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mardi 21 avril 2020

Clip - Fake Names


Voici Fake Names, super groupe formé de Dennis Lyxzen (Refused, International Noise Conspiracy), Brian Baker (Bad Religion, Dag Nasty, Minor Threat), Johnny Temple (Girls Against Boys) et Michael Hampton (Embrace, One Last Wish). L'album doit sortir sur Epitaph début mai.


dimanche 29 décembre 2019

RAISED FIST – Anthems




RAISED FIST – Anthems
Epitaph
8.5/10



Raised Fist est un groupe singulier au style propre qui, tout en évoluant depuis leurs débuts en 1994, a su conserver son fil conducteur. Raised Fist est avant tout un groupe de punk-hardcore aux influences old school façon Gorilla Biscuits ou Youth Of Today et dans la rythmique ça se ressent et le groupe aura toujours su conserver cette caractéristique. Difficile de ne pas battre la mesure sur un morceau comme Seventh avec ses rythmes saccadés bien épaulés par le phrasé exceptionnel d’Alle.
J’avais déjà trouvé très bon From the north, sorti il y a quatre ans et je suis encore sous le charme d’Anthems même si je lui trouve des défauts majeurs. Ce qui me chagrine c’est le côté mélodique qu’apporte le second chant qui a le don de me refroidir et m’apparaît comme totalement décalé par rapport à l’énergie diffusée par le groupe. L’énergique et rock’nroll Shadows se finit donc tristement, Seventh se prend aussi un coup de mou en plein milieu. On parle de hardcore moderne mais je ne suis pas fan de ce côté.


Cependant j’adore le groupe quand il évolue dans sa zone comme sur le gros départ avec Venomous qui fait étalage de beaucoup de puissance tout en rappelant quelques vieux titres, ici les passages en chant mélodique passent relativement bien ce qui est plutôt une bonne chose.


Le dernier morceau Unsinkable II en mid tempo me laisse un peu perplexe je n’aime pas son intro mais j’aime beaucoup son évolution et notamment le chant de Alle sur cette rythmique. Il fait suite au brutal Unsinkable qui terminait From the north qui n’avait rien à voir.


N’en déplaise aux détracteurs Raised Fist n’a rien à prouver à personne et aime se faire plaisir. On pourra finir par cette citation issue de Murder : « We are Raised Fist and this how it is ! »

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Venomous






lundi 25 novembre 2019

THE MENZINGERS – Hello Exile




THE MENZINGERS – Hello Exile
Epitaph
7.5/10

Encore sous le charme de leur précédent album After The Party qui m’avait permis de découvrir le groupe, je m’étais plongé avec beaucoup de curiosité et d’appétence dans les précédents albums dont les très bons On the Impossible Past et Rented World, ainsi j’attendais ce nouvel opus avec l’impatience d’un enfant avant Noël.


Et je dois avouer qu’après la toute première écoute j’ai senti comme une arrière-goût amer liée à une certaine déception. Peut-être attendais-je trop de The Menzingers ? Mais dans ce Hello Exile à aucun moment je n’ai été charmé comme j’ai pu l’être dans le passé.  Pourtant il y a des morceaux qui fonctionnent bien, dès le début avec America (you’re freaking me out), qui sert d’ouverture, et Anna, qui enchaîne, ils font bien le boulot et on attend dès lors la montée en puissance dans l’album qui, hélas, ne vient pas. Les autres titres se révélant plus classiques qu’autre chose.


Sur les nombreuses écoutes en boucle qui ont suivi je pourrai comparer cet album au dernier Flatliners (que j’avais placé dans les meilleurs albums de l’année en 2017) dans le sens où il place son énergie de façon différente, sans montées en puissance mais plutôt en cherchant des mélodies intéressantes. Pour les Flatliners j’avais trouvé l’exercice fichtrement bien réussi, par contre ici je trouve que Hello Exile devient alors assez classique un peu indie-rock, un peu collège-rock et très légèrement punkrock perdant au passage cette touche pertinente qui caractérisait le groupe. Pour illustrer ça il suffit de tendre l’oreille sur London Drugs, Hello exile, I can’t stop drinking, Last to know, strawberry Mansion


