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mercredi 22 avril 2020

TV VIOLENCE – LP




TV VIOLENCE – LP



Oreilles sensibles attention, TV Violence, dont le nom pourrait se confondre avec quelques groupes français des 90's TV Killers  ou Toxxic TV, est une nouvelle formation Nantaise formée de gars qui évoluent déjà dans des groupes bien connus de la cité des Ducs de Bretagne. On parle ici de la structure de Santa Cruz (ou tout du moins les ¾), Clément de Dédales, Marthe et JB de Brainfreeze, Fickse de Justine et Poésie Zéro, Tom de Trombe. Ce qui fait une belle bande de furieux.

Tout commence par un larsen d’échauffement, histoire de mettre les choses en place rapidement (Crisis Line), le titre pourrait faire penser aux parisiens de Love Computer, amateurs aussi de rock bruitiste. Plus facile d’accès Nose Bleed accroche plus tout en maintenant le déluge sonore. Mais la section rythmique n’est pas en reste avec Nuke cult ou encore I Think We Are The Same Person qui laissent apparaître un saxophone pour des sonorités encore plus ouvertes. Peut-être morceau le plus rock, Neon Maniacs amène des mélodies intéressantes pour nous permettre d’aborder le très calme Liquid Sky, expérimentation aérienne plutôt convaincante.

TV Violence ne semble jamais rassasié et la petite bande doit prendre un malin plaisir à expérimenter en salle de répète, la guitare de Guillaume enchaîne larsen sur larsen sur They Eat Scum et on imagine aisément le groupe sur scène avec ses membres en parfaite symbiose.

TV VIOLENCE est une expérimentation, un délire sonore entre amis. L’album n’est pas facile d’accès, il part souvent dans des directions insensées : rock bruitiste, free jazz, punk… on ne sait pas, on ne sait plus…

J. NeWSovski



Morceau préféré :                                    Nose Bleed




mercredi 11 mars 2020

Clip - TV Violence

Voici TV Violence, je reviendrai un peu plus tard sur ce nouveau groupe nantais formé de membres de Santa Cruz, en attendant voici Crisis Line.

jeudi 1 février 2018

Guillaume de CIRCLES et Can I Say Records A-T'Il Bon Goût ?

Aujourd'hui on retrouve Guillaume de Circles, Trouble Everyday, Santa Cruz, Brainfreeze... et qui tient aussi Can I Say Records. Un entretien long, très long mais riche, très riche !  A découvrir impérativement !




Ton groupe culte ?

dimanche 18 septembre 2016

Mon Autre Groupe – Décadence (EP)



Mon Autre Groupe – Décadence (EP)
Guerilla Asso

Le retour de Mon Autre Groupe s’effectue avec une pochette qui reprend l’œuvre du Caravage Judith décapitant Olophème datant de 1598. C’est violent comme artwork mais c’est à l’image des 8 titres sauvagement exécutés par le groupe parisien.

Première des choses à savoir sur Mon Autre Groupe c’est qu’il est composé de Till (Guerilla Poubelle, Maladroit), Priscillien (The Helltons, Traverse, Sheldon Cooper’spot), Fanny (Veteran, Fanny DX) et Jérôme (M-Sixteen, Santa Cruz, Homeboys). On appelle ça un super-groupe. Le terme commence à me saouler alors je parlerai d’une réunion de potes qui jouent déjà dans des groupes super. D’ailleurs le nom Mon Autre Groupe est sur ce point excellemment bien trouvé.

Les 8 titres sont envoyés en 11 minutes ce qui laisse déjà présager que les ballades ne seront toujours pas au rendez-vous et effectivement dès Arraché on perçoit le gros défouloir qu’est Mon Autre Groupe, punk rapide façon Guerilla Poubelle et ses morceaux explosifs, Fanny s’arrache la voix, c’en est impressionnant. Ça enchaîne super rapidement et j’aime cette constante de terminer les morceaux de façon brutale.
Parfois les textes sont difficilement compréhensibles (vermine) et ont moins d’humour que ceux du premier album mais il n’en demeure pas moins une énorme détermination à balancer une quantité énorme d’énergie. Je parlais de la référence Intensity pour le précédent album et on peut dire que c’est toujours d’actualité avec un registre assez proche. Mention spéciale aussi au morceau L’ennui envoûtant à souhait qui sort du carcan habituel.

