (Kingdom) le supergroupe enchaîne déjà avec un nouveau 5 titres. Pour les amateurs, les deux Eps sortiront regroupés sur un seul vinyle dans quelques semaines, le 11 novembre, sous le titre One Kingdom Animal.

J’aime bien ce groupe et, même si les attentes sont toujours énormes quand on a à faire à un rassemblement de personnalités majeures de la scène, leurs précédentes productions, sans être transcendantes, étaient tout de même qualitatives.

 

Formé de membres de Black Flag, All et Screeching Weasel, le groupe impose un style qui lui est assez propre.  The Fool Must Be Killed se révèle être un morceau au rythme posé qui dégage une grosse sensation de puissance retenue. L’utilisation du xylophone sur la fin est originale. Les riffs métal et les riffs de guitare sont légion sur ce titre tout comme sur Lost cause of the year rappelant parfois certaines chansons de Death By Stereo.

Sur un tempo ralenti mais toujours avec un gros son derrière, Life is snake ; mices are men se révèle un morceau qui mixe encore plein d’influences avec cette guitare très métal ce qui en fait un titre de punkrock très moderne.

Retour du xylophone sur Shadow Of A Common, qui poursuit dans l’atmosphère laissée par Life is Snake ; mices are men, toujours le tempo lent, la puissance derrière mais cette fois-ci le groupe accélère et Chad Price pousse de la voix. Le dernier morceau est au final mon préféré, We are living in a dream est peut-être celui qui est le plus mélodique, j’aime bien son refrain très saccadé.

 

Il faut noter le super travail de Mike Kennerty qui a enregistré les morceaux ainsi que le mixage de Jason Livermore au Blasting Room.

 

 

 J. NeWSovski

 

https://avulturewake.bandcamp.com/album/animal

https://www.facebook.com/avulturewake/



mardi 15 mars 2022

AFTER THE FALL – Isolation

 


AFTER THE FALL – Isolation

Sbam Records

 

After The fall est un groupe qui est devenu de plus en plus intéressant au fil des années et des albums. Leur précédent (Dedication en 2020) était vraiment très bon et je dois dire que je trouve qu’on ne parle pas assez d’eux.

Il y a dans After The Fall un petit esprit Fat Wreck Chords de la fin des années 90 et je trouve même qu’il y a des sonorités qui me rappellent Diesel Boy (l’un de mes groupes américains préférés) ou Consumed. Ici tout va très vite, Isolation et ses dix titres est expédié en moins de 17 minutes et ça commence très fort avec Ghosts, j’aime beaucoup le double chant de Mike et Jasmine qui se renvoient la balle. Ce morceau est énergique et très mélodique. Adios Amigo, ralentit le rythme et ça marche à la perfection, le chant de Mike est super bien posé et sur le refrain avec Jasmine c’est encore parfait. Encore un groupe qui mériterait de faire davantage de titres en mid-tempo. Jasmine prend le chant sur Gas Money, rapide et efficace qui aborde le sujet de la rétribution des petits groupes indés.

Autre morceau intéressant, Brek A leg ralentit le rythme sans pour autant perdre en intensité. Puis Failed You sonne un peu comme du No Use For A Name avec une rythmique hyper soutenue et un chant qui se pose mollement dessus.

 

Mileage voit le featuring de Jon Snodgrass au chant, ce dernier chantait dans Armchair Martian et Drag The river, le refrain de ce morceau est entêtant peut-être même trop…

Au passage l’album a été enregistré et Mixé au Blasting Room avec Jason Livermore.

 

Clairement cet album est trop court, pour combler tout ça le groupe a décidé de placer Dedication en face B sur le vinyle, ce qui est une très bonne idée. Toujours est-il que j’aime beaucoup ce nouvel album, davantage mélodique que les précédents il met surtout en avant une excellente complémentarité entre les deux chants.

