Aujourd'hui on retrouve Guillaume de Circles, Trouble Everyday, Santa Cruz, Brainfreeze... et qui tient aussi Can I Say Records. Un entretien long, très long mais riche, très riche ! A découvrir impérativement !
Ton groupe culte ?
Je ne vais pas surprendre grand monde mais un
jour j'ai choppé la compile Out Of
Tunes parce que les Burning
Heads (qui auraient aussi pu être la
réponse à cette question, pour d'autres raisons) et Seven Hate se trouvaient dessus. Il s'est avéré que cette compile
était un tribute à un groupe de Washington : Minor Threat, ok cool ça a l'air pas mal mais pas
facile de se faire un point de vue objectif vu que chaque groupe s'était bien
réapproprié les compos (mention spéciale à Somerset
et son sublime Think Again). Lors de
mon premier vrai concert de hardcore (Right
4 Life, Upright, Degradation, Ovum - je pensais que c'était un concert punk à la base et vu qu'à
l'époque on pouvait pas forcément écouter les groupes avant d'aller les voir,
je me suis retrouvé là-bas), les allemands de Degradation (excellent groupe au passage) ont repris Filler
et I don't want
to hear it et là c'était sûr fallait que je choppe du Minor Threat. J'ai donc fini par tomber
sur la Complete Discography
dans les bacs d'un grand distributeur de produits culturels et ce fût la
révélation. Non seulement c'était musicalement bien plus intense que ce que
j'écoutais d'habitude (bien que j’avais déjà un faible pour les morceaux les
plus hardcore des Descendents, de Burning Heads ou de NRA) mais en plus les lyrics me
montraient que j’étais pas le seul à pas vraiment kiffer faire la fête et
surtout à avoir un problème avec le fait de picoler/prendre des drogues et
qu'on avait le droit d'être sobre et que c'était même super punk de le
revendiquer. Je me suis en suite intéressé à fond au hardcore, à cette
contre-culture qui est le straight edge, me menant vers le végétarisme grâce à Shelter et Youth Of Today et presque 20 ans plus tard je n'ai jamais rebu une
cannette, jamais testé aucune substance pouvant altérer ma conscience, jamais
remangé d'animaux et le hardcore (et par extension le punk) et tout ce qui
tourne autour occupe une grand partie de mes activités et a fondé la plupart de
mes relations sociales et inspiré mon approche de la vie et ma façon de faire
les choses. Donc ouais Minor Threat,
définitivement, j'ai même encore le skeud mentionné en cd, qui tourne toujours
régulièrement dans la voiture. J'ai même jamais cherché à tout rechopper en
vinyle comme je fais avec la plupart des groupes que je kiffais à l'époque
tellement cet objet a une signification particulière.
L'album que tu as le plus écouté
?
Définitivement Definitely Maybe de Oasis, je crois c'est le premier disque que j'ai acheté moi-même.
J'ai souvenir d'avoir toujours écouté de la musique mais mes goûts étaient
calqués sur ceux de mon père (pop 60's, rock 70's, un peu de blues), du coup
j'achetais ou me faisais offrir des cds en fonction de ça. Et un jour j'ai
entendu Supersonic sur une célèbre radio pour la jeunesse (qui était
plutôt orientée rock à l'époque, c'était la mode aussi faut dire) et là ce fût
la révélation. Gros tube, grosses guitares, grosse attitude de branleurs et tout
l'album est du même niveau. J'ai d'ailleurs mis longtemps à capter que
l'attitude faisait vraiment partie du génie du groupe, ils ont quand même dit
un paquet de merde à l'époque dont certains trucs qui étaient franchement
discutables mais avec le recul je me suis rendu compte que ça faisait partie du
package, tu nous prends comme on est, des branleurs prolos de Manchester, ou tu
passes ton chemin et tant pis pour toi car on a les plus grands tubes pop de
notre génération. On fera pas de compromis, de toutes façons pas besoin, vu
qu'on a les plus grands tubes pop de notre génération. Totalement intègres,
totalement punks (dans l'attitude du moins, après le fonctionnement c'est autre
chose...). Du coup je trouve que Liam
Gallagher est un des mecs les plus drôle de notre époque, en plus d'être un
des meilleurs frontman et chanteur que le rock ai connu. Le mec fait rien et ça
n'a jamais aussi bien marché, à la fois l’antithèse totale de tout le foutoir
rock'n'roll avec ses chanteurs gesticulants et la synthèse finale de l'attitude
rock. Je suis super balaise, vous le savez, je le sais, pas besoin d'en faire
un spectacle. Brillant. Je te conseille d'ailleurs le docu Supersonic qui retrace les premières années du groupe, des
premières répètes au concert géant de Knebworth 5 ans plus tard (250 000
personnes !).
