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dimanche 16 mai 2021

PETE BYRD – See you smile (EP)


 


PETE BYRD – See you smile (EP)

 

Angers est décidemment une ville qui aime le rock, on peut citer les illustres Thugs, Daria, Wank For Peace, Do Not Machine, Sexypop, Zenzile, Hint, La Ruda… On peut aussi rajouter Plume de Mohawk, plus folk et posé. C’est d’ailleurs dans ce registre que Pete Byrd, membre du duo Angry Beards, évolue. Son petit EP propose 4 titres doux et mélodieux.

J’aime beaucoup les mélodies de I’m here qui invitent à la rêverie, la voix est belle et douce. Shelter’s road me rappelle quelques morceaux de Simon & Garfunkel, c’est un morceau qui fait voyager, qui nous emmène loin dans des contrées désertes, un très joli morceau. See you smile a un petit air country, un peu americana aussi, c’est un titre rafraîchissant. L’EP se termine sur le joli Cross the border, une nouvelle fois un titre posé mais possédé.

 

See you smile est donc une belle découverte et Pete Byrd, un artiste angevin qui mérite d’être écouté. L’ouverture des terrasses, des guinguettes nous donneront certainement l’occasion de le croiser au Joker’s ou au Héron Carré.

J. NeWSovski

 

 

 

https://www.facebook.com/PeteByrdOfficial/

mercredi 17 février 2021

THE FLICKER – Your last day on earth

 


THE FLICKER – Your last day on earth

Twenty Something

 

Après une première écoute qui ne m’avait pas plus emballé que ça j’ai décidé de revenir vers The Flicker, et c’est plutôt une bonne idée car le groupe angevin a sorti un album varié, riche et regorgeant d’énergie.

The Flicker le premier morceau annonce la couleur avec une grosse basse martelant le rythme, derrière les guitares sont joueuses, le chant de Casbah est particulier mais s’accroche à merveille à la musique. Une bonne entrée en matière. Mais c’est sur The Dark Side Of The Hill que le groupe me plait davantage avec un titre très rock’n’roll façon Supersuckers ou ZEKE, ça va vite avec un son un peu crade et c’est franchement plaisant. J’aime aussi beaucoup generation surrenders qui me rappelle les Buzzcocks ou des vieux groupes australiens (The Saints ou les Hard Ons). Swimming in a sewer et Mary Full of grace sont davantage calmes, ils apportent cette richesse à l’album, cette variété appréciable.

L’énergie brute revient avec Nero playing lyre, défouloir taillé pour la scène, la façon de chanter n’est pas sans me rappeler les Thugs et cette façon d’étirer les mélodies. Les guitaristes se font plaisir sur It’up to you my dear, un morceau entraînant, au son lourd mais lui aussi rempli de mélodies.

Petite reprise de Kraftwerk pour finir l’album tout en douceur. Au total 8 morceaux pour 28 minutes.

J’allais oublier de dire que The Flicker est un groupe de vieux briscards d’Angers, si vous avez connu les années 90 vous connaissez peut-être Casbah (Casbah Club) mais aussi Richie de Stepping Stones, GZU de Casbah Club et The Noodles. A noter aussi que c’est Camille Belin (Daria, LANE, Do Not Machine) qui s’est chargé de l’enregistrement de l’album durant le 1er confinement.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    THE DARK SIDE OF THE HILL

 

https://nineteensomething.bandcamp.com/album/your-last-day-on-earth

https://www.facebook.com/theflickerrockband/



vendredi 8 janvier 2021

Interview - DO NOT MACHINE




Voici une petite interview rapide d'un des groupes marquants de la fin 2020. DO NOT MACHINE vient d'Angers, avec des membres de Daria/Lane et Zenzile et joue un rock indie aux sonorités post-hardcore plus qu'intéressant. A vous de les découvrir.



Quand et comment est venue lidée de monter Do Not Machine ?

Alex : Vers 2017, Etienne (guitare) nous a branché avec Cam (batterie), Ben (guitare/chant) et moi (basse) pour jouer de la musique avec, comme point de départ, des morceaux qu'il avait bidouillés chez lui, le principe étant simple l'accordage des guitares étant beaucoup plus bas (open de si pour les initiés) que la normale cela amène des morceaux très gras/gros !!