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.afterthefall518.com/

https://afterthefall518.bandcamp.com/album/isolation



dimanche 9 septembre 2018

RISE AGAINST – The Ghost Note symphonies vol 1




RISE AGAINST The Ghost Note symphonies vol 1
Virgin Records
9/10

Rise Against tourne en rond depuis quelques années je trouve. Le groupe a clairement changé de dimension en devenant vraiment important en terme de notoriété. Ses derniers albums se ressemblent, ne laissant plus de place aux surprises, ce n’est pas forcément une mauvaise chose en soit mais au fond j’attends toujours du groupe qu’il me fasse vibrer comme ce fut le cas sur Revolutions per minute au lieu de cela il s’entête à refaire et refaire les mêmes morceaux.

Cette idée d’album acoustique ou plutôt symphonique car l’apport de violons et de cordes est important est plutôt une bonne chose, car le groupe a, un coté très mélancolique dans certains titres qui devrait être amplifié par cette nouvelle interprétation.

Et dès les premières notes je dois avouer que je suis conquis, la voix de Tim, toujours magnifique, et bien mise en valeur par l’interprétation derrière. The Violence, à l’origine sur le très fade Wolves, est ici mis en valeur et se révèle un bien meilleur morceau et c’est aussi le cas de House on fire aussi sur Wolves. Cette version permet de mettre en avant le texte et lui donner une autre dimension. Sans surprise Like The Angel se révèle un superbe morceau, la version d’origine sur Revolutions Per Minute est l’un de me morceaux préférés du groupe, cette version apporte une touche mélancolique grâce aux violons derrière et le rythme ralenti. Les versions de Miracle et Savior permettent aussi de mettre les textes en valeur, de davantage être à l’écoute, ce qui est une bonne chose et puis ils sont bien écrits.
Puis l’album se referme sur Voices Off Camera dans une version émouvante juste piano et voix. De la même façon je m’attache à l’intensité du texte ce qui m’avait échappé dans sa version d’origine sur Revolutions. Un superbe morceau.


En froid avec Rise Against depuis quelques années je dois avouer que ce premier volume de reprises symphoniques m’a totalement convaincu. Les 10 titres, au passage superbement produits par Bill Stevenson dans son Blasting Room, apportent tous une nouvelle dimension aux morceaux en accentuant l’intensité émotionnelle. Les amateurs du groupe et ceux qui aiment les versions acoustiques seront ravis.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Voices Off Camera




mardi 28 avril 2015

Good Riddance - Peace in our time



Good Riddance - Peace in our time
Fat Wreck Records
8.5/10
L'heure est de toute évidence aux retours ou d'une façon plus générale je dirais que la vieille génération des années 90 est toujours active et reprend sérieusement du service, preuve en est avec ce nouvel album de Good Riddance mais aussi la sortie quelques jours avant d'un Strung Out, de Millencolin, Agnostic Front, Baby Chaos, Therapy, Faith No More... 
Et ce pour mon plus grand bonheur quand le résultat est aussi bon.

Good Riddance revient donc après une interruption de 8 années. Russ Rankin, son chanteur, n'est pas resté inactif puisqu'il a officié durant dans Only Crime (3 albums dont un l'an passé), allstar band avec notamment Bill Stevenson. Ce retour s'effectue dans de bonnes conditions puisqu'elle se fait avec le line up de A comprehensive Guide to modern Rebellion et Operation Phoenix.

Peace in our time est un album incisif dans la lignée de la discographie du groupe de Santa Cruz avec un mélange de morceaux plutôt musclés et agressifs (disputatio et shiloh) et mélodiques (glory glory ; Contrition). Rappelant parfois The Descendents (Grace and virtue - Washed Away) bien plus qu'auparavant d'ailleurs, ce nouvel album est plus orienté punk mélodique rapide le rapprochant notamment du dernier en date My Republic. Russ ayant peut-être conservé son surplus d'énergie pour Only Crime qui est bien plus énergique. Au total 14 titres pour une durée assez courte avec des titres tournant autour des deux minutes. Il n'y a pas de titre qui se détache et l'ensemble est vraiment très homogène dégageant au passage une atmosphère de nostalgie d'une certaine époque.