Bref j'en reviens au skeud. Je crois que c'est
un des rares disques dont je rachète chaque nouvelle édition (je te rassure je
refourgue les anciennes à chaque fois, j'amasse pas bêtement), là je crois qu'on
en est à l'ultime avec celle de 2014 et ses deux cds de faces b (dont j'avais
la plupart sur les singles de l'époque) et de démos/lives, plus un gros livret,
la totale quoi. J'ai choppé ça en cd à l'époque car l'édition vinyle était bien
trop reuch et que je m'étais déjà procuré la réédition 2x12'' remastérisée de
2009 que j'ai quand même gardée pour le coup, je ne suis pas du genre à
multiplier les supports mais là y'a exception. J'ai toujours le cd qui traîne
dans la bagnole au cas où l'envie me prend. Ah ouais je précise aussi que je
les ai vu à l'époque en 95 en banlieue Nantaise dans une petite salle (genre
500 places, mais c'était peut-être plus je ne me rends pas compte). Mon premier
concert (j'avais 14 ans), leur première vraie tournée euro aussi je crois bien.
Je les ai revus l'année du split et c'était mauvais, pourtant les deux derniers
albums étaient bons (alors que la période 99/2003 est désastreuse). Malgré mon
fanatisme je cours pas après une reformation du coup, Noël m'énerve vraiment, il est devenu une sorte d'hybride entre
Bono et Paul Weller, et son dernier album est franchement nul. La carrière solo
de Liam commence bien (j'avais kiffé
son groupe précédent aussi, Beady Eye,
même si ça faisait franchement pas l'unanimité) même si l'album n'est pas fou
et qu'il a quasi rien écrit dessus. Par contre une fois sur deux il chante
super mal en live donc bon, j'espère que s’ils décident de revenir ça ne sera
pas pour tout gâcher. Vas-y j'arrête là sinon je vais encore soûler tout le
monde !
La plus belle pochette de disque
?
Là franchement tu me pose une colle, autant je
suis plutôt sensible aux beaux objets et je trouve toujours dommage quand un
groupe investit du temps et de l'argent pour pondre un disque moche (et y'en a
des tas), autant j'ai jamais trop pris une claque en matière de pochette. De
plus mes goûts sont très variés question esthétisme et je trouve aussi qu'une
bonne pochette est une pochette qui définit (ou du moins oriente) ce que tu vas
ressentir en écoutant la musique qu'elle contient, du coup une pochette peut
être géniale en étant moche (allez, la plupart des albums de ButtholeSurfers)
comme totalement ratée alors que pas dégueu (allez, là j'ai pas d'exemple en
fait). En ce sens par exemple la pochette du Something to write home about
des Get Up
Kids est une pure réussite à mon goût. Ses tons rose, ses deux
robots qui semblent amoureux en écoutant un vinyle à la lueur d'une bougie sont
à la fois super clichés, franchement gnangnan mais te préparent de la meilleure
façon à te plonger dans le meilleur album d'emopopteenage des 90's. Dans un
style totalement différent j'adore les pochettes de Mati Klarwein pour les Bitches
Brew et Live-Evil de Miles Davis. Comme pour Get Up Kids, la pochette te
prépare totalement au contenu du disque, ça te promet un vrai voyage, un trip
psychédélique gratos et sans drogues. J'ai eu la chance de voir les originaux
dans une expo à Paris et c'était bien impressionnant. L'artwork du Abraxas de Santana est encore plus hallucinant mais je suis moins familier
avec le disque.
