Voici Fake Names, super groupe formé de Dennis Lyxzen (Refused, International Noise Conspiracy), Brian Baker (Bad Religion, Dag Nasty, Minor Threat), Johnny Temple (Girls Against Boys) et Michael Hampton (Embrace, One Last Wish). L'album doit sortir sur Epitaph début mai.
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mardi 21 avril 2020
dimanche 29 décembre 2019
RAISED FIST – Anthems
RAISED FIST – Anthems
Epitaph
8.5/10
Raised Fist est un groupe singulier
au style propre qui, tout en évoluant depuis leurs débuts en 1994, a su
conserver son fil conducteur. Raised Fist est avant tout un groupe de punk-hardcore
aux influences old school façon Gorilla Biscuits ou Youth Of Today
et dans la rythmique ça se ressent et le groupe aura toujours su conserver cette
caractéristique. Difficile de ne pas battre la mesure sur un morceau comme Seventh avec ses rythmes saccadés bien
épaulés par le phrasé exceptionnel d’Alle.
J’avais déjà
trouvé très bon From the north, sorti il y a quatre ans et je suis encore
sous le charme d’Anthems même si je lui
trouve des défauts majeurs. Ce qui me chagrine c’est le côté mélodique qu’apporte
le second chant qui a le don de me refroidir et m’apparaît comme totalement
décalé par rapport à l’énergie diffusée par le groupe. L’énergique et rock’nroll
Shadows se finit donc tristement, Seventh se prend aussi un coup de mou en
plein milieu. On parle de hardcore moderne mais je ne suis pas fan de ce côté.
Cependant j’adore
le groupe quand il évolue dans sa zone comme sur le gros départ avec Venomous qui fait étalage de beaucoup de puissance
tout en rappelant quelques vieux titres, ici les passages en chant mélodique
passent relativement bien ce qui est plutôt une bonne chose.
Le dernier
morceau Unsinkable II en mid tempo me laisse un peu perplexe
je n’aime pas son intro mais j’aime beaucoup son évolution et notamment le
chant de Alle sur cette rythmique. Il fait suite au brutal Unsinkable
qui terminait From the north qui n’avait rien à voir.
N’en
déplaise aux détracteurs Raised Fist n’a rien à prouver à personne et
aime se faire plaisir. On pourra finir par cette citation issue de Murder : « We are Raised Fist and
this how it is ! »
J. NeWSovski
Morceau préféré : Venomous
lundi 25 novembre 2019
THE MENZINGERS – Hello Exile
THE MENZINGERS – Hello
Exile
Epitaph
7.5/10
Encore sous le charme de
leur précédent album After The Party
qui m’avait permis de découvrir le groupe, je m’étais plongé avec beaucoup de
curiosité et d’appétence dans les précédents albums dont les très bons On
the Impossible Past et Rented World, ainsi j’attendais
ce nouvel opus avec l’impatience d’un enfant avant Noël.
Et je dois avouer qu’après
la toute première écoute j’ai senti comme une arrière-goût amer liée à une
certaine déception. Peut-être attendais-je trop de The Menzingers ?
Mais dans ce Hello Exile à aucun
moment je n’ai été charmé comme j’ai pu l’être dans le passé. Pourtant il y a des morceaux qui fonctionnent
bien, dès le début avec America
(you’re freaking me out), qui sert d’ouverture,
et Anna, qui enchaîne, ils font bien le
boulot et on attend dès lors la montée en puissance dans l’album qui, hélas, ne
vient pas. Les autres titres se révélant plus classiques qu’autre chose.
Sur les nombreuses écoutes
en boucle qui ont suivi je pourrai comparer cet album au dernier Flatliners
(que j’avais placé dans les meilleurs albums de l’année en 2017) dans le sens
où il place son énergie de façon différente, sans montées en puissance mais
plutôt en cherchant des mélodies intéressantes. Pour les Flatliners j’avais
trouvé l’exercice fichtrement bien réussi, par contre ici je trouve que Hello
Exile devient alors assez classique un peu indie-rock, un peu collège-rock
et très légèrement punkrock perdant au passage cette touche pertinente qui caractérisait
le groupe. Pour illustrer ça il suffit de tendre l’oreille sur London Drugs,
Hello exile,
I can’t stop drinking, Last to
know, strawberry Mansion…
Et puis le vibrato de Greg
Barnett est moins présent, apporte moins de sensibilité. On perçoit moins
de contraste entre la douceur et la rage contenue et même si High School
Friend tend à laisser un espoir, cet album,
sans être mauvais, déçoit par les attentes que JE lui avais fixées.
