vendredi 30 mars 2018

RED CITY RADIO - Sky Tigers (EP)




RED CITY RADIO - Sky Tigers (EP)
Red Scare
4/5

Groupe américain qui, lors de son premier album (dangers of standing still) balançait un punkrock mélodique, super énergique et à grosses voix à la manière d’Hot Water Music.


Ce retour 7 ans plus tard s’accompagne par un changement de line up, et, un peu à la manière du dernier Flatliners, par un style plus axé sur les mélodies que sur le côté rugueux du punkrock. Peut-être que le départ du guitariste et deuxième chanteur, Paul Pendley, y est pour quelque chose mais le résultat est intéressant. En tout cas moi il me plaît.

Red City Radio me rappelle fortement The Menzingers sur certains titres I’ll still be around par exemple, avec un même talent pour décrocher des mélodies entêtantes. Le chant est aussi pas mal, Garett Dale aime chanter, pousser sa voix, varier. In The Shadows et Rebels sont aussi de bons titres, mid tempo et gros chant, une bonne recette pour de bons titres.
Je suis moins fan des solos de guitare présents un peu partout qui me rappellent plus Scorpions qu’autre chose, ils n’apportent pas grand-chose et le son de cette guitare est vite


Red City Radio est un groupe qui a su se renouveler sur cet EP, au risque de surprendre, il joue ce qu’il a envie de jouer.  Ce changement vers une musique moins directe et énergique me sied parfaitement comme ce fut le cas pour le dernier Flatliners.

J. NeWSovski





mercredi 28 mars 2018

mardi 27 mars 2018

GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)




GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)
Bird Attack Records
4/5

On reproche souvent aux groupes de tourner en rond, de tous se ressembler. Les innovations étant rares. A ce titre, Gods Of Mount Olympus est assez surprenant et mérite qu’on s’intéresse et parle de lui.

Avant de dévoiler l’intérêt premier de cet EP, il est intéressant de dire que ce projet est au début un duo formé de Brian Wahlstrom et de Paul Rucker. Le premier cité a joué dans un éphémère projet de Joey Cape intitulé Scorpios. Quant à Rucker il est le batteur des Street Dogs.
Matt Riddle le bassiste de feu No Use For A Name est venu se joindre par la suite au duo ainsi que Steve Morris à la guitare. Ça fait, sur le papier, un groupe sympa sachant qu’en plus et j’ai volontairement oublié de le préciser que Brian est pianiste.

Alors dès les premiers accords de Blue Screen Light, derrière une guitare incisive, les notes de piano ont de quoi surprendre, le chant me rappelle un peu No Use for A Name, surtout la voix en fait. Ce curieux et inattendu mélange est aussi surprenant qu’intéressant, l’arrivée de Joey Cape sur ce premier titre, en tant qu’invité, est aussi un super moment. Brian et Joey sont restés proches.
Le deuxième morceau Cops On Saint Andrews est aussi super fun avec une rythmique très jazz et des mélodies pop punk. Original. De très belles mélodies sur Admission avec l’arrivée d’un violon. Si on récapitule on est tout de même sur un groupe étiqueté punk avec un chanteur qui joue du piano et un violon derrière et au final ça matche parfaitement. Alors oui on n’est pas dans du bourrinage de base « direct dans la face » mais plus sur du pop punk riche en mélodies et émotions mais le résultat est vraiment très bon.

Gods Of Mount Olympus, durant les 19 minutes de son premier EP parvient à insuffler un vent de fraîcheur et d’originalité dans ce mouvement qui ne demande que ça. A écouter et à découvrir.

J. NeWSovski





lundi 26 mars 2018

Clip - DK Dance

J'avais parlé de DK Dance il y a quelques mois les voici de retour avec ce clip de Laura Palmer's theme


samedi 24 mars 2018

Playlist du printemps

Ah ! Voici les fleurs qui sortent, les bourgeons qui éclosent, le chant des oiseaux qui égayent les verres de rosé dégustés sur la terrasse.

