Affichage des articles dont le libellé est White Russian Records. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est White Russian Records. Afficher tous les articles

mercredi 20 septembre 2023

THE TRADERS – How much art can you take ?



THE TRADERS – How much art can you take ?

Hell Vice I Vicious / Decadent Records / Disque Ardent /White Russian Records / Bad Mood Asso

 

Sans révéler un grand mystère The Traders fait parmi des mes groupes français préférés, leur premier et seul album jusqu’à aujourd’hui (too young… so old) a été une belle claque à sa sortie en 2013 et il tourne encore très régulièrement sur ma platine. Aussi, il y a quelques semaines, voire quelques mois, quand le groupe a annoncé sa reformation avec un album à la clef j’ai senti mon palpitant s’accélérer. Le trio Lyonnais a distillé les nouveaux morceaux petit à petit pour faire monter la jauge d’impatience. Puis à la fin des vacances l’annonce du drame est arrivée.

Vous le savez désormais, mais Clément, le guitariste qui a joué aussi dans Intenable et Nina’school, est décédé début août. L’annonce fut brutale. Une nouvelle dévastatrice pour tous ceux qui ont côtoyé Clément ou l’ont simplement croisé lors d’un concert.

Une situation très compliquée à quelques semaines de la sortie du deuxième opus et à quelques mois de la tournée aux Etats-Unis qui doit les entrainer notamment à Gainesville (la ville d’Hot Water music) en compagnie de Quitters.

 

How Much art can you take ? sort donc dans un contexte bien particulier et très lourd. J’ai cru comprendre que le groupe assurera tout de même une partie de ses dates avec leur pote Charles qui devrait prendre la guitare pour l’occasion.

 

L’album commence avec Roads of Ostende, qui après une petite introduction toute douce, applique à la lettre le style Traders avec une grosse basse, un rythme pas trop rapide mais un gros sens de la mélodie. Le refrain est très accrocheur avec les chœurs qui apportent une belle profondeur au morceau. Enchaîne ensuite Insults qui restera le premier morceau composé avec Clément lors de son arrivée dans le groupe. Le chant de Peno est toujours aussi singulier avec un joli grain de voix qui me rappelle par moments celui du chanteur des Brixton Robbers.

Les anciens membres du groupe viennent prêter main-forte en posant leur voix, c’est le cas de Mike Noegraff sur The Basement qui amène un vent de fraîcheur mais surtout une jolie douceur comme un voile de coton sur la fin du morceau. Anthony, lui, intervient sur Thanks, doc… un très bon morceau dont les variations de rythme sont très intéressantes. J’aime d’ailleurs quand le groupe part pied au plancher avant de baisser le rythme comme sur A new role model. J’aime aussi l’intensité que les lyonnais réussissent à faire passer (marching as a luxury).

 

L’album emprunte son nom à Patrick Costello de Dillinger Four qui l’a tatoué sur son torse tandis que l’artwork ne pourra laisser indifférent. Pour moi c’est le seul point noir de cet album.

 

The Traders sort donc ce deuxième album dans des conditions très particulières, il n’en demeure pas moins tout aussi intéressant et percutant que son prédécesseur.

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/wearethetraders/

https://thetradersss.wixsite.com/hmacyt

https://wearethetraders.bandcamp.com/album/how-much-art-can-you-take-album-2023

https://www.instagram.com/we_are_the_traders/



mardi 17 mai 2022

SLOW JAMS – Punk Standards

 


SLOW JAMS – Punk Standards

Fresh Outbreak rds / White Russian Rds / Monument Rds / I Corrupt rds

 

Slow Jams est un groupe établi à Berlin dans lequel on retrouve cinq membres de plusieurs nationalités (Allemand, Français, Italien et Roumain) tous réunies autour de leur amour du punkrock et notamment celui du début des années 2000. Le groupe a déjà sorti un album en 2018 qu’il avait produit lui-même puis en 2020 un EP intitulé Heavy Blues.

 

 

Dans Slow Jams on retrouve Bruno qui était dans RAVI, mais aussi avec les fous furieux d’Interior Queer puis, suite à son déménagement à Berlin dans Moving The Mess, plus mélodique et post-hardcore. Au final que des excellents groupes.