Décadence s’écoute en boucle et justifierait la présence de la touche Repeat de votre lecteur cd s’il était sorti sur ce format. Pour l’heure c’est vinyle et mp3.

On espère maintenant la grosse tournée qui va aller avec des dates partout dans des petits rades qui sentiront bon la transpi après le passage de l’ouragan.






samedi 20 août 2016

SORDID SHIP – Cocaïne offshore (ep)



SORDID SHIP – Cocaïne offshore (ep)

La communauté Lorientaise est active, après Sparkrow et Radical Failure, Sordid Ship a vu le jour il y a deux ans avec des membres des précédents groupes cités.

La recette est éprouvée mais fonctionne à merveille avec un punkrock énergique, rythmé et accrocheur le tout avec un son bien Lo-Fi. Les riffs sont simples mais c’est cette simplicité qui fait mouche. Ça joue à l’ancienne et les anciens apprécieront.

Cocaïne Offshore est donc un nouvel EP de 6 titres accompagné d’une petite intro qui est un enregistrement du bruit des vagues. Le thème de la mer est d’ailleurs le fil conducteur et l’identité du groupe c’en est sympa et original.

J’aime bien In Blood we surf ou encore Cut The Rope le tout sonnant quelque part entre Santa Cruz et Agnostic Front. Un bon mélange pour un groupe aussi sympa à écouter que talentueux.






mercredi 30 septembre 2015

Justin(e) - raretés, reprises et autres éjignâts


Justin(e) - raretés, reprises et autres éjignâts
Guerilla Asso / Justin(e) association
Les nantais sont devenus des incontournables de la scène punkrock français grâce à des concerts endiablés certes, mais aussi d'excellents albums. De "du pareil au même" à D+ M- le groupe a évolué pour devenir véritablement passionnant et il est intéressant de voir que musicalement, le groupe, à l'instar des Guerilla Poubelle, mixe parfaitement influences françaises et américaines. Le chant a, je trouve, aussi énormément progressé se débarrassant de l'emprise Zabriskie Point pour un style propre et des paroles d'une qualité brillante.

C'est donc ni plus ni moins  qu'un double cd que sort le groupe regroupant des reprises et des faces B. Tout a été remasterisé par Fab dans sons Chipolata Studio ce qui conduit à un son plus que correct et surtout assez homogène. Au passage le groupe perd ses parenthèses sur la pochette que Fab a également réalisée.
On y retrouve d'excellents morceaux comme Régulièrement Pop Corn, qui apparaissait notamment sur la 3ème compile des Rêveries Catch Me If You Can, Stéphanie (prendra un whisky) ou Transfuge I et Transfuge II.

Mais on retrouve aussi une grosse quantité de reprises allant des Zabriskie Point (Si c'est un homme ; monsieur le contrôleur) à PKRK (On n'est pas sérieux) en passant par les Dirty Fonzy (mollo sur le rock'n'roll) et bien entendu les versions francisées de leurs éternels potes de Santa Cruz. Des reprises qu'on retrouvait sur les versions vinyles des albums et sur le split commun. Ces versions prennent même place directement sur le deuxième disque et on se marre bien autant d'ailleurs en lisant les titres qu'en les écoutant.

De nombreux titre aussi avec des invités. Bien entendu Guillaume de Trouble Everyday, mais aussi Kévin de The Decline / Slim Wild Boar, Batbat de Diego Pallavas ou Ced des Banane Metalik ce qui est super intéressant mais revient cette question qui ne me quitte pas depuis des années déjà : pour pas de featuring avec les Guerilla ou tout simplement Till ? Ni même une petite reprise. Grand mystère... On me répondra que les deux groupes ont participé ensemble au tribute pour les Zabriskie Point mais hormis cela pas de trace physique sur support où l'on retrouve les deux groupes.