En fait non il fait froid, il pleut toujours mais bon c'est tout de même l'occasion aussi de se mettre un peu de bon son dans les oreilles avec une sélection issue des derniers coups de cœur de ce début d'année.








vendredi 23 mars 2018

jeudi 22 mars 2018

Clip - No Fun At All

Nos amis Suédois de No Fun At All sortent un nouvel album cette année. Voici le clip de Spirit.


mercredi 21 mars 2018

DANI LLAMAS – Dead Labor




DANI LLAMAS – Dead Labor
Kicking Records / GPS Prod / Blackout Prod
9/10

Cela fait près de 9 ans que Dani Llamas s’est lancé dans une carrière solo en parallèle des GAS Drummers dont il est le guitariste et chanteur. Il s’agit ici de son troisième album dont le titre vient d’une citation de Karl Marx, ce qui laisse peu de doutes sur les préférences politiques de notre ami espagnol.

Je découvre le projet de Dani avec cet album, n’ayant pas pour référence les productions précédentes mais je trouve sa folk jolie, douce et mélancolique, elle s’éloigne parfois pour sonner plus américaine, ce que l’on appelle Americana à la manière un peu de Greg Graffin sur certains titres.

Never Panic, The Wild and The Brave et Atlas me font penser aux morceaux de Billy The Kill sur son deuxième album, musicalement les deux artistes sont assez proches avec une même sensibilité. Quant à Bonfire il a de vagues airs de David Bowie. Les neuf morceaux qui composent Dead Labor sont tous vraiment très bons, variés et je ne saurais trouver de défaut à cet album si ce n’est un titre au-dessus des autres peut-être.

Au final c’est un album touchant, sensible qui ravira tous ceux qui aiment découvrir les projets solos de pointures de la scène punkrock. Rares sont ces albums qui ne tiennent pas la route, ce sont au contraire souvent de superbes moments de douceur et de mélodies, Dead Labor de Dani Llamas ne déroge pas à la règle.


"Capital is dead labor, which, vampire-like, lives only by sucking living labor, and lives the more, the more labor it sucks." - Karl Marx



J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Come In Harms Way



mardi 20 mars 2018

Clip - JEAN JEAN

Nouveau groupe chez les amis Belges de Black BAsset Records, il s'agit de Jean-Jean et le morceau Aozora


lundi 19 mars 2018

Clip - Beach Slang

Avec son projet Quiet Slang acoustique, Beach Slang, vient de sortir un nouveau clip avant la sortie de l'album en mai prochain.

dimanche 18 mars 2018

NO VIENES - No Vienes (1st EP)




NO VIENES - No Vienes (1st EP)
Autoproduction
4 sur 5

Ne pas se fier au patronyme hispanisant, NO VIENES est un groupe angevin composé d'anciens membres de feu GAZOUEL. Ses longues sessions d'expérimentation viennent d'accoucher d'un EP 5 titres enregistré au sein des studios Tostaky. Devenu désormais trio (guitare-basse-batterie), NO VIENES a gardé la hargne et l'énergie du précédent projet, tout en personnalisant son style (les textes de Julien sont devenus plus poétiques et mystérieux).


NO VIENES joue avant tout du rock en français, ce qui rappelle les plus beaux fleurons hexagonaux. Mais une musique certes jouée dans la langue de Molière qui aurait cependant fricoté avec des groupes comme NEUROSIS, ISIS ou même MOGWAI. Car NO VIENES, comme les illustres groupes pré-cités, prend le temps d'installer ses morceaux avant la déflagration, ou se permet un long pont, histoire de calmer le jeu. Le calme avant la tempête. Le titre inaugural suit cette structure : intro acoustique, puis riff lourd et tranchant, avant que le trio déploie sa pleine puissance. "Tu me tuer" respecte un schéma inverse avec un début tonitruant et heavy. Les morceaux de NO VIENES sont longs en bouche et s'apprivoisent après plusieurs écoutes. Seul le titre "No Vienes" et son refrain accrocheur est plus immédiat. Le groupe se permet quelques clins d'œil au grand Bashung : le "hier à Sousse" prononcé dans le titre "Loin des hommes" ou encore le phrasé façon L'Imprudence dans le dernier morceau du EP, le très réussi et crescendo "Le verger".