J. NeWSovski
Morceau préféré : High School
Friend
mercredi 2 octobre 2019
samedi 21 septembre 2019
MANNEQUIN PUSSY - Patience
MANNEQUIN PUSSY -
Patience
Epitaph
8,5 sur 10
MANNEQUIN
PUSSY est un combo
punk-rock originaire de Philadelphie. Emmené par la charismatique Marisa
Dabrice (chant et guitare), le furieux quatuor a livré cette année un
troisième album qui mérite notre attention.
Brut de
décoffrage et exécuté pied au plancher, "Patience"
rappelle le meilleur de HOLE ou de SLEATER-KINNEY, en plus explosif.
Reposant sur des morceaux brefs (l'album dure moins d'1/2 heure et les titres
les plus hardcore comme "Drunk I"
ou "Clams" ne dépassent pas
la minute), MANNEQUIN PUSSY affiche une rage et une énergie communicative.
Le décor est planté dès l'entrée en vigueur du morceau éponyme "Patience" : riff accrocheur,
rythmique précise, chant très riot grrrl mais fin toute en douceur. Si
l'urgence est la marque de fabrique du groupe comme sur l'excellent "Cream", MANNEQUIN PUSSY est
capable d'élargir la palette en variant les ambiances. "Drunk II" aux sonorités très grungy
prend plus son temps : pont en milieu de morceau et petit solo bien pensé
étirent le titre au-delà des 4 minutes. "Fear/+/Desire"
avec son rythme mid-tempo et son chant soyeux ou encore la ballade "High Horse" surprennent par leur
délicatesse. Le calme avant la tempête. "F.U.C.A.W.",
titre certainement le plus noise et le plus chaotique de l'album, renoue avec
la virulence et la rage du groupe américain. "Patience"
se termine par un beau message d'espoir "In
Love Again", très college rock américain.
MANNEQUIN
PUSSY n'a sans doute pas la prétention de réinventer la poudre. Mais son
punk-rock féroce taillé pour la scène constitue cependant une des bonnes surprises
de l'année 2019.
Mr Caribou
Morceau préféré : Cream
samedi 13 juillet 2019
HOT WATER MUSIC – Shake Up The Shadows (EP)
HOT WATER MUSIC – Shake
Up The Shadows (EP)
Epitaph Records
4.5/5
Hot Water Music signe son retour sur Epitaph avec cet Ep de
cinq titres, encore une fois la pochette fait preuve d’une superbe finesse, à
l’instar de toutes les productions du groupe.
Le son est aussi très bien produit, c’est Ryan Williams, qui
était déjà aux manettes de Light it Up qui s’en est chargé.
Chuck Ragan habite désormais en Californie, où il tient une
entreprise de pêche à la moche, loin du reste du groupe établi en Floride, les
titres se sont donc composés par des échanges avec les autres membres dont
notamment le second guitariste Chris Wollard qui avait décidé de faire
une pause sur les tournées et concerts du groupe. Lors de ces derniers il était
remplacé par Chris Cresswell des Flatliners qui apparaît aussi
sur cet EP en faisant les chœurs et d’autres voix derrière. Jason Black
et le batteur George Rebelo (aussi batteur des Bouncing Souls) se
sont aussi investis dans l’écriture.
Tout commence avec By Any
Means et la grosse voix puissante de Wollard,
un titre à l’ancienne avec des phrases marquantes (keep your goals)
puis sur Shake Up The Shadows, superbe
morceau en mid tempo, Chuck Ragan touche avec son I want to see
that smile radiate for miles. Les morceaux chantés par Ragan
sont d’ailleurs plus lents et plus posés sur cet EP. Rebellion
Story est l’un des titres majeurs, un morceau sur le vivre
ensemble, mélodique à souhait.
Certainement l’une des
toutes meilleures productions du groupe depuis des années cet EP ne fait que
rajouter à la légende de ce superbe groupe dont je suis définitivement super
fan.