Enregistré au Blasting Room par le duo Stevenson/Livermore, le lieu incontournable de cette dernière décennie à l'image du Motors Studio de Ryan Greene dans les 90-00's le son de Peace in our Time est juste excellent.



C'est donc un grand plaisir de retrouver Good Riddance dans un registre où il est très fort. Ce nouvel album est une vraie réussite et marque le retour d'un groupe influent. Et même s'il a officié durant tout ce temps dans Only Crime dans un registre très proche c'est intéressant de retrouver Russ Rankin au sein de sa formation de prédilection.


Mon morceau préféré :      contrition



mardi 11 novembre 2014

Lagwagon - hang



Lagwagon - Hang
Fat Wreck Chords
8.5/10
Il y a peu de temps je prenais une petite bière avec l'ami Joey Cape dans un petit troquet traditionnel dans le cœur de San Francisco. Encore sobre, il me dit : "tiens copain, jette donc une oreille au nouvel album de Lagwagon, j'aimerais bien savoir ce que t'en penses."
Je lui dis que la pochette est graphiquement réussie par contre cette photo peut, peut être, avoir une connotation notamment après la mort de Derrick Plourde (batteur du groupe) il y a quelques années (suicide par balle).
Joey insère la galette dans le lecteur du bar et on s'écoute ce 8ème opus. J'en profite pour mettre pour mettre un demi dollar dans la cible à fléchettes et lancer une partie de 301

L'album s'ouvre sur un morceau on ne peut plus classique du groupe : Burden Of Proof intro très calme, Joey chante sobrement juste accompagné d'une guitare acoustique puis tout bascule logiquement  avec l'énergie qui caractérise le groupe dès le deuxième morceau qui enchaîne parfaitement. Ce Reign me rappelle de nombreux vieux morceaux de Double Pladinium ou Resolve. Les titres s'enchaînent comme les triples 20 que Joey collectionne.  Je lui dit que cette nouvelle galette est tout de même fichtrement bonne et qu'elle me rappelle tout de même le très bon Resolve, dernier album en date sorti il y a... 9ans. Mais The Cog in the machine me déroute un peu avec des riffs énergiques empruntés à des métalleux chevelus puis Obsolete Absolute, qui s'étend sur près de 6 minutes me bouleverse un peu dans ma comparaison un peu hâtive. Burning Out in style est aussi un excellent titre avec une rythmique plus posée mais de bons passages notamment la deuxième partie. One More Song me, gonfle sur son intro, même si le chant peut être touchant il est trop aérien pour moi.
Joey ose me demander après son deuxième Bull ce que je pense des lyrics. Hey coco, je ne suis pas si bilingue que ça surtout après deux excellentes Alchemist's Heady Topper par contre je suis plus à même de juger l'excellent travail de Bill Stenvenson au Blasting Room qui a vraiment un super boulot avec cet album.
 La partie s'achève comme l'album  avec un magnifique Joey bien accompagné sur In Your Wake par une section rythmique très impressionnante. 

Joey remporte assez facilement  la partie de 301, l'animal est un habitué des bars, il est fier de sa victoire mais aussi de son album. Et il a raison.

C'est donc le 8ème album dans une carrière commencée au début des années 90, Lagwagon n'a jamais raté d'album (Blaze est moins bon mais ce n'est pas non plus une bouse) . J'aime beaucoup les premiers très incisifs et directs (Hoss, Trashed, Duh) mais ce Hang est tout de même sacrément intéressant car il allie le style des premières à des titres plus mélodiques, plus mélancoliques aussi.

Mon titre préféré:           Reign

dimanche 27 juillet 2014

Stars Burn Stripes - songs about escapism


Stars Burn Stripes - songs about escapism
5 feet under records
7.5/10
Jeune groupe danois, de Copenhague pour être précis. Stars Burn Stripes est arrivé sur mon pc par un curieux mail venant de je ne sais qui qui avait eu mon adresse je ne sais où. J'ai donc mis du temps avant de le télécharger puis l'écouter.