NO VIENES, avec ses titres en montagnes russes, signe donc un premier EP prometteur. On attend désormais que les Angevins défendent sur scène cette première production. 
Mr Caribou

Morceau préféré :                                   Le verger






vendredi 16 mars 2018

FUNNN – S/t (EP)




FUNNN – S/t (EP)
Pencil records
4/5

Funnn avec trois n est un groupe de Montpellier qui joue un sympathique mélange de punkrock, de garage et d’indie rock. Il est formé de quatre membres dont Thibault qui joue aussi dans Watermane.

Funnn me fait penser à plusieurs groupes, un petit peu à Beach Slang notamment sur Empty pocket, peut être en partie à cause du chant et de l’effet dessus, mais il y a quelque chose aussi dans les guitares, Funnn me fait aussi penser aux Nightwatchers pour le coté garage c’est le cas sur Beerza par exemple, un morceau énervé qui déroule à fond. Bad date et Who Who sont des morceaux plus coolx vraiment indie rock qui font la part belle aux mélodies, le mix entre les chants de Vanessa et Thibault passe super bien. Avec le son bien garage c’est l’autre point fort du groupe.

 Ce premier Ep est une sortie cassette exclusivement plus numérique (à prix libre d’ailleurs).

Encore une fois un groupe à suivre !

J. NeWSovski






jeudi 15 mars 2018

mercredi 14 mars 2018

mardi 13 mars 2018

KRANG – Singalong




KRANG – Singalong
Bird Attack Records / Melodic Punk Style
8/10

Krang est un groupe Tchèque qui sort avec Singalong son deuxième album avec une distribution aux Etats Unis sur Bird Attack Records et en Europe via Melodic Punk Style, deux labels ayant le vent en poupe. Le groupe a aussi beaucoup tourné à travers le monde. On va parler chiffres tout de suite car cette donnée suffit à elle seule à donner une idée de Singalong : 11 titres pour 19 minutes.

On sait maintenant que Krang joue vite, le quatuor maîtrise aussi bien le style. Des textes assez fun, une pochette qui n’est pas en reste et puis des titres très rapides (IDDQD) qui appliquent les codes du punkrock mélodique avec une bonne voix et des chœurs bien posés.

 Quelques titres sortent du lot, No fun in fundamentalism, rapide et accrocheur ; le plus posé Zombie should be slow ou encore Indiana Jones hates nazis and snakes qui me fait un peu penser aux vieux NoFX. La petite reprise de Help des Beatles qui clôture l’album vaut aussi une petite écoute, ça fait d’ailleurs plaisir de réentendre des groupes faire des reprises un peu fun sur album.

Il n’y a certes rien d’original mais l’ensemble est super bien fait, propre et bien maîtrisé. Krang, est un jeune groupe plein d’énergie qui amène une bonne dose de fraîcheur et sait apporter variations dans son album, chaque titre est différent et c’est appréciable. Un groupe à suivre.

J. NeWSovski

Morceau préféré                                   Indiana Jones Hates Nazis and Snakes






lundi 12 mars 2018

Video - Suicidal Tendencies

C'est marrant à écouter ce morceau de basse d'un nouveau titre de Suicidal Tendencies : get your fight on! ici remodelé en Get Your Bass On!


dimanche 11 mars 2018

DASHBOARD CONFESSIONAL – Crooked Shadows



DASHBOARD CONFESSIONAL – Crooked Shadows
Fueled by Ramen
5.5/10

Les premiers albums de Chris Carraba, aka Dashboard Confessional, restent pour moi de très bons souvenirs. Une guitare, un chant à fleur de peau, des textes touchants. J’ai écouté en boucle The Swiss Army Romance et The Places You have come to fear the most. C’était l’époque Vagrant, la vague émo, les Get Up Kids, Jimmy Eat World, Alkaline Trio


Dashboard a connu un succès grandissant, dépassant le cadre du petit groupe sur un label indépendant. Ça a explosé en termes de public et de ventes, au point que le groupe est devenu une grosse machine, s’offrant même un MTV unplugged. Horrible au passage, totalement gâché par le fan club qui reprend tous les titres en chœurs.

Ce retour est surprenant, quoique tous les groupes de la fin des 90’s et du début des années 2000 se reforment et ressortent des trucs actuellement. Ce Crooked Culture, 7ème album, poursuit dans la veine des derniers que le groupe a pu sortir il y a désormais plus de 8 ans, des albums surproduits qui jouent sur la corde sensible et qui ont perdu totalement le charme des débuts. J’aimais ce côté simpliste ou plutôt minimaliste, ici le son est trop propre, la batterie ne claque pas, l’ensemble devient bien plus pop grand public que folk intimiste.
Certains morceaux accrochent plus que d’autres, je pourrai citer We Fight ou Heart Beat Here mais rien de bien exceptionnel. On ne multipliera donc pas les écoutes.