J. NeWSovski
samedi 15 juin 2019
BAD RELIGION - Age of unreason
BAD RELIGION - Age
of unreason
Epitaph
8.5/10
Si l’on
devait réduire le punkrock a une poignée de groupes pour sûr que Bad
Religion en ferait partie de par sa longévité, son vécu et son aura. Rares
sont les groupes de ce calibre. Formé au début des années 80, 17 albums au
compteur et malgré leurs 50 ans passés le groupe continue à tourner à travers
le monde.
Alors que
dire de Age of unreason ? Depuis quelques années les
albums des californiens se suivent et se ressemblent. Ceux de leur retour sur Epitaph
sortent du lot notamment le trio The process of belief, New
Maps Of Hell, The
Empire Strike First,
les suivants montraient un côté plus fade et monocorde.
Ce nouvel
album arrive 6 ans après True North et c’est aussi le
premier depuis l’arrivée de Trump à la tête du gouvernement américain
et, quand on connait les penchants politiques du groupe, il ne peut être
qu’incisif. Et je le trouve très bon dans le sens où dès le début on sent une
belle énergie, Chaos from
Within est rapide, rythmé et renoue avec
les grands morceaux marquants, c’est aussi le cas de Faces
of grief,
moins bon certes, mais agressif un peu comme le groupe savait le faire à ses
débuts.
Age of Unreason recèle de véritables pépites Do The Paranoid Style ou End Of
History par exemples dans le style
caractéristique des californiens. Candidate
part comme une chanson solo de Greg Graffin, avec une intro folk qui s’envole
ensuite sur une rythmique assez lente mais prenante.
Et puis Bad
Religion innove aussi avec Big Black Dog
au rythme saccadé mais tellement mieux fait que leurs premières tentatives sur No
Substance, innovations aussi sur les effets fuzz sur Downfall qui donnent un côté surf
californien au groupe.
Je regrette cependant
de ne pas avoir une assez bonne maîtrise de l’anglais pour appréhender toutes
les subtilités des textes proposés.
Ce 17ème
album est au final une belle surprise de la part de Bad Religion. Un album
plaisant, vif avec des titres accrocheurs. Malgré l’âge, force est de constater
que le groupe a toujours l’énergie et l’inspiration pour sortir de très bons
albums.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Do The Paranoïd
Style
vendredi 3 mai 2019
Clip - Millencolin
Voici Sour Days de Millencolin issu de SOS. Façon jeu vidéo, pour ma part je suis pas trop fan à vous de juger.
mardi 26 mars 2019
MILLENCOLIN – SOS
MILLENCOLIN – SOS
Epitaph
7.5/10
J’avais délaissé Millencolin il y a quelques années après
les avoir vus sur scène avec une piètre prestation sans relief qui m’avait vraiment
déplu. Et pourtant j’aimais bien Millencolin,
Tiny
Tunes et Life On a Plate sont deux
albums énormes qui m’ont marqué et par la suite il y a eu quelques trucs plutôt
bien sentis sur Pennybridge Pioneers et quelques morceaux de Home
From Home.
Pour ce SOS, 9ème album du
groupe, les suédois ont fait un teasing sympa avec quelques images laissant entrevoir
leur retour à travers leur mascotte : le petit oiseau jaune. Et finalement
je me suis pris au jeu, la nostalgie peut-être, et l’envie de réécouter du bon vieux
punkrock mélo qui a bercé toute ma jeunesse.
SOS
commence donc par le morceau éponyme déjà diffusé en clip, un morceau énergique
avec une petite intro qui fait monter la pression, le refrain est très
efficace. Il est sans surprise, hormis le fait qu’il soit bon et qu’il laisse
entrevoir un bon espoir pour le reste de l’album.
Et c’est vrai qu’il y a
des bonnes chansons, Nothing
par exemple qui est certainement le meilleur, Sour
Days aussi qui fait étalage de tout le
talent mélodique des suédois. J’aime bien aussi Let
It Be et Carry
On, des titres efficaces qui valent certains
vieux morceaux.
Mais derrière cette superbe
pochette, qui fait suite à une longue tradition d’artworks de qualité, se
cachent quelques morceaux moins bons qui auraient mérité un petit écrémage notamment
Yanny & Laurel
et ses effets décalés. Une touche moderne certes mais avec
laquelle j’ai du mal.