Sinon j'adore la démarche de Black Flag qui a fait tous ses artworks
avec les dessins de Raymond Petibon (sauf le dernier en date mais
n'en parlons pas), ce qui donne une unité à la discographie du groupe,
l'inscrit dans une ambiance particulière et au final Petibon est indissociable
de Black Flag et inversement. J'ai d'ailleurs vu la plus grosse expo Petibon au
monde à NY l'hiver dernier et l’œuvre du mec est bien plus vaste que ce qu'on
s'imagine. En tout cas c'était touchant de voir les originaux des pochettes / t
shirts / flyers du groupe.
Ton film culte ?
La Montagne Sacrée de Jodorowsky. C'est loin d'être le
film que j'ai le plus vu, si je l'ai maté 2 fois c'est déjà énorme, mais il m'a
vraiment marqué. D'une part esthétiquement il est dingue, c'est super souvent
que je rematte des screenshots du film sur le net tellement c'est hallucinant.
Il y a beaucoup de symétrie, des symboles ésotériques partout dans les décors,
de choses à la fois super belles et hyper dérangeantes. Quant au scénar on le
prend comme on veut, soit un grand n'importe quoi sous acide, soit une œuvre
ultra maîtrisée où tout fait sens, tout est interprétable. Dans le docu sur
Dune sorti en 2013 Jodorowsky dit qu'il aurait aimé faire de Dune (qu'il était censé
réaliser avant Lynch) un prophète, un dieu qui changerait l'esprit de la
jeunesse. Il parle aussi de vouloir transmettre les effets du LSD mais sans
prise de drogue à ses spectateurs. Tout ça je pense qu'il l'a fait avec Holy
Mountain, enfin si on veut bien se donner la peine de jouer le jeu. On peut y
voir toutes sortes de messages, qu'ils soient spirituels (notamment empruntés
au bouddhisme) ou politiques, on peut se laisser porter très loin et voyager
dans ces tableaux totalement hallucinés mélangeant futurisme, iconographie
religieuse, scènes ultra trash (gros TW pour les vegans d'ailleurs). Le genre
de délire que seules les 70's ont su produire. Je vois mal quelqu'un financer
un tel film aujourd'hui. Voilà j'ai envie de le revoir maintenant (depuis un bail
en fait) mais c'est pas le genre de truc que tu te lances comme ça sans être
dans de bonnes conditions.
Acteur et actrice préférés ?
Va falloir que tu revois tes questions car je
vais répondre comme le gars de Tardis,
je fonctionne plus par réalisateur.ices héhé mais puisque je suis sympa et
qu'il faut opérer une distinction de genre je vais essayer de pas tomber dans
les évidences (genre DeNiro) et commencer par Harvey Keitel. Je suis très loin
d'avoir vu tous les films dans lesquels il a joué (contrairement à DeNiro), il
a quand même fait pas mal de trucs douteux (Benjamin Gates et tout) mais sa
prestation dans le Bad Lieutenant
de Ferrara est incroyable. Le mec y
est pitoyable, détestable et presque touchant. Quand tu mattes les bonus du
film tu te rends compte de la performance jusqu'au boutiste du gars qui a
tourné réellement bourré, défoncé (les scènes de prise de drogue n'étant pas
simulées), et la scène où il danse à poil en pleurant, bouteille à la main sur
un superbe Pledging My Love de Johnny Ace me tire toujours le même
malaise chaque fois que je la vois. Lui et sa sale gueule ont tourné avec les
plus grand.es, de Scorcese à Paul Auster en passant par De Palma, Jane Campion
et bien d'autres, toujours un peu dans l'ombre mais toujours là et toujours bon
depuis les 60's.
Niveau actrice je dirais Béatrice Dalle, pareil je n'ai
pas vu toute sa filmographie mais c'est une réelle performeuse avec une
éthique, une attitude et une gueule (qualité que l'on demande que trop peu aux
actrices, préférant une plastique dans l'air du temps). Je me souviens d'elle
sur un plateau télé démontant les acteur.icesfrançai.ses qui jouent dans
n'importe quoi juste pour maintenir leur train de vie, sans plus aucune
considération artistique alors que même en choisissant méticuleusement ses
projets pour éviter de faire des merdes et en ne tournant que très peu elle
vivait tout à fait correctement, le tout en présence de Lhermite qui venait
faire la promo des Bronzés 3, bien joué meuf. Pareil elle a tourné avec
et pour pas mal de beau monde sans jamais vraiment être encensée par l'élite du
ciné fr., de Claire Denis à Ferrara (encore lui) en passant Jarmush ou Haneke,
n'ayant pas peur de jouer dans des films de genre comme A l'intérieur ou
Trouble Every Day (qui a donné son nom à un des groupes dans lequel j'ai
joué une grande partie de ma vie).