Dashboard Confessional reste ancré comme un groupe qui correspond à une phase de ma vie. Je garderai mes albums préférés bien au chaud gardant en tête que la véritable âme du groupe est celle des débuts.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                   We fight





vendredi 9 mars 2018

LYSISTRATA – The Thread




LYSISTRATA – The Thread
Vicious Circle
9/10

Allez j’attaque cette chronique après tout le monde, The Thread a déjà été chroniqué et commenté sur tous les fanzines et webzines hexagonaux mais on va partir du fait qu’il existe encore du monde qui ne connaît pas le groupe de Saintes.

Lysistrata est donc un groupe des Charentes Maritimes, un trio dont la particularité première est la jeunesse. Deux des membres ont moins de 20 ans et le bassiste juste 22. Ça laisse entrevoir de la fraîcheur et de la spontanéité. Sur album ça ne se voit pas mais c’est le batteur qui est le chanteur principal ce qui rajoute une dose d’admiration. Et pour finir, ils sont sur Vicious Circle, gage de qualité mais aussi un bon vecteur de diffusion.

Dès le début, sur The Thread notamment, on ressent une grosse influence At The Drive In, sur les cassures de rythmes, le son en général, les parties rapides, le chant posé. Asylum est un morceau rapide super efficace sur scène comme sur album, un petit défouloir qui permet de dire que jouer de la batterie pleine balle et chanter en même temps ce n’est pas à la portée du premier venu. L’intro d’Answer Machine sonne aussi très At The Drive In pour laisser ensuite le groupe nous emmener dans son univers très aérien. Il y a de belles parties chantées (ou parlées) qui mettent en avant un timbre de voix qui rappelle aussi Camille de Daria. Et puis ce titre à tiroirs se renouvelle tout du long. Un superbe morceau. Dès lors le groupe prend son temps dans un post rock plein de douceur et de subtilité, les longs morceaux s’enchaînent (Sugar et Anxiety) tout en prenant la peine de ne pas laisser l’auditeur se reposer en lui proposant de belles variations et des passages furieux (Reconciliation). Dawn, totalement dispensable permet juste de préparer à The Boy who stood Above the earth et ses 12 minutes (un peu moins en fait) de pure beauté.

Cet album est fichtrement, c’est un réel plaisir de l’écouter. Bien entendu les fans d’At The Drive In seront ravis, mais le groupe est loin d’être un simple ersatz amenant une dimension plus aérienne et post-tout-ce-qu’on-veut. Cette maîtrise à cet âge est impressionnante et n’est pas sans rappeler Metronome Charisma devenu par la suite Year Of No light. Et puis cette maîtrise est identique sur scène où tout est rendu avec la même intensité. Un grand groupe, un grand album.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   The boy who stood above the earth



mercredi 7 mars 2018

mardi 6 mars 2018

NO AGE - Snares like a haircut



NO AGE - Snares like a haircutDrag City
8,5 sur 10


Duo noise-rock originaire de Californie, NO AGE avait un peu disparu des radars (5 ans d'absence) après des débuts tonitruants (4 albums en six ans). Malgré cette pause, la marque de fabrique du groupe reste intacte sur ce 5ème album "Snares like a haircut". Le punk-rock d'apparence classique est toujours autant parasité par des couches de noise et des bruits de fond dissonants. Les Américains se sont même bonifiés en simplifiant quelque peu leur propos et leur style, après un quatrième album un peu opaque "An object". Alors qu'ils abusaient parfois d'instrumentaux souvent bien ficelés mais parfois ennuyeux (on appelle ça parfois du remplissage), les intermèdes sont rares sur cette 5ème production : le très ambient "Snares like a haircut", qui donne son nom à l'album, et le chaotique "Third grade rave".