Et puis le vibrato de Greg Barnett est moins présent, apporte moins de sensibilité. On perçoit moins de contraste entre la douceur et la rage contenue et même si High School Friend tend à laisser un espoir, cet album, sans être mauvais, déçoit par les attentes que JE lui avais fixées.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    High School Friend






mercredi 2 octobre 2019

samedi 21 septembre 2019

MANNEQUIN PUSSY - Patience




MANNEQUIN PUSSY  - Patience
Epitaph
8,5 sur 10

MANNEQUIN PUSSY est un combo punk-rock originaire de Philadelphie. Emmené par la charismatique Marisa Dabrice (chant et guitare), le furieux quatuor a livré cette année un troisième album qui mérite notre attention.


Brut de décoffrage et exécuté pied au plancher, "Patience" rappelle le meilleur de HOLE ou de SLEATER-KINNEY, en plus explosif. Reposant sur des morceaux brefs (l'album dure moins d'1/2 heure et les titres les plus hardcore comme "Drunk I" ou "Clams" ne dépassent pas la minute), MANNEQUIN PUSSY affiche une rage et une énergie communicative. Le décor est planté dès l'entrée en vigueur du morceau éponyme "Patience" : riff accrocheur, rythmique précise, chant très riot grrrl mais fin toute en douceur. Si l'urgence est la marque de fabrique du groupe comme sur l'excellent "Cream", MANNEQUIN PUSSY est capable d'élargir la palette en variant les ambiances. "Drunk II" aux sonorités très grungy prend plus son temps : pont en milieu de morceau et petit solo bien pensé étirent le titre au-delà des 4 minutes. "Fear/+/Desire" avec son rythme mid-tempo et son chant soyeux ou encore la ballade "High Horse" surprennent par leur délicatesse. Le calme avant la tempête. "F.U.C.A.W.", titre certainement le plus noise et le plus chaotique de l'album, renoue avec la virulence et la rage du groupe américain. "Patience" se termine par un beau message d'espoir "In Love Again", très college rock américain.


MANNEQUIN PUSSY n'a sans doute pas la prétention de réinventer la poudre. Mais son punk-rock féroce taillé pour la scène constitue cependant une des bonnes surprises de l'année 2019. 

Mr Caribou

Morceau préféré :                                    Cream


samedi 13 juillet 2019

HOT WATER MUSIC – Shake Up The Shadows (EP)




HOT WATER MUSIC – Shake Up The Shadows (EP)
Epitaph Records
4.5/5

Hot Water Music signe son retour sur Epitaph avec cet Ep de cinq titres, encore une fois la pochette fait preuve d’une superbe finesse, à l’instar de toutes les productions du groupe.  Le son est aussi très bien produit, c’est Ryan Williams, qui était déjà aux manettes de Light it Up qui s’en est chargé.


Chuck Ragan habite désormais en Californie, où il tient une entreprise de pêche à la moche, loin du reste du groupe établi en Floride, les titres se sont donc composés par des échanges avec les autres membres dont notamment le second guitariste Chris Wollard qui avait décidé de faire une pause sur les tournées et concerts du groupe. Lors de ces derniers il était remplacé par Chris Cresswell des Flatliners qui apparaît aussi sur cet EP en faisant les chœurs et d’autres voix derrière. Jason Black et le batteur George Rebelo (aussi batteur des Bouncing Souls) se sont aussi investis dans l’écriture.


Tout commence avec By Any Means et la grosse voix puissante de Wollard, un titre à l’ancienne avec des phrases marquantes (keep your goals) puis sur Shake Up The Shadows, superbe morceau en mid tempo, Chuck Ragan touche avec son I want to see that smile radiate for miles. Les morceaux chantés par Ragan sont d’ailleurs plus lents et plus posés sur cet EP. Rebellion Story est l’un des titres majeurs, un morceau sur le vivre ensemble, mélodique à souhait.