Ton endroit (pays, ville, lieu)
préféré ?
J'aime l'immensité, que ce soit celle des
buildings de New York ou celle plus naturelle des chaînes de montagnes. J'ai peu
voyagé mais j'ai eu la chance de visiter la ville de CroMags il y a un peu moins d'un an et outre l'empreinte culturelle
ultra présente à chaque recoin de rue, il y a cette sensation de gigantisme qui
m'a réellement émerveillé. Et puis oui cet aspect culturel dingue, à chaque
coin de rue tu te dis « Han c'est la cave où répétait Bad Brains ! Han c'est la rue de Do The Right Thing ! Han c'est la pizzeria préférée de James
Gandolfini !». J'y suis allé avec un peu d'appréhension, ayant peur d'y
être mal à l'aise parmi tous ces gens, tout ce béton et cette culture ricaine
qui me plaît à fond à l'écran, sur le papier ou sur disque mais dont je n'étais
pas sûr d’apprécier la réalité. Mais en fait j'étais comme un gosse dans un
parc d'attraction. Je ne pense sincèrement pas que je puisse un jour me lasser
de cette ville et j'espère y retourner le plus vite possible.
Et donc oui pour contraster avec ça, j'adore me
balader dans les Pyrénées, pareil, sensation de
gigantisme des hautes montagnes qui te renvoi à ton statu d'être minuscule qui
a tant à découvrir. Face à ces paysages impressionnants et sauvages je trouve
un réel bien être, une plénitude trop rare dans la vie de tous les jours.
Ton roman ou écrivain de
prédilection ?
Je vais essayer d'éviter les classiques que
tout le monde connaît et te parler de la dernière claque que j'ai eu niveau
littérature : Rob Roberge. Roberge est un auteur ricain (il joue aussi dans la
reformation du groupe punk The Urinals) marqué par de gros problèmes d'addictions
couplés à de lourds problèmes psy (le gars est bipolaire, ou maniaco dépressif
depuis sa jeunesse). Je n'ai pu lire seulement que deux de ses romans, A tout prix, qui est une
autofiction où l'on suit la vie décousue d'un de ses alter egos, dans un rythme
lui aussi très décousu, le roman étant composé de courts chapitres sans
chronologie réelle, écrits à différents moments de la vie de l'auteur et est
une réelle claque de réalité violente, crue et intense rendue à peu près
supportable par le sens de l'humour et de l'autodérision de l'auteur. Le
dernier en date : Menteur est
lui sensé être autobiographique, mais vu le titre on sait pas vraiment, dans la
lignée de l'autre, toujours aussi marquant. Le reste de son œuvre est difficile
à trouver, tout est épuisé en version fr mais je ne désespère pas mettre la
main dessus par un coup de bol un de ces quatre.
Ton illustrateur préféré ?
Comme pour les pochettes mes goûts en terme
d'illustration sont plutôt éclectiques et pas franchement affinés donc plutôt
que de m'étendre sur des artistes que je ne maîtrise pas trop et qui ont déjà
étés cités dans ton webzine (les classiques quoi), je vais faire un petit coup
de pub à Duch,
un kids de Bordeaux qui donne dans l'illustration un peu naïve et franchement
débile, très marquée par la culture pop des 90's (alors qu'il devait être à
peine né pendant cette période), on y retrouve beaucoup de poubelles (important
les poubelles dans un paysage urbain), des mecs genre E.T. ou Alien en train de
faire du BMX en jogging Lacoste et toute sortes de conneries du genre que je
kiff bien et qui me rappel mon adolescence. Allez checker son taf c'est bien
cool et perso j'attends d'avoir un groupe dont l'esprit collerai avec son
univers pour lui proposer de faire un bel artwork bien craignos et débile.
Ta passion dévorante quand tu
étais adolescent ?
Il y a un côté plutôt négatif dans le terme
« passion dévorante » non ?
Ça m'évoque une certaine passivité, un certain
désemparement face aux choses. En tout cas sans jouer sur les mots, je pense
que ça a été la musique, sinon on serait pas là à faire cette interview
quelques 20 ans (outch) plus tard.