D'entrée, nous sommes en terrain connu avec le titre d'ouverture "Cruise Control", énergique et bruyant, adouci par la voix de Dean Allen Spunt, le batteur. "Drippy" est dans la même veine, avec ses cavalcades de guitares et de beats de batterie. Comme souvent chez les Américains, les titres sont relativement brefs (12 morceaux en moins de 40 minutes). NO AGE ralentit ensuite le tempo sur le shoegaze et finalement pop "Send me". Petite accalmie avant un enchaînement plus grunge et percutant : "Tidal", "Popper" et "Soft Collar Fad qui fait écho au Bleach de NIRVANA. A l'instar du culte groupe de Seattle, la mélodie est toujours présente chez NO AGE, malgré le bruit et la puissance. La fin d'album est un poil plus expérimentale avec les planants et atmosphériques "Squashed" et "Primitive Plus".


Malgré une économie de moyens (une simple batterie et une guitare), la palette des Américains est large. Ce 5ème album, finalement le plus homogène et cohérent dans la discographie de NO AGE, est une réussite. Un come-back qui nous réjouit pour un groupe qui se fait hélas rare sur les scènes européennes.



Mr Caribou

Morceau préféré :                                   Popper



lundi 5 mars 2018

clip - POGO CAR CRASH CONTROL

Les ptits jeunes de Pogo Car Crash Control remettent les couverts avec Comment lui en vouloir.

dimanche 4 mars 2018

LEPTIK FICUS – Mourir dans l’anthropocène (EP)



LEPTIK FICUS – Mourir dans l’anthropocène (EP)
Guerilla Asso
4/5

Plus de dix ans d’absence pour les Leptik Ficus, entre temps on a croisé Alex avec Guerilla Poubelle et Les Rasoirs Electriques notamment. Ce retour entamé l’année dernière avec quelques concerts se confirme en 2018 dans un premier temps par ce 4 titres, puis dans un deuxième temps par une tournée Nord-Américaine durant l’été et au final par un album.

J’ai appris de nouveaux mots avec ce disque notamment ce qu’est l’anthropocène, un terme inventé par le météorologue néerlandais Paul Crutzen qui caractérise une nouvelle subdivision géologique où la nature est profondément transformée par l’Homme avec un impact significatif sur l’écosystème terrestre. Intéressant, ça incite à se renseigner dessus en tout cas.

Les 4 titres sont une bonne bouffée de punkrock, j’aime beaucoup le chant éraillé, très punk dans l’esprit. L’orchestre du Titanic me fait penser à du Charly Fiasco, c’est bien balancé, bien rythmé tandis que Coach est un titre qui va se chanter en chœurs en concert, il est accrocheur et fédérateur sur son refrain, vraiment un super morceau. #hashtag est très rapide et les textes marrants à écouter. Chez moi c’est partout est dans la même veine que l’orchestre du Titanic, issu d’un style qui rappelle autant les Fiasco que les Shériffs. Retour gagnant !

Un EP énergique avec de très bons morceaux qui donne vraiment envie de chopper le groupe en live. Dans le style, on est en haut du panier. Vivement l’album !

J. NeWSovski



samedi 3 mars 2018

clip - Black Strike

Nouveau clip des Belges de Black Strike qui rappellent la grande époque de la fusion (RATM, Senser, Shootyz Groove, H-Blockx...)


jeudi 1 mars 2018

Les Sons of O'Flaherty ont-ils bon goût ?

Les Sons Of O'Flaherty ont sorti l'année passée un disque incontournable que je classe dans mes gros coups de cœur. Partons à la découverte du groupe rennais aussi sympathique que talentueux.



L'album que vous avez le plus écouté ?


mercredi 28 février 2018

Clip - Senses Fail


Le nouveau clip de Senses Fail, Gold Jacket, Green Jacket est issu de l'album If there is light, it will find you à sortir d'ici peu

mardi 27 février 2018

Clip - SIDEWALK SURFERS

Pour les amateurs de punkrock mélodique époque Burning Heart voici Sidewalk Surfers d'Allemagne.


lundi 26 février 2018

A VULTURE WAKE – The appropriate Level of Outrage



A VULTURE WAKE – The appropriate Level of Outrage
Bird Attack Records
7/10

J’attendais depuis longtemps cet album, depuis l’annonce de la formation du groupe en 2016. Il faut dire que la composition a belle allure avec Chad Price, le chanteur de All, Joe Raposo le bassiste de LagWagon, Sean Sellers, le batteur de Good Riddance et Brandon landelius aussi guitariste dans Authority Zero. L’association de tous ces musiciens peut donner un résultat intéressant. En plus le producteur n’est autre que l’incontournable Bill Stevenson et the Appropriate sort sur le label en vogue en ce moment, Bird Attack Records, qui sort des trucs vraiment très bons depuis quelques années déjà.