Acrimony, la courte intro qui débute l’album annonce vite la couleur, les guitares sont déchainées et rythmiquement ça va aller vite, alors Swapping Promises enchaîne avec une belle énergie et le chant caractéristique de Bruno. Diable que ce morceau est efficace !

Slow Jams a de l’énergie à revendre, Cleft in twain et Barbed Brain sont là pour le démontrer tout en distillant des petites mélodies bien accrocheuses.

Donuts s’inscrit plus dans la vague grunge/rock des années 90, une petite ballade calme et emprunte de tristesse fait une petite pause au milieu de ce détonnant album. D’ailleurs In Riddles dans une énergie différente approche les mêmes influences grunge. Tandis que les Berlinois offrent une autre petite interlude avec Parsimony avant de balancer deux derniers titres (Exit Excite et In Flood) plus mélodiques avec même quelques riffs pop mais avec une belle puissance en fond, ils me rappellent Ravi.

On notera aussi au passage l’excellent son de l’album produit par Alan Douches au studio West Side Music lui a qui a déjà produit des groupes cultes comme Converge, Lifetime et Kid Dynamite.

 

Après RAVI, INTERIOR QUEER, MOVING THE MESS, Bruno est de retour avec SLOW JAMS est un groupe détonnant qui mélange punkrock avec des influences 90’s et de superbes mélodies. Un excellent album !

 

J. NeWSovski

 

https://slowjamshc.bandcamp.com/album/punk-standards

https://www.facebook.com/slowjamshc/



jeudi 16 juillet 2020

Morceau - I Against I

Voici Else But Here par I Against I 


vendredi 26 octobre 2018

I AGAINST I – Small Waves




I AGAINST I – Small Waves
White Russian Records
8.5/10

Il y a un lien entre I Against I et les Rêveries, un rapport de fan envers un groupe à une époque où l’on communiquait davantage à travers des lettres que par messages sur Facebook. J’ai beaucoup apprécié les deux premiers albums du groupe, surtout le deuxième (I’m a fucked up dancer but my moods are swinging), et j’ai eu la chance et le luxe de pouvoir écouter quelques démos et des titres que le groupe n’a jamais sorti mais qu’il m’avait envoyés. Ça pour un fan c’est le kiff extrême.

Pour rappel I Against I est un groupe hollandais, de Dordrecht près de Rotterdam, qui tire son nom d’un album des légendaires Bad Brains. C’est le premier groupe à avoir signé sur Epitaph Europe en 1997.

De par cette relation particulière, c’est avec une grande excitation que je découvre ce troisième album et dès la première écoute la nostalgie fait son effet car le trio batave n’a pas pris une ride. Et dès Hey qui ouvre Small Waves je me rends compte que le son est le même, le style aussi et surtout la voix de Ronald est toujours aussi agréable. 

Le groupe possède toujours cette capacité à créer des titres ultra accrocheurs, ainsi les mélodies de la très pop Love You When I’m gone sont imparables, c’est aussi la même chose sur Wish I could remember un morceau très mélodique qui reste en tête, le chant est bien utilisé et il apporte vraiment beaucoup aux morceaux. J’aime ce mélange entre mélodies, amplifiées par les chœurs, et la rythmique bien enlevée comme sur At The End Of The Tunnel. Tout se termine par le titre qui donne son nom à l’album : Small Waves. Sur 4 minutes il étale tout le savoir faire du groupe, la classe. Aucune fausse note dans cet album, bravo !

Ce troisième album qui arrive près de 20 ans après le précédent garde la fraîcheur qui caractérisait déjà le groupe dans les 90’s. Les fans des groupes mélo d’Epitaph et Burning Heart qui arrivent à la quarantaine vont être ravis…
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Wish I Could Remember






mardi 21 août 2018

Clip - I Against I

Je viens de chopper cette petite info sur Dying Scene et je dois avouer que ça me fait super plaisir d'apprendre la re-formation d'I Against I, groupe hollandais qui avait notamment sorti un très bon album, I'm a fucked up dancer..., sur Epitaph en 99.

Un album doit sortir le 5 octobre sur White Russian Records