Stars Burn Stripes est un groupe de punkrock mélodique plutôt bien foutu. Musicalement c'est loin d'être original mais les titres sont rapides avec des mélodies intéressantes (Challenge accepted). La voix me rappellait un peu Anti-Flag au début mais au niveau du son, de la façon de composer je pense surtout aux Suisses d'Hateful Monday et un petit paquet de groupes californiens de la fin des 90's comme Strung Out sur Asphalt ou The Ataris avec Set Fire. A noter que l'album a été mixé au Blasting Room.

Toujours est-il que pour un premier album c'est très prometteur, les titres sont accrocheurs et de toute évidence le groupe s'éloignera progressivement de ses influences comme l'ont pu faire d'autres auparavant et dès lors il en sera d'autant plus intéressant.

Mon titre préféré:            challenge accepted



mercredi 9 avril 2014

Flying Donuts – still Active


Flying Donuts – still Active
José records / kicking records / chanmax rds
8.5/10
18 ans que le trio écume les routes de France et d’Europe, les vieux se rappelleront des concerts de l’époque Last Straight Line avec les Second Rate et les Homeboys. Les Flying Donuts représentent  maintenant bien plus qu’un groupe de punkrock, ils sont aussi l’un des emblèmes de notre scène indé nationale. Totalement impliqué dans le mouvement DIY le groupe s’est même vu être le sujet d’un livre : ma petite entreprise punk.

Still Active est seulement le 4ème album, et son nom annonce la couleur. Pour ceux qui auraient pu penser le groupe enterré, il faudra toujours compter sur eux ! Et il est en forme, la flamme, en emblème sur la pochette, brûle toujours et brûlera encore longtemps je pense.
Comme pour les albums précédents il m’aura fallu plusieurs écoutes pour appréhender totalement cet opus, c’est d’ailleurs l’un des rares groupes de punkrock qui me fait ça. J’ai l’impression que les albums des spinaliens ne se livrent pas si facilement que ça, qu’il faut les travailler pour en profiter.
Tout commence donc par All Or Nothing, un bon morceau d’entame qui bourrine un peu et met surtout en appétit. Still active, dans la continuité de Until The Morning Comes, se veut un fin mélange de rock lourd et de belles mélodies. L’enchaînement From InsideGreat Powers Of Adaptation est d’ailleurs totalement révélateur des deux faces du groupe. From Inside se veut être le titre le plus mélodique et le plus pop de l’album et peut être même de la discographie du groupe avec son refrain tout gentillet. Mais moi j’aime bien et ça passe à la perfection comme une bonne friandise. Great Powers, curieusement long pour un morceau de ce style, balance dans le hardrock punk à grosses guitares comme il sait si bien le faire. Puis sur Shadows il vient flirter sur les traces de Black Zombie Procession et des Hellbats. Puis quelques titres partent dans un registre plus mélodique avec de belles envolées come Remain Alone ou l’art de manier le mid tempo.

Enregistré au studio Pole Nord par Fred Gramage et masterisé par Jason Livermore au Blasting Room, du classique désormais mais toujours efficace. Still Active se veut un album qui explore plusieurs cotés du groupe mais qui allie parfaitement les envolées mélodiques et le rock dur avec mur de guitare en prime. Et à n'en pas douter comme un bon vin il va vieillir et se bonifier avec le temps.

Mon titre préféré: from inside





FLYING DONUTS : still active (teaser) from Brice Beillant on Vimeo.

dimanche 21 avril 2013

Billy Hornett – the famous oil for a perfect greasing




Billy Hornett – the famous oil for a perfect greasing
Delete your favorite records
8.5/10
Je ne reçois que très peu d’albums qui explorent différentes facettes et s’écartent du punkrock classique et c’est donc avec un bel effet de surprise que je découvre ce premier album de Billy Hornett. Il s’agit d’un trio basé dans la région Toulousaine formé à la fin 2011, un très jeune trio donc. Billy Hornett apporte une grande vague de fraîcheur dans ma discothèque avec notamment l’apport d’une contrebasse. Les rares albums que je possède avec ce type de formation pratiquent plutôt du psycho (Nekromantix, 6 Feet Down (dont la chronique du nouvel album ne devrait pas tarder)…). Les toulousains mélangent, eux, plusieurs styles : punkrock, rock’n’roll, blues et surtout du rock à Billy (d’où peut être leur nom ?).