Une super compile de raretés que j'ai écoutée avec beaucoup de plaisir. Elle est généreuse avec ses 39 titres et son 1h20 d'écoute et plus encore avec son prix libre sur bandcamp... Indispensable à tout fan du groupe et une bonne occasion pour les autres de découvrir ce groupe énorme.






mercredi 16 avril 2014

Justin(e) – D+/M-


Justin(e) – D+/M-
Guerilla asso / Can I say Records
8/10
Deux ans après le split avec leurs super potes de Santa Cruz et un peu plus de trois après Treillières Über Alles voici le quatuor de Nantais qui remet le couvert et nous pond un 4ème album intitulé D+/M-.
Il est clair que le statut des Nantais a pas mal évolué ces dernières années et je dois avouer que depuis Accident N°7 je suis totalement conquis par ce que fait le groupe. Il fait désormais partie de ces groupes majeurs et influents de notre scène nationale. Moins rentre-dedans que Guerilla Poubelle, l’autre figure de proue au chant aussi en français, le groupe se veut être plus littéraire dans les textes. On a déjà cité maintes fois les références au Zabriskie Point et à leur parolier François Bégaudeau, et, Justin(e) ne déroge pas une nouvelle fois à la règle. Les textes sont poussés, travaillés pleins de références littéraires, historiques ou culturelles. Alexandre, qui écrit tous les textes, fait un travail remarquable qui demande pour l’auditeur un gros travail de recherche pour la compréhension. Il aurait été d’ailleurs sympa de laisser quelques petites pistes dans le livret sur chaque chanson pour nous aider. Mais même sans tout comprendre c’est superbement écrit.

L’artwork est assez sympa et s’articule autour du concept du titre. Sur la version vinyle, celle que j’ai, le verso est truffé d’inversion de lettres de façon dyslexique. La version cd semble représenter un bulletin de notes trimestriel. C’est original et plutôt bien fait.

On rentre dans le vif du sujet avec Faux Problèmes, un morceau rapide et bourrin. Je suis assez surpris par le son et notamment le traitement de la voix d’Alexandre en particulier sur les passages où il y a des chœurs. Justine a besoin de mettre son atout et sa différence en avant on n’entend pas et on ne comprend pas tout, la basse (toujours aussi énorme au demeurant) et la guitare prennent parfois le dessus sur la voix et c’en est dommage.
Enchaîne Je m’en vais ou je m’en vas… un titre original et accrocheur. Je crois en percevoir le sens et c’est d’ailleurs aussi ce qui est intéressant avec ces textes, se replonger dans des explications de textes. Les titres se suivent et sans tous les détailler je retiendrai Le septième titre qui, musicalement, m’accroche beaucoup ainsi que ses textes. Sur la frontière voit apparaître des featurings avec Marthe et Eva qui viennent apporter une grosse d’énergie au titre qui est vraiment très bon sur le refrain. C’est d’ailleurs un des points forts de Justine que de créer des refrains entraînants et fédérateur comme aussi sur Tu ne marcheras plus jamais seul
J’aime aussi beaucoup les morceaux plus lents, les « mid -tempo » habeas corpus et Cila entraînants et mélodiques. Ce sont d'ailleurs pour moi deux des meilleurs moments de ce nouvel album.
Viva World Cup est la référence traditionnelle au foot mais elle prendra toute sa valeur et sa force en concert, sur album ça passe plus difficilement. Et puis comme c’est la tradition sur les versions vinyles, le groupe reprend un morceau de Santa Cruz avec On a des guests qui se veut être un excellent moment tant pour les invités, les musiciens que les auditeurs.

D+/M- est un bon album qui prend de la valeur au fur et à mesure des écoutes avec quelques titres vraiment très intéressants et d’autres moins bien sentis et plus basiques. Je lui reproche cependant un son pas super équilibré surtout sur la voix et je lui préfère Treillières Über Alles et Accident n°7 que je conseille toujours vivement pour découvrir le groupe. Mais reste à savoir si dans quelques semaines d’écoutes je n’aurais pas changé d’avis…


Mon titre préféré:             Habeas Corpus




dimanche 18 août 2013

Question d'Artwork



Il y a un élément dans un album qui peut paraître accessoire, surtout aujourd’hui à l’heure de la dématérialisation, mais auquel j’attache beaucoup d’importance et qui donne aussi une empreinte au disque, il s’agit de la pochette. Qu’on l’appelle couverture, jaquette, cover art ou artwork  cet élément est le visuel de la musique.

