Affichage des articles dont le libellé est victory records. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est victory records. Afficher tous les articles

mercredi 14 juin 2017

TEN FOOT POLE – Setlist



TEN FOOT POLE – Setlist
Cyber Tracks
6.5/10

C’est amusant et en même temps une bonne chose que de voir Ten Foot Pole encore en vie. J’ai longtemps considéré, comme bon nombre de fans de punkrock ricain je pense, le groupe comme évoluant en deuxième division loin derrière les cadors du style.
Sans grande innovation ni album marquant, le groupe a toujours fait le boulot de façon efficace et très proprement. Le départ du chanteur Scott Radinsky pour poursuivre sa carrière de Baseballeur professionnel puis chanteur dans Pulley a aussi ralenti l’ascension du groupe puis accéléré son départ d’Epitaph pour Victory dans un premier temps et d’autres labels moins prestigieux par la suite.

13 titres qui mettent fin à un silence de 13 années. Et sans casser le suspense il n’y a pas vraiment de grosse surprise, ni bonne, ni mauvaise car il y a 11 vieux titre ré-enregistrés ainsi que deux nouveaux. Ce qui donne du punkrock mélodique incisif avec quelques riffs et quelques sons de guitares à la Strung Out. Ça joue vite dans l’ensemble avec cependant des morceaux assez longs (pour le style) qui dépassent très souvent les 3 minutes.

Je retiens My Wall un peu déjanté par moments, le mid tempo I don’t want to go ou les classiques Never Look Back et Closer to grey, assez accrocheur. Quelques titres appréciables mais qui ne bouleverseront pas non plus notre existence.

Ten Foot pole se fait plaisir avec ce retour et signe un album compilation qui devrait ouvrir la porte à de nouveaux titres. Les nostalgiques apprécieront son écoute, mais avec les sorties qu’il y a en ce moment il restera assez anecdotique.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Scars





mardi 11 mars 2014

Comeback Kid – Die Knowing



Comeback Kid – Die Knowing
Victory Records
8/10
Comeback Kid est devenu un groupe à part, tout simplement parce qu’après 2 très bons albums, le chanteur est parti. Dans ce style de musique il est clair que l’identité d’un groupe passe aussi par la voix et que l’on reconnaît souvent un groupe HxC d’un autre quand arrive le chant. Les candiens de Winnipeg (tout comme Propagandhi) ont donc décidé il y a quelques années de se séparer de leur chanteur et c’est le guitariste, Andrew Neufeld, qui, un peu au pied levé, s’est collé au micro.
Broadcasting, l’album qui a suivi ce changement était un très bon album et, hélas je suis passé à coté du suivant  Symptoms and curesDie Knowing arrive donc à une période où Comeback Kid fait partie de ces groupes  qui ont pignon sur rue et qui sont influents sur la scène. Die Knowing est un opus rudement efficace et la grande différence avec ses prédécesseurs tient dans la lourdeur du son. Le premier titre qui donne son nom à la galette donne le ton de l’album : puissant, rapide et lourd. Et les premiers titres enchaînent sur le même rythme : Wasted Arrows, Losing Sleep… Et il faut attendre Should Know Better pour avoir quelque chose de plus mélodique à la Broadcasting. Et à partir de Somewhere in this miserable, le groupe repart sur des contrées qu’on leur connait mieux  à savoir un hardcore teinté de punk, oldschool. Ils offrent même un titre en mid tempo avec Unconditional, qui se révèle très plaisant. Un album en deux parties qui se cale peut être sur le format vinyle avec une face rude et une face oldschool.
J'aime bien aussi la pochette qui me fait penser au docteur Manhattan des Watchmen

Die Knowing est donc un bon album, certainement le plus puissant des canadiens. Il laisse entrevoir des performances en live qui seront de haute volée (au Hellfest cet été par exemple). Alors certes il n’est pas original et ne renouvèlera certainement pas le genre mais c’est un très bon moment de hardcore.

Mon titre préféré: Should Know Better