Certainement l’une des toutes meilleures productions du groupe depuis des années cet EP ne fait que rajouter à la légende de ce superbe groupe dont je suis définitivement super fan.

J. NeWSovski



samedi 15 juin 2019

BAD RELIGION - Age of unreason




BAD RELIGION - Age of unreason
Epitaph
8.5/10

Si l’on devait réduire le punkrock a une poignée de groupes pour sûr que Bad Religion en ferait partie de par sa longévité, son vécu et son aura. Rares sont les groupes de ce calibre. Formé au début des années 80, 17 albums au compteur et malgré leurs 50 ans passés le groupe continue à tourner à travers le monde.
Alors que dire de Age of unreason ? Depuis quelques années les albums des californiens se suivent et se ressemblent. Ceux de leur retour sur Epitaph sortent du lot notamment le trio The process of belief, New Maps Of Hell, The Empire Strike First, les suivants montraient un côté plus fade et monocorde.

Ce nouvel album arrive 6 ans après True North et c’est aussi le premier depuis l’arrivée de Trump à la tête du gouvernement américain et, quand on connait les penchants politiques du groupe, il ne peut être qu’incisif. Et je le trouve très bon dans le sens où dès le début on sent une belle énergie, Chaos from Within est rapide, rythmé et renoue avec les grands morceaux marquants, c’est aussi le cas de Faces of grief, moins bon certes, mais agressif un peu comme le groupe savait le faire à ses débuts.

Age of Unreason recèle de véritables pépites Do The Paranoid Style ou End Of History par exemples dans le style caractéristique des californiens. Candidate part comme une chanson solo de Greg Graffin, avec une intro folk qui s’envole ensuite sur une rythmique assez lente mais prenante.

Et puis Bad Religion innove aussi avec Big Black Dog au rythme saccadé mais tellement mieux fait que leurs premières tentatives sur No Substance, innovations aussi sur les effets fuzz sur Downfall qui donnent un côté surf californien au groupe.
Je regrette cependant de ne pas avoir une assez bonne maîtrise de l’anglais pour appréhender toutes les subtilités des textes proposés.


Ce 17ème album est au final une belle surprise de la part de Bad Religion. Un album plaisant, vif avec des titres accrocheurs. Malgré l’âge, force est de constater que le groupe a toujours l’énergie et l’inspiration pour sortir de très bons albums.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Do The Paranoïd Style



vendredi 3 mai 2019

Clip - Millencolin

Voici Sour Days de Millencolin issu de SOS. Façon jeu vidéo, pour ma part je suis pas trop fan à vous de juger.

mardi 26 mars 2019

MILLENCOLIN – SOS




MILLENCOLIN – SOS

Epitaph
7.5/10

J’avais délaissé Millencolin il y a quelques années après les avoir vus sur scène avec une piètre prestation sans relief qui m’avait vraiment déplu. Et pourtant j’aimais bien Millencolin, Tiny Tunes et Life On a Plate sont deux albums énormes qui m’ont marqué et par la suite il y a eu quelques trucs plutôt bien sentis sur Pennybridge Pioneers et quelques morceaux de Home From Home.

Pour ce SOS, 9ème album du groupe, les suédois ont fait un teasing sympa avec quelques images laissant entrevoir leur retour à travers leur mascotte : le petit oiseau jaune. Et finalement je me suis pris au jeu, la nostalgie peut-être, et l’envie de réécouter du bon vieux punkrock mélo qui a bercé toute ma jeunesse.

SOS commence donc par le morceau éponyme déjà diffusé en clip, un morceau énergique avec une petite intro qui fait monter la pression, le refrain est très efficace. Il est sans surprise, hormis le fait qu’il soit bon et qu’il laisse entrevoir un bon espoir pour le reste de l’album.

Et c’est vrai qu’il y a des bonnes chansons, Nothing par exemple qui est certainement le meilleur, Sour Days aussi qui fait étalage de tout le talent mélodique des suédois. J’aime bien aussi Let It Be et Carry On, des titres efficaces qui valent certains vieux morceaux.