 

dimanche 13 décembre 2020

DO NOT MACHINE – Heart Beat Nation


 

DO NOT MACHINE – Heart Beat Nation

Twenty Something

 

Adolescent, loin d’Angers, je ne connaissais de la ville que les bribes que mon grand-frère alors étudiant me racontait : les bars, les concerts, le disquaire Black et Noir, Hint, Zenzile, La Ruda Salska, Dirty Hands, les Thugs … Une ville marquée par l’empreinte de ces derniers, qui, inévitablement, ont influencé nombre de jeunes groupes. Des années plus tard, m’installant moi-même sur Angers j’ai été accueilli par une gentille compilation « Tribute to les Thugs », digne hommage de ces héritiers. Ce fut le moyen pour moi de découvrir Daria.

Daria c’est un superbe groupe plein de mélodies et de complexité fort d’influences locales mais aussi américaines. Et lorsque des années plus tard ses membres ont décidé de se mêler aux Thugs pour former LANE ça été une nouvelle aussi surprenante qu’excitante. Peut-être est-ce d’ailleurs une spécialité angevine de voir des groupes se mélanger car je garde en souvenir KILO, groupe extraordinaire avec du SEXYPOP et du HINT réunis. Un mélange détonnant.

 

Et voici donc qu’aujourd’hui arrive Do Not Machine, subtil mélange cette fois-ci entre des membres de DARIA, LANE, ZENZILE et GLASS.

Subtil mélange c’est le terme qui caractérise aussi cet album, je pense à des morceaux comme le très planant et aérien Serious weakness, peut-être trop court mais qui montre la passion du groupe pour les mélodies. Do Not Machine aime aussi et surtout les grosses guitares appuyées par une batterie martelant le rythme tel un marteau sur une enclume (Curious Box). Il y a dans Undertow une ambiance qui rappelle Burning Airlines voire Favez avec une basse très présente.

 

Revenant toujours cependant dans un univers post-rock assez lent mais immersif comme sur Futile values, le groupe angevin est vraiment plaisant à écouter.  J’aime aussi beaucoup le morceau qui donne son nom à l’album, Heart Beat Nation, entraînant voir aérien avec sa guitare qui s’envole dans la stratosphère tout comme Happy Burial, une chanson qui au final résume assez bien cet album en remuant les références et les rythmes.

 

Le groupe a enregistré lui-même cet album et a eu recours à J.Robbins pour le mixage. J.Robbins, leader de Jawbox dont on a déjà pu goûter le travail à travers les derniers Daria.

 

Heart Beat Nation est album intéressant qui méritera d’être écouté et réécouté pour livrer tous ses charmes dès lors il aura du mal à vous quitter.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Happy Burial

 

https://donotmachine.bandcamp.com/

https://fr-fr.facebook.com/donotmachine/

 

samedi 12 décembre 2020

vidéo - LANE

Voici discovery None par Lane filmé à et avec l'aide de l'université d'Angers

lundi 23 novembre 2020

HALLALI – Pages - Ink (EP)

 


HALLALI – Pages - Ink (EP)

No Reason records / Sleepy Dogs Records

 

Nouveau projet de Plume que l’on connait de ses précédents groupes : Mohawk et Speedball. Ici, il propose une folk façon Mohawk mais davantage calme et posée, reposant sur sa simple guitare acoustique et sa voix.

 

Ce premier EP, intitulé Pages – Ink, propose 5 titres plus un autre morceau en face B. Il commence tranquillement avec Sounds Of April, une chanson toute douce et langoureuse, qui m’a emmené quelques minutes quelque part dans l’esprit du film Into The Wild. La voix de Plume, sa façon de chanter est singulière, un peu suave et aérienne. Elle fait mouche sur Song About Death, un titre parfois tout de même difficile à suivre sur ses refrains et sa toute fin. On retrouve cette douceur sur Something Else comme un voile de coton. 

Le morceau de la face B, What The World Needs, s’étale sur près de 17 minutes démarrant sur une folk apaisée dans la continuité des morceaux précédents avant de prendre de multiples directions nettement plus rythmées, tel un voyage ou une histoire, les parties plus sombres ou joyeuses se succèdent et créent un univers. Les accompagnements (batterie, trompette, voix) ainsi que les arrangements rendent ce morceau vraiment surprenant.

 

A découvrir absolument.