Dans le punkrock comme dans les autres styles l’artwork a son importance avec ses références, ses clins d’œil, son bon goût  mais aussi ses ratés.

Aujourd’hui, à travers cette nouvelle rubrique récurrente j’aimerais mettre plusieurs pochettes en avant et qui ont toutes un point commun : rendre hommage et faire référence à un autre album.

C’est en mars 1984 que sort le premier EP de Minor Threat sur Dischord. Le groupe de Ian MacKaye a su en quelques titres définir les lignes et les codes du hardcore tout en créant le terme et le style Straight Edge. En 1989 le groupe compile ses morceaux sur la complete discography à l’artwork identique si ce n’est la couleur.

 
1984 - Minor Threat - first EP
1989 - Minor Threat - Complete dicography


vendredi 20 juillet 2012

Poésie Zéro – L’album bleu



l'album bleu - 2012
bonne attitude - 2011

Poésie Zéro – L’album bleu
Poésie Zéro – Bonne attitude
7/10
J’ai découvert le nom de ce groupe il y a très peu de temps, c’était même lors du Super Tour lorsque son chanteur est venu pousser la chansonnette avec Santa Cruz sur scène. Il faut dire que Fikse, car il s’agit de lui, n’est pas non plus un inconnu. On le connait en tant que batteur de Maladroit mais aussi de Justin(e). Au-delà du nom plutôt bien choisi, ce qui caractérise le groupe c’est ce coté décalé avec des paroles dignes de Didier Super. Second degré à fond, Poésie Zéro ne peut laisser indifférent.
M’étant procuré deux albums en même temps je vais essayer de les chroniquer ensemble, sachant qu’ils se ressemblent beaucoup et qu’il n’y a pas d’évolution frappante entre les deux malgré leur année d’écart. Tout d’abord j’adore le nom du nouvel album : l’album bleu. La pochette est verte. Ce décalage annonce tout de suite la couleur !... « Constamment sous C » provocateur, à l’image du groupe, entame de façon énergique ce dernier opus, il me rappelle d’ailleurs le morceau de Justin(e) du split avec Santa Cruz : « gosses de riches sous coke ». Les ressemblances c’est aussi le credo des parisiens, certains vont hésiter entre clin d’œil et plagiat, avec le CV des membres du groupe je parlerai plutôt d’hommage notamment à NoFX ou Guerilla Poubelle (« barricade rebelle »). L’hommage est encore plus prononcé sur « dans le souterrain » sur l’album bonne attitude qui est une version francisée du titre de Sick Of It All. Idem sur l’album bleu, il y a une version punk d’une chanson de Tryo (« la oï de nos campagnes »). C’est amusant à écouter. Sur pas mal de titres on retrouve des riffs de NoFX, empruntés à Dinosaurs will die, Linoleum ou encore Eddie Bruce & Paul. Arrêtons-nous un peu sur les thèmes abordés, la presse spécialisée (« Rock One » et « My Rock ») en prend un peu dans la gueule et c’est ma foi mérité, la pub mal placée et difficile à interpréter (« coca cola »), les chansons courtes décalées (« hip hop » et « wow »), les chansons démagos faciles (« policier » et « boulot ») et la provoc directe (« va niquer ta mère », « non ce n’est pas le fait » chanson très proche d’ailleurs de Didier Super ). J’aime beaucoup aussi « américain », rythmé et énergique.
Ces deux albums sont dynamiques et surtout très funs par contre leur écoute mérite de maîtriser totalement le second degré, voire plus. Musicalement c’est vraiment très bon et très bien fait, façon école américaine. Ma préférence va cependant pour Bonne Attitude, plus homogène. L’Album Bleu, quant à lui, est à prix dérisoire sur bandcamp (2€).