Mais derrière cette superbe pochette, qui fait suite à une longue tradition d’artworks de qualité, se cachent quelques morceaux moins bons qui auraient mérité un petit écrémage notamment Yanny & Laurel et ses effets décalés. Une touche moderne certes mais avec laquelle j’ai du mal.

Après No Fun At All et les Satanic Surfers l’an passé, c’est au tour de Millencolin de nous sortir un album. Il se veut très sympa avec des morceaux solaires bien emmenés par la belle voix de Nikola Sarcevic qui n’a pas pris une ride. SOS emmène avec lui un petit vent nostalgique et, sans être l’album de l’année, il est plaisant à l’écoute.

J. NeWSovski
Morceau préféré :                                    Nothing





mercredi 23 janvier 2019

jeudi 1 novembre 2018

ALKALINE TRIO – Is This Thing Cursed ?




ALKALINE TRIO – Is This Thing Cursed ?
Epitaph
8/10

Ce qu’il y a de bien avec un groupe comme Alkaline Trio c’est qu’on n’a pas besoin de le présenter mais j’éprouve néanmoins le besoin de rappeler que le groupe s’est reformé depuis peu et que désormais Matt Skiba chante également dans Blink 182, pour le meilleur et hélas le pire.

D’ailleurs c’est intéressant de voir que c’est Dan Andriano qui débute au chant l’album (sur Is This Thing Cursed ?), les deux se sont toujours partagés le chant mais l’entendre en premier est peut-être aussi tout un symbole. Toujours est-il que le groupe nous replonge dès le début de l’album dans un registre qu’il maîtrisait à la perfection dans les années 90.

Demon And Division amène un peu de fraîcheur avec de jolies lignes de basse et de belles mélodies, une batterie plus rapide dessus aurait fait un carton. Little Help ? est fun et me fait beaucoup penser à du vieux Green Day, intéressant ou plutôt surprenant de retrouver le groupe dans ce registre mais les choses se noircissent rapidement avec I can’t believe et sweet vampires, plus sombres mais tellement accrocheurs qui rappellent pourquoi Alkaline Trio est ou était un super groupe. Pale Blue Ribbon fait honneur aux débuts du groupe et me rappelle Maybe I’ll Catch fire. J’aime beaucoup quand la batterie s’emballe et que le chant est calé sur une autre rythmique. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet album est vraiment varié.


Is This Thing Cursed ? rappelle donc par moments les premières heures du trio avant qu’un son plus moderne et plus produit ne l’investisse sur quelques titres. Il n’en demeure pas moins un album très agréable à écouter.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Warzone

vendredi 26 octobre 2018

I AGAINST I – Small Waves




I AGAINST I – Small Waves
White Russian Records
8.5/10

Il y a un lien entre I Against I et les Rêveries, un rapport de fan envers un groupe à une époque où l’on communiquait davantage à travers des lettres que par messages sur Facebook. J’ai beaucoup apprécié les deux premiers albums du groupe, surtout le deuxième (I’m a fucked up dancer but my moods are swinging), et j’ai eu la chance et le luxe de pouvoir écouter quelques démos et des titres que le groupe n’a jamais sorti mais qu’il m’avait envoyés. Ça pour un fan c’est le kiff extrême.

Pour rappel I Against I est un groupe hollandais, de Dordrecht près de Rotterdam, qui tire son nom d’un album des légendaires Bad Brains. C’est le premier groupe à avoir signé sur Epitaph Europe en 1997.

De par cette relation particulière, c’est avec une grande excitation que je découvre ce troisième album et dès la première écoute la nostalgie fait son effet car le trio batave n’a pas pris une ride. Et dès Hey qui ouvre Small Waves je me rends compte que le son est le même, le style aussi et surtout la voix de Ronald est toujours aussi agréable. 

Le groupe possède toujours cette capacité à créer des titres ultra accrocheurs, ainsi les mélodies de la très pop Love You When I’m gone sont imparables, c’est aussi la même chose sur Wish I could remember un morceau très mélodique qui reste en tête, le chant est bien utilisé et il apporte vraiment beaucoup aux morceaux. J’aime ce mélange entre mélodies, amplifiées par les chœurs, et la rythmique bien enlevée comme sur At The End Of The Tunnel. Tout se termine par le titre qui donne son nom à l’album : Small Waves. Sur 4 minutes il étale tout le savoir faire du groupe, la classe. Aucune fausse note dans cet album, bravo !