 

J. NeWSovski

 

 https://hallali.bandcamp.com/album/pages-ink-2



mardi 10 novembre 2020

Clip - Hallali

Voici Sounds of April par Hallali, vous aurez certainement reconnu Plume de Mohawk... On en reparle très prochainement !

samedi 11 avril 2020

Clip - LANE

LANE vient de sortir son nouvel album sur Vicious Circle, voici Voices qui en est extrait.

mercredi 1 avril 2020

Interview - Lysistrata




Nous avons eu la chance, avec Mr Caribou, de rencontrer Lysistrata au Chabada (Angers) il y a quelques jours. On parle de chance car le confinement a imposé l'arrêt des concerts dès le lendemain. La rencontre nous a permis de découvrir ce jeune groupe très simple et sans prise de tête qui prend les choses comme elles viennent et notamment dans l'urgence comme vous pourrez vous en rendre compte dans l'interview. La prestation scénique qui a suivi était tout simplement magique.

Il y a quelque chose qui m’épate chez Lysistrata c’est que vous avez commencé à jouer super jeunes et dans un style très marqué…

Ben : Avec Théo on a commencé quand on avait 15 ans. A l’époque c’était différent on était davantage dans un délire Trance / dub avec beaucoup de wah wah. On a découvert plein de choses depuis et on s’est vraiment trouvé.

dimanche 1 décembre 2019

Interview - BIRDS IN ROW


C’est au Chabada d’Angers que nous avons pu rencontrer Birds In Row alors que l’on imaginait davantage les voir tourner à quelques dizaines de mettre de là, à l’Etincelle, un lieu associatif et engagé. Le trio Lavallois a su nous offrir une magnifique prestation, bien mise en avant par l'excellent son de la salle ainsi que par leurs envoûtants visuels. 

Le temps est passé vite mais, avec l’ami Denis, nous avons pu poser quelques questions à ce groupe intègre qui véhicule des messages forts.



Pouvez-vous nous parler des origines de Birds In Row ?
C’est un groupe qui est né, comme beaucoup d’autres de la fin de précédents projets et qui avait pour but, quand on l’a créé en 2009, de beaucoup partir en tournée et faire de la route. C’est ce qu’on a fait. On a créé le groupe et un mois après on enregistrait notre premier morceau et deux mois après on faisait notre premier concert. C’est allé très vite. Et notre première tournée européenne c’était moins d’un an après. On a commencé avec des gens avec qui on était tout le temps ensemble, ça faisait complètement du sens.

samedi 1 juin 2019

Félix de LANE A-t'Il Bon Goût ?

Aujourd'hui les Rêveries ont décidé de rester dans le local avec une interview de Félix, guitariste de LANE, le groupe angevin fraîchement monté et déjà auteur d'un EP et d'un premier album paru en début d'année. Une interview riche dans laquelle les Rêveries retrouvent pas mal de références communes, et vous ?



Quel est ton groupe culte ?

jeudi 21 mars 2019

LANE - A Shiny Day




LANE - A Shiny Day
Nineteen Something
8 sur 10

Fort du succès de leur excellent EP "Teaching Not To Pray" sorti l'été dernier, les Angevins de LANE (Love and Noise Experiment) enchainent avec la sortie de leur premier album "A Shiny Day". Pour rappel, LANE est une sorte de "super groupe" à la sauce angevine. Il est composé notamment d'anciens membres des THUGS et de DARIA.


Rien de révolutionnaire à l'écoute des 10 titres d'A Shiny Day mais le punk-rock mélodique de LANE est toujours aussi efficace et bien balancé. Le plaisir que semble prendre le quintet sur cette production est évident et largement communicatif pour l'auditeur. D'emblée, le ton est donné avec le très court et tonique "Stand". La voix claire d'Eric Sourice, davantage mise en avant dans ce nouveau projet, est reconnaissable entre mille. Les trois guitares apportent une puissance de feu au groupe. Mais la mélodie reste au cœur de la musique des Angevins grâce aux refrains scandés ("A Dead Man Soul", "Clouds Are Nothing") ou à des riffs de guitare bien inspirés et entêtants ("A Free Man"). Sur le titre éponyme "A Shiny Day", le groupe sort du cadre couplet / refrain et se permet un long pont instrumental plutôt intéressant. Le point d'orgue de cet album est sans conteste l'enchainement entre le single "Winnipeg" et le très pop "Dirty Liar". "Down the River", titre le plus long, conclut l'album dans une structure crescendo qui fera sans doute un malheur pour les fins de set noise des Angevins. Ces derniers écument d'ailleurs les routes hexagonales à l'heure actuelle.


