Burning Lady – until the walls fall
Concrete Jungle Records
Concrete Jungle Records
9/10
Une belle pochette qui sent bon le rock’n’roll dans la plus
pure tradition Hellcat Records, en
noir et blanc avec une belle tarentule, je suis sûr que Tim Armstrong ne la
renierai pas.
Burning Lady est
un quatuor du Nord Pas De Calais qui a la particularité d’avoir une chanteuse.
C’est vrai que ces derniers temps les groupes avec un chant féminin, au-delà
d’être de plus en plus nombreux, sortent de très bons albums je pense notamment à Annita Babyface et the tasty poneys, Bigblast ou encore The Black
Stouts.
Burning Lady
envoie donc un bon punkrock des familles comme le laisse entrevoir sa pochette
et la hauteur de la crête de son bassiste. Je pense rapidement à Tilt sur les premiers morceaux (Story Of My Scene) pour la
tonalité de la voix de Sophie proche de celle de Cinder Block, un peu moins
éraillée peut être. Les titres mélodiques sont rapides et efficaces, très
propres parfois trop… Mais le son est parfait, normal Jason Livermore du
Blasting Room s’y est collé. Toujours est-il que Burning Lady marche aussi sur les traces des Distillers et même osons le dire Rancid pour ce coté bien rock’n’roll (Until The Walls
Falls) que vient parfois adoucir quelques morceaux plus roots façon Operation Ivy (Back To Lausanne ou Girls with sunglasses). Les chœurs et les parties chantées par le bassiste (El verano del Rekalde) viennent ajouter un coté moins académique à l'ensemble.
Le dernier morceau est tout simplement superbe (wasted Time) en acoustique avec
la collaboration de Kévin de The Decline
et Slim Wild Boar et d’un violoniste qui offre un énorme duo et une très
belle fin d’album. On se surprend à chanter No Fun en chœur et se prendre dans la montée progressive du titre. Belle performance du guitariste qui offre une performance assez originale dans ce style de musique.
Burning Lady réussit donc un beau coup en sortant un très bel
album simple, efficace et beau qui n’a
rien à envier aux références américaines. Et ce n'est que le premier... La scène française se porte bien et
elle va être intéressante à suivre ces prochaines années.