Après No Fun At All et les Satanic Surfers l’an passé,
c’est au tour de Millencolin de nous sortir un album. Il se veut très sympa
avec des morceaux solaires bien emmenés par la belle voix de Nikola Sarcevic
qui n’a pas pris une ride. SOS emmène avec lui un petit vent nostalgique et,
sans être l’album de l’année, il est plaisant à l’écoute.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Nothing
mercredi 23 janvier 2019
jeudi 1 novembre 2018
ALKALINE TRIO – Is This Thing Cursed ?
ALKALINE TRIO – Is
This Thing Cursed ?
Epitaph
8/10
Ce qu’il y a
de bien avec un groupe comme Alkaline
Trio c’est qu’on n’a pas besoin de le présenter mais j’éprouve néanmoins le
besoin de rappeler que le groupe s’est reformé depuis peu et que désormais Matt Skiba chante également dans Blink 182, pour le meilleur et hélas le
pire.
D’ailleurs c’est
intéressant de voir que c’est Dan
Andriano qui débute au chant l’album (sur Is This Thing Cursed ?), les deux se sont toujours partagés le chant mais l’entendre
en premier est peut-être aussi tout un symbole. Toujours est-il que le groupe
nous replonge dès le début de l’album dans un registre qu’il maîtrisait à la
perfection dans les années 90.
Demon And Division amène un peu de fraîcheur avec de jolies lignes de basse et de belles
mélodies, une batterie plus rapide dessus aurait fait un carton. Little Help ? est fun et me fait beaucoup penser à du vieux Green Day, intéressant ou plutôt
surprenant de retrouver le groupe dans ce registre mais les choses se
noircissent rapidement avec I can’t believe et sweet vampires, plus sombres mais tellement
accrocheurs qui rappellent pourquoi Alkaline
Trio est ou était un super groupe. Pale Blue Ribbon fait honneur aux débuts du groupe et me
rappelle Maybe I’ll Catch fire.
J’aime beaucoup quand la batterie s’emballe et que le chant est calé sur
une autre rythmique. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet album est
vraiment varié.
Is This Thing Cursed ? rappelle donc par moments les premières heures du trio avant qu’un son
plus moderne et plus produit ne l’investisse sur quelques titres. Il n’en
demeure pas moins un album très agréable à écouter.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Warzone
vendredi 26 octobre 2018
I AGAINST I – Small Waves
I AGAINST I – Small
Waves
White Russian Records
8.5/10
Il y a un
lien entre I Against I et les Rêveries, un rapport de fan envers
un groupe à une époque où l’on communiquait davantage à travers des lettres que
par messages sur Facebook. J’ai beaucoup apprécié les deux premiers albums du
groupe, surtout le deuxième (I’m a
fucked up dancer but my moods are swinging), et j’ai eu la chance et le
luxe de pouvoir écouter quelques démos et des titres que le groupe n’a jamais
sorti mais qu’il m’avait envoyés. Ça pour un fan c’est le kiff extrême.
Pour rappel I Against I est un groupe hollandais,
de Dordrecht près de Rotterdam, qui tire son nom d’un album
des légendaires Bad Brains. C’est le
premier groupe à avoir signé sur Epitaph
Europe en 1997.
De par cette relation
particulière, c’est avec une grande excitation que je découvre ce troisième
album et dès la première écoute la nostalgie fait son effet car le trio
batave n’a pas pris une ride. Et dès Hey qui ouvre Small Waves je me rends compte que le son est le
même, le style aussi et surtout la voix de Ronald
est toujours aussi agréable.
Le groupe possède toujours cette capacité à créer des titres ultra accrocheurs, ainsi les mélodies de la très pop Love You When I’m gone sont imparables, c’est aussi la même chose sur Wish I could remember un morceau très mélodique qui reste en tête, le chant est bien utilisé et il apporte vraiment beaucoup aux morceaux. J’aime ce mélange entre mélodies, amplifiées par les chœurs, et la rythmique bien enlevée comme sur At The End Of The Tunnel. Tout se termine par le titre qui donne son nom à l’album : Small Waves. Sur 4 minutes il étale tout le savoir faire du groupe, la classe. Aucune fausse note dans cet album, bravo !