Ce troisième album qui arrive près de 20 ans après le précédent garde la fraîcheur qui caractérisait déjà le groupe dans les 90’s. Les fans des groupes mélo d’Epitaph et Burning Heart qui arrivent à la quarantaine vont être ravis…
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Wish I Could Remember






dimanche 2 septembre 2018

video - Alkaline Trio

Demon and division est issu de Is This Thing Cursed ? qui doit sortir sur Epitaph dans quelques jours.


lundi 4 juin 2018

DESCENDENTS – Who we are (EP)




DESCENDENTS – Who we are (EP)
Epitaph Records
4.5/5

Ce petit Ep est sorti dans le cadre du Disquaire Day, les bénéfices sont destinés à des associations caritatives pour enfants.

Sans surprise je suis un grand fan des Descendents et cet EP m’a totalement séduit et notamment son titre phare Who We Are. La première des choses est que c’est la première fois que j’entends le groupe californien jouer un morceau de 4 minutes. Un morceau plus posé et politique sur le climat actuel et la gouvernance Trump. Un titre décalé par rapport à la discographie du groupe mais ça fait du bien. Pavlov’s Cat est un morceau plus énergique qui fait référence à cette célèbre expérience scientifique du chien de Pavlov qui est à la fois vivant et mort. Opt In finit l’opus avec un passage sous la minute.

Who we are est disponible en téléchargement à cette adresse :


J. NeWSovski





lundi 14 mai 2018

PENNYWISE – Never Gonna Die



PENNYWISE – Never Gonna Die
Epitaph
8/10

Pennywise ne mourra jamais, c’est le message et le titre de ce nouvel album, le 12ème. Pourtant j’ai bien cru que le départ, pendant 3 ans, de Jim Lindberg allait plomber le groupe. Son retour s’est fait en douceur avec Yesterdays et son enregistrement de vieux morceaux composés au début des années 90 à l’époque où feu Jason Thirsk était le bassiste. Cet album a permis au groupe de tourner et surtout de se retrouver.

Aujourd’hui le temps est venu d’amener des choses nouvelles et autant le dire rapidement cet album est fichtrement bon.

Never Gonna Die qui donne son nom à l’album est un morceau très rapide et vif qui rappelle quelques clinquants morceaux d’About Time. Clairement le groupe semble avoir respiré un air de nostalgie car Keep Moving On est aussi emprunt du son et de l’inspiration du début des années 90 et me fait même penser à American Jesus de Bad Religion. Petit ralentissement sur Goodbye Bad Times morceau pas loin d’être en mid tempo qui n’est pas une totale réussite mais passe tout de même. Pennywise n’est pas le genre à sortir des titres lents ou des ballades donc dès qu’on s’en rapproche c’est bon à écouter.

Le titre qui ne m’emballe pas vraiment est We set Fire ses sonorités passent mal sur le début puis sur le refrain. She Said, qui enchaîne, se révèle bien plus efficace rappelant l’époque From The Ashes.

Il n’y a donc certes rien de nouveau dans cet album, le groupe joue à fond ce qu’il sait faire de mieux et ça tombe bien car, dans le style, il est dans les meilleurs. On se réjouit que, trente ans après, il soit toujours actif et surtout efficace.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Never gonna Die


https://www.facebook.com/pennywise

lundi 30 octobre 2017

PROPAGANDHI – Victory Lap



PROPAGANDHI – Victory Lap
Epitaph Records
9.5/10

Chaque album de Propagandhi est un monument, et on a beau discuter au comptoir pour dire qu’il n’y a jamais de surprise avec le groupe canadien on est aussi obligé d’admettre que chaque album est juste superbe. Avec plus de 30 ans de carrière il faut aussi remarquer l’évolution depuis How To Clean Everything, premier album, léger et sautillant jusqu’à ce Victory Lap, 6ème opus, marqué par un punkrock singulier brodé d’une fine technicité et de messages politisés.