Seul bémol à ce très bon album de LANE : ne pas retrouver des morceaux du niveau de "Goal Line" et "Teaching Not To Pray", deux titres phares figurant sur leur EP.



Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Winnipeg


https://www.facebook.com/loveandnoiseexperiment/
https://oppositeprod.bandcamp.com/album/a-shiny-day
https://nineteensomething.fr/2016/03/17/l-a-n-e/





jeudi 7 mars 2019

Clip - LANE

Alors que le premier album des angevins de LANE est sorti il y a peu, voici le deuxième extrait en vidéo.


mardi 12 février 2019

Live report - Festival des Z'Ecletiques par Mr Caribou




7 février 2019  - Chabada (Angers)

Pour sortir de la torpeur d'un hiver interminable, quoi de mieux que d'aller à la découverte de jeunes groupes prometteurs. Quelques valeurs montantes de la scène rock étaient en effet de passage à Angers dans le cadre du Festival des Z'Eclectiques. Créé en 1998 en plein cœur des Mauges, celui-ci propose désormais quatre rendez-vous annuels. La collection d'hiver de passage à Angers proposait une soirée avec trois groupes à l'affiche : CYRIL CYRIL, the SLOW SLIDERS et the PSYCHOTIC MONKS. 

jeudi 31 janvier 2019

dimanche 19 août 2018

LANE - Teaching Not To pray (EP)




LANE - Teaching Not To pray (EP)
Nineteen Something
4,5 sur 5

La rumeur circulait depuis quelque temps, et pas uniquement dans la cité angevine, leur ville de toujours et place forte du rock hexagonal : des THUGS remettraient le couvert ? Mieux qu'une rumeur, un EP a vu le jour avant l'été sous le patronyme de LANE (Love And Noise Experiment). Un nouveau projet qui réunit la fine fleur du rock angevin : Eric et Pierre-Yves Sourice des THUGS donc, Etienne et Camille Belin de DARIA et Félix Sourice, le petit jeune de la bande. Et force est de constater que ce comeback fait plaisir à attendre tant les quatre titres sont excellents. Les influences des deux groupes précités s'entrechoquent à merveille. Bien évidemment, la voix d'Eric rappelle le meilleur des THUGS. LANE, c'est le mariage parfait entre électricité et mélodie, entre noise et pop. Bien soutenu par un mur de guitares (pas moins de trois), "Goal Line" fonctionne à merveille avec son refrain pop entêtant. La batterie sans fioritures est au diapason comme sur le plus punk "Black moon", simple et efficace. "Dice", tonique, rugueux, direct et mélodique, est également un morceau de haut vol. Le EP de 12 minutes se termine en beauté par le titre éponyme "Teaching not to pray", très THUGS il faut bien le dire avec sa courte intro délicate avant que la rythmique métronomique et la voix d'Eric ne se mettent en place.

Ce "super groupe" réunissant des DARIA et THUGS démarre donc sur les chapeaux de roue. On attend la suite avec impatience (un format plus long peut-être), en espérant que ce nouveau projet alléchant ne va pas s'arrêter en si bon chemin.



Mr Caribou


lundi 16 avril 2018

Interview - Niko de Tagada Jones


En février dernier nous avons pu interviewer Niko de Tagada Jones avant le passage du groupe au Chabada à Angers lors de leur tournée avec Ultra Vomit. Une interview riche qui est ici condensée autour de l'engouement que suscite le groupe et sa démarche depuis 25 ans.

Photo par LN


Bientôt 25 années pour Tagada Jones, qu’est ce qui a évolué entre le groupe à ses débuts et le groupe maintenant ?

Niko : ça beaucoup évolué en 25 ans, on a commencé comme des lycéens : personne ne savait jouer. On a fait des concerts très vite. Je prends souvent cet exemple là mais, nous, on a commencé suite au mouvement alternatif. Ça avait explosé juste avant et on arrivait derrière, mais il y avait déjà tout le réseau existant qui faisait que, nous, quand on a commencé à jouer on pouvait aller faire des concerts dans des squatts, dans des cafés concerts, il y en avait vraiment beaucoup partout en France.