Le groupe possède toujours cette capacité à créer des titres ultra accrocheurs, ainsi les mélodies de la très pop Love You When I’m gone sont imparables, c’est aussi la même chose sur Wish I could remember un morceau très mélodique qui reste en tête, le chant est bien utilisé et il apporte vraiment beaucoup aux morceaux. J’aime ce mélange entre mélodies, amplifiées par les chœurs, et la rythmique bien enlevée comme sur At The End Of The Tunnel. Tout se termine par le titre qui donne son nom à l’album : Small Waves. Sur 4 minutes il étale tout le savoir faire du groupe, la classe. Aucune fausse note dans cet album, bravo !
Ce troisième album qui arrive près de
20 ans après le précédent garde la fraîcheur qui caractérisait déjà le groupe
dans les 90’s. Les fans des groupes mélo d’Epitaph et Burning Heart qui
arrivent à la quarantaine vont être ravis…
J. NeWSovski
Morceau préféré : Wish
I Could Remember
dimanche 2 septembre 2018
video - Alkaline Trio
Demon and division est issu de Is This Thing Cursed ? qui doit sortir sur Epitaph dans quelques jours.
lundi 4 juin 2018
DESCENDENTS – Who we are (EP)
DESCENDENTS – Who
we are (EP)
Epitaph Records
4.5/5
Ce petit Ep est sorti dans
le cadre du Disquaire Day, les bénéfices sont destinés à des associations
caritatives pour enfants.
Sans surprise je suis un
grand fan des Descendents et cet EP
m’a totalement séduit et notamment son titre phare Who
We Are. La première des choses est que c’est la première fois
que j’entends le groupe californien jouer un morceau de 4 minutes. Un morceau plus
posé et politique sur le climat actuel et la gouvernance Trump. Un titre décalé
par rapport à la discographie du groupe mais ça fait du bien. Pavlov’s Cat est un morceau plus énergique
qui fait référence à cette célèbre expérience scientifique du chien de Pavlov
qui est à la fois vivant et mort. Opt In
finit l’opus avec un passage sous la minute.
Who
we are est disponible en
téléchargement à cette adresse :
J. NeWSovski
lundi 14 mai 2018
PENNYWISE – Never Gonna Die
PENNYWISE – Never Gonna Die
Epitaph
8/10
Pennywise ne
mourra jamais, c’est le message et le titre de ce nouvel album, le 12ème.
Pourtant j’ai bien cru que le départ, pendant 3 ans, de Jim Lindberg allait plomber le groupe. Son retour s’est fait en
douceur avec Yesterdays et
son enregistrement de vieux morceaux composés au début des années 90 à l’époque
où feu Jason Thirsk était le
bassiste. Cet album a permis au groupe de tourner et surtout de se retrouver.
Aujourd’hui le temps est
venu d’amener des choses nouvelles et autant le dire rapidement cet album est
fichtrement bon.
Never
Gonna Die qui donne son nom à l’album
est un morceau très rapide et vif qui rappelle quelques clinquants morceaux d’About Time. Clairement le groupe
semble avoir respiré un air de nostalgie car Keep
Moving On
est aussi emprunt du son et de l’inspiration du début des années 90 et me fait
même penser à American Jesus de Bad Religion. Petit ralentissement sur Goodbye Bad Times morceau pas loin d’être
en mid tempo qui n’est pas une totale réussite mais passe tout de même.
Pennywise n’est pas le genre à sortir des titres lents ou des ballades donc dès
qu’on s’en rapproche c’est bon à écouter.
Le titre qui ne m’emballe
pas vraiment est We set Fire ses sonorités passent
mal sur le début puis sur le refrain. She Said,
qui enchaîne, se révèle bien plus efficace rappelant l’époque From The Ashes.
Il n’y a donc certes rien
de nouveau dans cet album, le groupe joue à fond ce qu’il sait faire de mieux
et ça tombe bien car, dans le style, il est dans les meilleurs. On se réjouit que,
trente ans après, il soit toujours actif et surtout efficace.