Je vais couper court au suspens assez rapidement car je suis assez déçu par l’album après l’avoir écouté en boucle depuis quelques semaines. Ce n’est pas le fait qu’il soit mauvais mais avec le casting j’avais imaginé un album vraiment excellent ou tout du moins au-dessus du lot et, du coup, je ne pouvais qu’être déçu après une telle attente.


En toute honnêteté il y a quand même des très bons morceaux, j’adore Dead Languages par exemple qui me rappelle beaucoup The Black Zombie Procession. Il y a un contrôle sur le chant qui semble temporiser le morceau, Chad Price est un super chanteur, pas uniquement cantonné au rôle de remplaçant de Milo Auckerman, il a une belle voix qu’il maîtrise parfaitement autant dans les graves que lorsqu’il monte. Old World Order est aussi un très bon morceau, énergique avec des guitares incisives rappelant un peu Strung Out. Bucket, qui démarre l’album se défend aussi plutôt bien, assez nerveux rappelant aussi nos BZP. Les autres sont pas mal mais manquent vraiment de caractère.


Le fait est que sur la durée, cet album est sympa sans plus, il n’y a pas assez de variations, les rares morceaux sensés raviver la flamme ou changer le rythme (JIB par exemple) peinent à prendre et au final je trouve l’ensemble trop linéaire, les morceaux plaisants, à mon goût, se trouvant tous au début. D’autre part il y a des riffs de guitare qui sont proches et qui reviennent régulièrement accroissant cette sensation de linéarité.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Dead Languages



dimanche 25 février 2018

Clip - Hot Water Music

ça fait du bien de parler de Hot Water Music. Retour sur leur dernier album avec cette nouvelle vidéo de Bury Your Idols.

samedi 24 février 2018

Clip - KRANG

Krang est un groupe de République Tchèque dont on parlera rapidement avec la sortie de leur album Singalong. En attendant voici le clip de no fun in Fundamentalism.



vendredi 23 février 2018

COOPER – 1st EP



COOPER – 1st EP
Kicking records
4/5

On ne peut passer à côté du titre de cet EP qui nous rappelle qu’effectivement c’est bien la première sortie en format court du sympathique trio batave.

Alors certes le groupe a commencé dans une époque où ce format n’était pas aussi prisé qu’actuellement, il y avait davantage de splits entre groupes, se partageant ainsi le format avant de passer à l’étape album. C’est d’ailleurs par ce biais que j’ai découvert Cooper (le split sans les mains avec Shaggy Hound).

Leur premier EP comporte tout de même 8 titres pour 20 minutes, ce qui n’est pas rien et laisse le temps d’en profiter pleinement. Cooper a su conserver durant toutes ces années un esprit joyeux avec un punkrock fun et rythmé.

J’aime le contraste entre le groupe sur scène, en costumes noirs et en tenues d’ados hors scène. Des mecs simples, accessibles avec un bon esprit qui, dans leur attitude rappellent leurs confrères de NRA.

Back On Track illustre bien le coté fun du groupe avec ce punkrock mélodique simple mais accrocheur. La voix de René est reconnaissable entre mille et est toujours aussi efficace sur ce style. J’aime bien aussi Ann et Let The War Begin pas très rapide mais qui a un faux air de Green Day de la belle époque (je vous laisse deviner laquelle). Je trouve aussi le refrain de Thousand Times super efficace.  Après sur l’ensemble il y a des morceaux que je trouve plus en retrait, The manual par exemple ou Start Again qui démarrait bien pourtant.

Les fans du groupe apprécieront donc ce premier EP comme ils ont dû apprécier les précédents albums. Il ravira de toute façon tous les fans de punkrock qui aiment le mélo, les voix typées et les titres entraînants.