Propagandhi a cette faculté à débuter ses albums de la meilleure manière qui soit. Victory Lap ne déroge pas à cette règle avec un parfait mélange de punkrock et de hardcore aux gros riffs de guitare. L’arrivée de Sulynn Hago à ce poste n’y est peut-être pas étrangère, celle qui s’était qualifiée lors de son audition comme étant une hispanique, végane, lesbienne et enragée poursuit parfaitement le travail de David Guillas, son prédécesseur, qui entre son boulot d’enseignant et le groupe a dû faire un choix.

Comply/resist est un titre très rapide sur le racisme tandis que cop just out of frame démarre comme un classique du groupe avec des mélodies puis des cassures de rythmes le tout servi par des riffs de guitare bien trouvés qu’on aurait pu retrouver dans un album de métal. J’adore Letters to a young anus, qui rappelle aussi d’anciens morceaux avec cette énergie communicative et cette puissance mélodique, le groupe canadien a la faculté déconcertante de changer de thèmes dans un même morceau qui rend l’ensemble vivant et terriblement excitant.

Propagandhi est aussi investi dans la cause animale depuis longtemps, Lower Order / a good laugh vient rajouter une nouvelle brique à leur cause qui n’est pas sans rappeler Apparently I’m a P.C. Facist sur l’album Less Talk More Rock au niveau des textes, du message mais aussi musicalement.

Je ne peux aussi passer sur le fait que Chris Hannah est juste un sacré bon chanteur au style si caractéristique qu’il m’est impossible de trouver quelqu’un qui chante dans son registre. Sans avoir une voix exceptionnelle il ajoute vraiment quelque chose aux chansons, quelque part entre fractures et mélodies.

On notera Nigredo, le morceau le plus calme qui rend hommage à des proches disparus. Le titre qui clôture (adventures in zoochosis) vient d’un autre univers et il aurait d’ailleurs été surprenant de ne pas entendre parler de Trump dans cet album, on retrouve ici des extraits de vidéos de son discours sur les femmes, le mur séparant le Mexique… Un bon morceau de fin très mélodique voir pop-punk du plus bel effet.

Certainement le groupe le plus complet, le plus original dans le sens où personne ne le copie. Propagandhi vient, une nouvelle fois de sortir un grand album. Certes sa qualité vient aussi de sa rareté, son style évolue lentement vers une musique plus lourde, plus rugueuse et plus complexe mais finalement Victory Lap se retrouve être aussi d’une accessibilité déconcertante. Il n’y a rien à jeter, tout à savourer.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Letters to a youg anus




samedi 9 septembre 2017

Clip - Propagandhi

Et voici la toute première vidéo du nouvel album à venir du meilleur groupe canadien.

samedi 5 août 2017

Clip - Descendents

ça faisait quelques semaines que les Descendents ne nous avaient pas gratifiés d'une vidéo. Chose faîte avec Without love issu du dernier opus.

lundi 10 juillet 2017

BURNING HEADS - KXLU live 1999 / Escape Alive !




BURNING HEADS – KXLU live 1999
BURNING HEADS – Escape Alive !
Nineteen Something


Le premier live a été réalisé en 2009 juste avant l’enregistrement d’Escape avec Jack Endino à Seattle. Avant de le rejoindre ils ont joué sur la radio KXLU de Los Angeles et, 18 ans après, voici la galette grâce à ce sympathique label Nineteen Something.