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
Never gonna Die
lundi 30 octobre 2017
PROPAGANDHI – Victory Lap
PROPAGANDHI – Victory
Lap
Epitaph Records
9.5/10
Chaque album
de Propagandhi est un monument, et
on a beau discuter au comptoir pour dire qu’il n’y a jamais de surprise avec le
groupe canadien on est aussi obligé d’admettre que chaque album est juste
superbe. Avec plus de 30 ans de carrière il faut aussi remarquer l’évolution
depuis How To Clean Everything,
premier album, léger et sautillant jusqu’à ce Victory Lap, 6ème opus, marqué par un punkrock singulier
brodé d’une fine technicité et de messages politisés.
Propagandhi a cette faculté à débuter ses albums
de la meilleure manière qui soit. Victory
Lap ne déroge pas à cette règle avec un
parfait mélange de punkrock et de hardcore aux gros riffs de guitare. L’arrivée
de Sulynn Hago à ce poste n’y est
peut-être pas étrangère, celle qui s’était qualifiée lors de son audition comme
étant une hispanique, végane, lesbienne et enragée poursuit parfaitement le
travail de David Guillas, son
prédécesseur, qui entre son boulot d’enseignant et le groupe a dû faire un
choix.
Comply/resist
est un titre très rapide sur le racisme tandis que cop
just out
of frame
démarre comme un classique du groupe avec des mélodies puis des cassures de rythmes
le tout servi par des riffs de guitare bien trouvés qu’on aurait pu retrouver
dans un album de métal. J’adore Letters
to a young anus, qui rappelle aussi d’anciens
morceaux avec cette énergie communicative et cette puissance mélodique, le
groupe canadien a la faculté déconcertante de changer de thèmes dans un même
morceau qui rend l’ensemble vivant et terriblement excitant.
Propagandhi est aussi investi dans la cause
animale depuis longtemps, Lower
Order / a good laugh
vient rajouter une nouvelle brique à leur cause qui n’est pas sans rappeler Apparently I’m a P.C. Facist sur l’album Less Talk More Rock au niveau
des textes, du message mais aussi musicalement.
Je ne peux
aussi passer sur le fait que Chris Hannah
est juste un sacré bon chanteur au style si caractéristique qu’il m’est
impossible de trouver quelqu’un qui chante dans son registre. Sans avoir une
voix exceptionnelle il ajoute vraiment quelque chose aux chansons, quelque part
entre fractures et mélodies.
On notera Nigredo, le morceau le plus calme qui rend
hommage à des proches disparus. Le titre qui clôture (adventures
in zoochosis) vient d’un autre univers et il aurait d’ailleurs
été surprenant de ne pas entendre parler de Trump dans cet album, on retrouve ici des extraits de vidéos de son
discours sur les femmes, le mur séparant le Mexique… Un bon morceau de fin très
mélodique voir pop-punk du plus bel effet.
Certainement le groupe le plus
complet, le plus original dans le sens où personne ne le copie. Propagandhi
vient, une nouvelle fois de sortir un grand album. Certes sa qualité vient
aussi de sa rareté, son style évolue lentement vers une musique plus lourde,
plus rugueuse et plus complexe mais finalement Victory Lap se retrouve être
aussi d’une accessibilité déconcertante. Il n’y a rien à jeter, tout à
savourer.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Letters
to a youg anus
samedi 9 septembre 2017
Clip - Propagandhi
Et voici la toute première vidéo du nouvel album à venir du meilleur groupe canadien.
samedi 5 août 2017
Clip - Descendents
ça faisait quelques semaines que les Descendents ne nous avaient pas gratifiés d'une vidéo. Chose faîte avec Without love issu du dernier opus.
lundi 10 juillet 2017
BURNING HEADS - KXLU live 1999 / Escape Alive !
BURNING HEADS –
KXLU live 1999
BURNING HEADS –
Escape Alive !
Nineteen Something
Le premier live a été
réalisé en 2009 juste avant l’enregistrement d’Escape avec Jack Endino à Seattle. Avant
de le rejoindre ils ont joué sur la radio
KXLU de Los Angeles et, 18 ans après, voici la galette grâce à ce
sympathique label Nineteen Something.
Il n’y a rien à dire sur
les morceaux, du Burning Heads de la
grande époque, ils sont juste excellents. Bizarrement malgré le fait que ce
soit certainement le groupe que j’ai le plus vu jouer je n’ai eu, qu’a de très
rares occasions, eu le bonheur de les entendre live sur disque. Et cet
enregistrement joue le rôle d’une ouverture spacio temporelle vers les années
lycée. Les morceaux n’ont pas pris une ride, tout y est : énergie et
mélodies. Quel bonheur de réentendre Thinking
Of The Time, Wise
guy, Groundtown,
Fine…
Juste quelques passages où
les voix sont trop basses sont à critiquer sinon quel bonheur que de les
entendre surtout sur une radio américaine.