La réponse pas super originale sur un webzine
punk mais j'ai effectivement souvenir d'avoir toujours cherché à fouiller dans
les vinyles de mon père, de passer des heures dans ma chambre à écouter des
disques et d'y consacrer tout mon argent de poche quand mes potes préféraient
acheter des clopes, des packs ou se payer leurs premiers téléphones portables.
Ça, couplé aux concerts dès que j'ai pu m'y rendre, allant voir tout ce qui se
présentait de plus ou moins punk ou hardcore (y'avait beaucoup moins de choses
à l'époque sur Nantes faut dire), mais avec le recul ça a toujours été
quasiment autant pour la dimension sociale du truc que pour la musique en tant
que telle, encore aujourd'hui la plupart de mes relations amicales découlent de
ça. Sinon je sais pas si ça a beaucoup changé depuis mon adolescence en fait,
ça s'est sûrement étoffé et diversifié, aussi bien au niveau des styles que des
supports, s'élargissant à la littérature et au cinéma. Après tout, tout ça revient
au même, des gens qui s'expriment et tentent de transmettre leurs idées et/ou
émotions.
Si tu devais créer un groupe
avec tes musiciens préférés tu prendrais qui à quel instrument ?
Je crois que ces groupes existent déjà donc on
va un peu remanier le Black Flag de
1982, la courte période avec Bill
Stevenson à la batterie ET Chuck
Dukowski à la basse (qui n'est pas la meilleure à mon avis – le ep TV Party
est encore très punk, il n'y a pas encore ce côté dingue du Black Flag à venir
même s’il commence à pointer son nez sur I've got to run en face B, mais c'est
les meilleurs batteurs/bassistes qu'ils aient eu).
On garde Greg
Ginn à la guitare car c'est un de mes guitaristes préférés de tous les
temps avec son style ultra furieux et dissonant et ses envolées totalement free
inspirées du jazz (du coup on se retrouve avec la base du line up du premier LP
d'October Faction en 85 !).
On remplace Dez Cadena par Mike Neider de Bl'ast histoire
de rester dans le même délire (Bl'ast étant une exacerbation du pendant Black
Sabbath de Black Flag – ça fait beaucoup de « bla »). Vu que tout ce
beau monde kiffe le jazz à fond (enfin pour Neiderje sais pas), on leur fait
l'honneur de rajouter Alice Coltrane
aux claviers et à la harpe, son collègue Pharoah
Sanders au saxophone et le Miles
Davis des 70's pour jouer de la trompette et diriger un peu tout le bordel.
On vire Rollins (mon ami Phab va me détester) et on ouvre les horizons en
mettant Kim Gordon au spokenword,
qui alternera avec le rap de Will Brooks aka MC Dalëk qui produira/mixera le skeud avec son (ex) collègue Oktopus.
Tout ça étant très difficile à
écouter, je me permets de composer un second supergroupe pour satisfaire mes
envies de mélodie en remaniant le dernier line up de Descendents/ALL : Karl Alvarez et Bill Stevenson (encore lui) à la rythmique plus Brian Baker (Dag Nasty) et Rikk Agnew (Adolescents/Christian
Death) aux guitares (désolé Stephen Egerton mais faut faire des choix) et Kahtleen Hanna au chant pour mettre un
peu d’énergie et de militantisme dans tout ça. Je crois que je pourrai remplir
ton serveur d'autres exemples mais je vais arrêter là !
Le meilleur nom de groupe que tu
aies entendu ?
Je crois que War gagnent la médaille, 3 lettres et ça t'évoque
direct un truc vindicatif, critique envers le monde dans lequel on vit et
plutôt intemporel. Je kiff les noms en un mot, bien basiques et efficace et là
c'est le nom que tous les punks auraient aimé trouver, surtout les groupes de
d-beat haha, malheureusement il appartient à un groupe funk des 70's (leur
album The world is a ghetto est
mortel d'ailleurs).
L’objet le plus inutile que tu
possèdes ?
Deux parce que le premier a été cassé dans un accident d'étagères peu de temps après son achat, du coup le Milo avait un bras sectionné en deux et est retourné dans son blister pour éviter plus de dégâts et je m'en suis procuré un avec tous ses membres.
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