Ce premier album fait suite à un premier EP « level one » sorti l’an passé et une tournée marathon aux quatre coins de France. The Famous Oil me fait le même effet que la De Lorean de Marty  McFly avec un retour dans les années 50. Les titres groovent énormément  (« everything about » « my babe ») et sentent très très bons le rock’n’roll comme l’excellent « Lick It » avec Slim Paul de Scarecrow qui apporte sa voix et notamment de superbes passages au chant. On n’entend plus trop de groupes dans ce registre et c’est fort dommage. On côtoie aussi de bons passages aux influences blues (« about me ») et aux sonorités qui n’auraient pas dénotées sur la bande originale d’O’Brother «better than a dream » . L’apport d’un clavier sur certains titres est aussi une très bonne chose « monster » en est le plus exemple. On ne peut pas reprocher grand-chose au groupe, les titres sont tous de bonne facture et surtout leur variation de style permet d’éviter une quelconque lassitude qui pourrait arriver. La voix, éraillée juste comme il faut est aussi parfaite.
Le son est précis et propre, pas trop non plus, juste comme il faut pour un album de rock’n’roll et c’est Christophe Arnaud du Warmaudio qui est venu l’enregistrer au studio du moulin. Il a ensuite été mixé par un incontournable du moment : Jason Livermore du Blasting Room. Apparemment les mixages au Blasting Room ne coûtent pas plus chers qu’en France et au-delà du prestige d’avoir le nom d’un Descendents dessus, il faut reconnaître que le travail est toujours parfait.
La pochette est aussi très jolie avec une belle illustration signée Tiguilup parfaite pour le registre du groupe.


3 titres à retenir : Lick It ; everything about ; Make up

 

jeudi 28 mars 2013

Alkaline Trio – My shame is true





Alkaline Trio – My shame is true
Epitaph
7.5/10
Le trio de Chicago signe ici son  8ème album qui est aussi le 3ème sur Epitaph. Chroniquer ALK3 sans parler du passé est difficile tant j’ai pu aimer ce  groupe durant une période (Maybe I’ll catch fire et From here to infirmary). Influence majeure de pas mal de groupes durant la période émopunk  le trio a toujours eu cette capacité a créer de superbes chansons. Matt Skiba (chant et guitare) et Dan Andriano (chant et basse) sont vraiment deux excellents songwriters, leurs albums solos sont d’ailleurs de belles réussites. J’ai plus de mal avec la voix de Dan cependant.  Toujours est – il qu’à un moment donné j’ai décroché pour plusieurs raisons : j’ai pas suivi le groupe lorsqu’il est parti dans son délire maquillage pseudo emo gothique à l’époque où le groupe a commencé à bien marcher (Crimson) et il faut avouer que depuis 10 ans le groupe a du mal à être aussi inspiré qu’à leur époque Asian Man Records.  Il y a certes eu de bons titres durant tout cela mais, pour moi ils se comptent sur les doigts d’une main.

C’est donc un peu par hasard que je suis tombé sur My Shame Is True, sans aucune attente particulière. La pochette plutôt sympa change de l’ordinaire et le premier titre « she lied to the FBI » se rappelle aux bons souvenirs avec un titre assez direct et rapide qui fait tout de même la part belle aux mélodies. Le son est comme toujours très bon et c’est une nouvelle fois l’incontournable Bill Stevenson qui l’a produit au Blasting Room.  Les titres s’enchaînent et sont plutôt plaisants on retrouve même Tim McIlrath de Rise Against sur le titre I, pessimist.

Certes My Shame Is True n’est pas le meilleur album des américains mais il a le mérite d’être homogène avec des titres plutôt sympas dans un registre proche de ce qu’ils faisaient au début avec bien plus de simplicité que leurs précédentes productions.