Il n’y a rien à dire sur les morceaux, du Burning Heads de la grande époque, ils sont juste excellents. Bizarrement malgré le fait que ce soit certainement le groupe que j’ai le plus vu jouer je n’ai eu, qu’a de très rares occasions, eu le bonheur de les entendre live sur disque. Et cet enregistrement joue le rôle d’une ouverture spacio temporelle vers les années lycée. Les morceaux n’ont pas pris une ride, tout y est : énergie et mélodies. Quel bonheur de réentendre Thinking Of The Time, Wise guy, Groundtown, Fine
Juste quelques passages où les voix sont trop basses sont à critiquer sinon quel bonheur que de les entendre surtout sur une radio américaine.

https://oppositeprod.bandcamp.com/album/kxlu-live-1999


Le second est bien plus récent, il a été enregistré à la Nef d’Angoulême l’année dernière, en novembre 2016.  La setlist est celle de l’album à laquelle se rajoutent Wise Guy issu de Be One With The Flames, In The City une reprise de The Jam et le Guns Of Brixton du Clash.

Très bon live aussi, même si sa sortie simultanée avec le KXLU live est moins pertinente il n’en demeure pas moins une énorme débauche d’énergie.









Groupe incontournable de la scène, les Burning Heads ne jouent pas du punkrock, ils sont le punkrock et ces deux premiers live en près de 30 ans de carrière sont un pur moment de bonheur.


J. NeWSovski

samedi 24 juin 2017

RANCID – Trouble Maker



RANCID – Trouble Maker
Hellcat Records / Epitaph
9/10

Par toutatis Rancid est de retour ! On se doutait de l’arrivée de cet album en voyant leur nom à l’affiche du Hellfest il y a quelques mois, mais que ça fait du bien de les retrouver.

C’est leur 9ème album, et même si tout le monde garde en mémoire les vieux comme And Out Come The Wolves, Life won’t wait ou Let’s go qui rappellent certainement à tous notre adolescence et quelques souvenirs de périodes marquantes, je fais cependant partie de ceux qui ont bien apprécié les récents aussi, que je considère souvent sous-estimés par les fans. Let the Dominoes fall et Honor is all we know n’ont peut-être pas fait trop de bruit à leur sortie, peut-être parce que l’époque a changé et que l’on passe plus rapidement à autre chose mais aussi parce que la vague punk est désormais loin derrière. Il n’empêche que j’invite tout le monde à y jeter une oreille car ils tiennent plutôt bien la barre et vous serez surpris de les (re)découvrir.

Trouble Maker est, une nouvelle fois, enregistré par Mr Brett Gurewitz et il sonne fichtrement bien. Après plusieurs écoutes, la chose que je me suis dit c’est que Rancid a fait du Rancid sans prendre de grands risques, certains morceaux se rapprochent même beaucoup de l’époque de And out. Mais d’un point de vue personnel je trouve ça plutôt plaisant que le groupe soit dans la continuité et au final il n’est que très rarement sorti de sa zone de confort si ce n’est sur l’album éponyme de 2000 très brut et direct. Mais s’il faut trouver de la nouveauté c’est dans les multiples projets annexes que le groupe se fait plaisir (Transplants notamment).

Les californiens ne se sont pas fichus de nous car, encore une fois, ce n’est pas moins de 19 titres qui sont présents sur la galette. Je serai d’ailleurs curieux de savoir combien Tim Armstrong a pu composer de morceaux. Un mec vraiment hors normes.

Pour faire vite on va citer les excellents Telegraph avenue, Ghost of a chance, Track Fast qui ouvre brillamment l’album, An intimate close up ou Where I’m going, du très bon ska à l’ancienne qui va me réconcilier avec le style. Mais on aurait pu aussi peut être faire l'impasse sur Make It Out Alive, Molly Make Up Your mind et I Got them blues again pour alléger l'ensemble et le rendre plus homogène.

Je pense que même si le groupe a certes perdu de sa fraîcheur et qu’il s’est certainement embourgeoisé il n’en demeure pas moins un pilier du style, capable de créer des morceaux accrocheurs, typés que peu de groupes peuvent faire.

Trouble maker ne sera pas l’album qui révolutionnera leur discographie, il est moins bon que les albums phares And Out come the wolves, Life Won’t wait, Rancid 2000… mais je prends énormément de plaisir tout de même à l’écouter, le réécouter en boucle.

Rancid n’est pas mort, n’en déplaise à certains. 

Life won’t wait.

J. NeWSovski

Morceau préféré :              An intimate close up of a street punk trouble maker