Le second est bien plus
récent, il a été enregistré à la Nef d’Angoulême l’année dernière, en novembre
2016. La setlist est celle de l’album à
laquelle se rajoutent Wise
Guy issu de Be One With The Flames, In The City
une reprise de The Jam et le Guns Of Brixton du Clash.
Très bon live aussi, même
si sa sortie simultanée avec le KXLU
live est moins pertinente il n’en demeure pas moins une énorme débauche
d’énergie.
Groupe incontournable de la scène, les Burning Heads
ne jouent pas du punkrock, ils sont le punkrock et ces deux premiers live en
près de 30 ans de carrière sont un pur moment de bonheur.
J. NeWSovski
samedi 24 juin 2017
RANCID – Trouble Maker
RANCID – Trouble
Maker
Hellcat Records / Epitaph
9/10
Par toutatis Rancid est de
retour ! On se doutait de l’arrivée de cet album en voyant leur nom à
l’affiche du Hellfest il y a quelques mois, mais que ça fait du bien
de les retrouver.
C’est leur 9ème
album, et même si tout le monde garde en mémoire les vieux comme And Out Come The Wolves, Life
won’t wait ou Let’s go
qui rappellent certainement à tous notre adolescence et quelques souvenirs de
périodes marquantes, je fais cependant partie de ceux qui ont bien apprécié les
récents aussi, que je considère souvent sous-estimés par les fans. Let the Dominoes fall et Honor is all we know n’ont
peut-être pas fait trop de bruit à leur sortie, peut-être parce que l’époque a
changé et que l’on passe plus rapidement à autre chose mais aussi parce que la
vague punk est désormais loin derrière. Il n’empêche que j’invite tout le
monde à y jeter une oreille car ils tiennent plutôt bien la barre et vous serez
surpris de les (re)découvrir.
Trouble Maker est, une nouvelle fois, enregistré par Mr Brett Gurewitz et il sonne fichtrement bien. Après plusieurs
écoutes, la chose que je me suis dit c’est que Rancid a fait du Rancid sans
prendre de grands risques, certains morceaux se rapprochent même beaucoup de
l’époque de And out. Mais d’un point de vue personnel je trouve ça plutôt
plaisant que le groupe soit dans la continuité et au final il n’est que très rarement sorti de sa zone de confort si ce n’est sur l’album éponyme de 2000 très brut
et direct. Mais s’il faut trouver de la nouveauté c’est dans les multiples
projets annexes que le groupe se fait plaisir (Transplants notamment).
Les californiens ne se
sont pas fichus de nous car, encore une fois, ce n’est pas moins de 19 titres
qui sont présents sur la galette. Je serai d’ailleurs curieux de savoir combien
Tim Armstrong a pu composer de
morceaux. Un mec vraiment hors normes.
Pour faire vite on va citer les
excellents Telegraph avenue, Ghost
of a chance, Track
Fast qui ouvre brillamment l’album, An
intimate close up
ou Where I’m
going, du très bon ska à l’ancienne qui va
me réconcilier avec le style. Mais on aurait pu aussi peut être faire l'impasse sur Make It Out Alive, Molly Make Up Your mind et I Got them blues again pour alléger l'ensemble et le rendre plus homogène.
Je pense que même si le
groupe a certes perdu de sa fraîcheur et qu’il s’est certainement embourgeoisé il
n’en demeure pas moins un pilier du style, capable de créer des morceaux
accrocheurs, typés que peu de groupes peuvent faire.
Trouble maker ne sera pas l’album qui révolutionnera leur discographie,
il est moins bon que les albums phares And Out come the wolves, Life Won’t
wait, Rancid 2000… mais je prends énormément de plaisir tout de même à l’écouter,
le réécouter en boucle.
Rancid n’est pas mort, n’en
déplaise à certains.
Life won’t wait.
Life won’t wait.
J. NeWSovski
Morceau préféré : An intimate close up of a street punk trouble maker
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