J. NeWSovski




jeudi 22 février 2018

mercredi 21 février 2018

Clip - Captain Kaiser

Les Belges de Captain Kaiser viennent de mettre en image le morceau D.D.O.D. issu de l'album Dogs Days On Deck


mardi 20 février 2018

NOVEMBER POLAROID – 6 AM (EP)



NOVEMBER POLAROID – 6 AM (EP)
4/5

Un peu incongru de retrouver de la folk toute douce ici, quoi que, quand la musique est belle et touchante elle a sa place partout.

November Polaroid est un duo venant de Lille composé de Julie et Solène avec deux guitares et un peu de tambourin. La formule est simple mais le résultat est d’une douceur touchante.

 Enregistré par Road Studio dans une friche industrielle, le son de cet EP est parfait et met bien en avant la douceur et la mélancolie de ce duo.

J’adore la poésie de ces six titres, le côté langoureux et les jolies voix aussi et, comme tout bon EP, il se révèle à l’écoute trop court.

Stories and poetry démarre bien le disque, imposant rapidement une atmosphère que l’écoute au casque permet d’amplifier. J’apprécie particulièrement la douceur et la complémentarité des chants sur We Are Strangers ainsi que sur To The North, autre moment fort. La fin au piano a réussi à me surprendre entre son titre très poétique (les aiguilles tremblaient entre chaque seconde) et le fait que je n’aurais pas imaginé me laisser captiver ainsi et de cette manière.


6Am, trop court EP, est une petite bulle de douceur dans laquelle il est appréciable de se languir et d’apprécier ce moment de douce mélancolie.


J. NeWSovski





lundi 19 février 2018

Clip - Dave Hause

Dave Hause, chanteur de The Loved Ones, a sorti un album solo très remarqué l'année dernière. Bury Me In Philly est le premier morceau a être mis en clip.

dimanche 18 février 2018

NOYADES – Go fast



NOYADES – Go fast
Joe Cool Records
8.5/10

Derrière un nom simple mais terriblement glauque se rassemblent trois gars provenant d’univers et de villes bien différentes. Paris, Lyon et St Etienne, le crust d’un côté, le psyché d’un autre et au milieu le drone ambiant et la noise. C’est autour de toutes ces différences que s’est créé Noyades.

Les mecs qui connaissent le milieu connaissent le groupe et savent que cet album est sorti fin 2016, cependant c’est la signature chez Joe Cool Records qui m’a permis de le découvrir.

Et je dois avouer que je suis rapidement tombé sous le charme de Noyades et sa musique d’immersion qui me rappelle Totorro en plus musclé. Oui, ça commence fort sur Réplique avec sa basse omniprésente et déchaînée, puis Machhapuchhare se veut plus complexe avec une guitare très aérienne. Très peu de répit dans cette musique d’une grande richesse si ce n’est sur le long morceau de fin, Reflects, qui sur près de 17 minutes nous fait véritablement voyager. J’ai particulièrement apprécié Bear Rider avec son début très rock’n’roll déchaîné qui se termine en fracas sonore. Peut-être, à l’instar de Totorro, manque t’il par ici et par-là quelques bribes de chant, des hurlements, la douceur d’une voix féminine… Ou peut-être la musique de Noyades se suffit à elle-même ? Chacun se fait son avis.


La musique de Noyades, et j’utilise cette répétition volontairement, est d’une grande richesse et ne peut laisser indifférent. Mais l’avantage de ne découvrir cet album que maintenant est que le temps d’attente avec le suivant est considérablement raccourci !


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Bear Rider







samedi 17 février 2018

Vidéo - Satanic Surfers

Je viens de tomber sur cette petite vidéo des Satanic Surfers en live à Malmö il y a quelques mois. 

J’espérais retrouver Rodrigo au chant ET derrière les fûts mais comme pour les derniers albums il ne se consacre qu'au chant. Tant pis.

Par contre grosse surprise pour tous les fans du groupe qui les ont vus un paquet de fois, ils jouent Sunshinny Day en live, ça se passe à la 23ème minute... Rodrigo laissant le micro à  peut être Erik Kronwall (ou Ulf Erikson ?) le chanteur originel.

C'est un titre qu'ils jouaient au début mais qu'ils avaient rapidement retiré de leurs setlists.


Clip - The Bronx

Night Drop, issu de l'excellent dernier album de The Bronx